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L'Histoire est un long cheminement !

Chapitre 11

Hugo !

Divers
En me réveillant ce matin, j’avais les idées parfaitement claires.

Mon épouse, Vanessa, dormait encore calmement à mes côtés. Nous avions à nouveau passé une partie de la nuit à baiser dans différentes positions et notre jouissance ultime nous avait projeté ensemble dans les limbes du sommeil.

Je sentais encore ses lèvres contre mon sexe et sa langue récolté l’ensemble de mon éjaculation. Les effluves de sa chatte flottaient encore contre mes narines et je sentais mon sexe durcir à nouveau. 
Comme cette femme m’excite. J’ai une chance, de cocu oserai-je, de l’avoir à moi et pour moi. Elle est vraiment torride. Un volcan en éruption lorsqu’elle baise.

En prenant mon portable, j’envoyais un message matinal à Gloria. J’avais besoin de quelques informations supplémentaires pour mettre mon plan de réconciliation entre les deux amoureux en marche de façon optimale et rapide.

Lorsque nous l’avions prévenue de mon intégration dans ses projets, elle avait d’abord été vexée par l’attitude de son amie avant de se raviser et d’admettre qu’intégrer le beau Hugo à sa stratégie lui permettrait de gagner un peu de temps et de faire de Gisèle la femme qu’elle pouvait devenir.
— Tu ne manques pas d’air, Vanessa ! Je t’ai dit que je renonçais à Hugo pour aider Gisèle.
— Elle a des scrupules, Gloria. Elle a peur de le perdre !
C’est cette phrase, énoncée calmement mais avec fermeté, par Vanessa, qui nous permit simplement d’emporter le morceau.
— Elle a si peur que cela ? Mais... Pourquoi ? Elle va devenir celle qu’elle espère et pouvoir garder Hugo pour elle ?
— Parce qu’elle craint qu’il ne l’oublie, malgré sa promesse de la soutenir et de lui laisser le temps nécessaire.

— Elle n’a toujours pas entièrement confiance en elle alors.
— Eh non ! Dis-je. C’est pour cela que je vais entrer en jeu et faire évoluer Hugo au même rythme que sa petite amie.
— Et toi, tu fais cela simplement parce que ta femme te le demande ? Déclara Gloria, joueuse.
— Elle a des arguments imparables ! Dis-je en lui souriant.
— Je connais ses qualités ! Rit Gloria. Bon ! C’est d’accord. Tu t’occupes d’Hugo et nous nous occupons de Gisèle, Vanessa et moi ! Il va nous falloir accélérer la métamorphose.
— Je suis d’accord avec toi, Gloria. Ce petit jeu ne m’amuse plus du tout actuellement parce que j’ai l’impression de profiter d’elle et cela ne me plaît pas. J’ai de la peine pour elle et il est temps qu’elle décide de son avenir ! Si elle souhaite alors que nous en fassions partie, ce sera différent, mais là, j’ai des scrupules ! Décréta mon épouse. 

C’est, en résumé, la discussion que nous avions eu hier soir.

Ce matin, en admirant les courbes de mon épouse, j’envoyais un message à Gloria

[SMS,Alexis]
>Bonjour Gloria chérie, Pourrais-tu me communiquer le numéro de ton étudiant préféré ? Il est temps de tirer le rideau et de les laisser voler de leurs propres ailes. Merci. Je t’embrasse.

La réponse ne tarda pas. Je buvais mon premier café lorsque mon téléphone vibra, m’indiquant l’arrivée du message que j’attendais avec les dernières informations nécessaires à la reconquête du beau Hugo.

En entendant Vanessa descendre, je lui servis son café.

— Bonjour mon chéri ! Me lança-t-elle.

Elle était vêtue de sa nuisette en satin beige que j’aime tant. Ses seins y sont parfaitement mis en valeur et sa croupe est digne des Enfers. Je n’ai pas encore assez remercié ma soeur qui lui a indiqué cette adresse dans Paris où officie une déesse des mensurations. Elle coute une fortune en froufrou et en dentelles mais que le résultat est merveilleux.

Si vous ne comprenez pas de quoi je parle, j’ai expliqué dans mon premier récit que ma soeur Caroline, possède une adresse que toute femme digne de ce nom devrait posséder. Celle d’une boutique de lingerie totalement démente. Celle qui la possède détient tous les secrets des courbes féminines et sait comment mettre une poitrine ou un fessier en valeur. Je vous la recommande. Mais si ses tarifs sont au prorata de ses qualités, le résultat est tout simplement incroyable.

Mais revenons à notre propos.

Vanessa s’assit en face de moi et, devinant le sens de mon silence, sourit.

— Peut-on connaitre la raison de ce sourire matinal ? Demandé-je.

— Cela pourrait provenir de l’orgasme monstrueux d’hier ou de la tenue que je porte pour toi ou de la tête de la veille qui est la tienne ? Mais je préfère penser que tu réfléchis au moyen de convaincre Hugo de revenir vers Gisèle et de faire d’elle une femme comblée.

— Je pensais à ton orgasme ! Dis-je joueur.

— C’était terriblement bon, mon amour ! J’en redemande quand tu veux, mais je ne suis pas dupe. Alors crache le morceau, vilain cochon !

— Je t’aime tant ! Dis-je en riant. Bon, je vais l’appeler ce matin et fixer un rendez-vous. Je ne vais pas tourner autour du pot. Ou il l’aime encore et l’affaire est dans le sac ou il est passé à autre chose et c’est mort. On ne va pas y passer une année. J’en ai déjà marre avant de commencer. Pfff ! Dis-je faussement râleur.

— Qui espères-tu tromper, Alexis ? Je sais que cela te chagrinerai de les voir se séparer. Alors fais ce pour quoi tu es payé et plus vite que cela.

— Payé ? Depuis quand suis-je payé ?

— Dis donc, tu m’as littéralement défoncé le cul, hier soir. Tu crois que c’est juste pour tes yeux magnifiques ? Répondit-elle, faussement choquée.

— Je t’aime ! Dis-je en riant à nouveau. Allez, c’est bon ! Je l’appelle du bureau et je te tiens au courant ! Terminé-je en me levant pour aller prendre une douche avant de partir au travail.

En entrant dans mon espace de travail, je décrochais mon téléphone. Mais, au moment de composer ce numéro, je m’abstins. Il restait un truc qui clochait dans cette histoire. Un sentiment diffus de malaise. Je ne pouvais me l’expliquer mais je savais que j’avais raison.

Je me calais dans mon fauteuil et je fermais les yeux.

Je me suis, à cet instant, remémoré point par point les éléments que mon épouse et Gloria m’avaient communiqué sur le personnage. Une hypothèse se faisait jour dans mon esprit cartésien. Une analyse simple mais efficace des faits. Il y avait bien un truc qui clochait et j’espérais ne pas arriver trop tard. Une seule solution. Allez en parler directement à Dieu.

Je franchis l’espace me séparant de son bureau et, en entrant, je lui demandais

— Maman, j’ai un gros problème et j’ai besoin de tes Lumières !

— Yes, let me try to solve this problem, Sir ! I’ll call you back soon with the solution. Et elle raccrocha.

— Cela te dérangerait-il de frapper à la porte avant de faire irruption alors que je parle au PDG de notre plus gros client ?

— Pardonne-moi, Maman ! Je perds le sens des priorités. Il y a un problème avec ce client ?

— Rien que tu ne pourras solutionner, mon amour. Mais visiblement pas dans cet état ! Alors, raconte-moi ce qu’il te tracasse avant que je ne t’envoie faire des heures supplémentaires.

En quelques mots, je lui fis un résumé de la situation.

— Eh bien, appelle ce garçon et règle la situation rapidement. Un bon repas, un verre de vin, une chambre et zou, feu à volonté ! Sauf si tu ne me dis pas tout, ce que je devine car, intelligent comme tu l’es, tu serais arrivé seul à cette conclusion.

— Je t’explique ! Je ne suis pas familier avec les mecs qui pardonnent rapidement, laissent couler une situation sans chercher davantage d’explications. Mais j’ai un sentiment de malaise latent et cela m’énerve.  

— J’en sais quelque chose ! Ta vengeance est toujours délicieuse, dit-elle en me souriant amoureusement et passant le bout de ses doigts sur ses seins tendus sous son chemisier de soie. J’ai pu, grâce à cela, faire connaissance avec tes talents d’amant et de baiseur, ainsi que celle de Vanessa et Gloria. Plus personne ne s’en plaint. Nous devrions peut-être replanifié un truc qui t’énerve pour que tu te venges encore, qu’en penses-tu ?

— Maman, reste sérieuse un moment s’il-te-plaît ! Non, je veux dire que selon moi, il a abandonné le terrain un peu trop vite ! N’y aurait-il pas une autre nana sous le coude ?

— Tu réfléchis trop, ce n’est qu’un homme ! Il est basique dans son fonctionnement. Il a affirmé l’attendre, il va l’attendre. Un moment, du moins ! Là, le délai est encore long. Je ne m’en ferai pas à ta place. Je ne dis pas que l’une ou l’autre femme de son entourage n’a pas tenté un truc mais je pense ne pas me tromper lorsque j’affirme qu’il est encore temps.  

— Tu es certaine ?

— Certaine ? Et puis quoi encore ! Bien sûr que non, je ne suis pas certaine. Mais j’ai assez d’expérience pour pouvoir être relativement catégorique. Selon moi, il attend quelque chose qu’il n’a pas pu ou su lui donner. Il espère probablement qu’elle réussisse seule là où il a échoué. Tu m’as dit qu’elle avait vécu l’enfer avec son père. La solution est simple, du moins je le pense : elle ne fait plus confiance aux hommes. Il a probablement tenté, avec la maladresse légendaire des hommes lorsqu’on parle de sexe, e la faire évoluer ou de la faire changer selon ses propres désirs sans y parvenir. Maintenant, il doit fantasmer secrètement qu’elle trouve sa voie avant de lui revenir, avec tous les atours de la féminité en prime. Alors ? Qu’attends-tu ?

— Que veux-tu dire ?

— Va donner ce coup de téléphone que tu puisses enfin te concentrer sur le travail pour lequel je te paie, fils indigne ! Dit-elle en riant tout en se replongeant dans le dossier sur lequel elle travaillait en me congédiant d’un geste de la main.

En riant, je réintégrais mon propre bureau et décrochait mon téléphone pour appeler ce fameux Hugo

— Allô ?

Sa voix était grave et profonde, avec une touche de de timidité mais faisant rapidement place à un autre sentiment. Celui de la certitude de sa place dans le monde.

— Bonjour Monsieur ! Je parle bien à Hugo ?

— Qui êtes-vous ?

— Je me présente ! Je me nomme Alexis. Nous avons des connaissances communes et je voudrais vous faire part de mon inquiétude concernant l’une d’entre elle.

— De qui parlez-vous ?

— Je présume que le prénom "Gisèle" vous est familier ?

— ... !

— Allô ?

— Je me répète ! Qui êtes-vous ?

Il ne se laisse pas marcher sur les pieds, ce bougre. Je l’aime déjà ! Il a de l’intuition, du tempérament et de l’intelligence et assez de personnalité pour canaliser le tout.

— Je vous l’ai dit, Monsieur ! Je me prénomme Alexis et j’ai besoin de vous pour résoudre un problème qui, jusqu’à présent, se révèle insoluble.

— Quel problème ?

-Répondez d’abord à ma question, s’il-vous-plaît ! Si je vous dis "Gisèle", quelle est votre réaction ?

— Que lui arrive-t-il ? Où est-elle ? Est-ce grave ?

Les barrières viennent de céder. Il est à moi.

— Rien de grave, rassurez-vous ! Mais je préfère vous en parler de vive voix. Serait-il possible de nous rencontrer rapidement ?

— Quand vous voulez ! Vous m’inquiétez assez pour que je bouleverse mon agenda au besoin.

— Cet après-midi ?

— Quand vous voulez ! Je viens de vous le dire.

-D’accord ! Dis-je en souriant. Il a vraiment du caractère ce petit. Je vais l’adorer, je le sens. Pourrions-bous fixer un rendez-vous vers 16hOO ?

Alors que je raccrochais de cet entretien pour le moins instructif, je prévins Gloria du lieu et du moment où elle devait me rejoindre. Car pour l’acte de contrition, j’ai besoin d’elle.

J’étais installé à l’heure dite dans la brasserie qui devait servir d’écrin au Paradis ou aux Enfers. Tout dépendrait de la décision du jeune homme que j’allais rencontrer pour un sujet pour le moins délicat.

Mais j’avais pris assez d’assurances en moi pour faire front et mener cette bataille à son terme. Le général Alexis était prêt à recevoir le lieutenant Hugo !

Un jeune homme entra à l’heure pile, faisant résonner la petite clochette située au-dessus de la porte. C’était Hugo. Je le reconnaissais pour en avoir vu une représentation sur son profil Facebook. J’avais fait mes devoirs et je connaissais ce que je devais connaître sur lui grâce à la "magie" des réseaux sociaux.

Je lui fis un signe de la main et il me rejoignit alors que je me levais pour l’accueillir.

— Hugo ? Enchanté ! Je suis Alexis.

— Ravi de vous connaître ! Dit-il avec une sincérité non feinte.

— Asseyez-vous ! Désirez-vous boire quelque chose ?

— Une bière ! Je n’ai plus cours aujourd’hui.

Après avoir passé une commande de deux pressions, nous parlâmes quelques instants de la pluie et du beau temps. Mais son impatience était palpable. Je ne le fis pas languir trop longtemps.

— Bon ! Arrêtons de tourner autour du pot. J’ai une question cruciale à vous poser. De votre réponse dépendra la suite de cet entretien.

-Bien ! Fût sa seule réponse.

— Aimez-vous toujours Gisèle ?

-Je ne vois pas bien en quoi cela vous regarde ?

— N’y voyez pas une curiosité malsaine, jeune homme. Je suis marié avec une femme ravissante et intelligente, heureux en ménage et en couple. Ma vie ne pourrait être meilleure qu’actuellement. Mais ma question reste posée et sa réponse est fondamentale !

Je venais de prendre le ton que je prenais lorsque j’étais professeur pour tancer mes étudiants. Je me demandais s’il fonctionnait encore ?

À voir la tête d’Hugo, cela semblait le cas.

— Bien sûr que je l’aime encore ! Je n’ai pas fait une croix sur elle, si c’est ce que vous insinuez ? Elle m’a demandé un délai et j’ai juste respecté sa volonté. Que lui arrive-t-il ?

— Si vous permettez, je vais vous répondre dans un instant. Le temps d’envoyer un message et vous aurez un début de vue d’ensemble. Voilà ! C’est fait ! Revenons à nos moutons. Gisèle.

— De quoi parlez-vous en me préfaçant une vue d’ensemble ?

— Vous savez qu’elle a emprunté un chemin devant la mener à sa féminité et à ce qu’elle recherche depuis longtemps ?

— Comment êtes-vous au courant de cela ? Demanda-t-il avec une curiosité sincère.

— Il se trouve que la personne, je devrais dire les personnes, qui l’aident dans ce domaine particulier ne me sont pas étrangères. Et elles m’ont demandé d’intercéder auprès de vous en tant qu’homme pour vous sonder ! Dis-je de façon directe.

— Me sonder ? Mais sur quoi ?

À cet instant, la petite sonnette tinta à nouveau, faisant se retourner Hugo. Gloria entra, toujours aussi sublime. Elle était vêtue d’un pantalon blanc sur ses talons aiguilles. Sa veste noire ne cachait pas un chemisier bordeaux serré au niveau de ses seins, que je savais mis en valeur par un soutien-gorge push-up. Elle était divine.

— Merde ! C’est ma prof ! Se retourna Hugo, cramoisi en ayant reconnu sa "Madame Parfaite".

Il venait, sans le savoir, de me donner la clé manquante pour faire sauter le cadenas en cas de refus de sa part.

— Qui ? Cette femme qui vient d’entrer ?

— Oui ! Répondit-il raide comme un piquet, lui tournant le dos.

Il ne pouvait pas deviner qu’elle venait de me voir et se dirigeait vers moi d’un pas décidé, faisant claquer ses talons sur le carrelage.

— Wouaw ! C’est une bombe ! Dis-je en riant bruyamment.

— Chuuuut ! Me demanda-t-il, inquiet qu’elle m’entende.

— Bonjour Hugo ! Dit-elle arrivée derrière lui. Entendre quoi ?

Il devint rouge pivoine en se levant pour lui faire face.

— Bonjour Professeur ! Euh, rien du tout. Je parlais avec... mon pote Alexis de...sa copine.

— Salut Alexis ! Comment se porte ton épouse adorée ? Me demanda-t-elle en m’embrassant à la commissure des lèvres et en s’asseyant à mes côtés sur la grande banquette en cuir. De ce que je sais, elle va bien puisque je l’ai eue au téléphone juste avant d’entrer ! Déclara-t-elle en riant de bon coeur.

L’instant de stupeur passé, Hugo se reprit et fronça les sourcils en demandant

— Vous vous connaissez ?

— Depuis quelques années. Gloria est l’une des meilleures amies de ma famille.

— Et Alexis est un homme remarquable en tout point ! Dit-elle sans entrer dans les détails.

— Bon ! Dis-je calmement. On ne va pas jouer au chat et à la souris longtemps. Hugo, je t’ai dis que Gisèle était aidée actuellement dans sa recherche. Eh bien, Gloria que voici, ton professeur, est l’une des deux femmes qui aident ta petite amie.

— Pardon ?

— Je suis celle qui aide Gisèle à se découvrir. Avec l’aide de mon amie Vanessa.

— Vanessa ?

— Mon épouse ! Dis-je. Je t’ai expliqué tout à l’heure que j’étais lié au personnes qui aidaient Gisèle. Vous avez maintenant le lien.

— Je ne comprends rien !

Je laissais Gloria expliqué la genèse de cette histoire entre les trois femmes. Depuis la rencontre entre Gisèle et Vanessa à l’extérieur du bureau de Gloria jusqu’aux journées shopping. Je n’intervins que lorsque le sujet du sexe allait arriver sur la table.

— Ainsi, comme vous pouvez le constater, mon cher Hugo, Gisèle est entre de bonnes mains. Bienveillantes et attentives à ses désirs.

— Je le constate, en effet. Je ne sais si je dois vous remercier ou vous embrasser, Madame ! Dit-il avec sincérité sans se douter de la réponse que Gloria aurait probablement choisi. Mais je ne comprends toujours pas où se situe le problème dont vous m’avez fait part lorsque nous nous sommes parlés au téléphone.

— Eh bien, dans son désir d’apprendre, Gisèle a décidé de se soumettre à la volonté de ses nouvelles amies.

— Et alors ?

— Vous ne me comprenez pas bien ! Je vais être plus clair et plus direct. Pardonnez-moi, mais je ne connais pas d’autre moyen de vous le faire comprendre. Mais promettez-moi d’être ouvert d’esprit.

— Vous m’inquiétez ! Mais c’est promis. Allez-y !

— Elle est soumise à Gloria et Vanessa. Soumise corps et âme.

— C’est-à-dire ?

— Qu’elle exécute fidèlement ce qu’elles lui ordonnent de faire. Dans la seconde.

— Comme quoi ?

— Vous avez besoin d’un dessin ? Demandé-je.

— Hugo, tu es pourtant un étudiant brillant, doté d’un esprit d’analyse parfait et d’une belle intelligence. Ne me dis pas que tu ne comprends pas où Alexis veut en venir ?

— Vous voulez dire que vous l’avez soumise, y compris sexuellement ?

— Oui ! Répondis-je.

— Putain, mais vous êtes des malades ! Dit-il sans pourtant exploser de colère, ce qui me parut bon signe.

— De un, je vous rappelle votre promesse d’ouverture d’esprit, de deux, c’est de son plein gré et selon sa propre volonté. Ne confondez pas tout ! Elle n’est obligée à rien. C’est son souhait d’apprendre de cette manière.

— Sans déconner ?

— Sans déconner ! Dis-je.

Se tournant vers son professeur, il demanda clairement

— Vous êtes en train de me dire que vous, mon professeur, vous baisez avec ma copine ?

— On peut dire cela comme ainsi, même si j’y mettrais plus de formes et de délicatesses ! Répondit calmement Gloria en sirotant son thé à la menthe.

— Plus de formes ? Vous êtes lesbienne ? Demanda-t-il sans pouvoir dissimuler une sorte de déception dans sa voix qui ne m’échappa absolument pas.

— Lesbienne ? Moi ? Pas du tout ! Rit Gloria face au ton direct d’Hugo. Disons simplement que je suis curieuse de nature et que j’ai pu apprendre grâce à de charmantes personnes à m’ouvrir à d’autres pratiques. Mais personnellement, je n’appelle pas cela "baiser". C’est plus un petit jeu sans conséquence me concernant. Lorsque je baise, comme tu le dis si bien, ce n’est pas ainsi. C’est bien moins contrôlé. Avec Gisèle, nous sommes dans la découverte et dans les premiers émois, si je puis dire. Elle n’a encore rien connu de bien extravagant. 

— Hein ?

Hugo devint cramoisi en entendant cette femme qui, j’en étais certain, le faisait fantasmer, lui avouer de but en blanc qu’elle n’était pas femme à se contenter de la petite baise pépère du vendredi soir mais qu’elle était plutôt du genre no limit, qu’elle pouvait avoir des relations sexuelles avec une femme comme un homme, et qu’elle ne s’arrêtait pas à ce que la majorité des gens considéraient comme la normalité sexuelle.

— Hugo, dis-je, je me doute que c’est plutôt inhabituel d’avoir ce type de conversation avec un inconnu et son professeur. Mais dis-toi bien que si je te parle en présence de Gloria aujourd’hui, c’est que Gisèle est face à un dilemme qu’elle ne parvient pas à surmonter.

— Puis-je savoir lequel ?

— Elle t’aime comme une folle. Mais elle n’est plus certaine de rien. Pourtant il suffit de lui parler de toi pour s’en rendre compte. Tu es la pierre angulaire qui manque à son éclosion. Elle peut devenir la femme la plus merveilleuse du monde pour toi mais à condition que tu entres dans son jeu et que tu participes pleinement à ce qu’elle recherche. Me comprends-tu ?

— Je ne suis pas stupide, Monsieur Alexis, comme mon professeur vient de le dire. Je dispose d’une forme certaine d’intelligence me permettant d’analyser pleinement les situations et d’en tirer profit. Mais c’est probablement quelque chose que vous ignorez superbement.

Gloria sourit et s’installa pour assister à l’hallali. Je repris

— Puis-je savoir ce qui vous rend si sûr de vous ?

— Vous êtes là, assis en sirotant votre bière du bout des lèvres, dans votre costard à mille boules, avec ce sourire de la satisfaction de probablement gagner plus de pognon que la majorité de vos vassaux, imbus de votre réussite mais incapable de comprendre le monde dans lequel vous vivez faute d’être suffisamment instruit pour ne fût-ce que le décrypter. Votre vocabulaire et vos manières laissent présager du contraire, mais tout cela ne provient certainement que de l’un ou l’autre bouquin de la réussite permettant aux gens de votre espèce de briller au milieu de gens comme vous. Vous me faites pitié, en fait !

Fier de sa tirade, il prit son verre et le vida d’un coup. Puis, il me fixa avec des yeux assassins, attendant une réponse qui ne vint pas. Je fis exactement ce qu’il attendait d’un homme tel qu’il l’avait dépeint.

— Et si je n’étais pas celui que vous venez de décrire ? Auriez-vous plus de compassion et de compréhension pour Gisèle ?

— Je ferai n’importe quoi pour elle ! Y compris intégrer ce petit jeu ! Mais aucune chance !

Je gardais alors le silence, tout comme Gloria qui s’amusait comme une petite folle. Celui-ci se prolongea quelques instants avant qu’il ne comprenne que le malaise qu’il commençait à ressentir venait probablement de lui et non de nous. Puis, il demanda timidement

— Alors ?

— Tu viens pourtant de dire qu’il est intelligent, non ? Demandé-je à Gloria.

— Oh, il l’est ! Mais il a encore du chemin à faire.

— Ca tombe bien, c’est exactement ce que je viens de lui proposer. Faire un chemin l’amenant sur celui de Gisèle. Je pense qu’il va devoir se mettre en route maintenant s’il désire la rattraper pour la conserver.

— Que voulez-vous dire ?

— Je suis Historien, Hugo. Comme vous souhaitez le devenir également.

— Pardon ?

— Surprise ! Dis-je en agitant les mains et en souriant bêtement.

— Il n’est pas qu’historien, Hugo. Il est agrégé en Histoire ancienne, termine Gloria. Aujourd’hui il travaille dans une entreprise privée mais il a été enseignant. Il connait tout ce dont tu parles et, laisse-moi t’apprendre que tu as encore beaucoup de trajet à parcourir pour arriver à son niveau.

— J’ai pas l’air con, là !

— Tu ne pouvais pas savoir, Hugo ! Mais émettre un jugement de valeur n’est pas spécialement digne de toi. Tu vaux mieux que cela ! Dis-je simplement.

— C’est gentil de me parler de cette façon et de ne pas en profiter.

— Ce n’est pas mon style. Mais le problème reste entier. Nous avons besoin de toi pour permettre à celle que tu aimes de s’épanouir pleinement. J’ai quelques défauts mais j’ai aussi quelques qualités dont celle, plutôt intéressante, de pouvoir cerner facilement les personnes que je rencontre. Ainsi, je sais que tu n’es pas insensible aux charmes de mon amie Gloria.

En entendant cela, il devient carrément rouge fluo, jusqu’aux oreilles. Gloria, elle, savourait cet instant où sa féminité était le centre de toute l’attention. Je repris rapidement

— Ne rougit pas ! C’est normal. Regarde-là ! Elle est tout simplement belle. Ne nie pas, cela se voit comme le nez au milieu du visage qu’elle ne te laisse pas insensible.

— Je ne suis pas de bois, Monsieur. Bien sûr qu’elle est belle. Et elle le sait puisqu’elle n’arrête jamais d’en jouer, y compris en cours ! Répliqua-t-il avec un ton plus furieux qu’il ne l’était vraiment.

— Et si Gisèle devenait comme mon amie présente ?

— Monsieur, Madame, ne jouez pas à ce jeu avec elle. C’est une personne fragile, qui a besoin d’attention, pas d’être une marionnette entre des mains perverses. Elle en est incapable. Personne ne peut changer de façon aussi radicale.

Je me tournais alors vers Gloria en souriant, mon regard passant entre elle et le pauvre Hugo qui ne savait pas encore qu’il avait plongé pieds en avant dans le piège que je lui avais tendu.

En effet, je n’aurai jamais pu obtenir son accord sans lui mettre des preuves de notre bienveillance envers Gisèle sous le nez. Et ma meilleure preuve se tenait à mes côtés, prête à dégainer sa litanie sur mon ordre. J’avais transformé Gloria en femme fatale, en devinant qu’elle portait cela en elle malgré ses airs de petite fille sage lorsque je l’avais rencontrée. Elle était devenue, le temps d’un été dans le sud de la France, cette femme certaine de sa place dans le monde, sûr d’elle-même et de ses propres désirs, ne les bridant pas et cherchant, souvent par tous les moyens, à les réaliser. Nous étions loin de la jeune femme timide et réservée, soumise aux caprices stupides de son copain du moment, que j’avais découvert lorsque nous avions été présenté. Elle était la preuve vivante que les gens changent lorsque l’on peut les placer dans les bonnes conditions.

Je jouais alors mon atout.

— Gloria ? Et si tu expliquais vraiment ce que nous attendons à ce jeune homme gonflé de ses certitudes ?

— Hugo ! Tu sais que je suis honnête et que je ne te mens pas. Tu ne m’as jamais prise en défaut sur ce point . Continue à le faire et écoute-moi à présent sans m’interrompre.

-D’accord ! Répondit-il simplement.

— Gisèle n’est absolument pas différente de ce que j’étais à son âge. Une femme timide, réservée, ignorante des choses de la vie. J’ai eu la chance d’avoir des parents aimants, c’est vrai. Mais c’est bien la seule différence entre elle et moi. C’est Alexis et, dans une autre mesure son épouse Vanessa, qui m’ont permis de devenir celle que tu regardes aujourd’hui avec ces yeux de prédateurs. Ne nie pas, je sais que je ne peux t’empêcher, comme la plupart des hommes, de me regarder avec les yeux du désir. Je ne te le reproche pas, ne t’inquiète pas puisque je fais tout pour cela. J’aime être désirée, attirer les regards et forcer les fantasmes. Que veux-tu ? Alexis a percé ma carapace et à su déceler cela en moi. Il m’a permis de m’épanouir en tant que femme, dans le respect et la bienveillance. Aujourd’hui, je décide de ce que je fais, avec qui je le fais, quand je le fais. C’est tout ! J’avais envie de jouer avec toi. Tu me plais beaucoup, jeune homme, car tu es intelligent, délicat et beau. Et j’avais échafaudé un plan pour cela. Mais j’ai découvert Gisèle et, pardonne-moi, tu es passé à la trappe. Je n’ai plus qu’un désir, celui de l’aider comme Alexis m’a aidé. Elle le mérite amplement car personne ne devrait subir ce qu’elle a vécu. Mais pour que cela soit parfait, nous avons besoin de toi. De ta participation et de ton aide dans notre quête. Alors, veux-tu nous aider à faire d’elle ce qu’elle attend ?

Après ce long monologue, Hugo resta silencieux. Je devinais qu’il analysait froidement la situation. Gloria disait-elle la vérité ? Se pouvait-il que l’enfance et la jeunesse gâchée de Gisèle par la faute de sa situation personnelle ne lui ai pas permis d’être réellement ce qu’elle est ?  Et était-ce vrai qu’elle avait fantasmé sur lui ? Ce n’est qu’au bout de quelques minutes qu’il posa enfin la question qui répondait à mes dernières inquiétudes.

— Mais comment êtes-vous certain qu’elle a besoin de cette voie ? Elle est heureuse avec moi ! Dit-il en éludant volontairement la partie du monologue de Gloria le concernant, preuve de son intérêt. N’importe quelle personne normalement constituée aurait sauté sur ce point de la conversation pour nier ou remercier faussement ravi de plaire. Il fit comme si de rien n’était.

Je retins un cri de joie. Je répondis alors

— Parce que, comme je te l’ai dis, elle s’est engagée volontairement dans cette voie. Elle aime être soumise à Gloria et à Vanessa. Et elle le sera à toi aussi. Mais cette fois, corps et âme. Elle t’aime encore et son coeur t’appartient mais elle est prête à te sacrifier sur l’autel de sa personnalité. Ce que l’on peut comprendre. Il est difficile de renoncer à la pomme lorsqu’on y a goûté. Elle veut simplement, par mon intermédiaire, être rassurée sur tes pensées par rapport à ses derniers actes car elle craint que tu y vois une forme de tromperie sur votre accord. Elle veut que tu fasses aussi une partie du chemin afin de vous rencontrer à nouveau, heureux et unis.

— Alors dites lui que je suis heureux qu’elle trouve qui elle est vraiment. Que je la soutiens pleinement dans sa recherche et que, quelques soient les actes qu’elle décidera pour elle-même, ils seront juste parce que venant d’une femme juste.

Gloria posa alors la dernière question

— Et toi ? Seras-tu partie prenante ?

Hugo la regarda fixement, d’une regard que je ne lui avais encore jamais connu. Il me fixa également, énigmatique. Il termina son verre puis, le posant dans un geste brusque sur le carreau de la table, nous répondit avec un sourire carnassier, dénoué de toute la sensibilité à laquelle il nous avait pourtant habitué. C’est un autre personnage qui nous faisait face et Gloria le ressentit aussi.

— Vous croyez sincèrement que je vais laisser passer une occasion pareille ? J’aime Gisèle de tout mon coeur. Mais c’est vrai que ces changements sont, de mon point de vue, la meilleure chose qui pourrait lui arriver. Comme je le lui ai dit en la quittant, je suis désolé de ne pas être arrivé à ce que vous avez entrepris. Mais c’était aussi mon but. Je ne suis pas de bois et, si je ne l’ai jamais trompée, nos relations ne menaient à rien dans ces conditions. Ses questionnements auraient fait surface un jour ou l’autre. Alors, tant pis si je ne suis pas son initiateur. Mais je ne la laisserai pas seule faire ce chemin vers le plaisir et sa féminité. Si cela peut passer par un plaisir que je peux partager, je serai stupide de renoncer. J’en suis ! Dites-moi où et quand, et je serai disponible pour elle avant tout.

Je ne pus retenir un sourire en repensant aux paroles de ma mère concernant les hommes et un soupir de soulagement qui fit rire Hugo. Ce dernier repris

— Qu’est-ce que vous croyez ? Je suis un mec. C’est basique un mec. On-Off ! Je ne suis pas fait différemment des autres, même si j’ai un profond respect des femmes. Gisèle est belle, sublime même. Je le sais depuis toujours. Elle doit juste en prendre conscience. Alors si je peux coupler le plaisir au devoir, pourquoi refuser ? Comment réagiriez-vous à ma place, monsieur Alexis ? Savoir que sa copine est prête à bien plus que vous ne pouviez l’imaginer sexuellement et se voir proposer d’y participer. Arrêtez de me prendre pour un saint. Je n’en suis pas un, même si je tente par tous les moyens de mener une vie respectable et respectueuse des autres.

— Comme la toute grande majorité des gens sur cette Terre ! Mais jusqu’où es-tu prêt à aller, Hugo ? Demandé-je sérieux.

— Á quel niveau ?

— Tous !

— Jusqu’où il faudra ! Ne pensez pas me faire peur. J’ai aussi eu une vie avant Gisèle. Les choses du sexe ne me sont pas inconnues. J’ai probablement plus d’expérience dans ce domaine que je ne le laisse supposer. Ne me prenez pas pour le benêt de service, vous commettriez une grossière erreur.

— Comme ? Un trio ? L’échangisme ? l’exhibitionnisme ? Le voyeurisme ?

— Tout cela, oui !

— Tu m’en bouches un coin, Hugo ! Moi qui te croyait un étudiant sérieux ? Plaisanta Gloria.

— Je suis très sérieux lorsque je travaille, Madame. Et je suis également très sérieux lorsque je baise. Cela vous étonne ?

— Un peu ! Mais c’est prometteur ! Déclara Gloria, gourmande.

— Nous verrons ! Dit-il évasif, ne relevant de nouveau pas la perche tendue. Bon, maintenant que tout est réglé, je vous laisse. J’ai un autre rendez-vous avec des potes. Vous savez comment me joindre, faites-moi signe !

Il se leva et se retira sans autre forme de procès. Je restais quelques instants avec Gloria.

— Eh bien ! Il vient de me scotcher, là ! Il nous a bien rouler dans la farine, mon petit étudiant timide. 

— Tu l’as dit ! Répondis-je. Il n’est absolument pas celui qu’il prétend être. Je ne doute absolument plus de lui par contre. Il est totalement fou de Gisèle et il ne l’a pas trompée. Il a décelé, lui aussi, ce que tu as trouvé chez elle. Il est malin ! Il a compris qu’il n’y arriverai pas de lui-même, probablement parce qu’il est un homme et que Gisèle ne leur fait plus confiance depuis son père. Il a manoeuvré pour qu’elle se trouve une copine capable de l’aider. Il ne s’attendait simplement pas à toi. Et là, nous avons pris l’avantage. Maintenant, il va nous falloir décider de ce que nous faisons de lui. Mais d’abord, nous pouvons rassurer Gisèle sur ses sentiments pour elle.

— Je m’en charge ! Dit simplement Gloria.

— Et moi, je me charge de ce coco. Il vient de me faire la promesse de ses capacités ? Nous allons les mettre à l’épreuve. Et pas plus tard que demain. Tu seras disponible ?

— Pour ?

— Mais pour le mettre en condition, quelle question ?

— Comment ?

— Ne me dit pas que tu n’as pas envie de relooker ta nouvelle copine ?

— C’était prévu, effectivement.

— Demain ! Chez Nicole.

— Je te vois venir. Quel pervers tu fais quand même.

— Tu as rendez-vous à 17h00 avec elle et Vanessa.

— Et toi ?

— Mais je serai aux premières loges, évidemment. Avec notre nouvel ami.

— Tu ne prends pas un risque ? C’est rapide tout de même.

— C’est ce qui est excitant. On peut se tromper, mais pas cette fois. Tu verras ! Il est prêt ! Il a trop attendu ce moment où elle va se libérer devant lui et pour lui. Et ensuite, ce sera son tour.

— J’espère que tu as raison ! Déclara Gloria, évasive et le regard troublé.

Moi aussi, j’espère que j’ai raison. Car si je fais le fier face à Gloria, je n’en mène pas large. Si je me plante, tout est terminé.

Mais si j’ai raison, tout se passera au mieux pour les tourtereaux. En fait, le seul risque, c’est que Gisèle nous vire tous les trois. Mais cela, nous ne le saurons que demain.

C’est en rentrant à la maison que je mis mon épouse au courant des derniers développements. Elle m’affirma que j’avais parfaitement manoeuvré et que le risque calculé que j’avais pris n’en était probablement pas un.

— Je connais les hommes. Une femme qui se livre et décide pour elle-même, c’est trop pour vos petits cerveaux reptiliens. Il tombera, comme n’importe lequel d’entre vous, sous le charme et ne fera aucune histoire. Quand à Gisèle, je peux te promettre que tout se passera bien.

— Pourquoi dis-tu cela ?

— Tu verras ! J’ai aussi passé une après-midi captivante. Mais je te laisse la surprise. Maintenant, viens me baiser, j’ai envie de ta queue au fond de la chatte et que tu t’occupes de moi.

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AlexisPC

Le 12/11/2020
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