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L'île déserte

Chapitre 4

Lesbienne
Retour à la civilisation –Tu as bien dormi ma chérie ?–Très bien, beaucoup mieux que je ne pensais.–Après ce que tu as vécu hier soir, ça ne m’étonne pas.–Vous m’avez liquéfiée, je n’ai jamais vécu un tel moment de bonheur dans ma vie. Je n’imaginais pas pouvoir jouir à répétition comme ça, il faut dire que les hommes mettent plus de temps à pouvoir recommencer.–C’est l’avantage de l’amour lesbien, nous sommes toujours capables de donner du plaisir à nos partenaires.–Oui, c’est un sérieux avantage sur les hommes.–Tu recommenceras ?–Assurément, j’ai trop aimé, et surtout ta peau.–Moi aussi, j’aimerais qu’on recommence toutes les deux, j’aime ta peau, j’aime ton sexe, j’aime tes fesses, j’aime ton corps et j’aime le faire vibrer.–Je sais et je suis prête à voir ce que peut donner une relation avec une femme, toi en l’occurrence.  Elle se plaque sur moi pour m’embrasser, je sens plus que de la technique dans son baiser, il y a de l’amour, ça m’interpelle, vais-je savoir lui donner ce qu’elle me demande, je ne pense pas abandonner les hommes. Il va falloir revoir ma manière de vivre pour harmoniser tout ça. Je regarde autour de nous, mais je ne vois pas les filles. –Elles sont où ?–Sur la plage, ou dans l’eau, elles se baignent je crois. Nous entendons Barbara et Sophie venir vers nous, elles portent une pièce de métal assez grande, c’est un morceau de l’avion qui est venu s’échouer sur la plage. La pièce doit faire un mètre sur soixante centimètres, elle est entourée sur deux côtés d’un volume, à priori plein d’air, qui a dû lui permettre de flotter.  –Regardez, c’est un morceau de l’avion, on pourrait essayer de l’utiliser pour couper, c’est de l’aluminium assez solide, il faudrait arriver à en extraire un bout.–Et avec quoi, nous n’avons aucun outil. Je regarde la pièce, c’est de l’aluminium spécifique à l’aviation, il est très solide. Mais j’ai quand même un doute, comment en extraire un morceau pour en faire un couteau. Seule la fatigue du métal pourrait résoudre le problème. 
–Je crois qu’on peut essayer de plier un morceau et de le fatiguer jusqu’à ce qu’il cède, ça devrait marcher. –On ne risque rien à essayer. Nous trouvons une grosse pierre sur laquelle poser la pièce, une autre nous permettra de la marteler pour la plier. Au bout de plus d’une heure d’efforts, nous réussissons à extraire une bande de métal d’environ quarante centimètre de long sur à peu près six. Nous arrondissons une extrémité et l’entourons de morceau de jupe déchiré dans la mienne pour faire un manche et aplanissons un bord en l’écrasant sur la grosse pierre pour le rendre plus tranchant. L’essai sur une noix de coco est concluant, nous avons fait un couteau, il n’a pas l’aire très solide, mais c’est mieux que rien. Nous avons à peine fini le couteau qu’il tombe des trombes d’eau, nous sommes en pleine saison des pluies. Elle est assez chaude, nous en profitons pour nous rincer du sel de l’eau de mer et du sable. Nous nous abritons sous les cocotiers, la pluie s’arrête au bout d’une petite heure, Maëva va chercher des noix de coco, elle en cueille une bonne vingtaine, assez pour la journée.  Nous prospectons la forêt pour essayer de trouver autre chose à manger, mais il n’y a aucune plante comestible que nous connaissons et nous n’avons rien pour pêcher. Les noix de coco ne nous permettrons pas de résister très longtemps, ce n’est pas assez nutritif. Nous espérons être retrouvées assez rapidement, ils doivent être à notre recherche, s’ils connaissent notre dernière position, ça va être rapide. Le moral est toujours assez haut, nous savons qu’on nous recherche, nous décidons de vivre notre vie et de nous faire plaisir. Farah ne me quitte pas d’une semelle, les autres ont compris ce qui se passait et nous laissent seules, Sophie vient vers nous. –Je crois que maintenant je suis responsable de vos vies, alors, j’ai décidé de m’occuper de vous et de vous faire monter aux rideaux. Venez avec moi, je vais m’occuper de vos somptueux corps mes chéries. Nous la suivons dans la forêt pour arriver dans une zone dense recouverte de feuille de cocotier. Nous montons dessus, c’est très doux et assez confortable. –Allongez vous côte à côte, et laissez moi faire.  Nous nous allongeons sur les feuilles, Farah me prend la main et me regarde en souriant, elle est magnifique, mon cœur bondi. –Ensemble ma chérie. Sophie s’agenouille entre nous, elle promène ses mains sur nos corps, elle les explore lentement, systématiquement. Chaque main finit sur un de nos seins, elle le malaxe, le caresse, pince son mamelon. Je commence à m’humidifier, je sens que mon corps aime ce qu’elle lui fait, je regarde Farah, elle a fermé ses yeux, j’en fais autant. La main m’abandonne, je reste un petit moment sans rien ressentir, mais j’entends Farah gémir doucement, Sophie s’occupe d’elle, je n’ai qu’à patienter un peu, ça va vite être mon tour. Effectivement, une minute plus tard une bouche se pose sur mes seins. Une langue les titille pendant qu’une main glisse son mon ventre pour atterrir sur mon pubis. La bouche descend vers mon sexe, elle fait escale sur mon nombril, s’attarde sur mon pubis pour sauter directement sur mon vagin. Une langue le fouille dans tous les recoins, elle reste une demi-minute avant de le quitter. Je reste seule un petit moment, j’entends Farah soupirer, elle semble au bord de l’orgasme, mais la langue revient entre mes lèvres intimes. Cette fois elle s’occupe de mon clitoris. Moi aussi je commence à gémir, je sens que mon corps n’est pas loin d’exploser quand elle m’abandonne. Cette alternance m’excite encore plus que si une langue fouillait mon sexe constamment.  –Rapprochez vous mes chéries, ça va être l’apothéose. Nous nous rapprochons jusqu’à se toucher, Sophie a mis ses genoux entre nos jambes, elle nous chevauche. Je sens des doigts au contact de mon vagin, ils sont assez nombreux, il essayent de s’enfoncer dedans. Mes lèvres s’ouvrent et laisse passer les doigts, je sens que c’est de plus en plus gros, j’en compte cinq. Elle essaye de m’introduire toute sa main dans le vagin, j’en ai déjà rêvé, mais on ne me l’a jamais fait, les mains d’homme sont beaucoup trop grosses. Lentement la main s’enfonce jusqu’à ce que mes lèvres se referment sur le poignet.  –Voilà mes chéries, vous avez chacune une de mes mains dans le sexe, vous aimez.–Oui.–J’adore.–Maintenant, je vais vous faire jouir comme vous n’avais jamais joui. Sa main commence à aller et venir dans mon sexe, au bout de quelques mouvements, elle ferme son poing. Je sens la peau de mon ventre bouger, j’ouvre les yeux pour regarder. Je vois une bosse aller et venir sous la peau de mon ventre au bas du pubis, c’est sa main dans mon sexe qui tend la peau. Je commence à réagir et à donner des coups de rein pour accentuer sa pénétration, je veux qu’elle me défonce le sexe. Je rêve de l’avoir aussi dans le cul, j’adore me faire sodomiser, Louis était un grand spécialiste. Je la regarde, je vois que quand elle avance sa main dans mon sexe, elle recule dans celui de Farah. Ses bras bougent comme dans la marche nordique, c’est assez marrant à voir, mais surtout, c’est très efficace. Mon corps se tend de plus en plus, Farah me serre la main de plus en plus fort, elle aussi elle commence à ressentir les prémices d’un orgasme hors norme. Mon corps se raidi, je soulève mes fesses, j’ouvre au maximum mes jambes, je m’offre à l’orgasme qui monte en moi et qui va être gigantesque. Farah m’écrase la main, elle se tend et jouit en se cabrant. –Oui, jouis avec moi ma chérie, jouis j’ai envie de t’entendre. Je me laisse aller et hurle mon plaisir, je veux que tout le monde sache que je jouis comme jamais je n’ai joui, y compris celle pour qui je commence à avoir un drôle de sentiment. Elle se tourne vers moi, je me tourne vers elle, nos yeux sont complètement dans le vague, elle ne me voit pas, je ne la vois pas, je ressens juste qu’elle jouit et je sais qu’elle aussi ressent mon plaisir. Nous revenons lentement à nous, Sophie retire ses mains et se lève, elle nous quitte. Farah vient se coucher sur moi, elle m’enlace, je l’enlace, j’en ai envie, j’ai envie de sentir son corps sur le mien. Nos lèvres se soudent, nous échangeons un long baiser, doux, sensuel, d’amour. Je ressens une béatitude extrême à échanger ce baiser avec elle, jamais je n’ai embrassé quelqu’un avec autant de passion. Je me sens transportée, j’ai envie que ça dure toujours, que rien ne puisse arrêter ce baiser. Mais elle finit par relever la tête, elle me regarde dans les yeux, les siens sont remplis d’amour, elle me regarde comme sa bouée de sauvetage, je lui sourit. –Je crois qu’il se passe quelque chose entre nous, je n’ai jamais vécu ça.–Tu ne crois pas que c’est ma ressemblance avec Héloïse qui te fait dire ça ?–Non c’est totalement différent, là, j’ai envie de m’abandonner dans tes bras, de me fondre dans ton corps, jamais je n’ai ressenti ça avec elle. –Je dois dire que moi aussi je vis quelque chose de différent, jamais je n’ai été aussi bien avec quelqu’un, qui que se soit. J’ai envie de rester constamment contre toi, contre ton corps, le respirer, le boire, le dévorer.–S’il te plait, ne me mange pas !! Nous éclatons de rire, elle se blotti contre moi, elle se sent bien et moi aussi. –Reste dans mes bras ma chérie, j’aime sentir ton corps respirer contre le mien, j’aime te sentir vivre. –Chérie, c’est la première fois que tu m’appelle chérie.–Oui, j’en ai envie, et même ma chérie, car maintenant, tu es ma chérie et pas celle de quelqu’un d’autre.–Ne serais tu pas un peu possessive ? –Oui, assez. Elle se blotti encore plus contre moi, elle dépose des baisers sur tout mon corps, des épaules au mollets en répétant. –Je suis ta chérie, et rien que ta chérie. Je suis assez émue, elle semble m’aimer, mais je ne sais pas si elle n’attend pas trop de moi et si je serais capable d’aimer une femme comme elle m’aime. Je suis dans mes réflexions quand j’entend Margaux et Maëva hurler. –Un hélicoptère, un hélicoptère, ils nous ont trouvées, venez toutes les filles, vite, vite. Nous nous précipitons vers les filles, un hélicoptère arrive sur la plage, nous sommes obligées de nous planquer derrière les cocotiers, le sable soulevé nous fouette le corps. Quand le rotor tourne moins vite, trois hommes sautent sur la plage, nous nous précipitons vers eux. Je réalise seulement en voyant leurs air ahuri que nous sommes toutes complètement nues et que nous nous précipitons dans leurs bras. Nous nous sommes déplacées depuis ce matin, nos affaires sont à l’autre bout de la plage. J’arrive la première et saute dans les bras d’un homme jeune, à peine vingt ans, je le couvre de baisers. Il m’enlace, une de ses mains se pose sur ma fesse gauche, je m’en fous complètement. –Merci, merci, quel bonheur de vous voir. Vous nous cherchez depuis quand ?–Depuis hier, nous n’avions pas votre toute dernière position, en plus, nous pensons que le pilote a dû changer de direction pour se rapprocher le plus possible de l’île, ça a été un peu plus difficile.–Le principal, c’est que vous nous ayez trouvé.
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