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L’hôtel Beau Rivage

Chapitre 6

Lesbienne
Le lendemain matin, samedi, 9 heures.
— Réveille-toi mon amour, il est déjà 9 heures...
Le réveil est doux, les caresses de Sylvie sur moi, mon ventre, ma poitrine font un réveil délicieux. Elle m’embrasse...Sylvie est toujours en nuisette, mais elle a déjà pris sa douche. Elle s’est levée plus tôt que moi. Elle a tiré les rideaux pour laisser entrer la lumière dans la chambre.
— File te doucher, j’appelle le room service. On prend le petit-déjeuner ici, tu es d’accord ?— Oui oui pas de problème... Je dis en m’étirant. Je serais bien rester couchée faire la grasse mat’.— Allez ! Lève-toi feignasse ! ; me dit Sylvie en rigolant et m’envoyant un oreiller sur moi.

Douche prise, j´entrouvre la porte, cheveux mouillés et sèche-cheveux en main, et là j’assiste à une scène qui me laisse sans voix.
Le room service est arrivé et est assuré par une jeune femme que nous n’avions pas vue la veille. Vêtue de sa robe noire, d’un tablier blanc et de sa coiffe blanche.Sylvie est allée lui ouvrir, vêtue comme elle l’était avec moi, en nuisette, sans pudeur. Cette jeune soubrette se trouvait déjà surprise. Mais la coquine de Sylvie, avec beaucoup de perversité, pendant que la serveuse prépare le petit-déjeuner, prétextant prendre de la monnaie dans son sac pour le pourboire, se penche bien nettement en avant, offrant la vue de ses fesses et son sexe nu à la servante rougissant... Sophie avait préparé son coup, car elle avait remis son rosebud. La servante voyait le beau séant de Sylvie dont la pierre brillante bien au milieu de son sillon.
Je reste là, entourée de ma serviette, dans l’encoignure de la porte, à assister à cette scène osée et regarder cette pauvre servante toute rouge qui ne sait pas où se mettre.Sylvie fière d’elle lui tend un billet de 10€ en souriant. Elle remercie et quitte la pièce en galopant sur ses petits talons, certainement toute émoustillée.
La porte fermée, nous éclatons de rire de cette blague osée de Sylvie... J’ôte ma serviette pour renfiler ma nuisette, puis nous nous attablons à ce déjeuner copieux, avec vue sur la mer, fenêtre ouverte.Les parfums iodés venaient envahir la chambre.Il fait dehors un temps magnifique et d’une agréable douceur. Nous sommes si bien !
Nous discutons de tout de rien, de nos maris... De ce que nous allons faire après le petit-déjeuner et de nos tenues et aussi de cette « surprise » du soir. Puis la discussion se porte sur la folle soirée d’hier.
— J’ai tellement aimé cette soirée ma chérie ; me dit Sylvie. Merci mon cœur, tu as été exquise, audacieuse, si...— ... salope ?
Sylvie se met à rire... « Oui, exactement... si salope ! J’adore ! »La discussion est ponctuée par un baiser langoureux, où nos langues se mélangent, s’enroulent ».
La décision est prise. Nous appellerons un taxi pour qu’il nous emmène en centre-ville. Nous flânerons sur le bord de mer, prendrons du temps pour aller dans quelques boutiques et aller là où le vent nous mènera. Nous déjeunerons ensuite sur place. Sophie nous a dit d’être disponibles à partir de 16h.
La tenue choisie pour Sylvie est une jupe patineuse bleu ciel, un top en coton multi-couleur avec un gilet blanc. En dessous un porte-jarretelles noir et des bas FF bronze. Comme à son habitude, pas de culotte ni de soutien-gorge. Pour les chaussures, ce sera des escarpins à talons fins bleu marine.
Pour moi, histoire de taquiner Sylvie, j’émets l’hypothèse d’une tenue cool avec un pantalon et des tennis... devant les gros yeux de ma belle, je bats en retraite. C’était une blague... je n’ai même pas pris de pantalon dans ma valise.Le choix se porte sur une jupe grise, égayée d’un chemiser rose. Dessous je porterai mon ensemble Lise Charmel, un string, balconnet et porte-jarretelles en satin blanc pour tenir mes bas gris fumés coutures. Des escarpins noirs pour terminer.
Une fois prêtes, nous appelons l’accueil pour commander un taxi. Celui-ci arrive 15 minutes plus tard et nous attend sous le porche de l’hôtel.
Le taxi nous dépose dans le centre de la Baule, finalement pas très loin de notre hôtel.Bras dessus, bras dessous, nous profitons de beau temps, de cette brise légère. Les gens sont heureux, décontractés... Nous flânons... Rentrons çà et là dans les boutiques qui nous attirent. Une vraie liste à la Prévert... Un magasin de bijoux fantaisie, un magasin de vêtements, une boutique d’antiquités, une parfumerie, un cabinet de curiosités, un commerce de farces et attrapes... Nous rions de bon cœur, nous flirtons, un bisou par ci, un bisou par là... Clairement un couple de femmes, un couple de femmes lesbiennes... certaines personnes nous regardent, les unes amusées, d’autres choquées... Des bigotes ! Les hommes nous matent plus ou moins discrètement, nous faisons mine de ne pas les voir, mais nous aimons cela.
La ville n’est pas très grande. Direction le front de mer, pour une longue balade où nos jupes volaient un peu et nos talons claquaient. Nous restons vigilantes que ces dernières ne dévoilent rien à cause d’un vent coquin. La plage est très longue, allant vers Pornichet.On s’arrête de-ci de-là s’assoir sur un banc pour regarder l’horizon et les enfants jouer sur la plage, la tête posée sur l’épaule de l’autre. Nous savourons ce doux moment de complicité.
13h... Vient l’heure du déjeuner. Nous choisissons un restaurant avec vue sur mer qui nous semblait bien. Le serveur nous place sur une table devant avec un joli panorama. Poisson, un verre de vin, desserts faits maison, un café... J’ai adoré ces instants. Sylvie, décidément incorrigible, ne peut pas s’empêcher d’allumer le serveur en remontant sa jupe plus qu’il ne le faut, dévoilant à cet homme que la belle portait des bas et des jarretelles.Le serveur était au petit soin pour nous... jusqu’à nous offrir les cafés et les mignardises. Décidément Sylvie sait y faire ! Il suffit décidément de peu pour avoir les hommes à nos pieds.
— Merci de ce week-end mon cœur ; je dis à Sylvie en lui tenant sa main aux ongles rouges joliment manucurés.
La garce... Elle attend que le serveur revienne pour déposer un baiser sur mes lèvres.
— Avec plaisir ma chérie... Je t’aime !
Je pense que le serveur à ce moment précis, a frôlé l’attaque cardiaque !

14h45, nous sortons de table, repues. Une petite balade pour digérer puis retour vers le centre-ville pour aller dans un magasin de lingerie devant lequel nous étions passées le matin.Les articles en devantures nous avaient attirés.
Hélas le magasin n’est pas encore ouvert. Nous nous rabattons alors sur le magasin de prêt-à-porter voisin. Flâner entre les rayons permet à Sylvie de repérer une jolie jupe fluide. Pour l’essayer, nous allons dans la partie réservée aux salons d’essayage.La vendeuse avenante vient à nous et nous demande si nous avons besoin d’aide.
— Non non Mademoiselle, merci, pas pour l’instant.

Il n’y a personne, nous sommes seules. Sylvie, sans aucune gêne laisse le rideau de la cabine ouvert et ôte sa jupe. De toute façon je suis devant, je surveille. Sa jupe enlevée, Sylvie est devant moi, n’ayant plus que son haut et que son porte-jarretelles tendant ses bas... Son sexe nu, lisse... si impudique.Sans se soucier si quelqu’un peut entrer, Sylvie s’approche de la limite de la cabine, s’approche de moi, je me trouve dans l’encadrement... Et me dépose un baiser tendre et appuyé sur les lèvres. Je suis un peu gênée malgré tout, mais son audace me séduit. Puis se retourne, me dévoilant ses fesses... Ses fesses que j’affectionne tant. Enfin enfile la jupe. Elle est bien ajustée, elle lui va bien.Elle sort, tournoie sur elle-même. La vendeuse vient alors nous rejoindre, entrant dans le salon.
— Tout va bien, mesdames ?
Sylvie la regarde... Les yeux joueurs.
— Oui merci... Mon amie me dit que la jupe me sert, un peu trouvez-vous aussi ?
La vendeuse s’approche, regarde Sylvie porter la jupe, jambes légèrement écartées, ce qui a comme effet de tendre le tissu.
— Je ne trouve pas, tournez pour voir... Non pour moi elle vous va bien.
Sylvie décidément espiègle lui dit :
— Ah bon... Pourtant... Tenez, touchez là.
Quand la vendeuse approche la main pour sentir le tissu, Sylvie tourne légèrement sur elle-même pour présenter sa cuisse et faire en sorte que la vendeuse pose sa main sur la jarretelle sous le tissu.La vendeuse sent la jarretelle en relief, rougie puis retire sa main... c’est si charmant. Sylvie est une petite manipulatrice quand même.Elle bredouille... “Non Madame, elle vous va parfaitement”Sylvie se tournant vers moi :
— Tu vois mon cœur, elle me va... je vais la prendre.
La vendeuse a déjà filé vers sa caisse, les joues rouges.
Je ris de cette situation provoquée... par ma diabolique provocante.Rhabillée, Sylvie et moi allons régler l’achat, ne cherchant pas plus à mettre la vendeuse dans l’embarras.
Nous sortons toutes deux, je suis accrochée à son bras. Une fois dans la rue, nous voyons que la boutique de lingerie voisine était désormais ouverte.
— On y va ?— Avec plaisir.— Laure, c’est à ton tour !— Heuuuu, je ne sais pas, je verrais...— Dégonflée !— Oui peut-être !— Si tu te dégonfles, t’auras un gage ! me dit Sylvie en souriant.— Chouette ! ...

Révélations... La boutique au nom évocateur n’est pas très grande, du moins elle le paraît vue de l’extérieur.
— Crois-tu que nous aurons des révélations ? Je dis à Sylvie.— Je ne sais pas, en tout cas moi j’en ai eu une... Toi ! Tu es une jolie révélation ; me répond ma belle amie.
J’en suis émue et ne résiste pas à déposer un baiser sur les lèves de Sylvie, sans me soucier de quiconque autour de nous...
— Humm, chérie tu t’enhardis ; me dit Sylvie.
Je souris... Et en même temps, je m’aperçois que la vendeuse du magasin était juste derrière la porte, certainement pour venir nous ouvrir, car le magasin est ouvert depuis peu de temps... Et elle a vu ce baiser.Sylvie me glisse dans l’oreille “ça commence fort”.
Tout sourire, une grande jeune femme nous ouvre la porte, une jolie métisse, certainement originaire des îles.
— Bonjour mesdames, bienvenues.
La vendeuse toujours souriante nous dévisage de bas en haut. Elle porte une robe assez longue, rouge pâle, décolletée et bras nus, des sandales à talons fins et assez hauts, la rendant encore plus grande. Ses jambes sont voilées de noirs.
— Je pense que vous trouverez votre bonheur ici, tout ce que vous aimez porter, je pense ; dit notre hôtesse.— Ce que l’on voit semble ravissant ; dit Sylvie de façon très ambiguë... Parle-t-elle pour les tenues exposées ou pour la vendeuse ?
Nous progressons dans le magasin, plutôt étroit, mais tout en longueur. Beaucoup de belles pièces sur portants, sur étagères... des affiches de marques connues présentant leurs modèles...Proche de la caisse, un rayon collanterie fourni, avec des bas de toute sorte, mais de belles qualités, FF, talons Cubain, quelques sachets de bas vintage... Hors de prix.Un bonheur... Nous circulons, touchons... Nous n’attendions pas à trouver tels trésors ici avant d’entrer.
J’espère que l’histoire vous plaît toujours.A suivre ...Bisous
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