Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 56 J'aime
  • 1 Commentaire

L'histoire de Muriel

Chapitre 39

Lesbienne
Lima semble s’être rendormie. Peut-être subit-elle également quelques conséquences du Pisco Sour.
Je déjeune rapidement, fais ma vaisselle et m’habille pour repartir au Lycée. Avant de quitter l’appartement, je reviens doucement dans la chambre et m’approche du lit. Lima est allongée sur le ventre et je devine la courbe de ses fesses sous les draps. Je dépose un baiser sur son épaule et lui murmurant :
— Lima, je dois y aller, passe une bonne journée !— Hum ! Oui ! Bonne journée à toi aussi ! Ne fais pas de bêtises avec tes copines !
Je souris.
— Tu iras voir Renée aux bains ?— Hum ? Oui, peut-être !— Elle était debout ce matin, à sa fenêtre ! Elle a commencé à se caresser, et...— Et ?— Et je l’ai accompagnée !— Tu as bien fait.— À ce soir ?— À ce soir !
Je quitte la chambre, prends mon cartable et ouvre la porte de l’appartement en me demandant quelles nouvelles surprises cette journée va m’apporter.
Arrivée sur le quai du métro, je cherche des yeux la femme qui s’amusait hier à allumer les garçons sous les yeux de son mari. Je ne la vois pas. Déçue, je regarde ma montre. Je suis en avance par rapport à hier. Je décide alors de laisser passer une rame de métro ou deux dans l’espoir qu’elle va finir par arriver. Je m’assieds sur un des bancs du quai en attendant.
Une rame passe ! Elle n’est toujours pas là ! Je me décide à prendre la suivante ! Je m’avance sur le quai en attendant le bruit qui émerge du tunnel lorsqu’une voix m’interpelle.
— Bonjour !
Je me retourne et je retrouve la jeune femme élégante d’hier.
— Bonjour, lui réponds-je joyeusement.
La jeune femme me sourit.
— Vous voulez-bien voyager avec moi ?— Bien sûr, mais votre mari...— Mon mari est là un peu plus loin. Il regardera comme d’habitude ! Il adore cela ! Et moi aussi !
Nous nous installons sur un des sièges, il n’y a personne en face de nous pour l’instant. Elle se penche pour me dire à l’oreille.
— J’adore émoustiller les hommes ! D’abord c’est toujours agréable de sentir son pouvoir de séduction. Et puis c’est amusant de les voir perdre leur sang-froid.
Je me tourne à mon tour vers son oreille pour lui dire que je la comprends mais que je comprends moins l’attitude de son mari.
— Ne devrait-il pas être jaloux ?— C’est mal le connaître ! Il est tellement heureux d’être marié à une séductrice qu’il me pousse lui même à jouer de mon pouvoir.— Tant que cela reste à un...
J’hésite à continuer. La jeune femme sourit en me disant :
— Ne croyez pas cela ! Cela va souvent beaucoup plus loin !
Je rougis devant cette allusion.
— Je vous choque, semble-t-il.— Non Madame, mais cela me surprend.— Vous ne vous êtes jamais encore amusée avec les garçons ?
Je rougis encore plus et me tais.
— Vous êtes pourtant mignonne à croquer. Je pense que vous pourriez faire tourner quelques têtes.— Vous croyez, demandé-je ?— J’en suis sûre ! Voulez-vous faire l’essai ?— Moi ? Maintenant ?— Mais oui ! Le métro est en cela le plus pratique ! Il transporte des gens qui ne se connaissent pas, qui vont et viennent selon leurs chemins respectifs et qui souvent ne font pas attention aux autres, sauf si...— Sauf si ?— Sauf si on sait accrocher leur attention. Par exemple, si à la prochaine station, un jeune homme s’assied en face de vous, il vous suffira de déboutonner négligemment le haut de votre chemisier pour accrocher immédiatement son regard. C’est très simple. Vous oseriez ?— Je ne sais pas !— Nous allons bien voir. Vous n’aurez qu’à m’imiter !
À la station suivante, deux adolescents s’assoient en face de nous deux. Ils ont l’air de deux copains hilares. La jeune femme se penche à nouveau vers mon oreille.
— Je pense que ces deux là vont accrocher très vite. Je me lance.
Comme hier, la jeune femme, sous prétexte de remettre en ordre sa chaîne portant une croix, porte ses deux mains à son cou. Elle tire un peu la croix vers le haut puis ouvre un des boutons de son chemisier sans avoir l’air de rien.
Immédiatement, les deux compères se sont changés en statue fixant le décolleté de ma voisine. Celle-ci me glisse à l’oreille.
— C’est parti comme en quarante ! À vous ma chère.
Les regards des deux adolescents sont toujours fixés sur l’échancrure du chemisier de ma voisine. Je me sens fébrile lorsque ma main se porte au bouton de mon chemisier. Je vois aussitôt les deux regards se fixer sur moi. Je rougis alors et n’ose continuer.
Diffuse en direct !
Regarder son live