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L'Histoire est un long cheminement !

Chapitre 3

Premiers conseils

Erotique
Quelques jours plus tard, comme convenu lors de leur rendez-vous à Montmartre, Gisèle et Gloria se retrouvèrent à l’entrée des Galeries Lafayette.

Gisèle avait fait et refait plusieurs fois dans sa tête la conversation qu’elle avait eue avec Vanessa et Glori,a en négligeant totalement le pauvre Hugo qui pensait qu’elle lui en voulait toujours de cette rencontre avec sa professeur titulaire qu’il admirait tant, au grand dam de sa petite amie, si jalouse. Elle y avait cherché des traces de mépris ou de moquerie, mais dut s’avouer, au terme de ses propres réflexions, qu’aucune des deux femmes n’avait émis le moindre jugement sur elle ou sur sa vie. Elle avait fini par admettre que, comme elles le lui avaient affirmé, elles ne souhaitaient que l’aider dans ses démarches vers une recherche de sa propre féminité. Elle se rendit donc, inquiète, mais confiante, vers son destin qui, pour l’heure, se nommait Gloria.

Les Galeries Lafayette, c’était, pour Gisèle, un endroit mystique dont elle avait, bien évidemment, entendu parler par les filles qui fréquentaient les salles de classes du Lycée et ensuite dans les amphithéâtres, les bibliothèques et les toilettes de son université. Mais jamais elle n’aurait envisagé d’y pénétrer. Car, ne se trouvant pas à sa place dans ces espaces, elle n’avait pas songé qu’on pourrait l’y accueillir.

D’ailleurs, pour quelle raison ? Dans quel but ? Qu’aurait-elle fait dans ce temple de la consommation ? Elle qui ne savait rien des produits que l’on pouvait y trouver.

Gisèle avait grandi dans un monde violent dépourvu de repères féminins, à la botte et aux ordres impérieux d’un père tyrannique et alcoolique dont la seule « récréation », si l’on pouvait appeler cela ainsi, était d’humilier constamment sa seule fille.

Humiliations physiques et psychologiques.

Gisèle était très souvent battue, frappée pour le seul plaisir de cet homme fruste et vulgaire dans le sens latin du terme. Un vulgus, un homme commun, sans éducation. Cet homme qui ne connaissait aucune barrière morale ne pouvait, y compris par la réflexion basique dont il était capable, distinguer le bien du mal. Seule sa volonté propre comptait. Si l’envie lui prenait de battre son enfant, sa logique lui imposait de suivre son instinct primaire. Si l’envie de l’humilier en la rabaissant publiquement le prenait, il suivait ce que son cerveau de primate lui dictait.

Ainsi, les seuls repères avec lesquels grandit Gisèle étaient ceux que le cerveau reptilien de son géniteur lui avait imposés durant sa jeunesse. Un néant de sociabilité et de douceur.

Comment une jeune fille, à son adolescence et sa puberté et grandissant dans un tel environnement, à l’âge où une petite fille grandit pour devenir lentement une femme, pourrait-elle atteindre avec sérénité ce stade du développement féminin, délicatesse ultime de la Nature ?


Non ! Gisèle ne savait rien de ce qu’elle allait découvrir, car elle en avait tout simplement été sevrée. Rien ne l’avait préparée à vivre dans la normalité des autres femmes de ce monde. Elle avait juste compris que la violence dont il faisait preuve avec elle n’était pas la norme et que la bienveillance et la gentillesse existaient en ce bas monde. Hugo en était la preuve vivante. Ainsi que Vanessa et Gloria qu’elle venait de découvrir, mais en gardant à l’esprit qu’elle pouvait encore se tromper.
Ainsi, après avoir salué Gloria d’un geste encore incertain et toujours emprunts d’une méfiance innée envers les autres femmes, elles entrèrent dans cette caverne aux merveilles.
Gisèle découvrait un monde inconnu, elle se sentait comme une exploratrice dans une jungle hostile. Les étalages innombrables sur les différents étages remplis de tout ce qu’elle ne connaissait pas, la coupole couvrant le toit, les sourires des vendeuses, le calme apparent régnant autour d’elle, tout cela mettait Gisèle dans un double état mêlant excitation et crainte.
— Tout va bien, Gisèle ? demanda Gloria avec douceur.— C’est impressionnant ! fut la seule réponse qu’elle put exprimer en regardant l’endroit avec les yeux d’un enfant dans un magasin de friandises.— Je m’en doute. Mais ce n’est qu’un endroit où se faire plaisir. Alors ? De quoi as-tu envie ?— Moi ? — Eh bien, oui ! Toi ! Que souhaites-tu découvrir ?— Je n’en sais rien ! Dit-elle avec plus de brusquerie qu’elle ne le voulait.— Ah ! Bon ! Dit Gloria en détaillant sa partenaire. — Ne me regardez pas ainsi ! — Je ne te juge pas, Gisèle ! Je réfléchis ! Bon, viens avec moi, je pense qu’il va nous falloir déployer les grands moyens. De quel budget disposes-tu ?— Budget ? Euh... Pas grand-chose. Je travaille les soirées pour payer mon loyer et ma nourriture. Ce qu’il reste n’est pas bien important, même si j’ai quelques économies.— Je m’en doute un peu, tu sais. J’ai été étudiante aussi et je connais ta situation. — Oui, mais vos parents étaient là. Ce n’est pas comparable.— C’est là que tu te trompes, jeune fille. J’ai toujours mis un point d’honneur à ne rien demander à mes parents, qui ne roulaient pas sur l’or. Mon père est encore ouvrier en usine et ma mère est secrétaire dans un cabinet médical. Rien de bien excitant, comme tu peux l’entendre. J’ai connu les fins de mois délicates de mes parents, même s’ils n’en parlaient jamais en ma présence. Je n’ai pas été éduquée dans les ors et la soie.— Excusez-moi, je ne savais pas.— Je sais, dit doucement Gloria. Nous avons plus de points communs que tu ne le penses, Gisèle. — Je vais effectivement finir par le croire ! dit-elle avec un sourire timide.— J’ai eu la chance de grandir dans un cadre paisible et avec l’amour inconditionnel de mes parents, c’est vrai ! Mais pour le reste, crois-moi sur parole, nous sommes les mêmes. — Alors, apprenez-moi ! Je veux sortir de cette vie.— Je suis là pour cela.— Merci. — Bien ! Alors ! Combien peux-tu consacrer à ton changement ?— Ce qu’il faudra. Mais avec lenteur et parcimonie.— Nous verrons ! répondit évasivement Gloria. Tu n’en as pas parlé à Hugo, j’espère.— Non ! Il pense que je suis à la bibliothèque pour réviser le cours d’anatomie. Comme nous l’avons décidé, il n’en sait rien.— Bien ! Ce sera sa surprise, alors. Une nouvelle Gisèle ! Allons-y !

En suivant son guide, Gisèle constata qu’elle l’emmenait vers un autre étage. Quelques instants plus tard, elle était assise dans le fauteuil d’un salon d’essayage privatif.
— Bonjour ! sourit une jeune vendeuse. Que puis-je faire pour vous Mesdames ?

Gisèle détailla la jeune femme.
Elle était grande et juchée sur des chaussures à talons hauts, accessoires qu’elle n’avait jamais elle-même envisagés pour elle. Elle était belle. Blonde avec des yeux noisette. Sa chevelure était nouée en un chignon parfait dont aucun cheveu ne dépassait. Elle portait un tailleur bleu nuit sur un chemisier blanc dont la légère transparence lui permettait de distinguer un soutien-gorge de la même couleur dont la dentelle apparaissait subrepticement dans son décolleté ouvert avec une négligence que Gisèle commençait à apprécier. Sa jupe, courte, lui donnait des jambes longues qui étaient recouvertes d’un voile opaque. Gisèle la trouva très belle et très élégante. Elle lui plut immédiatement et se sentit en confiance avec cette femme qui devait avoir à peu près son âge.
— Bonjour ! répondit Gloria. Je souhaite un relooking complet de la demoiselle que voici. Elle en a le plus grand besoin.

Un œil expert et scrutateur se fixa sur Gisèle. Elle était très mal à l’aise, mais comme Gloria lui tenait la main, elle sentit une chaleur se répandre en elle. Elle était en confiance.
— Vous faites un 36 ?— Un 36 ?— Oui, votre taille ? demanda la vendeuse.— Je ne sais pas !— Vous ne connaissez pas votre taille ?— Je n’ai jamais fait attention. J’essaye et si cela me va, je prends ! — Ah ! Fut la seule réponse de la vendeuse.

Gloria vint alors au secours de Gisèle.
— Voyez-vous, cette jeune fille a besoin d’aide. Il est temps de la transformer en papillon. Je suis venue dans cet établissement pour cela. Votre réputation n’est plus à faire, comme vous le savez ! Je sais que j’y trouverai les conseils que je cherchais et que cette jeune fille réclame à corps et à cris.— Bien sûr, Madame ! répondit la vendeuse avec un grand professionnalisme. Allons-y ! Pantalon, robe, jupe, tailleur ? Que souhaitez-vous essayer ?— Tout !— Bien, Madame ! Commençons par l’essentiel. Un tailleur me semble un bon compromis. Si vous voulez vous déshabiller, Mademoiselle, nous allons débuter les essayages.

Gisèle se blottit à l’abri d’un rideau et commença à retirer sa robe à fleurs informes pour apparaître en sous-vêtements et sandales.
La vendeuse, à son retour, regarda la jeune femme. Sa poitrine, cachée par ses vêtements ridicules, était plus imposante qu’elle ne le pensait. Mais elle comprit, en regardant le soutien-gorge informe, pourquoi elle s’était trompée. Celui-ci était trop grand et, ne servant à rien, la poitrine n’était pas mise en évidence comme elle le méritait.
— Bon ! Il faut commencer par la lingerie. Soupira discrètement la vendeuse. Lui passer un tailleur pour l’instant ne servirait pas à grand-chose.— Cela me semble évident ! Dit Gloria.— Quelle est la taille de votre poitrine ?— Je ne sais pas ! Dit Gisèle en rougissant.— Bien sûr ! Répondit énigmatique la vendeuse. Vous permettez que je vous mesure ?— Que voulez-vous mesurer ? demanda Gisèle.— Mais... voyons ! S’interrogea la vendeuse en regardant Gloria puis en revenant vers Gisèle. Je dois connaître vos mensurations avant de vous amener différents articles. — Ah oui ? Très bien.

Tout en sortant son mètre de couturière et en le plaçant autour de la poitrine de Gisèle puis de ses hanches, la jeune vendeuse tourna le regard vers Gloria et lui demanda :
— Quelle sorte d’articles désirez-vous pour la demoiselle ?— La totale, s’il vous plaît. Commençons par du classique pour ne pas la brusquer puis nous pourrons tenter quelque chose de plus... affriolant.— Je comprends. Je m’en occupe.

Alors que la vendeuse repartait dans les rayons, Gloria sourit à Gisèle.
— Première leçon ! Ta lingerie doit te mettre en valeur, pas te servir d’accessoire inutile. Le soutien-gorge que tu portes est beaucoup trop grand et ne t’embellit pas alors que tu as deux atouts que tu dois apprendre à utiliser correctement.— Mais plus petit, il me sert et je n’aime pas cela.— C’est pourtant le but, Gisèle. Le tout est de trouver un bon compromis entre la tenue, l’élégance et le confort. C’est un art. — D’accord ! On fait comment ?— Dès à présent, la lingerie doit devenir ton alliée la plus précieuse. Apprends que l’essentiel est ce que l’on ne voit pas. Rappelle-toi que tu scrutais nos poitrines lors de notre rencontre avec Vanessa. Nous avons des seins comme les tiens. Mais nous avons appris l’art des dessous pour mettre notre poitrine en valeur. C’est ce qui fait ta féminité aux yeux de la majorité des hommes et ils en raffolent. Alors tu dois apprendre à utiliser ce que la Nature t’a donné avec, visiblement, quelque générosité. C’est aujourd’hui ton tour d’en profiter et d’en faire profiter les autres. — Cela semble si simple, à vous écouter.— Mais ça l’est ! La belle lingerie fait plaisir aux hommes, c’est certain. Mais surtout aux femmes qu’elle fait plaisir. Retiens bien cela.— Comment choisit-on ?— Tu choisis le modèle qui te plaît et tu t’en remets aux professionnels qui t’aideront toujours à ajuster tes désirs à tes mensurations. Comme cette jeune femme va le faire pour toi !

La vendeuse réapparut à cet instant, un portant chargé de plusieurs soutiens-gorge, guêpières, bas, jarretelles et culottes de tous types.
— C’est pour moi tout cela ? Dit Gisèle avec un regard ébahi.— Bien sûr, Mademoiselle ! Vous méritez ce qu’il y a de meilleur avec le corps qui est le vôtre. Dit la vendeuse en rougissant légèrement, ce qui n’échappa absolument pas à Gloria qui sourit sous cape.

Et ce fut un tourbillon de dentelles, de soies et d’étoffes douces qui emportèrent Gisèle. L’essayage dura plus d’une heure. Gloria approuvait ou désapprouvait, en accord avec la vendeuse.
Gloria avait remarqué que la jeune fille avait une poitrine fabuleuse. La mesure de sa taille avait révélé un 90D. À peu de choses près comme celles de Gloria et de Vanessa. Mais les seins de la jeune fille étaient plus délicats. Le grain de sa peau était un appel aux caresses, ses aréoles étaient fines et ses tétons, au fur et à mesure de l’avancement des essayages, se durcissaient sous la caresse des étoffes et de la dentelle, ce que personne à présent ne pouvait ignorer.
Gloria, en admirant la transformation de la poitrine de Gisèle, soutenue à présent parfaitement dans son écrin de soie, sentait sa chatte s’humidifier et ses propres seins se durcir. Gisèle était merveilleusement belle. C’était du gâchis de ne pas le lui faire savoir. Gloria se prit à repenser à sa propre expérience lorsqu’elle tomba dans nos mains. S’échappant de ses rêveries, elle revint au temps présent.
— Tu es magnifique dans cet ensemble, dit-elle lorsque Gisèle sortit de la cabine avec, pour la première fois de sa vie, une guêpière noire et beige tout en dentelles, les bas noirs accrochés aux jarretelles et le string qui lui dessinait des fesses sublimes que Gloria pouvait admirer dans le miroir.— J’ai l’air d’une...— Chuuuuut ! Dit Gloria. Ne porte aucun jugement. Rappelle-toi de ce que je t’ai dit à propos de la lingerie. Réponds honnêtement. Comment te trouves-tu ?— Honnêtement ?— Oui !— Belle !— Eh bien, voilà ! sourit Gloria en regardant la vendeuse qui approuva d’un hochement de tête. Il ne te manque d’un accessoire pour que la parure soit parfaite.— Lequel ?— Tu vas voir ! Mademoiselle, dit Gloria en se tournant à nouveau vers la vendeuse. Pourriez-vous lui amener, s’il vous plaît ? — Bien sûr, Madame. Vous chaussez un 38, n’est-ce pas ?— Comment le savez-vous ? demanda Gisèle, abasourdie par cette femme qui devinait tout.— Je reviens de suite, dit-elle en s’éclipsant.

Quelques secondes plus tard, Gisèle posa la question qui lui brûlait les lèvres.
— Comment sait-elle tout cela ?— C’est son métier, Gisèle. C’est une professionnelle.— Mais comment a-t-elle su de quoi vous parliez ?— Parce que c’est aussi une femme. Et qu’elle connaît, comme moi et bientôt comme toi, nos petits secrets pour aguicher les hommes. Et parfois les femmes. Dit-elle en conclusion.— Les femmes ?— Bien sûr ! Certaines femmes sont attirées par les femmes.— Je sais, merci ! Je ne suis pas complètement nunuche. Mais ce n’est pas mon cas. Je ne désire que plaire à Hugo et le garder près de moi tout en devenant vraiment une vraie femme.— Tu auras tout cela. Mais ne dis jamais, jamais ! Tu ne sais pas de quoi tu parles, visiblement.— Parce que vous le savez, peut-être ?— Qui sait ! répondit Gloria avec un sourire énigmatique.— Voilà de quoi vous satisfaire, Madame ! Dit la vendeuse en revenant et en coupant court à la discussion. Des Louboutins, talons de dix centimètres. Cela vous convient-il pour l’essayage ?— Parfait ! Dit Gloria. Allez Gisèle, hop. Grimpe là-dessus.— Mais... Je vais me casser la figure ! — Je ne te demande pas de marcher, juste de te regarder et de t’admirer dans la psyché.

En prenant appui sur l’épaule de la vendeuse, qui s’était agenouillée face à elle pour placer les chaussures hors de prix sur les pieds délicats de Gisèle, cette dernière remarqua que les yeux de la jeune femme ne quittaient pas son sexe qu’elle devait pouvoir distinguer au travers de la fine étoffe en dentelles et que sa jupe était remontée, dévoilant la lisière de ses bas.
Gisèle sentit une douce chaleur l’envahir à cet instant, comme lorsque Hugo lui caressait le corps. Elle se maudit de ne pas l’avoir écoutée au sujet de sa chatte, car, comme elle ne l’entretenait pas, ses poils dépassaient du tissu, laissant une vision plutôt apocalyptique de sa toison. Elle se promit d’y remédier le plus rapidement possible. Elle se demanda aussi d’où pouvait provenir ce sentiment de plénitude et d’excitation alors qu’il n’était pas présent. Gloria remarqua son trouble, mais n’en souffla mot.
Installée sur ses escarpins, Gisèle se retourna avec l’aide de la vendeuse et s’admira.
Elle devait convenir que l’ensemble lui donnait un air magnifique. Pour la première fois, elle ressemblait à ces femmes qu’elle jalousait. Elle était belle et désirable. Ses seins étaient remontés par l’armature de la guêpière, mais elle n’en ressentait pas les affres. Elle était à l’aise dans cette prison de dentelles et le frottement de sous-vêtements de ce type, qu’elle portait pour la première fois de sa vie, lui insufflait un sens aigu de sa féminité, de son pouvoir de séduction ainsi qu’une confiance en elle qu’elle n’avait jamais connue.
— Mon Dieu ! Furent ses seuls mots.— Tu es effectivement divine ! Dit Gloria avec sincérité. Tu es faite pour cela, Gisèle. Rien de moins. Ton corps est taillé pour le luxe et la beauté.— Si je puis me permettre, votre amie a raison, Mademoiselle. Vous êtes très belle dans cet ensemble. C’est, de tous ceux que vous avez essayés, celui qui vous met le mieux en valeur et vous permet de faire ressortir votre féminité sans vulgarité et sans paraître en faire trop. Je dois vous avouer que je suis un peu jalouse, car cet ensemble me plaît énormément, mais il ne me va pas comme à vous.— Mais...— Il n’y a pas de « mais » Dit Gloria. Tu viens de recevoir ta première leçon, qui est fondamentale. Croire en soi et en sa lingerie. Tu dois prendre l’ensemble, Gisèle. — Je ne sais pas si...— Pourriez-vous nous laisser quelques instants, Mademoiselle ? demanda Gloria en se tournant vers la jeune vendeuse.— Bien sûr Madame ! Je reste à proximité si vous avez besoin de moi.— Merci beaucoup !

Laissant la vendeuse s’éclipser, Gloria se tourna vers Gisèle en souriant.
— Qu’y a-t-il ?— Je n’ai probablement pas les moyens de vos ambitions, Gloria !— Que veux-tu dire ?— Vous le savez bien. — Comment te trouves-tu, ainsi vêtue ?— Belle ! Désirable ! Femme ! Je dirais presque envoûtante.— Ce que tu voulais, n’est-ce pas ?— Oui !— Alors tu dois être consciente qu’il te faut les moyens de tes ambitions.— Je ne les ai pas !— Pas encore. Mais tu les auras un jour. J’en suis certaine. Tu fais aussi des études en ce sens, je ne me trompe pas ?— Peut-être ! Je le veux tellement. Mais pour l’instant...— Pour l’instant, tu vas mettre ce que tu peux dans cet ensemble et je te prêterai ce qu’il te manque.— Vous voulez payer pour moi ?— Je n’ai pas dit cela. Je vais te prêter la différence et tu me rembourseras avant que nous ne continuions sur le chemin des découvertes. Comme tu l’as dit, petit à petit. Alors, combien te manque-t-il ?— Combien cela coûte-t-il ?— 350 euros pour l’ensemble. Sans les chaussures, bien sûr. Des Louboutins, ce n’est pas encore dans ta catégorie. Nous t’en trouverons d’autres, plus accessibles actuellement.— 350 euros ? Pour cela ? Mais, c’est du vol !— On se calme, Mademoiselle-je-sais-tout-et-je-rue-dans-les-brancards ! C’est le prix à payer pour de la lingerie de qualité et qui durera plus de deux lavages. Tu as une guêpière Aubade, le string assorti, des bas en soie. Ce n’est pas mal pour un début. Il m’a fallu plusieurs années de travail pour pouvoir me payer cette marque. Alors, combien as-tu sur toi ?— J’ai 200 cents euros disponibles !— Bien, je te prête les 150 manquants. Tu me rembourseras le mois prochain. Puis, nous pourrons continuer les découvertes. Es-tu d’accord ?— Comment pouvez-vous être certaine que je vous rendrai cet argent ?

Gloria se posa juste devant Gisèle et croisa ses bras sous sa poitrine, ce qui eut pour effet de faire remonter, de façon totalement involontaire ses seins vers sa gorge, leur donnant un galbe incroyable qui n’échappa absolument au regard de Gisèle. Elle aurait voulu, à cet instant, les empoigner pour les caresser tout en se maudissant de cette pensée qui n’était pas habituelle chez elle. Mais, se reprenant, elle comprit le petit sourire qui ornait le visage de Gloria.
— À cause d’Hugo ! Vous êtes son professeur titulaire et si je ne vous rembourse pas...— Chuuut ! Tu n’as pas à terminer ta phrase. Je ne suis pas un monstre, Gisèle. Je n’userai jamais de ce moyen pour te contraindre. Je te fais simplement confiance, car, malgré ce que tu as vécu, je suis certaine de ton honnêteté. Alors, pourras-tu me rendre cet argent que je te prête ?— Oui ! Surtout que nous sommes en fin de mois et que mon patron doit me payer prochainement pour mon job d’étudiante. Je pourrai vous rembourser rapidement. Je ferai attention à ne pas dépenser trop ailleurs le mois prochain et cela ira.— Alors tout va bien ! sourit Gloria en posant les mains sur les épaules de Gisèle.

En sentant les brides sous ses doigts, Gloria eut envie de passer ses mains sur le corps gracile posé devant elle. Les seins de Gisèle la narguaient et elle mourrait d’envie de plonger sa langue dans son giron, de caresser le haut de cette poitrine qui semblait si douce, de descendre les dentelles pour poser la langue sur les tétons qu’elle devinait turgescents par la faute de la dentelle qui agaçait les proéminences si délicates.
Gloria sentait que sa chatte se liquéfiait sous sa jupe et que son string était à tordre. Elle priait secrètement pour que cet instant dure encore tout en espérant que son trouble ne se voit pas. Par-dessus l’épaule de Gisèle, elle admirait son fessier parfait et se prit à penser à son gode-ceinture en train de ravager cet anus probablement vierge alors que les seins qu’elle avait face à elle étaient secoués par son mouvement de balancier et cette bouche hurler des cris sauvages d’une jouissance qui montait pour exploser dans un orgasme dévastateur.
Gloria dut serrer ses cuisses l’une contre l’autre pour ne pas jouir rien qu’à cette évocation mentale d’une situation qu’elle appelait, à présent, de tous ses vœux. Gisèle était belle et elle l’excitait sexuellement. Elle ne s’était pas trompée en découvrant cette sauvageonne au bras du bel Hugo. Elle espérait pouvoir, un jour, partager leur couche et les emmener vers le sublime.
— Gloria ? Vous allez bien ? demanda Gisèle.

En se reprenant et en se reculant, Gloria se retourna pour masquer le trouble qui venait de la prendre et répondit.
— Bien sûr ! Je suis heureuse que tu suives mes conseils. Quand Hugo rentre-t-il ?— Pourquoi cette question ?— Parce que tu pourrais garder cet ensemble sur toi encore un moment, pour t’y habituer dans la rue et l’enlever avant qu’il ne rentre.— Il doit revenir en fin de soirée. Il travaille, ce soir.— Parfait ! Tu le gardes. Ce sera ta seconde leçon de la journée. — Laquelle ?— Sortir avec une vraie lingerie sur toi. Tu vas me donner ton argent et je vais aller régler l’achat. Tu te rhabilles, tu reprends ta lingerie informe pour le moment, mais tu devras me promettre de la jeter aux orties dès que possible pour t’en acheter d’autres, moins onéreuses si tu le désires, mais élégantes et surtout qui te rendent enfin femme.— C’est promis ! — Bien, on fait comme cela, alors !

En laissant Gisèle remettre ses vêtements, Gloria sortit et, avisant la jeune vendeuse, lui fit part de la décision d’acheter l’ensemble.
Gloria s’expliqua quelques instants sur ce qui venait de se passer, car, en commerçante, la jeune femme la questionna sur la personnalité de celle qu’elle venait de relooker en lingerie.
— Je comprends mieux, à présent. Pauvre fille !— Merci de votre patience et votre gentillesse. Nous reviendrons pour la suite.— Je me nomme Sophie. Vous pourrez me demander, si vous avez été satisfaite, Madame. Je pourrai ainsi continuer mon travail avec votre jeune amie et lui présenter les tenues qui lui rendront la confiance qui lui manque.— Je m’en souviendrai, merci. Au revoir ! dit-elle en voyant Gisèle sortir du salon privé, portant à nouveau sa robe informe.

Oui, nous reviendrons ! Il y a encore du travail ! se dit Gloria pour elle-même.
En quittant les Galeries, Gloria posa ses lèvres sur la joue de Gisèle qui ne répondit pas, surprise par ce geste familier.
— N’oublie pas ! Tu as en toi ce qu’il faut pour atteindre tes rêves. Cela prendra du temps. Mais ce n’est pas une course.— Je ne sais pas comment vous remercier, Gloria ! Vous avez été un ange pour moi aujourd’hui.— Tu me remercieras lorsque tu auras atteint ton but. Et crois-moi, il y a encore de la route. Ce n’est pas avec un soutien-gorge que l’on change ses habitudes. Tu devras continuer à me faire confiance, ainsi qu’à Vanessa.— Je n’ai pas à le regretter pour le moment.— Très bien ! Et si nous marchions un peu ? L’air de ces grands magasins me suffoque littéralement à chaque passage.— Pourquoi y allez-vous alors ?

Comme cette question allait bien à Gisèle. Un ennui ? On l’évite.
— Simplement parce que c’est dans des endroits pareils que l’on trouve ce que nous recherchons toutes.— Et qui est ?— Mais...être la plus belle, voyons ! Dit Gloria en souriant.— Cela semble si évident pour vous.— Bon, on arrête avec ce « vous ». J’ai l’impression d’être ta mère alors que je n’ai que quelques années de plus que toi. J’ai payé ta lingerie aujourd’hui. Tu peux me tutoyer aussi. Mais attention, lorsqu’Hugo est présent, rien ne change. Tu continues à me vouvoyer. Sinon, il risque de flairer la supercherie.— D’accord ! Dit Gisèle en souriant. Ce sera amusant.— Alors ? Comment te sens-tu avec tes jarretelles et ton string ?— Bizarrement, je me sens ... presque belle.— Tu l’es, Gisèle ! Cela viendra. Tu ne te sens pas mal à l’aise ?— Eh bien, peut-être trouves-tu cela curieux, Gloria, mais pas du tout. C’est ce sentiment que je recherche. Savoir que je porte cela sans que les autres ne le sachent est... excitant.— Alors, imagine que seul Hugo soit au courant.— Houlàlà... je n’ose l’imaginer.— Pourquoi ?— Parce qu’il voudrait sans doute me regarder dedans.— C’est le but. Faire monter son désir, le regarder saliver en t’imaginant vêtue juste de ta lingerie, te rendre inaccessible tant que tu ne l’as pas décidé, le regarder bander pour toi et en devenir dingue de désir. C’est un sentiment de puissance incroyable.— Bander ? Quel mot dans ta bouche !— Eh bien ? Quoi ? Il faut appeler un chat, un chat. Un homme bande quand il a du désir. Hugo bande pour toi quand il te désire. C’est un fait. — Oui, mais de là à le crier sur tous les toits ?— Les mots ne sont que des mots, Gisèle. Mais c’est vrai qu’il est peut-être encore un peu tôt pour cette leçon. Je te prie de m’excuser si je t’ai choquée.— Je ne suis pas choquée. Juste étonnée.— Alors, attends-toi à d’autres sources d’étonnements, jeune fille.

Les deux femmes marchèrent encore un peu puis Gloria prit congé de Gisèle.
— Je te laisse. Je dois rentrer pour préparer un cours important. J’ai passé un agréable moment en ta compagnie, Gisèle. J’espère que ce sera le premier parmi beaucoup d’autres.— Je dois vous dire que, bizarrement, moi aussi. Je ne pensais pas que vous puissiez être autant à mon écoute. Merci de m’avoir détrompée. J’espère aussi pouvoir continuer nos... leçons rapidement. Je vous rembourserai la totalité lors de notre prochain rendez-vous.— J’y compte bien ! Dit Gloria en riant. Je ne roule pas sur l’or, même si je suis célibataire et que je gagne bien ma vie. Prends soin de toi, Gisèle. Je te contacterai prochainement.— Merci. Vous aussi. J’attends votre message.

En regardant Gisèle s’éloigner dans sa robe informe et ses chaussures plates, elle devinait plus qu’elle ne voyait, la lingerie fabuleuse qui rendait cette femme si désirable.
Gloria était certaine qu’avec l’assurance qui lui manquait, Gisèle serait à son image. Une prédatrice implacable et une femme pour laquelle les hommes se battraient.
Le challenge était élevé, mais le résultat en valait le prix.Du moins, c’était la certitude de Gloria en ce début de soirée du mois de septembre, sous le soleil couchant sur un grand boulevard de Paris.
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AlexisPC
Le12/09/2020
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