Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 116 J'aime
  • 4 Commentaires

L'Histoire est un long cheminement !

Chapitre 8

Lorsque tout s'enclenche (1)

Avec plusieurs femmes
Gisèle vivait un rêve éveillé ! Et tout était encore plus beau et plus fantastique que dans son imaginaire.Gloria et Vanessa représentaient ce qu’elle imaginait comme l’amitié sincère. Dénouée de sous-entendus, directe, franche et bienveillante. C’est ainsi qu’elle se l’imaginait depuis son enfance.Alors qu’elle se préparait lentement, mais certainement, à une vie alternant entre profession et mari, sans amitié ou sans sociabilité telle que la population se la représente en général, le miracle qu’elle attendait prenait pas à pas la direction d’une réalité qui la rendait heureuse et épanouie. Elle attendait ces moments avec une impatience non feinte.
Elle riait, en cet instant, avec ses deux amies, tout en portant moult sacs contenants une partie de ce qu’elle désirait le plus au monde. Des vêtements féminins la rendant magnifique et irrésistible.Elle écoutait, en marchant, Gloria. Cette femme qu’elle ne pouvait pourtant pas voir en peinture quelques semaines auparavant, miroir parfait de ce qu’il lui manquait. Sa jalousie envers cette « Madame Parfaite », comme l’appelait son petit-ami, qu’elle venait de placer sur liste d’attente temporaire, avait tronqué son jugement envers elle. Et donc, par conséquence, son jugement sur l’ensemble des personnes qu’elle rencontrait.
La leçon avait été rude, mais elle l’avait apprise. Sans s’en rendre parfaitement compte, sa « sociabilité » s’était renforcée, au grand étonnement de ses camarades d’université qui ne la reconnaissaient plus. Les invitations à prendre un verre ou à travailler de concert, par exemple, se multipliaient. Au grand étonnement de Gisèle qui venait de comprendre les changements parcimonieux, mais bien réels qui se produisaient en elle.
Le tout grâce à Gloria et sa patience envers elle.Et, cerise sur le gâteau, Gloria venait de faire de Gisèle sa « soumise ». Le pacte avait été scellé en public, au milieu des Champs Elysées, au vu et au su de tout un chacun, par un baiser passionné.
Que dire de Vanessa, alors ?La plus belle femme que Gisèle eut rencontrée à ce jour, selon ses critères personnels. Son corps était toujours parfaitement mis en valeur par des vêtements épousant sa morphologie avec délicatesse tout en soulignant ses avantages naturels et elle était si attentive aux aspirations de Gisèle. Elle ne pouvait s’empêcher de l’admirer en tout, alors que cette dernière l’avait pourtant menacée de cesser tout contact si elle s’entêtait à suivre cette voie, devant trouver par elle-même sa propre féminité et ses propres désirs ; la mettant en garde contre les « Miroirs aux Alouettes » que sont souvent les autres que l’on envie.
Gisèle était persuadée que Vanessa l’avait percée à jour. Et pourtant, malgré tout, elle avait suivi le même chemin que son amie, se focalisant sur la jeune fille et sa quête éperdue d’une féminité qui tardait à apparaître au grand jour. Sans arrières pensées et sans jugements, elle s’était prêtée au jeu. Faisant, à son tour, de la jeune Gisèle, sa « soumise » dévouée. Pacte qui avait été scellé à son tour comme le premier.
C’est ainsi que, souriantes et heureuses, les trois femmes s’étaient arrêtées, un instant, face à la porte de la Caverne aux Merveilles avant d’y pénétrer. Gisèle entrait pour la première fois de sa vie dans un magasin de luxe, décidée à surprendre ses deux amies, si patientes et si bienveillantes avec elle. Rien ne l’arrêterait. Elle désirait, plus que tout au monde à cet instant, les rendre fières et, si possible, leur arracher à nouveau la preuve de leur amitié par un acte que Gisèle, alors qu’elle n’y pensait jamais auparavant, appelait à présent de ses vœux.
Elle entendit, droite comme un piquet, Gloria demander
— Bonjour ! Maria est-elle là ?

La jeune vendeuse, magnifiquement apprêtée, répondit avec un sourire franc
— Je l’appelle, Madame ! Veuillez patienter un instant.
Gisèle détailla cette réceptionniste.Elle était jeune, et très belle. Plus grande que Gisèle, ses cheveux blonds et bouclés tombaient sur ses épaules nues. Elle portait une robe dévoilant le haut de sa poitrine et laissant les épaules dénudées. Gisèle remarqua que sa lingerie devait lui permettre d’obtenir ce galbe fantastique, car elle se souvint en avoir essayé une toute pareille lors de sa visite aux Galeries Lafayette en compagnie de Gloria. Elle avait, d’ailleurs, été étonnée que des soutiens-gorges sans bretelles puissent exister. La robe, courte, dévoilait des jambes parfaites gainées d’un voile opaque et des escarpins aux talons vertigineux. Enfin, son maquillage était discret, mais rehaussait son regard vert qui hypnotisait Gisèle.
— Maria sera là dans un instant ! Vous pouvez entrer et vous installer. Elle va s’occuper de vous immédiatement ! annonça la jeune fille en raccrochant son téléphone dans un sourire charmeur et sincère.— Merci ! répondit Gloria à son tour dans un sourire. — Gisèle ? Tu viens ? demanda Vanessa en posant sa main sur l’épaule de la jeune fille, la tirant de sa contemplation de la réceptionniste.— Oui ! Pardon ! Je vous suis.— Elle te plaît ? susurra Vanessa à l’oreille de Gisèle.— Qui donc ? demanda-t-elle sans se sentir piquer un fard.— La jeune fille qui vient de nous accueillir, pardi ! Tu la dévorais des yeux.— Moi ? Mais non, voyons ! Je ...— Chuuut ! Ne dis rien que tu ne pourrais regretter. Nous avons bien vu que tu la détaillais ! Dit Vanessa en s’asseyant sur un grand fauteuil rouge, installant Gisèle entre elle-même et Gloria. Alors, qu’est-ce qu’il te plaît chez elle ?— Je ne sais pas ! Son maintien, son regard et sa classe. Elle est superbe. Et je suis surtout intriguée par ses chaussures.— Ses chaussures ? questionna Vanessa.— Oui ! Comment tient-elle là-dessus ?— Ce n’est qu’une question d’habitude, Gisèle. Elles te plaisent ?— Je dois avouer que depuis que Gloria m’en a fait essayer en achetant ma nouvelle lingerie, j’en rêve un peu ! Les jambes sont si belles ainsi chaussées mais j’ai eu du mal à tenir debout.— Cela peut aussi s’arranger. Ce n’est qu’une question de volonté ! Dit Gloria en faisant un clin d’œil discret à Vanessa qui échappa à la jeune fille. Mais nous en reparlerons si tu le souhaites.
Bon ! Nous attendons une dénommée Maria. C’est une amie de longue date, mais c’est surtout la directrice marketing de la maison Gucci. Elle va t’aider à comprendre le monde du luxe.
— Tu veux dire que je vais rencontrer l’une des directrices de Gucci ?— Ne t’avais-je pas promis une surprise ?— C’est merveilleux ! Je ne sais comment te remercier ! déclara Gisèle, émue aux larmes, croisant et décroisant ses doigts, noués entre eux.— J’ai bien une petite idée, mais ce n’est pas l’endroit ! susurra Gloria à son oreille. Ah ! Voilà Maria.
Vanessa et Gloria se levèrent dans un ensemble parfait pour saluer la femme qui arrivait, conquérante.Gisèle la détailla à son tour.Elle était juchée aussi sur des talons hauts de couleur blanche, ses jambes étaient recouvertes d’un voile presque invisible, mais que Gisèle distingua avec difficulté. Elle portait une jupe très droite, d’un bleu électrique la rendant un peu austère, son haut n’était qu’un filet de dentelles et de broderies qui laissait entrevoir, de façon plutôt élégante et absolument pas vulgaire, une lingerie blanche unie. Gisèle sentit immédiatement une femme de pouvoir, mais aussi une sorte de calme et d’apaisement provenant de cette femme.
— Maria ! J’adore ton chemisier. Il te va à ravir. Comment vas-tu ?
Une fois les embrassades et les compliments échangés, Gloria se tourna vers Gisèle
— Maria, ma chérie, je te présente Gisèle. C’est pour cette jeune femme que nous sommes là, comme je te l’ai expliqué au téléphone.— Bonjour, Gisèle ! Je suis ravie de vous rencontrer. Gloria m’a beaucoup parlé de vous et de votre situation délicate. Je suis heureuse qu’elle vous ait emmené chez nous. Je suis certaine que nous allons passer un excellent moment et que nous pourrons vous venir en aide.
Gisèle n’en revenait pas. On grimpait encore d’un étage dans la sollicitude.
— Je pense que j’ai découvert deux amies exceptionnelles ! Dit-elle en regardant Vanessa et Gloria à tour de rôle. Je vous remercie de votre accueil. J’espère que je ne vous fais pas perdre votre temps ?— Pas du tout, Gisèle ! Accueillir de nouvelles clientes fait partie de mon travail. Et vous en êtes une, si je ne me trompe ? Qui sait, vous allez peut-être adorer notre collection et devenir une fidèle de notre marque ? termina-t-elle dans un petit rire cristallin.— Je n’en doute pas, d’après ce que j’ai pu en apercevoir en entrant.— Bon ! J’ai réservé un salon. Nous y serons tranquilles. Suivez-moi !
Quelques instants plus tard, Gisèle était assise sur un autre fauteuil très confortable. Ses sacs posés à ses pieds.
— Maria, je souhaite que tu montres à Gisèle des hauts et des jupes. Mais dans ses moyens, si tu le veux bien. Elle ne roule pas sur l’or ! demanda Gloria avec bienveillance.— Comme nous toutes, ma chérie ! C’est d’accord. Je reviens ! Gisèle, vous pouvez vous déshabiller. Personne ne viendra dans ce salon sans mon autorisation expresse.
Comme un automate, Gisèle retira ses vêtements pour apparaître à nouveau en guêpière, jarretelles et string. Elle était toujours aussi superbe.Contre toute attente, c’est Vanessa qui décocha la première flèche.
— Tu es vraiment une belle femme, Gisèle ! En te regardant dans cette lingerie et avec un éclairage savamment étudié comme celui-ci, je comprends mieux ce que Gloria m’a raconté.— Que t’a-t-elle raconté ? Demande Gisèle, curieuse.— Que tu es un appel au désir et au sexe ! répondit Vanessa sans hésiter en se levant et en passant le bout de son index sur le galbe des seins de sa jeune amie.
Gisèle frissonna de plaisir en sentant la peau de Vanessa contre la sienne. Ses yeux se fermèrent et sa bouche s’ouvrit automatiquement pour laisser échapper un soupir d’aise. Vanessa m’a raconté qu’elle s’était alors penchée vers elle et avait posé ses lèvres sur les siennes, entamant un ballet très doux, bouche contre bouche. La langue de mon épouse se fraya un chemin dans l’ouverture pour se poser sur celle de Gisèle, qui la tourna autour de celle de Vanessa. Gloria, assise, admirait le spectacle. Elle connaissait assez, à présent, le savoir-faire de Vanessa pour ressentir en son sein ce que Gisèle ressentait dans son corps. Vanessa prit la main de Gisèle et la posa sur sa propre poitrine en disant
— Caresse mes seins, jeune soumise ! J’en meurs d’envie !
Le baiser se prolongea alors que Gisèle exécutait avec ravissement l’ordre donné par mon épouse. Ses mains coururent alors sur le buste offert, tournant autour du galbe, caressant la lingerie fine par l’échancrure des vêtements. Cela dura quelques instants, mais qui parurent une éternité à Gisèle qui ne s’arracha de ce moment de plaisir que lorsque Maria entra dans la pièce en disant, amusée.
— Eh bien ! Je vois que l’on ne perd pas de temps, ici ! Gisèle, vous êtes superbe dans cette lingerie. Je dois vous avouer que je ne m’attendais pas à cela de votre part. Les bas vous vont à ravir, car vos jambes sont parfaites. Un arrondi merveilleux des mollets et des cuisses fermes et parfaitement dessinées. Quel corps ! Vous pourriez être mannequin ! Et les jarretelles ne font qu’accentuer cette féminité.— Elle est pleine de surprise ! déclara Gloria en souriant et en s’approchant du couple. Veux-tu que je te montre à quel point, Maria ?— Pourquoi pas ! Je n’ai plus d’autres obligations professionnelles aujourd’hui si ce n’est mes amies. Je suis toute à vous ! dit-elle en souriant à ces sous-entendus.— Gisèle ! demanda plus brusquement Gloria à la jeune femme, lui faisant ainsi comprendre le rôle qu’elle devait reprendre.— Oui, Maîtresse Gloria ?
Maria regarda interloquée Vanessa puis Gloria avant de revenir vers Gisèle.
— Montre donc tes seins à notre amie qui est là uniquement pour toi ! Mais avec raffinement, s’il te plaît. Nous ne sommes pas dans un club bas de gamme. — Bien Maîtresse Gloria ! répondit Gisèle d’une voix plus chaude dans laquelle les trois femmes entendirent du plaisir et du désir.
Gisèle se recula vers le centre de la pièce tandis que les trois femmes prirent place sur le grand fauteuil, Vanessa entre ses deux amies.Elle fixa son public un instant avant de faire lentement remonter ses mains le long de ses hanches puis en passant sur son ventre, elle remonta vers sa poitrine.Elle plaça ses mains en coupe, sous l’arrondi de ses seins, puis, ne touchant plus sa lingerie que du bout des doigts, elle fit passer ses phalanges sous le tissu à présent parfaitement tendu. Gisèle titilla ses aréoles et ses tétons à présent turgescents puis repoussa le voile opaque vers le bas de sa poitrine, faisant jaillir ses seins gonflés sous les yeux de son public, à présent conquis.
— Elle apprend trop vite ! Sourit Vanessa. Tu es un professeur vraiment exceptionnel, Gloria.— Merci, ma chérie ! Je dois admettre qu’elle m’épate par son attitude à la limite de la provocation, mais sachant rester humble et soumise. Et ce regard ! Mmmmhhh... On voudrait la croquer, n’est-ce pas, Maria ?— Votre amie est magnifique ! Dit simplement Maria. Puis-je ? demanda-t-elle en montrant la poitrine de Gisèle.— Elle est toute à toi, si tu en ressens l’envie ! déclara Gloria.
En se levant, Maria déboutonna son chemisier et ce n’est qu’une fois les pans ouverts sur une poitrine retenue par sa lingerie unie, qu’elle s’avança vers Gisèle.
— Vos seins sont une merveille. Je ne peux qu’être jalouse de votre poitrine. Jamais la mienne n’a été ainsi alors que j’ai plutôt été gâtée par Dame Nature ! dit-elle en soupirant et en plaçant ses mains sur les seins de Gisèle, immobile tel un mannequin de plastique.
Le contact de deux mains sur ses seins gonflés par l’excitation du moment, combiné aux regards pétillants de ses amies sur la scène qui se jouait, ainsi que la vue de l’énorme poitrine de Maria, bombée par sa lingerie, provoqua un soupir de bien-être lorsque cette dernière commença à caresser les rebords des seins de Gisèle.
— Tu aimes que l’on touche tes seins ? demanda Maria à Gisèle en passant naturellement au tutoiement. — Je pense que oui ! Mon copain me le fait souvent, mais je dois admettre que depuis que c’est une femme qui le fait, je ressens encore plus de plaisir et d’excitation. Probablement une question de connaissance et d’habitude ! dit-elle avec simplicité.— Tu n’avais jamais connu de femmes avant Gloria et Vanessa ?— Non ! répondit-elle laconiquement.— Alors tu as la chance incroyable de pouvoir encore découvrir toute une panoplie de plaisirs. Je t’envie presque.— Toute une panoplie ?— Bien sûr, Gisèle ! Le monde est ce que tu veux en faire. Et si tu suis les conseils de Gloria et de Vanessa, tu vas devenir une experte en plaisirs de toutes sortes. Elles sont incroyables, tu sais ? Ton copain ne voudra plus jamais te lâcher.
Sans le savoir, Maria venait d’allumer une étincelle dans le cerveau de Gisèle. Avoir en main tout le nécessaire pour garder Hugo en suivant simplement les conseils de ses amies ? Que demander de plus ?
— Ce serait merveilleux ! répondit simplement Gisèle.— J’adore décidément tes seins ! Ils sont si fermes et si doux. Puis-je les embrasser ?— Je suis à la disposition de mes Maîtresses et l’une d’entre elles vous a laissé quartier libre, me semble-t-il ? répondit Gisèle dans un léger sourire et un clin d’œil vers Gloria qui tiqua à ce petit signe.— Alors je ne vais pas me priver de découvrir ton corps, jeune fille.
Joignant le geste à la parole, Maria se pencha sur les seins de Gisèle et, l’un après l’autre, suça ses tétons à présent au paroxysme de l’excitation. La main de Maria descendit vers l’entrejambe de Gisèle et, se faufilant sous le string, caressa d’abord les poils redevenus trop nombreux sur sa chatte avant de faire pénétrer un doigt inquisiteur dans le cocon chaud et humide de son sexe.
— Oooh ! Tu es trempée, Gisèle.— C’est que tes gestes sont agréables et parfaitement placés... Arrgh... C’est très bon, Maria ! Encore !
Maria reposa sa bouche sur le téton rose de Gisèle et fit tourner sa langue autour du pic turgescent, envoyant alors une décharge électrique le long de la colonne vertébrale de sa victime, qui y répondit par un léger flot de cyprine qui coula sur la main de Maria avec un petit cri de plaisir contenu.Tout venait de se dérouler dans le calme et avec une douceur que Gisèle n’avait encore jamais connue. Aucun baiser n’avait été échangé entre elles, mais Maria venait de faire jouir sa jeune cliente par ses gestes lents, calmes et d’une précision chirurgicale.
— Tu es divinement sensuelle, Gisèle ! Gloria ? Cette demoiselle est un cadeau du ciel. Tu as énormément de chance.— Je le sais ! répondit Gloria. Mais n’allons pas trop vite en besogne. Elle a encore beaucoup à apprendre, même si je dois admettre que cela risque de prendre moins de temps que prévu. Au rythme où vont les choses ! ajouta-t-elle.— Je confirme ! Dit mon épouse en regardant Gisèle d’un œil nouveau. Elle m’épate aussi.
Gisèle osa, alors qu’elle reprenait pied, un timide.
— Vous pensez vraiment que j’apprends vite ?— Oh oui, jeune fille. Tu nous épates ! Nous venons de te le dire. Ton attitude, à l’instant, vient de nous bluffer ! Dit Gloria.— Je voulais juste que vous soyez fières de moi, après tout ce que vous avez déjà fait.
Vanessa se leva et, prenant Gisèle dans ses bras, lui dit.
— Ne fais rien pour nous, Gisèle ! Même si nous en sommes fières. Ne pose que des actes auxquels tu adhères. Ne fais jamais quelque chose juste « pour faire plaisir » mains bien « juste pour ton plaisir ». Tu as un libre arbitre qui te permet de refuser à tout moment un geste, une pratique, un style, un mot, ou toute autre chose à laquelle je ne pense pas à cet instant.— Mais je suis votre soumise aujourd’hui !— Tu n’es soumise qu’à ce que tu acceptes, Gisèle ! Nous te l’avons pourtant dit. Rien ne sera fait que tu n’acceptes volontairement.— Alors tout va pour le mieux ! répondit-elle à la surprise de Vanessa et de Gloria qui s’inquiétait du clin d’œil qu’elle avait lancé quelques instants plus tôt. L’interprétation qu’elles en avaient faite était visiblement erronée.— Tu veux donc dire que tout ce que tu viens de faire, tu l’as fait en âme et conscience ?— Et avec plaisir et même excitation. Ne t’inquiète pas, Vanessa. Je vous remercie pour tout et ceci est une façon de le faire. Je découvre que, finalement et à ma grande surprise, j’adore obéir à vos ordres ! conclut-elle en baissant les yeux, mais pas assez vite pour que les trois femmes ne la voient rougir.
Gloria regarda Vanessa qui lui fit un discret signe de tête, marquant ainsi son assentiment à la suite du plan concocté par Gloria.
— Très bien ! Ainsi, puisque tu aimes obéir, tu auras encore l’occasion de le faire. Pour l’instant, si nous faisions ce pour quoi nous sommes venues. Maria ? Essayage ?— Bien sûr ! Gisèle, passe cette jupe et ce top, s’il te plaît !
L’essayage dura encore une heure. Entre frôlements de vêtements que l’on met et que l’on enlève, soupirs et rires, mains légèrement baladeuses entre femmes et la lingerie portée par Gisèle qui affolait Maria, tout se déroula dans une atmosphère joyeuse.
— Bon, Gisèle ! Vois-tu à présent la différence entre ce que nous avons acheté et ce que tu viens d’essayer ?— La qualité des produits !
Elle avait répondu de façon catégorique.
— Effectivement ! Cela joue sur le prix. Mais il y a aussi le standing et la marque. Marie, excuse-moi de te dire cela.— Pas de problème, nous sommes entre nous. Et puis, c’est de mon métier dont tu parles, là ! Vipère ! dit-elle en éclatant de rire. — Et tu le fais à merveille ! Madame Marketing ! Rit Gloria.— Gisèle ! reprit Vanessa. Tu n’as pas les moyens, aujourd’hui, de t’acheter ceci. Mais nous te l’avons montré pour que tu vises ce niveau. Tu es merveilleuse dans ces habits de haute couture.— Je ne peux que confirmer ! Dit Maria catégorique tout en posant une main sur son menton. Puis-je te poser une question indiscrète, Gisèle ?— Oui !— De combien disposes-tu ?— Environ deux cents euros ! Mais je voulais ...— Je me permets de te couper la parole, excuse-moi ! Je veux que tu repartes avec le top bleu nuit. Il a été conçu pour ta morphologie. Il met tes seins en valeur sans vulgarité et souligne les courbes de ton corps. Je ne peux pas te laisser le laisser ici !— Je veux bien, moi ! Mais il est trop cher.— Je le sais ! Mais je vais te faire un cadeau. Disons que c’est une ristourne de fidélité pour une nouvelle cliente qui en est à sa première expérience du luxe.— Vous voulez m’offrir ce top ?— Pas te l’offrir, Gisèle ! Si j’ai bien compris, tu es en plein apprentissage de ta féminité. Et ce qui ne coûte rien ne vaut rien. Non, mais je vais te laisser l’emporter pour cent cinquante euros.— Mais vous m’offrez la moitié de sa valeur !— C’est exact ! Cadeau de la maison Gucci !— Oh merciiiiii ! Dit Gisèle en sautant dans les bras de Maria qui vacilla sous l’impact et tomba dans le grand fauteuil en riant.— Ton bonheur fait plaisir à voir, Gisèle ! Alors, emporte-le avec toi et prends-en soin.— C’est promis !— Merci Maria ! Dit Gloria en embrassant son amie sur la joue.— Ce fut un plaisir, ma chérie. Et toi, Gisèle, j’espère te revoir prochainement dans mon magasin pour un nouveau... essayage ? dit-elle, les yeux pétillants de son désir pour la jeune fille.
Gisèle rougit à nouveau en entendant cette phrase alors qu’elle se rhabillait pour la dernière fois.
— Je m’en souviendrai ! répondit-elle simplement.— Gloria ? Vanessa ? Je pense que cette petite est prête pour une nouvelle étape. Vous voyez de quoi je parle ?— Nous l’avions déjà prévu, ma chérie ! Nous allons commencer ce soir d’ailleurs. Mais elle ne le sait pas encore.— Je ne sais pas encore quoi ?— Chuuut ! Va payer ton achat avec Maria. Nous avons encore d’autres choses à faire aujourd’hui. Ta journée « spéciale shopping » n’est pas encore terminée.— Pas encore ? Mais il est déjà dix-huit heures ?— Et alors ? Tu as un rendez-vous ?— Non !— Alors, c’est réglé. Va payer et nous t’emmenons dans notre caverne d’Ali-Baba !— Trouver un trésor ? demanda Gisèle en souriant.— Non, Gisèle ! Te faire découvrir TES trésors ! répondit Vanessa, un peu mystique, mais amusée par la moue sceptique de sa jeune soumise.

Gisèle ne le savait pas encore, mais ses prochaines découvertes allaient faire prendre, à son Histoire, une tournure qu’elle n’avait pas prévue à son programme !
Pour son plus grand bonheur.
—-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
AlexisPCLe 08/10/2020
Qu’ont prévu Gloria et Vanessa pour la suite des découvertes de Gisèle ? Je me suis posé la question aussi.

Il m’a fallu des trésors d’imagination, de douceurs et de massages en tout genre dans une atmosphère romantique pour extirper cette information à mon épouse adorée... Car elle en a profité pour jouer avec moi et ma curiosité. Mais, de mon point de vue, l’attente en valait la peine, car Gisèle s’est, depuis, définitivement transformée. Pour notre plus grand bonheur, à la fois sentimental et physique.

Vais-je vous le raconter ? En avez-vous vraiment envie ?

À bientôt ?
Diffuse en direct !
Regarder son live