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Histoires de cocus (extra)ordinaires

Chapitre 7

Le rire du sergent 2

Gay
Mon mari avait refermé la porte derrière lui. Désormais, les deux hommes étaient face à face, nus. Leurs sexes, rouges et humides pendaient, gros encore. Les poils perlaient de gouttelettes de sueur, sur le pubis, sur les jambes, sur le torse et même sous les bras, car le sergent en souleva un et je le vis nettement.
J’attendis qu’ils viennent vers moi et me découvrent là. J’étais prête à éclater de colère, à vider ma rage contenue et mon humiliation.Au lieu de cela, mon mari approcha de son subordonné, se colla à lui et lui lécha l’aisselle. Puis ils s’enlacèrent et s’embrassèrent à nouveau fougueusement, laissant un espace pour glisser leur main entre leurs jambes.
— Tes couilles sont encore lourdes, dit le sergent en riant.
Je remarquai le tutoiement.
— Pas autant que les tiennes.— Je t’en ai gardé pour ce soir.— Et moi je vais te doser le cul à fond.— A tes ordres mon capitaine.
Puis ils s’effondrèrent sur le lit et continuèrent leurs étreintes, se palochant, roulant l’un sur l’autre avec autant de chaleur que s’ils avaient été encore en érection. Ils se caressaient le sexe mou, se les pompaient, se mangeaient en susurrant des mots que je n’entendais pas. C’était clair, il y avait plus que du sexe entre ces deux-là.
— Tu veux pas boire un peu ?— Tu veux dire ton sperme ? répondit le sergent en riant.— Hmmm... ouiiiiii quand j’aurais rechargé mes cartouches.
Ils se levèrent en rigolant et toujours nus, sortirent vers la cuisine.
Je restai là, interdite, pendant quelques minutes puis sortis de ma cachette. Fort heureusement, ils avaient fermé la porte sur eux, pas complètement, mais assez pour que je puisse m’éclipser sans être vue ni entendue.
Les jours suivants furent un enfer. Je ne savais plus qui j’étais, ce que je faisais, je n’avais plus goût à rien. J’avais un désir de vengeance, j’échafaudais des scénarios, mais rien de cohérent.

La première fois qu’il revint, je ne sus quoi lui dire. Il remarqua ma froideur, mais je me dérobai lâchement et l’expliquai par de la fatigue.Cela ne l’empêcha pas de me faire l’amour. Mais revoir sa queue tendue rappela en moi le souvenir mauvais de ce que j’avais vu. Il me prit par-derrière.
— Tu la sens ma queue... elle t’a manqué ma queue ?
Je ne répondis rien et n’éprouvais aucun plaisir alors que d’habitude, il me faisait grimper aux rideaux.
— Eh ben quoi, tu dis rien ? Tu la sens pas ma grosse bite ? T’es devenue frigide ?
Mais je ne sus quoi lui répondre.
— Tiens, prends ma queue dans ta bouche, dit-il alors assez énervé... et pompe tout.
Mais comme je refusais d’obéir et de maintenir sa bite entre mes dents jusqu’à son éjaculation, il éjacula sur mes seins.
Puis il se coucha, se retourna et s’endormit en un rien de temps. Je pleurai abondamment.

J’hésitais à aller voir la femme du sergent. Mais avais-je le droit de lui faire mal en lui dévoilant tout ?
Finalement, j’optai pour une autre solution. Je pris rendez-vous avec le colonel chef de corps, sans en aviser mon mari, pour demander la mutation du sergent au motif que, si je comprenais qu’un chef fût proche de ses hommes, j’estimais aussi qu’il devait se maintenir une certaine distance entre les grades et les rangs. Je n’évoquai rien de sexuel bien sûr, mais le colonel estima que j’avais raison et me promit d’agir.
Quelques semaines après, le sergent était muté.
Mon mari devint plus taciturne, aigri. Il restait souvent à la caserne et je devinais qu’il continuait à voir les soldats qu’ils avaient "formés " pour cela. A l’approche des vacances pourtant, il se dérida et redevint presque normal et j’y vis un bon augure. Nos rapports sexuels avaient repris, mais je simulais. Le désir et la jouissance s’étaient évanouis à jamais... avec lui du moins, car j’étais en manque et mes rêves étaient pleins d’hommes magnifiques disposés à me prendre.
Nous avions pris, comme tous les ans, le chemin de la demeure de mes beaux-parents en sud Bretagne. Nous y serions seuls pendant quelques jours pensai-je, car ma belle famille avait prévu un voyage à l’étranger.
Mais le jour de notre arrivée, je déchantai.
— J’ai invité quelques amis...— Ah bon, tu aurais pu me prévenir !— Te prévenir, pourquoi ?— Ben... pour que je prépare.— Nous ne serons que quatre.
Deux heures après, le sergent-chef (il avait pris du galon) Vidane et sa femme, Julie, débarquèrent. Lui était radieux, mais elle avait une tête d’enterrement.
Ils ne cachèrent pas la joie de leurs retrouvailles et, pour un peu, ils se seraient roulé une pelle... et c’est à peine si le sergent me salua.
— Allez, vous devez avoir chaud et besoin de vous détendre. A la piscine !
Ils ne nous attendirent pas et filèrent vers le bassin, comme mon mari l’avait proposé.
Je restai en arrière avec Julie, c’était le nom de l’infortunée conjointe du sergent.
— Ecoutez... écoutez, lui dis-je en balbutiant... je vais vous paraître... odieuse... ce n’est pas contre vous... mais il ne faut pas que vous restiez ici.— Parce que vous croyez que j’ai eu le choix ?— Pas plus que moi, mais... Votre mari et le mien... leur amitié est trop... trop forte, comment vous dire ?— Ne vous fatiguez pas. Je sais que c’est vous qui avez demandé sa mutation et je sais pourquoi... et vous avez bien fait...— Vous savez... vous savez pourquoi ?— Oui, votre mari est déjà venu chez nous et ils ne se sont même pas cachés.— Et vous, vous acceptez...
Elle s’effondra en larmes.
A côté, le cri de nos hommes qui batifolaient dans l’eau me devint insupportable. Mais j’étais révoltée par la détresse de cette femme. Je la pris dans mes bras pour la consoler puis je pris mon courage à deux mains pour aller dire à ces salopards ce que j’avais sur le cœur.
Mais en arrivant sur la terrasse de la piscine, je perdis tous mes moyens.
Ils ne se gênaient même pas. Ils avaient plongé nus et s’amusaient. Les corps bronzés par l’exercice, avec le cul tout blanc, ruisselaient à la lumière du soleil. Les jeux étaient prétextes à se caresser en s’effleurant, à s’enlacer, à s’échanger même de petits bisous qu’ils croyaient discrets. Ces gars étaient amoureux l’un de l’autre. Je compris que j’avais perdu mon mari. J’étais bien prête de pleurer, mais je voulus rester forte devant Julie.
Tout à coup, ils s’aperçurent de notre présence. Il y eut un gros moment de gêne. Mon regard accusateur aurait dû les foudroyer. Mais le sergent y mit fin en ressautant sur mon mari. Ils reprirent leurs jeux sans se soucier de nous.
— Venez, dis-je à Julie.
Je la fis monter dans la voiture et l’emmenai sur la falaise. Nous y étions seules ou presque pour parler. Elle me raconta comment son mari la trompait avec le mien et comment elle l’avait appris, sans pouvoir rien dire tellement elle lui était soumise. Elle expliqua que le colonel avait parlé et que la demande de mutation venait de moi. C’est là qu’ils comprirent que je savais ou, du moins que je me doutais. Ils m’en voulurent à mort.
— Vous n’avez jamais songé à divorcer ?— Je suis seule, sans emploi et puis j’ai peur de sa réaction.— A deux, nous serions plus fortes.
Nous fîmes des plans. La soirée avançait. Je proposai d’aller au restaurant. Nous ne pouvions décemment pas y aller comme cela. Il fallait nous rafraîchir.
Les hommes nous laissèrent y aller seules.
Nous passâmes une assez bonne soirée paradoxalement. Le fait de pouvoir parler, de trouver quelqu’un qui puise nous comprendre, nous soulagea et nous bûmes plus que de raison. Les contrôles d’alcoolémie étaient moins à craindre à l’époque.

Devenues amies, notre plan était établi. Nous demanderions le divorce et je m’établirai à mon propre compte en trouvant un emploi à Julie.Quand nous revînmes, tous dormaient. Je me couchai à côté de mon mari, nu et en sueur.
Vers quatre heures, je me réveillai, la bouche un peu pâteuse et un léger mal de tête. Dans la cuisine, je retrouvai Julie.
— Il n’est plus dans mon lit.— Le mien non plus.
Un rapide tour nous permit de les découvrir, dans une des chambres d’amis, celle avec la grande penderie couverte d’un miroir. La porte ferme mal et ne grince pas. Je la poussai.

Depuis combien de temps étaient-ils là ? Une forte odeur de transpiration s’exhalait de la chambre.
Afin de pouvoir profiter de leur image dans la vitre, ils avaient allumé une lampe de chevet. Ils étaient bien trop occupés pour nous voir.

Vidane était allongé sur mon mari et donnait lentement de grands coups de reins qui, à chaque fois, arrachaient un gémissement à mon homme. L’actif murmurait des propos à peine audibles.
— Tu la sens, tu aimes.— Oui, enfonce, détruis-moi le cul.— Tu m’as manqué mon capitaine. T’as vu comment mon gland est dur pour toi ? Tu le sens mon nœud ?— Toi aussi tu m’as manqué;
Et il se mit à chanter un refrain paillard : "A r’nifle un peu le bout de mon nœud, ça sent y pas la vieille charogne, un nœud, ça doit sentir un nœud et pas l’eau de Cologne..." et ils éclatèrent de rire.
Quand ils furent un peu remis, Vidane reprit :
— Chaque petite salope que j’ai enculée depuis qu’on s’est vu, c’était pour toi, en pensant à toi.— Moi aussi.— Viens là !
Il se retira. Mon mari se mit sur le dos, releva ses fesses en offrande et l’autre le pénétra sans difficulté.Puis, tout en le labourant, il l’embrassa. Les mains du capitaine s’agrippaient aux hanches, aux fesses aux omoplates du baiseur.
— Je peux plus me passer de toi !— Je sais, mais ta pute de femme nous a séparés. T’aurais dû la dompter comme la mienne... de toute façon, si elle la fait, c’est pas sans raison.— Oui, je crois qu’elle se doute...— Il faut dire que vous faites tout pour, dis-je en allumant la lumière.
Il est impossible de dire ce qu’il se passa, sinon une belle engueulade entre les cris de mon mec, les pleurs de Julie qui reçut l’ordre de se taire, les reproches, les insultes et la promesse de divorcer...
Je les laissai là en les couvrant d’injures et regagnai mon lit, pleine de fureur.
Il me fallut encore, au réveil, les entendre faire l’amour bruyamment dans la salle de bain contiguë, au retour de leur footing matinal.
Les " tu las sens ma queue ? Bouffe-moi le fion, lèche-moi les couilles, suce, suce suce encore... etc." étaient bien sonores, destinés à ce que l’on entende.
Après le petit-déjeuner, nous fîmes, Julie et moi, nos valises. Je laissai un mot sur la table de la cuisine. "Nous partons. On se revoit chez nos avocats".
J’aurais bien sûr pu les balancer et mon mari le savait, mais il savait aussi que j’avais trop de respect pour ses parents, sa mère surtout, et pour les miens pour leur imposer une telle humiliation et un tel scandale, et il en jouait.
Je dus cependant encore subir des humiliations. Comme nous n’avions pas d’autres logements que celui du camp, je dus rester sous le toit de mon mari le temps que j’en trouve un. J’aurais pu aller à l’hôtel, mais la réprobation du divorce pesait déjà trop, aux yeux du public, sur mes épaules pour que je prêtasse le flanc à d’autres critiques. Nous trouvâmes un motif plausible permettant de maintenir les apparences. Il fut convenu que je ne supportais pas les affectations diverses et variées, les périodes d’absences prolongées, bref, la solitude, et que nous avions rompu d’un commun accord après quelques années d’un mariage par ailleurs sans héritier... Les femmes de militaires furent les plus cruelles.
En attendant, tous les week-ends, mon mari recevait son amant. La maison étant petite, je dus subir leurs ébats et ceux qu’ils organisaient avec des proies repérées chez les appelés. Des partouzes à quatre ou cinq. On baisait dans tous les coins. Dans la cuisine, dans la salle de bain, dans le salon, sauf dans ma chambre. L’objectif était, je crois, de me faire partir vite et surtout de me faire payer leur séparation. Non seulement on ne se cachait pas, mais on faisait tout pour que j’assiste aux ébats.
A suivre.
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