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L'hôpital Saint-Johan

Chapitre 1

Brides de mon passé, et début de mon nouveau job.

Erotique
« Bonjour à tous. Avant toutes choses, je tiens à vous dire que je suis reconnaissante de l’opportunité qui m’est donnée de pouvoir exercer au sein de cet hôpital. Il est très important pour moi de débuter ma carrière d’infirmière dans un établissement aussi réputé et reconnu que le Saint-Johan Hôpital. Aussi, je tenais tout particulièrement à vous remercier de l’accueil que vous m’avez réservé. J’ai hâte de rejoindre vos équipes dans le service de soins de suite de réadaptation neurologique. »
Et voilà comment tout a commencé. Je n’oblige personne à lire mon histoire, mais les derniers mois de ma vie ont été si chaotiques, si stressants, et si intenses, que j’ai récemment ressenti le besoin de les partager avec qui voudrait bien me lire. Je ne suis ni un grand poète du XIVème siècle, ni un chanteur dépressif dont le tube portant sur sa récente rupture amoureuse pourrait devenir le single de l’année. Non, je ne suis que moi, Mathilde Henders. Infirmière étudiante en 4ème année, désormais employée du Saint-Johan Hôpital et sacrément dans la merde.
J’avais passé l’été précédent ma 4ème année d’études à postuler dans la plupart des cliniques et des hôpitaux de ma région en quête d’un stage professionnalisant. Plusieurs réponses étaient revenues positives, mes notes n’étaient pas trop mauvaises et je savais que ma lettre de motivation saurait convaincre plus d’un recruteur. Mais le poste qui m’intéressait vraiment se trouvait à l’Hôpital Saint-Johan, sans le service de SSR Neurologique. Leur réponse arriva in extremis avec la reprise des cours, mais heureusement pour moi, elle arriva à temps. Mon année scolaire débuta, mon stage également, et la vie sembla enfin simple le temps de quelques semaines. Le SSR Neurologique est un centre de soins de longue durée, spécialisé dans la prise en charge de patients atteints d’affections du système nerveux. Les patients ayant fait un AVC ou atteints de troubles neurologiques ou cognitifs y sont admis afin de réapprendre à vivre et à accomplir les gestes et tâches de la vie quotidienne.
Pour tout vous dire, ce n’est pas du tout la branche que je ciblais au début de mes études ! Mais au fur et à mesure, en découvrant les différents services qu’un hôpital peut proposer, je me suis prise de passion pour tout ce qui touche de près ou de loin au cerveau. Aussi, mon stage à l’hôpital Saint-Johan ne fit que confirmer mon enthousiasme à travailler au sein d’un service de soins longue durée. En parallèle, ce travail m’aidait également à me changer les idées et à avancer dans la vie. Environ deux mois avant le début de mon stage, j’avais surpris mon copain, Eliott, à cheval sur ma meilleure amie, Kate, dans notre propre lit.
J’étais censée travailler toute la matinée ce jour-là, mais mon professeur était absent et j’avais décidé de rentrer afin d’avancer dans mes projets personnels et de déjeuner avec Eliott. Je me souviens de cet instant où tout était encore normal, où j’allais encore bien. Ce moment juste avant que je ne tourne la clef dans la serrure et pousse la porte. Je me souviens du silence dans l’appartement et des quelques vêtements traînant au sol. Je me souviens des deux tasses de café sur la table basse du salon. Et je me souviens du sac à main de couleur pourpre sur le canapé. Celui que je connaissais par cœur, celui que j’adorais, celui que j’avais moi-même offert à ma meilleure amie. La boule au ventre, je m’étais dirigée vers ma chambre, essayant sans relâche de me convaincre qu’il y avait sûrement une bonne explication à tout cela. Mais en poussant la porte, l’horrible vérité s’était imposée à moi, et il m’était impossible de la nier. Nus tous les deux, Kate était à genoux au bord du lit. Ses seins se balançaient violemment, son visage était déformé par une grimace de plaisir, et ses cheveux étaient rassemblés et tenu fermement par mon copain. Celui-ci se tenait debout, l’une de ses mains tirait les cheveux de ma copine tandis que l’autre giflait ses fesses à intervalle régulier. La tête penchée en arrière, il s’enfonçait avec puissance dans le cul de celle que je prenais pour ma meilleure amie, encore et encore, jusqu’à ce qu’elle se mette à hurler comme une truie.
— Baise-moi le cul, putain !— Bordel, mais qu’est-ce que vous foutez tous les deux ?!
Ils remarquèrent enfin ma présence, et se raidirent, avant que tout ne s’accélère. Eliott abandonna Kate pour se ruer vers moi en se perdant dans un flot d’excuses et de « Ce n’est pas ce que tu crois », mais je le repoussais. Kate quant à elle, se couvrit du mieux qu’elle put et tenta de s’en aller discrètement, mais je refusais de la laisser faire, exigeant des explications de sa part. Comme si cela aurait pu changer quoi que ce soit, comme si elle avait pu dire quelque chose qui aurait effacé de ma mémoire ce que je venais de voir.

Blessée, trahie et incroyablement folle de rage, j’avais tout de même pris le temps de leur demander pourquoi. Les réponses d’Eliott étaient navrantes. « Tu sais bébé on est jeunes, j’ai envie de faire d’autres expériences. Et puis, il faut dire qu’avec ton travail, t’es jamais là. Te fâche pas, c’est purement physique entre elle et moi. » Kate, elle au moins, eu la décence de me dire la vérité. Elle m’avoua que cela durait depuis quelques mois, depuis le soir du Nouvel An précisément, celui que j’avais passé chez moi, malade, et où ils s’étaient retrouvés seuls dans un spa. C’est là que tout avait dérapé. Pensant à une erreur d’un soir, et mettant tout sur le compte de leur taux d’alcoolémies, elle avait voulu le revoir pour mettre les choses au clair, mais la discussion s’était une nouvelle fois finie dans un lit. Leur « erreur d’un soir » devint une routine et Kate m’avoua être tombée amoureuse d’Eliott, malgré ma relation avec lui qui se profilait depuis plus de deux ans. Le soir même, je mis mon fiancé et ma meilleure amie à la porte, tandis que dans la semaine qui suivit, les affaires de mon ex se retrouvaient dans une poubelle et les miennes dans des cartons. Huit jours après les avoir surpris, je déménageais et quittais la ville.
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