Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Histoire vraie
  • Publiée le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 101 J'aime
  • 14 Commentaires

48 heures

Chapitre 3

mercredi 27 juin 2018

Voyeur / Exhibition
Mercredi 27 juin 2018

Hier soir, j’ai eu le plus grand mal à m’endormir. Je repense, en boucle, aux ordres de Juliette, à ce que j’ai osé faire dans la journée, et surtout à ce qui m’attend, ce mercredi.
Pendant mon insomnie, j’ai passé en revue et repassé ce que j’avais prévu, pour me placer dans des situations me permettant de relever ces défis, avec un minimum de risques d’avoir des ennuis. Je veux bien m’exhiber – et j’aime ça ! - mais je n’ai aucune envie de me faire agresser, ou inculper pour attentat à la pudeur.
Pour montrer mes seins et mes fesses, j’avais pensé, classiquement, à la cabine d’essayage d’un magasin de vêtements. Mais… c’est le premier jour des soldes ! Je suis à peu près sûre d’être entourée de plein de femmes, et sur le lot, il serait bien rare qu’une au moins ne soit pas scandalisée en me voyant seins nus et fesses à l’air, et ne fasse pas un scandale.
Pendant plus d’une heure, je me remémore les endroits dans lesquels je me suis exhibée, ou tout au moins, où j’ai pensé le faire. Bientôt, en procédant par élimination, il ne reste plus dans ma liste qu’un parc public, conservé en partie à l’état naturel, qui borde un petit lac. Il avait déjà été le théâtre d’un des premiers défis que m’avait lancés Juliette.
Je m’endors alors que le jour commence à pointer, et je dors profondément quand le réveil sonne. Je me lève péniblement, et je tourne un moment dans mon appartement, nue, avant de préparer mon petit-déjeuner. Puis, direction la salle de bains…
Je me douche, je me coiffe, je me maquille… Le tube de rouge à lèvres, dans ma main, me rappellerait, si je l’avais oublié, le premier ordre de Juliette. Devant la glace, je regarde avec une petite moue les pointes de mes seins. Avec la pulpe des doigts de ma main gauche, je caresse doucement mes tétons qui pointent, avant de commencer à les enduire de rouge à lèvres. Méthodiquement, je les colorie, avant de recouvrir aussi les aréoles qui les cernent.
Je contemple le résultat, qui me laisse perplexe. Jamais je ne m’étais maquillée à cet endroit. Une copine m’avait bien demandé une fois de lui servir de modèle, pour un concours de body painting, mais au dernier moment, elle n’y avait pas participé. J’attends avec une certaine impatience de découvrir la réaction de celui (ou celle, ou ceux…) qui verra mes nichons barbouillés.
Ensuite, je vais chercher dans ma chambre mon bijou anal. Un plug, orné d’une pierre aux reflets roses. Le cône qui doit investir mon petit trou est d’une taille respectable, et je dois le lubrifier pour ne pas avoir mal. Un peu de gel fera l’affaire. Je me penche sur le lavabo, et je me cambre, en écartant mes fesses. Le miroir me renvoie le reflet de mon visage et de mes yeux mi-clos, pendant que je savoure les sensations que me procure le plug, lorsqu’il dilate ma rosette.
Lorsqu’il est en place, je me relève et file dans ma chambre pour m’habiller. J’ai choisi ma tenue à l’avance et, comme elle me l’a ordonné, je la lui ai décrite, pour qu’elle puisse m’imaginer.
Bien sûr, il y a son ordre. Ni slip, ni soutien-gorge. À poil sous nos vêtements. Ça ne serait pas pour me déplaire, si je ne travaillais pas aujourd’hui. Même si j’ai juste une heure et demie de cours, et une réunion.
J’enfile une jupe assez courte, en coton écru. Forme portefeuille. Fermée d’un côté par une rangée de pressions, que je peux faire sauter facilement… En haut, une chemise aux larges emmanchures, en coton jaune orangé, boutonnée devant assez bas, avec une encolure profonde. En l’examinant face à la fenêtre, avant de le passer, je m’aperçois que le tissu est moins opaque que je le croyais… mais trop tard pour changer.
Je quitte enfin mon domicile. Ce matin, je ne prendrai pas le tram. Impossible d’y envisager de me masturber, et encore moins la plus petite exhib ! (Qu’est ce qu’elle va imaginer, Juliette?!) Je me rabats donc sur ma petite voiture.
Il n’y a pas trop de circulation, mais malgré tout, je suis arrêtée par plusieurs feux rouges, et par une amorce d’embouteillage.
Depuis mon départ de chez moi, je sens le plug, bien calé entre mes fesses secouées dans mon siège, au gré des ralentisseurs, des virages, des bosses et des coups de frein. Je ne peux pas m’empêcher de contracter mon petit trou, réveillant les souvenirs de mes plaisirs, quand je me fais sodomiser.
J’ai mis sur ma radio une clé USB, avec une musique soul, saturée de basses, au rythme sourd et sensuel. Mon minou est déjà humide. Il fait chaud, et je défais deux boutons de ma chemise, ouverte maintenant jusqu’en dessous de mes seins libres.
Je conduis d’une main. L’autre est entre mes cuisses. Ma jupe est relevée jusqu’au creux de l’aine, et je détache tous les pressions. Seule ma ceinture la maintient en place.
Mon clito est dardé, sorti de son fourreau. C’est comme s’il cherchait le contact de mes doigts fébriles. Je prends une poignée de mouchoirs en papier, et je les glisse sous mes fesses, pour éviter de tacher ma jupe, comme hier.
Me voilà bloquée par un feu. Des voitures et des camions de livraison, enchevêtrés, bloquent le carrefour. J’ai un peu de temps devant moi, et mon désir est à son paroxysme. Alors, je commence à me doigter, furieusement, pendant que de ma main, plongée dans ma chemise, je malaxe mes seins nus.
Une automobiliste, immobilisée à ma hauteur, me regarde avec une expression d’incrédulité. Je n’en ai que faire.
Mes doigts fouillent ma chatte, pendant que je fais bouger le plug dans mon petit cul en tortillant mes hanches. Je pince mon petit bouton, entre mon pouce et mon index, tandis que mes trois autres doigts dévastent ma fente.
Une camionnette réussit à avancer de quelques mètres, pour se retrouver arrêtée sur ma droite, à deux mètres. Son conducteur a une vue plongeante dans ma voiture, mais il est trop tard. Je suis dans un état second, comme toujours à quelques instants de l’orgasme. Je sens la cyprine qui coule sur ma main, mon minou et mon anus qui se contractent autour du plug et de mes doigts…
Je jouis. Je ferme les yeux, pour m’isoler au milieu de cet embouteillage, et des ondes de plaisir remontent de mon ventre, vers mes seins qui s’échappent de ma chemise, et irradient dans mes cuisses. Mon extase dure une vingtaine de secondes, et j’ai l’impression de sortir de mon corps…
Jusqu’à ce qu’un coup de klaxon rageur me rappelle à la triste réalité. Le carrefour se dégage, et il y a dorénavant un grand espace libre devant mon capot… Rouge de confusion, je passe la première, et je démarre en trombe, sans avoir eu le temps de rajuster ma tenue.
J’y remédie dans les minutes qui suivent, et c’est une prof de lettres modernes très convenable qui rentre dans les locaux de la fac.
J’avoue tout de même que j’ai un peu la tête ailleurs, pendant mon cours. Heureusement, mes étudiants doivent penser davantage aux vacances, qu’à l’exégèse d’un texte de Camus…
Dès qu’ils ont quitté l’amphi, je file aux toilettes. J’aurais préféré trouver un endroit plus original, pour obéir aux ordres de Juliette, mais je n’ai pas d’autre option pour l’instant.
Une fois enfermée dans un WC, je défais ma chemise et ma jupe, et je les accroche à une petite patère fixée à la porte. Je suis nue. Et c’est déjà une sensation particulière et excitante de me retrouver en tenue d’Ève, sur mon lieu de travail, avec des étudiantes et des collègues qui discutent, de l’autre côté de la mince cloison.
Je me caresse, en fermant les yeux, pour m’isoler mentalement, et savourer le ballet de mes doigts sur mes seins et entre mes cuisses. Petit à petit, la magie opère. Mes tétons dardent. Ma respiration s’accélère. Un filet de cyprine coule de ma fente.
Les voix qui me parviennent ajoutent à mon excitation. Je reconnais celles de deux de mes élèves, puis d’une chargée de TD avec qui je travaille. Si elles savaient ce que je suis en train de faire…
J’ai fermé le couvercle de la cuvette de WC, pour y poser un pied, et accéder plus facilement à mon intimité. Mes doigts coulissent frénétiquement dans mon fourreau, et je sens à travers la mince paroi mon bijou anal, dur, planté dans mon petit trou. Sa présence rétrécit mon vagin, et exacerbe mes sensations.
Je suis en nage. Mon majeur touche mon point G, et une décharge électrique me secoue. Emportée par mon plaisir, j’insiste, je me doigte de plus belle. Et soudain, je suis foudroyée par un orgasme que je n’ai pas vu venir. Cette fois, je ne peux pas retenir un cri, que j’étouffe aussitôt en enfonçant mon poing dans ma bouche. Dans mon affolement, je renverse la poubelle placée à côté de la cuvette, dans un bruit de ferraille.
À travers la porte, quelqu’un me demande si ça va, et je la rassure du mieux que je peux.
Très vite, je prends quelques feuilles de papier hygiénique, pour essuyer sommairement ma chatte et mes cuisses, et je me rhabille. Je tire la chasse d’eau, et je sors.
Deux étudiantes me regardent bizarrement, pendant que je me dirige vers les lavabos. En apercevant mon reflet dans la glace, je comprends pourquoi. Mon visage, couvert de sueur, trahit l’intensité du plaisir que je viens de prendre. Et je m’aperçois, affolée, que le rouge à lèvres qui orne mes tétons, avec la transpiration, a taché ma chemise. Certes, du côté intérieur, mais les marques sont bien visibles. Et impossible de me changer !…
Contrairement à ce que j’avais prévu, je ne prends pas de repas à la cafétéria voisine. Trop de risques de me retrouver avec des collègues et des étudiants, dans cette tenue. Déjà, il y a cette maudite réunion, tout à l’heure…
Je déambule aux abords de la fac, et je pense maintenant à la suite du défi de Juliette. Quelle conne j’ai été d’accepter ! Là, il va falloir que je me fasse jouir une deuxième fois, dans cette maudite université !
Je suis en train de passer en revue, dans ma tête, des scenarii tous plus irréalisables les uns que les autres. D’un autre côté, retourner dans les toilettes ne m’excite pas. Et soudain…
J’aperçois l’homme chargé de l’entretien des bâtiments se diriger vers le local qu’il utilise, au pied d’un des immeubles.
C’est un type de taille moyenne, aux cheveux blancs, avec un estomac qui tend son bleu de travail. Il est près de la retraite, et il a une réputation de voyeur chez toutes les étudiantes. Je dois dire que j’ai déjà remarqué son manège, lorsqu’il fait semblant de travailler et mate les filles en minijupes, cherchant à profiter du moment où elles s’assoient pour apercevoir leurs petites culottes – ou autre chose – et reluquant leurs poitrines. Avec les enseignantes, même jeunes, il n’ose pas trop, mais j’ai déjà surpris ses regards sur moi, lorsque je suis habillée un peu sexy.
Une idée folle me traverse l’esprit, et sans réfléchir davantage, j’ouvre un peu plus ma chemise, et je me dirige vers lui.
— Bonjour Jean, lui dis-je, avec un sourire que je veux coquin.— Bonjour mademoiselle. Beau temps, me répond-il, pendant que ses yeux s’abaissent vers mes seins.
Il est surpris de ma démarche, car nous n’avons que peu de contacts, et il est hypnotisé par l’échancrure de ma chemise, qui ne laisse aucun doute sur l’absence d’un soutien-gorge.
— Ça vous plaît de me mater ?— Mais, mademoiselle… bredouille-t-il, méfiant.— N’ayez aucune crainte. Je ne veux pas vous chercher des ennuis. Je n’ai rien contre les voyeurs, au contraire. Je veux juste savoir si vous aimeriez en voir davantage, dis-je en écartant un peu plus le col de ma chemise. Et même me regarder jouir.— Oh ! Mademoiselle… Vous me faites marcher.— Pas du tout. J’attends votre réponse. C’est maintenant ou jamais.— Et bien… oui, évidemment. Vous êtes très belle. Qui n’aurait pas envie de vous regarder.— Très bien. Une seule chose : interdiction de toucher !
Sur ces mots, j’ouvre la porte du local d’entretien, en vérifiant que personne ne nous voit, et je le pousse à l’intérieur.
L’endroit est plutôt sordide. Une pièce sans fenêtre. Des murs en béton brut, sur lesquels Jean a collé des photos de filles nues, détachées manifestement dans des revues de charme. Des armoires métalliques, un établi, une table et une chaise. À part les photos, tout est gris.
J’ai refermé la porte au verrou derrière nous, et Jean a allumé l’éclairage. Une lumière crue, blanche, diffusée par des tubes répartis au plafond.
— Pourquoi vous faites ça ? me demande-t-il, n’arrivant pas à réaliser ce qui lui arrive.— Ce serait trop long à expliquer. Ne cherchez pas à comprendre. Profitez juste de cet instant, il n’y en aura pas d’autres.
Je ramasse un chiffon, qui me semble moins sale que les autres, et j’essuie la chaise. Puis, lentement, en le regardant dans les yeux, je déboutonne mon chemisier. Je lis l’excitation qui monte dans ses yeux, au fur et à mesure que mes seins apparaissent, et l’étonnement, quand il aperçoit mes aréoles couvertes de rouge à lèvres.
Moi aussi, l’excitation me gagne. Mes tétons se dressent. Je sens l’intérieur de mes cuisses qui s’humidifie. Je m’assois alors sur la chaise, je fais sauter les pressions de ma jupe, et je pose un pied sur la table, ouvrant grand la fourche de mes jambes.
L’expression de son visage, quand ma chatte toute lisse s’offre à lui, en pleine lumière ! À elle seule, elle me récompense pour cette exhibition.
Ensuite recommence le cérémonial de ma masturbation. Toujours semblable, et toujours différent. Tout en caressant mes seins, je passe une main légère entre mes cuisses, dans le sillon de mes grandes lèvres, découvrant doucement mon coquillage nacré. J’écarte mes petites lèvres, et mon index titille mon petit bouton, rose pâle, qui surgit de son étui.
Face à moi, Jean me fixe de ses yeux écarquillés, et se caresse à travers son bleu. Une bosse le déforme, au fur et à mesure que mes attouchements se font plus audacieux.
Je renverse la tête en arrière, faisant se dresser mes seins, pendant que je commence à me doigter. Mon majeur et mon index qui plongent dans mon abricot, en font sourdre le jus, qui perle sur mes lèvres et coule à la naissance de mes cuisses. Un bruit humide, familier, commence à accompagner la danse de mes mains, et je tourne la tête vers Jean.
— Vous pouvez sortir votre queue pour vous branler. Ça ne me dérange pas.
J’ai failli ajouter « au contraire », mais je me suis ravisée au dernier moment. Il n’a pas hésité une seconde, et déjà il ouvre son bleu. Il baisse son slip, et il sort sous mes yeux son sexe dressé. Si sa longueur est dans la moyenne, c’est son épaisseur qui me surprend. Une verge presque aussi large partout. C’est à peine si le gland est plus renflé.
Sans le quitter des yeux, je continue de fouiller ma chatte. Ma jupe me gêne, et je déboucle la ceinture, pour pouvoir l’ouvrir entièrement. Mes fesses sont encore sur le tissu, mais Jean peut maintenant voir mon ventre plat, soulevé par les petits spasmes que fait naître mon plaisir.
Nous regardons mutuellement nos sexes et, sans doute involontairement, le rythme de nos mains se synchronise. Je me surprends à aimer cette situation, cette exhib devant un "vieux voyeur" est infiniment plus excitante que je l’imaginais.
Lui ne sait rien du plug anal qui dilate mon petit cul, mais pour moi, le sentir hâte la venue de mon orgasme. J’essaie de le retarder, mais je devine que Jean ne pourra pas s’empêcher d’éjaculer bientôt.
Alors, je me caresse de plus en plus frénétiquement. Quatre doigts dans ma chatte. De mon autre main, j’écartèle mes petites lèvres, et j’astique mon clito. Je sens que je viens.
— Je vais bientôt jouir !… Oh putain ! c’est bon… Je…— Moi aussi, je vais décharger… Ça monte…
Le local est rempli de ses râles et de mes gémissements. Je jouis la première, mais il me suit à quelques secondes d’intervalles, maculant le sol des longs jets d’un foutre blanchâtre, qui jaillit de son gland décalotté. Je continue de me doigter pendant un instant, recueillant sur mes mains la cyprine qui gicle encore de ma grotte dilatée.
Jean, toujours la verge à l’air, me tend des feuilles d’essuie-tout, et je les passe entre mes cuisses, afin d’éviter de tacher ma jupe. Puis nous rajustons nos tenues, sans échanger un mot.
Je vérifie mon aspect dans un miroir au tain écaillé, accroché au mur, avant de demander à Jean de sortir le premier, et de me dire si la voie est libre. Mais avant de le quitter, je lui dis, avec mon air le moins aimable :
— Pas un mot de ce qui vient de se passer à qui que ce soit. Sinon, je ferais de ta vie un enfer.
Lorsque je me retrouve sur le trottoir, une bouffée d’air chaud me fait suffoquer. Sans enthousiasme, je me dirige vers la fac, pour cette réunion qui m’ennuie vraiment.
Je suis en retard, et je rejoins ma place discrètement, en évitant les regards de mes collègues. Pendant plus d’une heure, je les laisse parler, et la passion de leurs échanges fait qu’ils ne me prêtent pas vraiment d’attention. Pour mon plus grand soulagement !
Pendant qu’ils discutent, je réfléchis aux dernières exigences de Juliette. Je pourrais peut-être considérer que ma séance d’exhibition avec l’homme d’entretien répond à ses ordres ? Mais non. Je ne lui ai pas montré mes fesses, et encore moins fait pipi devant lui. Malgré tous mes défauts, je suis d’une honnêteté maladive…
Justement, cette dernière instruction de Juliette… En la lisant, et en m’imaginant publier ces lignes ici, j’ai hésité. Je ne peux pas rédiger cette dernière partie de mon histoire sans raconter ce qui s’est passé pour moi ces derniers mois.
Au fil de nos échanges avec Juliette, nous nous sommes dévoilées mutuellement, nous avouant nos goûts, nos pratiques, nos fantasmes. Et nos limites. Les lignes rouges que nous refusions – a priori – de franchir. Pour moi, l’uro en faisait partie.
Juliette et "sa" Chloé, elles, en étaient manifestement adeptes. Juliette, à sa manière si particulière, cherchait à me pousser à tenter l’expérience. Sans pression excessive. Juste en me racontant son plaisir, et celui de Chloé.
Elle avait fini par me connaître, peut-être même mieux que je me connaissais moi-même. Ma curiosité et ma gourmandise. Alors, un soir, pendant un chat, je lui ai obéi, et j’ai pissé quand elle me l’a demandé. Je ne rentrerai pas dans les détails, car malgré tout je n’ai pas pu dépasser mon sentiment de honte, mais à mon tour, j’ai découvert ce plaisir. Et je l’ai même partagé depuis avec une autre femme.
Je ne me voyais pas poursuivre mon récit, sans cette "confession" préalable…
En sortant de la fac, je reprends ma voiture, et je me dirige vers un parc, à la limite de la ville, théâtre d’une de mes premières exhibitions suggérées par Juliette.
L’endroit est superbe, immense. Des chemins serpentant sur des kilomètres au bord de la rivière ou au milieu de grands espaces boisés, un lac artificiel avec une plage…
Je me gare sur l’un des parkings, non loin du centre nautique, je mets mes lunettes noires, et je m’engage sur un sentier, au hasard. Il fait toujours chaud, sous un soleil éblouissant. Je croise des promeneurs de tous genres : joggeurs, familles, amoureux, ou personnes seules simplement heureuses de se ressourcer dans la nature. Beaucoup sont habillés légèrement, et je ne résiste pas à l’envie de défaire quelques boutons de ma chemise, et des pressions de ma jupe, pour sentir la brise caresser mes seins et mes cuisses.
Je suis à la recherche d’un endroit où me dénuder sera le moins risqué possible. Je passe le long de la plage aménagée au bord du lac mais, comme prévu, la chaleur a attiré la foule des familles. À oublier. Plus loin, près du centre nautique, la clientèle est différente. Plus jeune. Quelques filles topless. J’hésite un peu. J’avance le long de la berge, en m’écartant du sentier, et je trouve une sorte de plage minuscule, cachée entre les arbres.
Deux femmes sont là, en train de bronzer, cherchant manifestement l’intimité. Elles sont toutes les deux seins nus, et l’une des deux porte un string comme je les aime. Je m’approche en leur souriant, et j’engage la conversation.
— Bonjour. Excusez moi de vous déranger, vous avez trouvé un endroit superbe.— Bonjour, me répond la première, sur la défensive. Oui, c’est très discret, c’est ce qu’on voulait.— Dommage que vous soyez là les premières ! C’est exactement ce que je cherchais. Moi aussi, j’aime bien prendre des bains de soleil tranquille.— Vous êtes toute seule ? me demande la deuxième ?— Mais... oui.— Alors, vous pouvez vous installer aussi, ce n’est pas une plage privée ! Si nous avoir près de vous ne vous dérange pas non plus.— Merci, c’est très gentil. Il y a juste un petit problème : j’ai oublié de prendre un maillot…— Et ça vous gêne de vous montrer nue devant nous ?— Non, au contraire. C’était par rapport à vous.— Alors, ne vous en faites pas. D’ailleurs Nadine (elle désigne sa copine) fait du naturisme de temps en temps.
Décidément, c’est mon jour de chance !
Je m’écarte malgré tout de quelques mètres, et je fais sauter les derniers boutons de ma chemise. Je l’enlève, tout en jetant un œil vers mes deux voisines. Même si elles font semblant du contraire, j’ai la certitude qu’elles suivent mon strip. Tant mieux ! Mes petits seins, tout heureux d’être exhibés, commencent à pointer.
Puis c’est au tour de ma jupe. Les deux pressions qui restaient fermés, ma ceinture… Je la laisse tomber dans l’herbe. Je reste debout un instant, parcourant de mes mains mon corps nu, retrouvant cette sensation dont je ne me lasse pas, quand je me retrouve dehors, en tenue d’Ève, et observée.
Je me baisse pour étaler ma jupe, afin d’en faire un tapis de plage improvisé et, en me cambrant, je présente mon petit cul aux deux femmes. Cachée par mes lunettes de soleil, j’en vois une donner un coup de coude à son amie, en désignant d’un mouvement de la tête le bijou anal qui étincelle au soleil entre mes fesses.
Il ne m’en faut pas plus pour que mon minou se remette à mouiller. Je m’allonge sur le dos, cuisses écartées, et je goûte les caresses du soleil et d’un petit vent chaud sur les parties les plus intimes de mon corps.
Mon esprit vagabonde, et revient souvent vers Juliette. Que fait-elle, en ce moment ? A-t-elle déjà montré ses jolis nichons ? Comment s’est-elle fait jouir ? Ces questions me ramènent à ce que j’ai fait hier, et depuis ce matin. L’image de l’homme d’entretien se branlant devant moi, pendant que je me masturbe, quasiment nue, reste gravée, et je sens une nouvelle vague de désir qui monte. Je crois vraiment que je suis nympho !
Je n’ai pas pu m’empêcher de glisser une main entre mes jambes. Tant pis si mes voisines me voient. Et d’ailleurs, je suis certaine qu’elles me voient. Mon index tourne autour de mon petit bouton dressé, s’insinue dans mon abricot tout juteux…
Je sais que je vais jouir. Mais un autre besoin, impérieux, se fait ressentir. Depuis la mi-journée, j’ai bu beaucoup d’eau, et je ne suis pas allée aux toilettes... Sciemment, pour être honnête, en prévoyant d’obéir à l’ordre ultime de ma comparse.
J’ai honte de ce que je vais faire. Anxieuse, je regarde autour de moi : où me mettre ? Je n’aurai pas le courage de rester ici, devant ces deux femmes. Trop gênant et humiliant. Je sais que Juliette veut qu’on me voit… Et puis, cet orgasme qui couve dans le bas de mon ventre, au bord de l’explosion.
Soudain, je remarque l’arbre mort qui est tombé, à deux mètres de moi. Sa souche déracinée, le tronc couché, les branches qui baignent dans le lac. Je dois pouvoir en tirer parti, pour faire mine de me cacher, tout en restant visible.
Je me lève, suivie du regard par mes voisines, et je sens ma sève couler le long de mes cuisses. Je contourne la souche, et je m’avance jusqu’au bord de l’eau. À travers les branches mortes, je sais qu’on peut me voir totalement. Et c’est ce que je veux aussi.
Je reste debout, les jambes écartées. Je me suis placée face à mes spectatrices involontaires, et j’ai tourné la tête dans la direction opposée, pour laisser penser que je guette l’apparition d’un éventuel intrus.
L’excitation me submerge, m’entraîne irrésistiblement vers le point d’orgue de ces 48 heures. Je caresse mes seins, je pince convulsivement mes tétons, mes doigts agacent mon petit bouton, fouillent ma chatte. Je viens. Mes mains s’agitent frénétiquement. J’ai l’impression que ma vessie est au bord de l’éclatement…
Enfin, je m’abandonne. J’émets un long râle de plaisir, indifférente à la présence des deux femmes qui se sont assises pour me regarder. Je jouis, et à l’instant précis où l’orgasme m’emporte, ma liqueur dorée jaillit, coule sur mes doigts, mélangée à ma cyprine, et éclate dans l’eau du lac en m’éclaboussant.
Mes jambes n’arrivent plus à me soutenir, tant je suis épuisée par ce plaisir fou. Haletante, je m’appuie sur le tronc d’arbre, et instinctivement, je lèche mes doigts parfumés par ma mouille et ma miction.
Lorsque je reviens à la réalité, je retourne à ma place, ruisselante de sueur et rouge de confusion. Mes voisines ne me regardent plus, et tournent ostensiblement la tête, lorsque j’ose lever les yeux vers elles. Je ne saurai jamais si je les ai choquées, ou si elles se sentent gênées d’avoir assisté à cette scène…
Précipitamment, je me rhabille, et je m’éloigne après leur avoir lancé un « au revoir, et merci », resté sans réponse. Le cœur battant, et mes cuisses collantes de mouille, je retourne à ma voiture, et je rentre chez moi, pour une douche réparatrice.
__________________________
Je viens de terminer l’écriture de cette histoire, et je me relis.
Cet exercice m’a fait revivre, encore et encore, ces deux journées de juin, que je n’oublierai pas de sitôt.
Savoir que des dizaines ou des centaines de femmes et d’hommes vont me lire, découvrir ce que j’ai fait et ce que j’ai ressenti, m’envier ou me juger, me fait comprendre à quel point je suis exhibitionniste. Qu’on me croit ou pas – et ce que je partage avec Juliette est difficile à imaginer – peu m’importe.
En ce moment, je pense à Juliette. Nous étions convenus de publier nos textes en même temps, sans savoir ce que l’autre avait fait et écrit.
J’attends impatiemment de découvrir son histoire, et les situations dans lesquelles elle se sera mise…________________________________

J’ai publié ce texte sur A…..net, le même jour qu’elle mettait en ligne son propre récit. Découvrir ces "confessions", parallèles, faisant fi de tout tabou, m’a procuré un sentiment de honte, mélangé à l’excitation et à la fierté d’avoir osé…
J’ai longuement hésité, avant de présenter aussi cette histoire sur Xstory. Il manque celle de Juliette, pour lui donner tout son sel, mais j’ai finalement décidé de la publier également ici.
Diffuse en direct !
Regarder son live