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L’île aux cochons

Chapitre 1

Erotique
L’île aux cochons
L’île aux cochons
Auteur : Alix - Publié en janvier 2018
Episode 1 Madame est servie !
Je quittais la chaise longue et rejoignis Edouard assis devant la table garnie de mets fins. Mon mari se leva à mon approche. Le garçon avança mon siège. J’étais nue sous ma courte tunique. Il faisait si chaud ! Profitant de l’occasion, le serveur jeta un coup d’œil sur mes seins. Habituée à la présence de domestiques depuis que j’étais enfant, je n’y prêtais guère attention.
Je commandais mon cocktail favori de jus de fruits. Edouard en profita pour finir son verre de Whisky et commander un autre verre d’alcool.
Cette croisière privée était le cadeau de noces de ma belle-mère. Nous naviguions entre les innombrables îles de la mer de Banda et profitions des paysages variés offerts par les îles volcaniques et les sublimes couchers de soleil.
Le soir, les étoiles apparaissaient brusquement dans le ciel limpide. La rapidité avec laquelle la nuit tombait sous les tropiques me surprenait toujours.
Il était tard. J’embrassais Edouard sur la joue et regagnais ma cabine. Seule, dans le cabinet de toilette, je contemplais mon image dans le grand miroir, celle d’une blonde d’à peine vingt ans, au visage régulier, aux formes harmonieuses. Les seins en pommes étaient moyennement volumineux mais bien dessinés. Le pubis épilé mettait en valeur ma fente surmontée d’un clitoris légèrement saillant.
Je fis la moue. À quoi bon être belle si je suis malheureuse ! Je regrettais d’avoir cédé à la facilité en épousant un homme de 10 ans de plus que moi.
Edouard était ce qu’on appelle un bon parti. Pair du Royaume, duc, fils unique d’une amie de ma mère, héritier d’un empire géré par une armée de diplômés laborieux surveillés par autant d’avocats.
Je m’attendais à ce que ce beau brun racé et élégant, au teint mat et à l’allure virile, comble tous mes caprices et tous mes appétits. Hélas, je déchantais rapidement et il était trop tard pour revenir en arrière. Dans notre monde, les divorces sont mal vus.

Cette fine mouche de Clara s’était étonnée du peu d’empressement d’Edouard à faire plus ample connaissance avec sa fiancée. Le sien l’avait culbutée comme une fille de ferme sur un tas de foin, le jour même de leurs fiançailles.
Pour me préparer à ce qui m’attendait, ma perverse amie m’avait montré un film pornographique dans lequel une jeune femme à la peau laiteuse et aux formes généreuses se faisait prendre par des athlètes noirs aux pénis monstrueux.
Les pénétrations simultanées et probablement douloureuses, que subissait la pauvre fille, me fascinèrent. Comment de telles horreurs étaient-elles possibles ? Son vagin était effroyablement dilaté ainsi que l’anus. Elle roulait des yeux bovins, la bouche déformée par un membre viril. Les mugissements de plaisir de cette vache farcie comme une dinde par tous ses orifices me laissèrent dubitative.
Les flots de sperme blanc jaillissant des épaisses verges noires dans la bouche, sur le visage et les seins de la malheureuse, m’émurent plus que je le laissais paraître.
Clara assurait qu’il n’y avait pas de trucage. Je n’en crus pas un mot.
Le soir de mes noces, étendue sur le grand lit à baldaquin de la suite Royale du Claridge de Londres, j’attendais fébrilement mon époux, uniquement vêtue d’une nuisette quasi-transparente. Lorsque mon mari, visiblement ivre, sortit nu de la salle de bains, je fus rassurée par la taille modeste de son pénis pendouillant sous son ventre. Celui-ci ne me ferait pas souffrir.
Après quelques minutes déroutantes et constatant le peu d’entrain d’Edouard à me dépuceler, je pris l’initiative. Appliquant les conseils détaillés de mon amie, je saisis le bout de viande flasque entre le pouce et l’index et le masturbais. Le résultat fut très éloigné de ce que montrait le film pornographique. Le pénis avait les dimensions de mon pouce.
Edouard se coucha entre mes cuisses ouvertes d’un air ennuyé. La faible ampleur de l’invasion et l’absence de douleur me surprirent. Il se frotta pendant quelques minutes, mais n’éjacula pas. Finalement, il roula sur le côté et s’endormit.
Il me laissa comme il m’avait trouvée, vierge !
Je fus si déçue que j’en pleurais. J’attribuais la défaillance de sa virilité au Whisky écossais dont il avait abusé lors des festivités.
Nous avions chacun nos appartements dans l’immense manoir familial. Lorsque mon époux venait me retrouver, c’était pour discuter de notre prochain voyage de noces ou de détails triviaux concernant la maisonnée et les domestiques. Cela se terminait par un bisou sur le front et dodo. Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre que le sexe n’était pas la préoccupation première de mon mari, ni même la seconde.
C’était contrariant. Il était indispensable que je donne un héritier à la famille afin d’asseoir ma position sociale et financière. Ce devoir accompli, je me ferai poser un stérilet et je n’y penserai plus.
La duchesse douairière semblait ignorer les problèmes sexuels de son fils, à moins qu’elle ait préféré les oublier. Elle ne cachait pas qu’elle comptait sur le magnifique voyage de noces qu’elle nous offrait, pour que nous accomplissions son vœu le plus cher : un petit-fils.
Elle risquait d’être déçue. Cette nuit, Edouard rentrerait saoul dans la cabine, comme d’habitude. Il était fier de son titre de « Commandant » et passait une partie de la nuit à siroter en compagnie du capitaine.
Je soupirais en enfilant ma chemise de nuit en mousseline noire. Elle n’avait pas eu plus d’effet sur la virilité de mon mari que la vue d’un cocotier. Je me couchais et éteignis la lumière. Comme tous les soirs, je glissais mes doigts sur ma vulve et titillais mon clitoris.
Je me souviendrais toujours de ce soir d’orage au pensionnat pour jeunes filles de l’aristocratie. Je m’étais réfugiée dans le lit de Clara. Nous partagions la même chambre. Bouleversées par les éclairs et les coups de tonnerre qui faisaient vibrer la vieille bâtisse, nous nous serrions l’une contre l’autre.
L’orage apaisé, comme je tremblais encore, Clara m’embrassa tendrement sur les lèvres. C’était doux et agréable. Je n’y vis pas malice jusqu’à ce que la perverse lady effleure mon bouton d’amour d’un doigt léger. Surprise, j’avais serré les cuisses, honteuse du délicieux frémissement qui parcourut mon ventre.
— Comme tu es sensible ! Ton bouton est plus gros que le mien ! J’aime ! Souffla Clara, en m’embrassant de nouveau sur les lèvres.— Arrête, s’il te plaît ! C’est sale !— Mais non, idiote ! C’est ce que disent les frigides. Il n’y a rien de sale dans l’amour.— Oooh ! Laisse-moi, je t’en prie. Je protestais trop faiblement pour qu’elle me prenne au sérieux.— Je vois bien que tu aimes ça, coquine. Souffla la corruptrice à mon oreille, en limant doucement l’entrée de mon vagin humide avec son pouce.— Huum ! Je gémis malgré moi.— Ça te plaît, là aussi ? C’est là que les garçons mettent leur truc.— Non, arrête ! Je soupirais, en ouvrant davantage les jambes.
Je haletais de plaisir lorsque Clara m’embrassa à pleine bouche. Ses lèvres et sa langue avaient un goût salé.
— C’est la mouille de ta chatte. Tu coules comme une fontaine.— Ne dis pas ça ! Tu me fais honte !— À ton tour de me lécher la moule, coquine !
Excitée plus que je n’aurais voulu par les mots crus de ma douce amie, j’obéis, en tremblant. Sa chatte avait un goût sauvage qui m’excita. Chaque nuit, elle me pervertissait davantage en me faisant découvrir de nouveaux délices. Clara me mettait dans un tel état d’excitation qu’elle faisait de moi ce qu’elle voulait. Ce que j’appréciais le plus, à part sa langue douce et chaude sur mon clitoris, était qu’elle pistonne, simultanément, l’entrée de mon vagin et de mon anus.
Elle étouffait mes gémissements en pressant sa chatte juteuse sur ma bouche.
Nous nous étions pratiquement pas quittées depuis. Nos jeux érotiques nous permirent de résister à ces obsédés de garçons, plus stupides et grossiers, les uns que les autres, qui ne pensaient qu’à une chose, nous enfiler vite fait sur la banquette arrière de leur voiture de sport.
Je fus réveillée en pleine nuit par les cris et les cavalcades qui résonnaient sur le pont. Affolée, j’enfilais un peignoir et sortis voir ce qui se passait. C’était la panique à bord. Des flammes surgissaient d’une bouche d’aération. Le capitaine hurlait des ordres. Les matelots courraient dans tous les sens. Il y eut une explosion puis une seconde. « Évacuez le navire ! »
Edouard surgit et me prit dans ses bras. Il me porta là où était le canot de sauvetage. Un quart d’heure après, le navire en flamme s’enfonçait dans les eaux noires sous mes yeux effarés et les gémissements de désespoir de l’équipage.
Des bruits de grosses bulles éclatant à la surface de la mer, raisonnèrent encore quelques minutes dans l’obscurité, puis se fut le silence.
Le canot était trop petit pour tous les occupants et risquait de chavirer à chaque instant. Le capitaine nous demanda d’éviter tout mouvement brusque. Désespérée, je me tassais entre mon mari et un gros matelot à l’odeur désagréable.
Je somnolais jusqu’à l’aube. Le sommet d’une montagne apparut au-dessus de la brume. Les vagues s’écrasaient bruyamment sur la barrière de corail qui fermait le lagon. Le capitaine tenta de passer en profitant d’une grosse déferlante. Il y eut un bruit épouvantable. Le canot fut renversé comme une coquille de noix. Je tombais à la mer. L’eau entra dans ma bouche et dans mon nez. Plus je paniquais, plus je suffoquais. J’eus une brève pensée pour ma mère et puis, plus rien.
— Réveillez-vous, darling !
On me secouait. La gorge me brûlait. Je toussais et vomissais de l’eau. Il me fallut quelques minutes pour reprendre mes esprits. Le sable sur lequel j’étais allongée, était noir. Edouard était près de moi, en pantalon blanc et torse nu. Ce n’était pas un cauchemar !
— Que nous est-il arrivé ?— Nous avons fait naufrage. Ce pauvre capitaine s’est noyé. J’ai eu si peur de vous perdre ! Venez ! Rejoignons les autres.
Je me mis à genoux sur le sable et me levais péniblement. Après une demi-heure de marche, j’aperçois le groupe de matelots à l’ombre de cocotiers.
À part le serveur et ce pauvre capitaine, c’était la première fois qu’étais directement confrontée aux membres de l’équipage.
Le plus visible et le plus âgé, était l’énorme matelot contre lequel je m’étais assoupie dans le canot de sauvetage. Il s’appelait Masaru. Il faisait office de cuisinier mais sa mission principale était de protéger les riches clients contre d’éventuels abordages de pirates. Il devait peser plus de cent kilos. J’appris plus tard qu’il était Mongol et ancien lutteur Sumo.
Le reste de l’équipage était composé de deux Philippins à la musculature bien dessinée, Rodrigo, le mécanicien, plutôt petit et le matelot de pont, Honesto, souple et costaud.
Ils n’avaient pas l’air si abattu que ça. Leurs yeux brillants se fixèrent sur moi, plus précisément sur le bas de mon ventre et ma poitrine.
Je ne portais que ma chemise de nuit !
Je pris conscience du spectacle que j’offrais. L’humidité collait la mousseline à la peau. Sans chemise, je n’aurais pas paru plus nue. Instinctivement, je me rapprochais de mon mari et me serrais contre lui en croisant les jambes. Avec mes bras et mes mains, je dissimulais ce que je pouvais.
Ils parlaient tous plus ou moins bien l’anglais. C’est le Mongol qui prit la parole.
— On va ouvrir quelques noix de coco et installer un abri pour la duchesse. Honesto ! Grimpe sur la montagne pour voir où se trouve le premier village et ramène des secours. Lança t-il au matelot.
Je tirais Edouard à l’écart pendant que l’équipage se mettait à l’ouvrage.
— J’ai peur de ces hommes, murmurais-je en tremblant.— Vous ne risquez rien, darling. Ces gars-là sont triés sur le volet. Mais, si cela peut vous rassurer, je vais rester avec vous en attendant que l’abri soit terminé.
La journée fut longue, mais la nuit encore plus. Personne ne savait allumer un feu. L’humidité rafraîchissait encore l’atmosphère. Sous les branchages de l’abri, je grelottais de froid. Je me serrais autant que je pouvais contre mon mari qui ronflait doucement. La chaleur de son corps me réconforta un peu.
« Comment peut-il dormir dans une situation pareille ? »
Je lui en voulais vaguement de ne pas partager mon calvaire. En plus de la proximité inquiétante des matelots, il y avait des bestioles volantes, des craquements bizarres et le gémissement du vent dans les cocotiers.
Pour arranger les choses, une terrible envie de faire pipi me tordait le ventre, mais je n’osais pas quitter l’abri et craignais de m’aventurer dans la nuit.
Dès que l’aube pointa, je m’éloignais discrètement vers les dunes.
Accroupie, la nuisette relevée sur mes hanches, je me relâchais enfin et urinais un jet dru qui m’éclaboussa les pieds. Mes pets résonnèrent bruyamment sous les arbres. Un étron tomba sur le sable. Effarée, je levais la tête pour m’assurer que personne n’arrivait.
Je rejoignis la plage et entrais dans l’eau, soulevais ma nuisette et me lavais l’anus avec une main en grimaçant de dégoût. Je me dépêchais de regagner l’abri avant que les autres ne se réveillent.
Mon mari et les matelots passèrent la journée à explorer les environs. Je n’osais pas sortir de l’abri sous lequel je me morfondais, démunie de tout. Heureusement, les secours n’allaient plus tarder, maintenant.
En fin de matinée, Edouard me rejoignit alors que je trépignais d’impatience. Le matelot envoyé en reconnaissance était revenu. Il n’avait vu que la mer tout autour. Il n’y avait ni habitation, ni habitant sur l’île. Il n’avait aperçu que quelques cochons sauvages.
Je fus horriblement déçue par ces mauvaises nouvelles. Combien de temps devrais-je supporter la précarité, la promiscuité et l’inconfort de la situation ?
Edouard était aussi désemparé que moi. Il marcha jusqu’à un grand rocher et regarda la mer comme s’il s’attendait à l’arrivée imminente d’un navire.
Hélas, rien ne rompait la ligne pure de l’horizon marin !
Abattu, il se dirigea vers les hommes installés sous les cocotiers. Ils interrompirent leurs palabres à son arrivée.
— Messieurs, nous devons nous organiser..
Masaru lui coupa la parole avec insolence.
— Excusez, Commandant, mais nous autres, on va aller s’installer plus haut sur la rivière.— Nous devrions rester unis en attendant les secours, argumenta mon mari qui ne sembla pas s’offusquer plus que ça de l’impertinence du Mongol.— Nous sommes en mer depuis plus de deux semaines. Vous êtes un homme, vous comprenez ce que je veux dire. Nous ne voulons pas d’histoires. Dit-il en faisant un signe discret dans ma direction.— Ce sera plus sage, effectivement, admit Edouard.— Vous ne mourrez pas de faim, ni de soif. Il y a suffisamment de noix de coco pour tenir le coup. Je vais vous montrer comment les ouvrir.
Je fus soulagée du départ de l’équipage et surtout de Masaru. Mon mari n’aurait pas fait le poids face à ces brutes, s’ils s’étaient mis en tête de me violer.
Edouard eut un geste fataliste.
— Au moins, Fang reste avec nous !
Le garçon à la figure efféminée se tenait à quelques mètres, timide et rougissant. Lui, ne m’effrayait pas. Je me levais et sortis de l’abri. Ankylosée, je dérouillais mes muscles par quelques mouvements de gymnastique sans me soucier de ce que je montrais.
— Charmant spectacle ! Heureusement que les matelots ne sont plus là pour voir ça ! Plaisanta lugubrement Edouard. Fang ! Plutôt que de t’abîmer les yeux trouve quelque chose pour habiller la duchesse !
Le ton de mon mari attira mon attention. Je jetais un œil sur le jeune homme et fus stupéfaite de découvrir la bosse incongrue qui déformait son short.
Fang était né à Pondichéry d’une mère Hindoue et d’un de ces arrogants aventuriers français. Un peu plus jeune que moi, plutôt bien fait de sa personne, la figure agréable, sa peau était à peine plus mate que celle de mon mari.
Le métis rougit et se hâta de ramasser quelques palmes pour confectionner habilement un ensemble dont je me vêtais. C’était grossier et rugueux, mais cela couvrait mes seins et mes fesses.
— Il dormira avec nous, sous l’abri, annonça mon mari.
L’idée de dormir avec un domestique me contrariait. Je regardais Edouard en haussant les sourcils.
-  Ce n’est qu’un garçon ! Vous aurez moins froid, serrée entre nous deux.
Un garçon qui bandait en regardant mes seins ! Cependant, me souvenant comme j’avais souffert de la fraîcheur la nuit précédente, je hochais la tête en signe d’approbation.
— Bon ! C’est réglé. Le soleil baisse vite. Préparons-nous pour la nuit.
Ils rassemblèrent des palmes et firent des gerbes avec de grandes herbes pour rendre le sol plus confortable.
Allongée entre mon mari et le garçon, j’appréciais la chaleur de leur corps contre le mien. Edouard me tournait le dos et ronflait doucement. J’enviais sa faculté de dormir dans ces conditions difficiles.
Je somnolais à moitié quand je sentis le contact d’un objet dur contre mes fesses. Pensant à un bout de bois, je passais la main derrière moi et réalisais avec gêne qu’il s’agissait du pénis du jeune homme endormi dont le souffle régulier chatouillait ma nuque.
J’hésitais sur la conduite à tenir. J’avais eu trop froid la nuit précédente et ne tenais pas à ce que mon mari chasse le viril garçon. Aussi choquante fut-elle, son érection nocturne était naturelle d’après le peu que je savais des hommes.
Le naufrage provoquait une situation exceptionnelle mais probablement provisoire. Je devais accepter une certaine promiscuité jusqu’à ce que les secours arrivent. En attendant, il serait stupide de ma part de faire la mijaurée. Je devais me montrer à la hauteur de mon rang. La devise de notre famille s’imposa à mes pensées.
« Haut les cœurs ! »
Le fracas des oiseaux et la fraîcheur du petit matin, me réveillèrent. Profitant qu’Edouard et Fang dormaient encore, je me levais pour satisfaire des besoins naturels. Curieuse, je jetais un regard sur la bosse qui déformait le short du garçon. Et bien ! Pour un gamin, il était bien développé !
Trois jours passèrent. Je commençais à douter de l’arrivée rapide des secours. Je dépérissais, allongée seule sous l’abri pendant que mon mari et Fang, ramassaient et préparaient notre repas.
Je n’en pouvais déjà plus de manger ces noix de coco qui me donnaient la diarrhée.
À part mâcher cette pulpe écœurante, ma principale occupation était de me prémunir de la chaleur, le jour, et de la fraîcheur, la nuit. Revêtue de mon costume végétal qui m’irritait la peau, j’errais sur la plage dans l’espoir d’apercevoir un navire ou un avion.
J’eus une pensée pour ce pauvre Capitaine. Je réalisais que j’avais échappé de peu à son triste sort et cela me bouleversa. Je serais morte vierge ! Les seules relations sexuelles satisfaisantes que j’avais connues, c’était avec Clara.
Je pensais avec regrets à tous ces beaux garçons musclés dont j’avais repoussé les avances. Quelle idiote, j’avais été ! Des larmes de désespoir coulèrent sur mes joues. Je me sentais si misérable !
Je me réveillais en sueur au milieu de la nuit. La chemise de nuit était remontée au-dessus de mon ventre et le pénis en érection de l’adolescent endormi pressait mes fesses nues. La chaude virilité me troubla.

Pourquoi ne pas en profiter alors que j’allais probablement mourir sur cette île ? Je me disposais de façon à ce que le pénis frotte entre mes cuisses et remuais le bassin pour me caresser dessus.
C’était doux et excitant. Au moins jusqu’à ce que la main chaude du garçon se pose sur mes hanches. Je l’avais réveillé et cet idiot se méprenait sur mes intentions.
« Pour qui se prend ce rustre ? »
Contrariée, je balançais quelques secondes sur la conduite à tenir. Je me retins de le remettre vertement à sa place. Je craignais qu’il ne nous abandonne, rejoigne l’équipage et me prive de sa chaleur animale. Finalement, je me contentais de le repousser fermement et me serrais ostensiblement contre mon mari. Il n’insista pas. Confusément frustrée, n’osant pas caresser ma chatte humide, je finis par m’endormir.
Le lendemain matin, en revenant de la plage, je profitais de l’absence des deux hommes pour suspendre sur une branche, la chemise de nuit que je venais de laver. En attendant qu’elle sèche, je m’allongeais sur la couche d’herbes.
Nue, nonchalamment alanguie dans la chaleur moite de la mi-journée, je méditais sur mon funeste destin et accessoirement sur la virilité de Fang.
Je reconnus son pas. Je me contentais de fermer les yeux.
Il me crut endormie. À travers mes cils, je le vis déposer son chargement d’horribles noix de coco et regarder sans vergogne entre mes cuisses légèrement ouvertes.
Quelle impertinence ! J’aurai pu y mettre fin, mais j’éprouvais un plaisir trouble à m’exhiber si impudiquement. Mon cœur battait plus fort dans ma poitrine.
Le retour bruyant de mon mari m’obligea à me recouvrir rapidement de quelques palmes sous les yeux ahuris de Fang. Nos yeux se croisèrent. Je me détournais, gênée qu’il puisse imaginer que je l’avais fait exprès.
Edouard proposa au jeune homme de l’accompagner dans les rochers pour y chercher des coquillages.
De nouveau seule, je glissais mes doigts entre les lèvres de ma chatte, caressant les nymphes mouillées par l’excitation. J’invoquais le garçon face à moi. Il me regarderait me masturber. Un frisson délicieux parcourut mon ventre.
« Je deviens folle ! »
Je me retournais et m’allongeais sur le ventre.
Un jour passa encore et toujours pas de secours. Je me sentais lasse. Affaiblie et angoissée, je passais le plus clair de mon temps à dormir.
En début d’après-midi, je me traînais hors de l’abri pour uriner. Des arômes irrésistibles embaumaient subtilement l’air. Je humais le vent comme un animal.
C’était bien une odeur de chair grillée ! Tout à coup, j’eus une terrible envie de viande rôtie. Mon estomac se tordit douloureusement.
Les effluves m’entraînèrent à travers la jungle jusqu’à la lisière d’une clairière. Je découvris le camp de l’équipage. Un abri de bois était construit sous une large avancée de roches.
Je bavais sans m’en rendre compte. Le délicieux parfum venait d’une bête empalée sur un long bâton que l’imposant sumo, accroupi sur ses talons, tournait au-dessus des braises. Il était entièrement nu ! Je distinguais son pénis et ses testicules, pendant mollement sous son énorme ventre. C’était obscène.
À genoux, derrière un buisson, affamée comme jamais, j’hésitais sur la conduite à tenir.
« Ses gars-là sont triés sur le volet. » Avait dit mon mari.
C’était rassurant. Mon estomac gargouilla bruyamment. Le désir de viande fut plus fort que la peur. Je me levais et franchis comme une somnambule la distance qui me séparait du camp.
Le Mongol se leva à mon approche. Les deux autres matelots sortirent de l’abri, aussi nus que leur compère. Leurs yeux noirs fixaient mon corps mal dissimulé sous l’habit végétal. Je croisais les bras sur ma poitrine.
Ne pouvant soutenir leurs regards brûlants, je baissais les yeux. Ce faisant, je constatais de visu les effets que ma venue produisait sur leur libido. Les pénis gonflaient et se redressaient sur leur bourse pleine.
Les formes et les dimensions des sexes étaient différentes, mais tous largement plus développés que celui de mon mari ! Celui de Rodrigo, le mécano, était légèrement arqué vers le haut, avec un bout en pointe de fusée alors que celui de Honesto était droit, surmonté d’un gland, rond et lisse, plus volumineux que le reste de la verge.
Quant à celui de Masaru, il était en proportion du personnage. Impressionnant !
Je frissonnais et regardais mes orteils. J’étais écartelée entre la peur d’être violée par ces animaux en rut et l’impérieux besoin de planter mes dents dans ce rôti luisant de graisse que j’entendais grésiller sur la broche.
— Qu’est-ce que votre Grâce vient faire ici ? Vous ne vous rendez pas compte ou quoi ! Il était convenu que nous gardions nos distances. Nous ne sommes que des hommes ! Protesta abruptement Masaru.
« Je ne suis pas aveugle ! » Je faillis rétorquer.
Je ravalais ma morgue. On n’attrape pas des mouches avec du vinaigre et j’avais envie de cette viande dont le parfum faisait frémir mes narines.
— Excusez-moi ! Je ne veux créer d’ennuis à personne et je suis vraiment désolée de vous déranger. Serait-il possible d’avoir un peu de cette appétissante viande grillée ? Je n’en peux plus de la noix de coco !— Ah ! C’est pour ça ! C’est qu’il nous a donné du mal, ce cochon ! Vous nous donnez quoi en échange ?— Je.. Je vous donnerais 100 dollars dès que nous serons secourus. Je proposais généreusement, la voix tremblante.
Le Mongol me regarda d’un œil torve, sans répondre. Je voulais cette viande !
— 200 dollars, uniquement pour un morceau ! Je renchéris.— Vous n’y êtes pas, duchesse ! Trouvez autre chose ! Que voulez-vous que nous fassions de vos dollars sur cette île déserte ? Même pas des dollars d’ailleurs, une promesse de dollars !
Les deux Philippins approuvèrent la tirade de Masaru par des hochements de tête. Ne trouvant pas d’argument convaincant, je fis appelle à l’humanité de l’arrogant.
— Vous n’allez pas laisser une femme en détresse ! Je gémis, allant jusqu’à lui faire les yeux doux.
Il me regarda d’un air las.
— Vous pouvez faire vos yeux de biches ! Nous sommes tous en détresse, sur cette île ! Nous vous avons construit un abri, ramassé et ouvert des dizaines de noix de coco. C’est infiniment plus que ce que vous avez fait pour nous. Les cochons sauvages sont gratuits ! Il faut juste aller les chercher. Demandez au duc de vous en attraper un.
C’était ridicule. Sans équipage et rabatteurs, jamais Edouard ne pourrait faire une chose aussi dangereuse.
— Il y a bien quelque chose que vous accepteriez en échange ! Dis-je, désespérée.
Je regrettais aussitôt mes paroles en constatant la façon dont ils me regardaient avec leurs yeux brillants d’obsédés sexuels.
« Oh ! Mon Dieu ! Ils vont me violer ! »
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