Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 120 J'aime
  • 3 Commentaires

L'Histoire est un long cheminement !

Chapitre 5

Le plaisir existe vraiment !

Erotique
Depuis sa dernière rencontre avec Gloria et Vanessa, Gisèle était totalement déboussolée.
Son audace, sa désinvolture ainsi que la légèreté avec laquelle elle avait agi en acceptant d’embrasser Gloria, dans ce baiser tellement érotique embrumaient son esprit à présent désorienté.
Elle n’en avait, bien sûr, absolument pas soufflé un mot à Hugo ni fait la moindre allusion.
Elle se détestait de s’être laissée emporter par les sensations de l’instant. Elle avait rapidement mis l’explication de son geste sur le champagne, délicieux au demeurant, dont elle n’avait pas l’habitude. Mais elle savait à présent, pour avoir fantasmé fréquemment cet instant délicieux, qu’elle se soumettrait à nouveau si Gloria lui en faisait la demande.
Un dilemme s’engageait à présent en elle.
D’un côté, elle aimait Hugo. Passionnément et irrémédiablement. Cet homme bon et courtois, timide et intelligent, représentait tout ce qu’elle avait imaginé pour elle alors que son père grossier, alcoolique, borné, stupide et vulgaire était l’image de ce qu’elle avait décidé de fuir définitivement. Jamais elle ne laisserait partir Hugo, à moins que cela ne vienne de lui. C’est pourquoi elle justifiait ses derniers débordements par le besoin d’apprendre comment une femme peut retenir un homme ? Quels étaient les atouts qu’elle devait utiliser pour que son homme reste comblé ? Les seules à pouvoir lui fournir les réponses étaient Gloria et, visiblement dans une moindre mesure, Vanessa qui avait laissé son amie prendre les rênes de son « éducation » a sa propre féminité.
De l’autre côté, une attirance pour ces deux femmes naissait lentement, mais, également irrémédiablement, en elle. Gloria était la quintessence de ce que ses voisines d’université appelaient le « sex-appeal ». Elle irradiait de féminité et d’attirance physique. Gloria avait proposé un jeu, lui avait même demandé son acceptation et elle n’y avait pas résisté. Prenant même un plaisir inouï et inavouable à passer sa langue sur celle de son amie alors que ses seins frottaient ceux de sa partenaire, lui envoyant des décharges électriques inondant son cerveau reptilien. Sa jouissance avait été à l’aune de sa découverte. Elle avait adoré embrasser une femme alors que, dans ses souvenirs, elle ne l’avait jamais envisagé avant, niant même la possibilité que cela lui arrive quelques secondes précédant cet acte incroyable. En fait, sans se l’avouer, Gisèle en redemandait. Une barrière s’était ouverte et une partie du mur qu’elle érigeait autour d’elle depuis son adolescence venait de s’écrouler.
— Gisèle ? Tu vas bien ? demanda soudainement Hugo, qui s’inquiétait, car depuis plusieurs jours, sa petite amie était plus distante que d’habitude.— Hein ? Oui, pardon ! Bien sûr ! répondit-elle, sortie de ses pensées par la voix de son compagnon.— Que se passe-t-il ? — Mais... rien ? Pourquoi cette question ? demanda-t-elle calmement, ce qui inquiéta encore plus son partenaire.— Parce que tu es bizarre. Tu es dans la lune en permanence, tu es plus calme, on dirait que tu as trouvé quelque chose qui t’adoucit !

En entendant Hugo, Gisèle recracha son café dans sa tasse, surprise par l’intuition de son ami.
— Pourquoi dis-tu cela ? répondit-elle un peu trop rapidement.— J’ai donc raison !
— Hein ? Mais...— Chuuut... Ne t’inquiète donc pas immédiatement ! Je suis heureux que le temps te permette de t’apaiser. Tu le mérites tellement, ma puce. Alors, quoi que ce soit, je t’en prie, ne t’arrête pas, car cela te va bien. Si tu ne veux pas m’en parler, ce n’est pas grave. Tu le feras au bon moment si tu le juges opportun. — Tu es toujours si gentil avec moi, Hugo, alors que moi, je ne te dis pas tout.— Tu es ainsi, Gisèle. La vie ne t’a pas épargnée et je sais qu’il ne t’est pas évident de faire confiance et encore moins de te livrer. Mais je constate que tu es plus calme, plus sereine depuis quelques semaines et pardonnes-moi de te dire cela, mais je trouve que cela te va bien.— Quelle fille pourrait trouver meilleur compagnon que moi ? Je ne te mérite tellement pas.— Mais si, ma puce. Tu es belle et tu peux te montrer tellement tendre. Il faut juste, pour cela, passer ta carapace. — C’est très gentil, Hugo. — C’est sincère. Alors, ne change rien et continue ton chemin. Je serai toujours là.— Tu es certain ? demanda-t-elle en se revoyant poser ses lèvres sur celle de Gloria alors que Vanessa les observait avec envie.— J’en suis certain. Quoi que ce soit, je te soutiens.— Je t’aime, Hugo !— Moi aussi, ma puce. Oups, il est déjà tard, je vais être en retard. J’ai un cours ce matin avec Madame Parfaite.

En entendant le surnom de Gloria, Gisèle recracha à nouveau sa seconde gorgée de café de la matinée. Et Hugo se méprit sur ce geste.
— Ne sois pas jalouse, ma puce. C’est juste mon professeur. Elle est brillante et intelligente. Je suis bien formé avec elle. Ce n’est que professionnel.— Elle est si belle ! Fût la seule réponse de Gisèle et Hugo, à nouveau, ne comprit pas le sens de cette phrase. Comment aurait-il pu ?— Effectivement ! C’est une très belle femme. Mais, je te l’ai déjà dit, tu l’es aussi. Mais tu ne veux rien entendre lorsque je t’en parle. Alors je ne le dis plus.— Dis-le-moi !— Pardon ? Fut stupéfait Hugo.— Dis-moi comment tu me trouves. Ne m’épargne pas !— Je n’ai pas le temps. Je dois vraiment y aller. Mon bus ne m’attendra pas. Mais je t’envoie cela par texto si tu veux ?— Je le veux ! Dis-moi tout alors. Ce sera plus simple puisque tu ne verras pas mes réactions éventuelles.— D’accord ! Dit-il en l’embrassant rapidement en quittant la pièce. À ce soir ?— Oui ! À ce soir !

Quelques instants plus tard, le téléphone de Gisèle émit le bruit indiquant la réception d’un message.
Elle se précipita pour le lire, afin de connaître l’avis d’Hugo sur elle.
Mais c’était Vanessa.

[SMS, Gisèle, Vanessa]> Bonjour Gisèle. Remise de tes émotions de vendredi passé ? Je te propose de me rejoindre ce soir à cette adresse. Attention, cette fois, ce n’est plus gratuit J Mais cela doit rester dans tes moyens d’étudiante. Rue Vieille du Temple, 54À ce soir, 17h00.

Gisèle consulta son agenda et remarqua qu’elle n’avait rien de prévu si ce n’est passer la soirée avec Hugo. Elle allait donc devoir lui mentir encore une fois. Mais il venait de lui dire de continuer ce qu’elle avait entrepris. Ce n’était donc, dans son esprit, pas tout à fait un mensonge. Juste une adaptation de son emploi du temps.
Elle répondit alors rapidement

[SMS, Gisèle, Vanessa]< Bonjour Vanessa. Je suis en pleine forme. Ravie de te revoir. À ce soir.

En respirant plus fort, elle porta sa main sur sa poitrine et constata que son cœur battait plus vite. Elle était dans un état d’excitation et de nervosité incroyable. Tout cela la rendait complètement accro. Elle pouvait presque sentir l’adrénaline provoquée par ce message circuler dans son système sanguin et affluer au cerveau.
Elle fut à nouveau distraite par la réception d’un message. Elle avait complètement oublié le pauvre Hugo et pensait que Vanessa confirmait. Elle fut donc une nouvelle fois surprise

[SMS, Gisèle, Hugo]> Ma chérie, je te trouve extrêmement belle. J’ai la chance rare de pouvoir t’admirer nue. Ton corps est somptueux. Ton sourire, rare je te l’accorde, est ravageur. Et tes yeux débordent d’amour lorsque tu me regardes. Je t’aime.

Gisèle fondit en lisant ce message. Il proclamait clairement, aux yeux du monde, que son petit ami l’aimait. Mais surtout, il confirmait ce que Gloria et Vanessa avaient toutes les deux décelé et affirmé. Elle était belle si elle s’en donnait la peine.

[SMS, Gisèle, Hugo]< C’est tout ?

Gisèle avait envie de jouer. Elle ne se reconnaissait vraiment plus, mais ces changements la ravissaient et elle voulait en profiter.

[SMS, Gisèle, Hugo]> Tu sais tout ce que je pense. Et tu sais pertinemment que tout ce que je t’ai écrit est en moi depuis longtemps. Ton seul « défaut » est de ne pas croire en toi. Tu ne fais rien pour te mettre en valeur. Je ne suis pas ton père. Tu peux te montrer femme pour moi. J’en rêve. Te découvrir joueuse, fatale, sexy, excitante. Rien que de l’écrire, mon corps réagit.

[SMS, Gisèle, Vanessa] < Femme ? Fatale ? Sexy ?
[SMS, Gisèle, Vanessa]> Oui ! Tu portes des vêtements parfois ridicules, tu ne te mets jamais en valeur. Ton corps n’est pas un temple que tu entretiens. Tu ne fais pas de sport, tu ne te maquilles pas, ta lingerie est obsolète... Je continues ?

Gisèle ravala sa salive en découvrant ce nouveau message. Hugo venait de confirmer ses craintes les plus intimes. Il risquait probablement de se lasser de sa copine si terne. Il n’en était pas question.

[SMS, Gisèle, Vanessa] < Je sais tout cela ! Mais je ne connais rien à ce dont tu parles. Laisse-moi le temps de rétablir l’équilibre dans ma vie. Et je serai celle que tu souhaites.

[SMS, Gisèle, Vanessa] > Tu es celle que je souhaite ! Ne change rien pour moi. C’est pour toi, qu’il faut changer ces choses. Tu es une femme. Et les comparaisons que tu fais en permanence, comme avec Madame Parfaite, ne sont jamais en ta faveur. Rétablis donc l’équilibre.

Les mots d’Hugo étaient à la fois des coups de poignard en plein cœur, mais, en même temps, un baume sur ses blessures. Il avait, à nouveau, tapé dans le mille. Il avait, en peu de phrases, déterminé ce qui manquait à Gisèle. Elle le savait, il le lui avait déjà dit. Mais le lire venait encore de briser le mur autour de Gisèle. Une nouvelle faille venait d’apparaître. Et elle allait s’engouffrer à l’intérieur.

[SMS, Gisèle, Vanessa]< Merci ! Je vais y réfléchir.

[SMS, Gisèle, Vanessa]> Bonne journée ma puce. À ce soir ! Je suis arrivé.

Gisèle se surprit alors à jalouser son petit ami. Il allait se retrouver en présence de Gloria. Pour la première fois, elle ne fut pas jalouse d’elle, mais de lui. Elle aurait voulu se retrouver à sa place, face à celle qui hantait ses jours et ses nuits. Les souvenirs de cet instant magique remontèrent à nouveau à la surface et, cette fois, inondèrent le cerveau de Gisèle.
Elle ferma les yeux et revit le sourire de Gloria, entendit ses paroles de réconfort, imagina à nouveau le corps parfait de Vanessa et, sans s’en rendre compte, entama un mouvement de ses mains sur son corps.
Sa nuisette blanche en coton trop grand pour elle ne fut pas un rempart suffisant pour l’empêcher d’entamer une lente montée vers un orgasme qu’elle appelait de tout son être à présent.
Elle ne cessait d’y penser. Ses seins ressentaient encore la présence de ceux de Gloria contre ses tétons, ses mains remontèrent alors sous son vêtement, laissant apparaître sa culotte informe en coron blanc de laquelle ses poils pubiens dépassaient, marquant même ses aines et le haut de ses cuisses.
Gisèle se coucha sur le dossier de sa chaise et laissa ses mains prendre ses seins en coupe. "Tu as de si beaux seins !" Avait affirmé Vanessa. "Tes seins sont magnifiques !" Lui avait dit Gloria. Elle devait apprendre à les utiliser à son avantage et à les connaître.

Se remémorant ces instants, elle caressa le galbe de sa poitrine en remontant son mince vêtement au-dessus de sa poitrine. Elle regarda ses seins et ses mains passant de l’un à l’autre. Elle se trouvait belle, audacieuse, rebelle et elle adorait cela.
Elle se leva et, se dirigeant vers sa salle de bain, continua de masser ses globes laiteux. Sa nuisette jetée au sol, elle se positionna face à son miroir et recommença son petit manège. Elle fixa ses tétons dardés sous l’effet de ses propres caresses et passa ses index sur chacun d’entre eux. Un frisson passa le long de son échine et elle renouvela l’opération, mais en compressant ses bouts tendus entre ses index et ses pouces. La décharge fut telle qu’elle crut que ses jambes allaient la lâcher. Elle respira plus fort et ses lèvres s’ouvrirent pour permettre un plus grand afflux d’air dans ses poumons. Ses jambes s’écartèrent d’elle-même sous le plaisir qu’elle ressentait à présent au fond de sa chatte. Elle pouvait également voir ses poils s’humidifier sous l’effet de ses gestes précis et décidés. Elle voulait à présent jouir. Et si sa chatte appelait ses mains de tous ses vœux, Gisèle ne souhaitait pas lâcher ses seins devenus son centre d’intérêt.
Elle les soulevait, les pressait l’un contre l’autre, elle remonta même, dans un geste totalement indécent, son sein droit et passa le bout de sa langue sur son téton turgescent et gonflé par l’excitation qu’elle ressentait.
Les sons de son propre plaisir résonnèrent dans la petite salle d’eau. Elle jetait son bassin en avant en continuant à sucer ce sein qu’elle voulait dévorer. Son autre main tournant sur l’aréole brune de son sein gauche.
La perversité de la situation lui explosa en pleine figure lorsqu’elle ouvrit les yeux, se découvrant dans son miroir. Un petit jet de cyprine coula le long de ses cuisses, lui indiquant une jouissance proche. Elle pressa ses seins l’un contre l’autre et, se dirigeant sans réfléchir vers le rebord de sa baignoire, elle appuya sa chatte contre le bord de sa baignoire en l’enjambant. Elle se frotta rapidement d’avant en arrière dans une stimulation clitoridienne qui l’amena alors vers une explosion orgasmique.
Ses seins dans ses mains, tournant et titillant ses tétons devenus plus gros sous les effets de ses diverses stimulations, son clitoris dardé frottant contre le rebord émaillé et baignant dans son jus inondant son entrejambe, c’est dans un cri de bête blessée qu’elle s’écroula, se rattrapant de justesse au mur contre lequel sa baignoire était placée lorsqu’elle visualisa les seins de Gloria contre les siens et Vanessa en train de se caresser, admirant le spectacle.
Gisèle resta tétanisée quelques minutes par sa jouissance tant elle avait été intense.
Jamais elle n’avait joui de la sorte. Jamais Hugo ne lui avait donné un pareil orgasme et pourtant, il était plutôt doué dans ce domaine. Il avait fallu qu’elle fasse appel au souvenir d’un baiser avec une femme pour ressentir cela.
Ce qu’elle considérait comme interdit, voire même totalement inutile l’attirait inexorablement. C’était à présent une certitude. Et la plénitude qu’elle avait atteinte était le résultat irréversible de cette évidence. Elle ne voulait plus jouir qu’à ce niveau. Le bonheur qu’elle ressentait était encore présent dans son cerveau. Les hormones libérées par cet orgasme la rendaient toujours euphorique.
Elle entra, toujours un peu chancelante, dans sa douche et libéra l’eau bienfaisante. La chaleur se répandit en elle et enfin, elle relâcha la tension sexuelle qui lui tenaillait les entrailles depuis son orgasme. Elle eut l’impression de respirer pour la première fois depuis plusieurs minutes.
Mais le petit démon du plaisir refit surface rapidement.
En passant du savon sur son corps relaxé, ses doigts touchèrent à nouveau l’objet de ses fantasmes. Les pointes de ses seins se tendirent à nouveau sous la caresse et le désir naquit à nouveau au creux de ses reins. Elle ne résista pas longtemps à l’effet conjugué de ses doigts et de la mousse savonneuse, facilitant le glissement de ses paumes ouvertes sur ses seins.
Elle ne retint plus ses gémissements et rapidement, ils résonnèrent dans la petite pièce, couvrant presque le bruit de l’eau coulant en cascade.
Elle alluma le pommeau de douche et empoigna le manche pour le diriger directement sur son clitoris en baisant légèrement l’intensité du jet. L’effet fut immédiat et une nouvelle vague de plaisir naquit en elle, faisant suinter sa chatte du liquide du bonheur. Elle sentait son sexe humide et plus uniquement à cause de l’écoulement de l’eau sur ses poils et ses grandes lèvres.
Elle jouit encore en revoyant Gloria poser sa langue contre la sienne.
En sortant de sa douche, mille questions assaillaient l’esprit de Gisèle sur ce qu’elle venait de vivre alors que le simple fait de penser à se masturber n’effleurait jamais son esprit.
Elle se calma en repensant aux paroles de Vanessa lors de leur dernière rencontre. « Tout plaisir et tout petit bonheur sont bons à prendre, Gisèle, car tu ne peux pas savoir quand ils se représenteront à toi. Tu as le droit de profiter de ton corps comme tu l’entends ».
— Elle a parfaitement raison ! Toutes les femmes peuvent se faire plaisir et je ne déroge pas à la règle. J’ai le droit aussi de me faire plaisir.

Et sur ces paroles pleines de bon sens, elle mit un terme à ses cogitations internes. Elle venait de faire sauter une nouvelle muraille de sa fortification personnelle.
C’est ragaillardie et souriante qu’elle s’habilla et se rendit à ses cours prévus ce jour.
Elle ne se rendit pas compte qu’elle affichait un sourire béat aux rares personnes qui avaient l’habitude de regarder cette jeune fille un peu bizarre qui suivait les mêmes cours qu’eux. Elle-même ne comprit que lorsqu’elle se rendit compte qu’elle approuvait avoir joui plusieurs fois dans la même journée alors que cette idée lui aurait parue totalement saugrenue quelques jours auparavant. Elle venait de passer une journée parfaite entre les textos de Hugo et les barrières morales qu’elle venait de faire exploser et d’envoyer aux orties sans en avoir encore pleinement conscience.
Lorsque la journée se termina, elle se surprit également à se précipiter pour sortir du bâtiment et se diriger vers le rendez-vous proposer lors du petit-déjeuner par Vanessa.
Elle arriva pile à l’heure, mais ne vit pas immédiatement Vanessa.
Elle était pourtant au bon endroit ? Elle vérifia encore une fois l’adresse sur le message, mais, au moment où elle baissa les yeux, la voix de Vanessa retentit.
— Bonjour Gisèle ! Viens, nous t’attendons.

En se retournant, elle fut à nouveau sous le charme.
Vanessa se tenait, royale, dans l’encadrement de la porte d’entrée d’un institut de beauté. Elle portait des chaussures à talons hauts, comme de coutume, des bas noirs et une jupe noire courte très droite. Sa poitrine était dissimulée par une chemisier rouge dont les premiers boutons étaient savamment détachés, permettant de distinguer le sillon creusé entre ses seins retenus par une lingerie qui mettait à nouveau sa poitrine en valeur.
Gisèle était tétanisée par cette apparition. Vanessa représentait réellement le summum de la féminité et de l’élégance. C’est cela qu’elle voulait. Elle voulait, désirait, souhaitait, priait même pour devenir une autre Vanessa.
— Bonjour Vanessa ! Je suis heureuse de te revoir. Tu es très belle ! dit-elle sans même s’en rendre compte.— Merci pour le compliment, Gisèle ! Dit Vanessa en fronçant légèrement les sourcils, ce qui n’échappa absolument à la jeune fille qui entrait en fixant l’objet de ses convoitises. — Ai-je dit quelque chose ? demanda-t-elle intriguée.— Oui ! Tu viens de dire ce que je redoute depuis le début, Gisèle. Je ne pense pas que nous allions plus loin ensemble si cela se confirme.

Le vide se fit sous les pieds de Gisèle.
Qu’avait-elle fait ? Qu’avait-elle dit ? Où avait-elle fauté ?
— Réfléchis bien avant de me répondre, Gisèle ! Je saurai si tu me mens.

Le ton courroucé et sévère de Vanessa ramena la jeune femme sur terre. Gloria, qui arrivait de l’intérieur, remarqua le trouble qui venait de naître entre son amie et Gisèle. Elle se garda de toute intervention, certaine de connaître rapidement l’explication à la situation.
— Depuis quand veux-tu être moi ?

Gisèle dut s’asseoir. Comment Vanessa avait-elle deviné ? Et elle se rappela qu’elle avait été mise en garde contre ce désir que ses deux amies jugeaient dangereux et impossible. Elle avait juré de garder sa personnalité en les prenant même de haut, jugeant cette perte de sa personnalité si grotesque qu’elle avait préféré botter en touche.
— Je te demande pardon, Vanessa ! Je te trouve tellement belle et tu ressembles tellement à ce que je fantasme pour moi que je n’ai pas pu résister au plaisir de vouloir imiter tes gestes. Je sais ce que je t’ai promis, ainsi qu’à Gloria. Vous pouvez me croire, car, si vous êtes mes modèles à présent, vous restez des modèles. C’est-à-dire ce que je veux atteindre. Pas ce que je veux devenir. Je vous jure de garder ma personnalité et mes désirs. Mais, pour l’instant, vous devez admettre que je ne suis encore nulle part et qu’à part vous idéaliser, je ne peux rien faire d’autre, car ne connaissant rien d’autre !

Elle avait dit tout cela d’un trait, les yeux embués et la lèvre tremblante. Cela ne pouvait s’arrêter parce qu’elle avait fait l’erreur de vouloir atteindre son rêve.
— Elle est convaincante, n’est-ce pas ? Dit Gloria.— Effectivement ! répondit alors mon épouse adorée dans ce moment déterminant pour l’avenir de cette relation. Allez, on passe pour cette fois. Tu as raison. Tu n’as pas encore de choix à faire ni d’autres exemples sous les yeux. Excuse-moi si je t’ai brusquée.— Merci ! dit-elle dans un souffle.— Bon, ce n’est pas tout cela. On y va ? demanda Gloria.— Qu’allez-vous me faire, aujourd’hui ? réclama Gisèle.— Tu vas apprendre des petits tours de magie ! rit Vanessa.

Alors qu’elles entraient dans les secrets de l’Institut, une jeune femme que Gisèle n’avait pas encore vue ferma la porte à clé en déclarant.
— Voilà, Vanessa ! Le salon est fermé pour le reste de la soirée. Nous avons tout le temps devant nous pour la demoiselle. Comme promis !— Merci Chloé. On va pouvoir en profiter alors.— J’espère bien ma chérie ! répondit la dénommée Chloé en riant. Bien, Gisèle, c’est bien cela ? Que diriez-vous de passer à côté, d’enlever vos vêtements et de passer le peignoir de l’Institut que j’ai préparé à votre intention ?— S’il le faut ? répondit-elle machinalement.— Oh, mais c’est une obligation pour ce qui va suivre.

En se déshabillant, Gisèle observa Chloé.
C’était une grande blonde aux yeux bleus. Elle portait la blouse courte de l’Institut avec son prénom sur son sein gauche et des chaussures à talons.
Gisèle remarqua que quelques boutons étaient également ouverts, dévoilant des seins d’une taille parfaitement respectable. Ses jambes étaient fines et élégantes. Elle lui souriait de façon nette, sans dissimuler la moindre gêne.
Gisèle remarqua aussi qu’elle commençait de plus en plus à détailler les autres femmes. Ce qu’elle ne faisait pas avant. Elle se remémora avoir observé plusieurs femmes dans le métro qui l’avait emmenée vers son rendez-vous. Une portait un chemisier qu’elle avait adoré, l’autre portait un maquillage discret, et surtout, une femme s’affichait avec le rêve de Gisèle. Une paire d’escarpins merveilleux.
Ce sentiment étant nouveau pour Gisèle, il venait de la frapper de plein fouet. Elle enviait les autres femmes, non pas pour leur physique uniquement en les voyant comme des rivales potentielles, mais surtout pour ce qu’elles portaient, leurs vêtements, leurs breloques, leurs aspects. C’était ce sentiment qu’elle avait voulu découvrir et qui la frappait à présent. Une envie de posséder ce que les autres possédaient. Trouver de l’inspiration chez les autres.
Elle sourit à cette pensée, ce que les autres femmes virent immédiatement.
— Que se passe-t-il, Gisèle ? demanda doucement Gloria.— Je viens de m’apercevoir de quelque chose que je ne connaissais pas encore et que j’ai découvert en vous côtoyant.— Et de quoi s’agit-il, si nous pouvons le savoir ?— L’envie et plus la jalousie.— C’est bien, Gisèle ! répondit Vanessa. Tu es sur la bonne voie. Bon, à présent, les choses sérieuses. Chloé ? Tu t’occupes de notre amie ?— Volontiers ! Si vous voulez me suivre, Mademoiselle ?— Tu peux la tutoyer. Après tout, nous sommes entre nous. D’accord Gisèle ?— Pas de problème. Allons-y, Chloé ! Je te suis ! répondit-elle avec un clin d’œil vers la propriétaire des lieux.— Elle est charmante ! Dit Chloé en souriant. Viens, Gisèle ! Je vais m’occuper de toi comme ces deux chipies me l’ont demandé.

Et en riant, elle emmena Gisèle vers une autre pièce où elle l’installa sur un banc de massage.
— Elles m’ont demandé de t’épiler. Es-tu d’accord ?— M’épiler ? Mais... je ne l’ai jamais...— Vanessa et Gloria m’ont prévenue de ton histoire. Sache que je serai toujours à ton service si tu le désires. J’ai été touchée par ce que tu as vécu. Donc, considère ce lieu comme un refuge si tu le désires.— C’est très gentil ! Dit Gisèle, émue par tant de sollicitude. Je m’en souviendrai.— Donc ! Épilation des jambes, des sourcils, de la lèvre supérieure et...— Et ? demanda Gisèle, inquiète.— Et de ton pubis. — Mon... ! Gisèle en eut un hoquet de surprise.— Oui ! Cela se fait d’entretenir son petit buisson. Je m’en occuperai à la fin et tu décideras de ce que tu souhaites, si tu le veux bien. Nous commençons ?— Oui ! répondit Gisèle timidement. C’est douloureux ?— Noooooon ! Mentit Chloé. Mais tu ressentiras certainement des picotements là où j’officierai.— Je te fais confiance. Je suis toute à toi. Rends-moi belle.— Tu es belle, Gisèle. Tu ne le sais pas, c’est tout. Je vais faire de mon mieux.

Entre cris, bruits de cire qui se décollent et même quelques larmes, Gisèle subit ce supplice avec courage. Ses deux amies étaient venues, vêtues du même peignoir, pour lui tenir compagnie et l’encourager.
— Tu m’impressionnes à nouveau, Gisèle ! Dit Gloria. — Ah oui ? Ouch... !— Désolée ! intervint Chloé.— Oui ! Tu es d’un stoïcisme à toute épreuve pour apprendre. J’en suis épatée. La première fois que je me suis fait épiler, j’ai cru que j’allais trucider mon esthéticienne de l’époque ! Dit Gloria en regardant tendrement la douce Chloé dont elle connaissait le talent inégalable en ce domaine. Et dans tant d’autres.— Je dois avouer que je pensais, à entendre les autres filles, que cela serait plus douloureux. Mais je pense que Chloé est d’une patience d’ange avec moi et qu’elle prend plus de précautions que d’habitudes ?— Tu te trompes, Gisèle ! Dit Chloé. Je pratique ainsi à chaque fois. Voilà, c’est terminé. Plus que le maillot. Alors, qu’as-tu décidé ?— Je n’en sais rien, Chloé. Que voudrais-tu faire ?— Je peux tout te faire. De l’intégrale, au ticket de métro en passant par un petit cœur ! termina-t-elle en riant.— Un petit cœur ? En poils ? C’est drôle, ça ! Rit Gisèle à son tour. Intégrale, tu veux dire que tu enlèves tous les poils de mon pubis ?— Oui ! Je te fais un maillot comme quand tu étais gamine.

En entendant ce mot, Gisèle se crispa. Le mot « gamine » la ramenait à son enfance et donc à son père ainsi qu’à l’origine de ses problèmes.
— Non, pas l’intégrale ! dit-elle catégorique. Je ne veux pas !— Pas de problème, ma belle ! Que dirais-tu d’un petit ticket ?— Tu veux dire... de la taille et de la forme d’un petit ticket de métro ? C’est cela ?— Exactement ! C’est pour cela que cette technique porte de nom.— D’accord ! Je trouve cela amusant aussi. Hugo n’aura plus qu’à poinçonner ! Et elle rit de sa blague qui stupéfia les autres personnes présentes.— Gisèle ! Dit Vanessa. Tu n’as pas honte ?— Pardon ! Dit Gisèle en ravalant son rire.— Mais noooon ! Fit Gloria. C’est amusant Gisèle. Vanessa te taquine. Nous sommes scotchées justement que tu aies eu l’idée et l’audace de dire cela. C’est super drôle.— Vous trouvez ?— Mais ouiiii ! Dit Chloé qui riait à pleine bouche. Elle est géniale cette fille ! termina-t-elle. Gisèle, il faudra que tu viennes me revoir. Tu es une super nana.— Merci ! rougit Gisèle sous le compliment. — Bon, allons-y ! déclara Chloé en redevenant très professionnelle. Gisèle, je dois te prévenir que cela peut être plus douloureux que le reste. Mais je vais tenter de t’apaiser en même temps. Tu me fais confiance ?— Oui ! déclara-t-elle spontanément.— Tu fais confiance à tes amies ?— Oui ! dit-elle de la même manière.— Alors, ferme les yeux et laisse-toi emmener.— D’accord !

Alors qu’elle fermait les yeux, Chloé laissa tomber un liquide froid sur les poils de sa toison pubienne. Au même moment, une douce musique envahit la pièce. Gisèle ne voyait pas que Vanessa venait d’allumer un lecteur MP3 sur une étagère.
Contrairement aux autres parties de son corps, Chloé entama un léger massage sur la zone qu’elle allait traiter. Ses doigts entamèrent un va-et-vient entre son clitoris et la peau de son ventre. En fait, Gisèle pensait qu’elle voulait détendre un peu sa peau avant de retirer les poils disgracieux.
Mais lorsqu’elle insista sur son clitoris, le plaisir commença à monter en elle.
— Garde les yeux fermés, Gisèle ! Laisse-toi aller. Profite du moment ! Dit Gloria à son oreille. Tu te souviens de ce qui t’est arrivé lorsque tu l’as fait la dernière fois ?— Oui ! Dit Gisèle dans un murmure.— Eh bien, si tu nous fais confiance, ce sera encore meilleur cette fois.— Je vous fais confiance ! répondit encore Gisèle dans un souffle.

Pour Vanessa, il était clair que Gloria allait profiter de l’instant pour passer à la vitesse supérieure avec l’aide de la ravissante Chloé. Et elle ne pouvait l’en blâmer au vu de réactions de Gisèle. Elle apprenait très vite et s’adaptait à la nouveauté avec une facilité déconcertante. Vanessa était certaine que, comme Gloria à son époque, Gisèle deviendrait rapidement une partisane de l’amour sous toutes ses formes et du sexe débridé.
Chloé commença alors à épiler le sexe de Gisèle avec des gestes doux pendant que les doigts de Gloria continuaient le massage de son clitoris qui sortait de plus en plus de sa cachette.
Vanessa s’installa derrière la tête de Gisèle et posa ses mains sur les épaules de la jeune fille, comme pour la maintenir en place.
Plus le temps passait et plus les mouvements du bassin de Gisèle marquaient son plaisir à recevoir ce traitement. Elle ne sentait pratiquement pas l’opération qu’elle subissait si ce n’est un léger picotement au niveau des poils qui disparaissaient par touffes entières.
Lorsque Chloé déclara que c’était terminé, Gisèle voulut ouvrir les yeux, mais la main de Vanessa se posa dessus et elle lui susurra à l’oreille
— Ne bouge pas ! Garde les yeux fermés. Le traitement spécial n’est pas terminé.— D’accord ! C’est très agréable en tout cas ! Dit Gisèle.— Chloé ? Veux-tu terminer ton travail ? demanda Gloria espiègle.— Je te laisse faire, si tu préfères ? demanda Chloé.— Avec beaucoup de plaisir et d’envie ! Déclara Gloria d’une voix chaude qui fit frissonner Gisèle d’excitation.

Gisèle, les yeux toujours clos, sentit deux mains se poser sur l’intérieur de ses cuisses et les écarter lentement. Puis un souffle chaud se posa sur les lèvres humides de sa chatte. Elle se tendit un instant avant de laisser échapper un soupir d’aise lorsqu’elle sentit une langue se poser sur son clitoris, à présent dardé hors de sa protection de chairs.
— Ooooohhh... Ouiiiiiiiii ! Fut la seule chose qu’elle put dire.

En fait, Gisèle venait d’être préparée par les trois femmes à ce moment de plaisir intense. Le massage, l’huile froide, les caresses avaient fait leur œuvre. Elle n’était plus qu’un point hyper-sensible, réceptif à toute stimulation. Cette partie de son corps avait été excitée par ces éléments et, sans que Gisèle ne le sente venir, était prête à l’orgasme.
Alors lorsque la langue douce de Gloria s’était posée sur son sexe, Gisèle en avait joui d’un seul coup.
L’orgasme se répandait dans chaque centimètre de son corps, jusqu’à son cerveau. Ses hanches bougèrent pour se soulever et aller encore à la rencontre de cet organe si doux lui donnant un tel plaisir. La langue de Gloria se posa entre ses lèvres, à l’entrée de son vagin et elle la poussa quelques millimètres en lui.
Au même moment, Vanessa posa ses mains sur les seins de Gisèle et commença à titiller ses tétons déjà prêts pour un second round.
Mais lorsque Chloé s’empara du sein gauche en y posant sa langue, un nouvel orgasme submergea Gisèle qui ne savait plus d’où venait le plaisir et la jouissance qu’elle ressentait et qui submergeaient l’ensemble de ses sens, à présent entièrement dirigés vers un plaisir sexuel encore plus intense que ce qu’elle avait découvert dans sa salle de bain le matin même.
— Aaaaahh..... ouiiiiii... encore..... ! Ooooohhhh... que c’est booooooon.

Gisèle poussa ses hanches et posa une main sur la tête de Gloria dans un geste totalement naturel et instinctif en criant.
— Aaaahh... suce-moi encore, Gloria ! Plus fort... mange-moi !

Obéissante, Gloria introduit deux doigts dans la fente ouverte et dégoulinante de Gisèle en accentuant la succion de ses lèvres sur le clitoris dardé et tellement dur qu’elle avait l’impression de sucer une queue miniature.
Gloria ressentait une excitation démentielle, elle sentait sa chatte devenue totalement liquide et avait bien du mal à maintenir ses mains contre le corps de Gisèle et de ne pas se précipiter sur son sexe afin de lui donner le plaisir qu’il réclamait. « Petit à petit se capture le fauve », avait-elle dit à Vanessa. Calmant le feu qui la dévorait, elle se reconcentra sur le plaisir de Gisèle et redoubla d’ardeur pour lui procurer cet orgasme libérateur.
Vanessa et Chloé, toutes les deux occupées sur les seins de Gisèle, avaient posé chacune leurs lèvres sur un téton et le stimulaient à l’aide du bout de leur langue, qu’elles humidifiaient fréquemment afin de rendre la sensation particulièrement plaisante à Gisèle. Parfois, lorsque leurs regards s’accrochaient, les deux femmes s’embrassaient avant de retourner à leur besogne si agréable lorsque Gisèle, lâchant un instant la tête de Gloria, posait ses mains sur celles des deux autres femmes pour les rediriger vers ses seins.
Sous la triple stimulation qu’elle ressentait, l’audace dont elle faisait à présent preuve et la libération que l’orgasme allait lui apporter, combiné au souvenir de ses jouissances de la matinée, Gisèle explosa dans un orgasme terrible, tremblante de tout son corps et expulsant pour la première fois de sa vie un jet de cyprine qui inonda la bouche ravie de Gloria.
— AAAAAAAAARRRRGGGHHHH... OUIIIIIIIIIIIIIIII !

Telle une poupée de chiffon, Gisèle reposa, inerte, sur la table de massage d’un institut de beauté parisien, terrassée par l’orgasme le plus incroyable de sa jeune existence.
Dans les brumes de son cerveau, toujours inondé des hormones du plaisir, Gisèle ressentit ce moment exceptionnel comme un cadeau du ciel. Ses deux amies, avec l’aide de Chloé, venaient de, définitivement briser ses barrières. Elle venait de comprendre, le temps d’un orgasme parfaitement amené, que les frontières n’existaient que dans son imagination et que rien n’était impossible tant qu’il était consenti. Des femmes, pour la seconde fois, lui avaient offert un plaisir qu’elle ne pensait pas pouvoir atteindre un jour.
En émergeant lentement de sa torpeur magnifique, Gisèle resta couchée encore un instant, ses mains courant sur son corps, de sa chatte à son cou en passant par ses seins, comme pour se rendre compte qu’elle était toujours en un seul morceau et qu’aucune partie d’elle-même ne s’était détachée, comme elle avait cru le sentir lors de l’explosion orgasmique qu’elle venait de vivre.
Les trois femmes admirèrent leur œuvre, fières et heureuses d’avoir provoqué cette jouissance.
— Gisèle ? demanda doucement Vanessa. Tu reviens à nous ?— Ouiiiii... ! répondit-elle. C’était incroyable. Comment... ?— Il n’y a pas de Pourquoi ? ou de Comment ? Gisèle. Tu as profité d’un moment et d’une opportunité que nous t’avons octroyée. Et tu l’as fait en te libérant, sans arrière-pensée ou sans moralité déplacée en cet instant. — J’en veux encore ! — Bien sûr ! C’est ta prérogative. Tu es libre d’obtenir cela quand tu le souhaites et avec qui tu le souhaites.— Maintenant ! Encore ! Avec vous !— Doucement, jeune fille ! Il ne suffit pas d’ordonner. Il te faut encore apprendre les subtilités de la séduction et du raffinement. Nous ne voulons pas faire de toi une « Marie couche-toi là ! ». Nous voulons encore t’apprendre à te rendre, justement, inaccessible au commun des mortels.— Mais si je deviens inaccessible, comment pourrais-je connaître à nouveau cette plénitude que je ressens actuellement ? Même Hugo n’y est jamais arrivé.— Hugo n’est pas le problème, Gisèle. C’est un homme. Il fera ce que tu lui demandes. Le problème, c’est toujours toi. Tu dois encore apprendre beaucoup de choses. Mais ton orgasme est la preuve que ce ne sera pas trop compliqué.— Comment dois-je faire ?— Une leçon à la fois, s’il te plaît ! Tu as besoin de faire le point et de réfléchir maintenant. Allons-nous rhabiller et régler ce que nous devons à Chloé. Nous te ramenons chez toi.

Quelques instants plus tard, Gisèle, portant à nouveau ses vêtements informes et ses chaussures plates, était sur le trottoir de l’Institut en faisant un petit signe de la main à Chloé, à qui elle avait promis de revenir dans deux semaines, rendez-vous pris dans son agenda.
— Et cette fois, tu peux venir seule. Nous pourrons apprendre à nous connaître un peu plus, si tu le désires ! Avait-elle dit en lui tendant sa carte de rendez-vous de l’Institut.— Avec plaisir ! On se voit dans deux semaines ! avait répondu Gisèle, sous les yeux bienveillants de Vanessa et Gloria.

Quelques minutes plus tard, après un trajet en métro, Vanessa, Gloria et Gisèle débouchèrent à quelques centaines de mètres de l’appartement de Chloé.
— Nous te laissons à présent. Pas besoin qu’Hugo nous découvre en ta compagnie.— Pas de problème, il n’est pas chez moi ce soir ! Je lui ai dit que mon patron m’avait appelée pour bosser et il est rentré dans son studio pour cette nuit. Vous... pouvez venir si vous le désirez ! osa-t-elle demander.— Tu es gentille, Gisèle ! Dit Vanessa. Mais nous avons aussi nos vies et j’ai un mari qui m’attend. Je vais rentrer.— Comme tu veux ! Gloria ? demanda Gisèle.— Tu es vraiment devenue gourmande ! sourit Gloria. Ce serait avec plaisir, mais il faut savoir faire monter le désir, Gisèle. Je vais aussi te laisser. Réfléchis à ce que nous t’avons dit, car le chemin est encore long. Je te contacterai prochainement. Essaie de faire quelques économies d’ici ce moment. Tu risques d’en avoir besoin ! déclara Gloria avec un clin d’œil complice. — D’accord ! Je vais faire le maximum.— Au revoir, Gisèle ! Dit Vanessa en l’embrassant sur les joues. — Au revoir ! Dit Gloria en imitant son amie.— Merci pour tout ! Vous êtes de vraies amies.— J’espère bien ! dit Gloria en se retournant alors qu’elles s’éloignaient à nouveau vers la bouche de métro.

En ouvrant la porte de son appartement, Gisèle ressentit un vide immense.
Ses amies lui manquaient déjà. Elle était en train de vivre l’aventure la plus folle de son existence grâce à elles et elle estimait devoir passer à la vitesse supérieure afin de faire d’Hugo définitivement l’homme de sa vie, mais aussi d’apprendre à s’ouvrir à ce monde, rempli de surprises dont elle ne se lassait pas.
Gisèle était décidée à explorer toutes les possibilités qui s’offraient à elle. Et le seul frein résidait encore et toujours dans le nerf de la guerre : l’argent. Elle allait faire en sorte d’en gagner plus, afin d’aller plus vite. Les orgasmes qu’elle avait découverts agissaient sur elle comme la drogue sur un junkie. Elle en voulait encore.
Et elle était prête à tout pour cela.
Diffuse en direct !
Regarder son live