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Incartade(s)

Chapitre 15

Épilogue - Le piège

Hétéro

Note de l’auteur : après cette indispensable digression consacrée à la perception de Cathy, femme bafouée mais combative, cet opus dont Eric redevient narrateur et acteur clôt cette histoire. Qui tourne à la tragédie.


Après ce weekend fantastique avec ma femme, je dois revenir sur terre. Et conformément à mon engagement, annoncer à Stéphanie ma rupture. Elle m’a envoyé deux SMS, que je n’ai consultés qu’à mon retour. Je suis persuadé que Cathy a subtilisé mon téléphone après sa formidable fellation prodiguée juste avant notre départ. Et la manœuvre avait du sens.


J’envoie donc un message un Stéphanie lui indiquant que je vais passer au gîte en fin de journée.

Ce que je fais. Elle est très pâle, mais c’est hélas coutumier.


— Stéphanie, je dois te parler. Très sérieusement.

— Le weekend avec ta femme s’est bien passé ?


Je ne lui avais pas caché le fait que Cathy avait organisé une escapade sans les enfants, même si j’étais loin de me douter que ces moments seraient aussi féeriques.


— Oui, c’était vraiment très bien.


Je me lance, inutile de prolonger l’agonie. Ce serait de la cruauté gratuite.


— Stéphanie, nous devons cesser de nous voir.


Elle ne réagit pas, comme si mes mots ne la concernaient pas.


— Stéphanie...

— J’ai compris. Tu n’as plus besoin de moi pour te vider les couilles.

— Notre relation ne se limite pas à ça. Je tiens beaucoup à toi.

— Tu sais, j’étais décidée à quitter mon mari, à lui laisser la garde des enfants. Pour être avec toi.

— Rien n’est irréversible. J’en ai la conviction.

— Je ne peux pas te retenir.

— En effet. Mais je ne te laisserai pas tomber. On peut continuer à se voir, et je suis prêt à te soutenir, à t’aider pour tes études.

— Non, ce serait trop dur. Je te demande juste une faveur.

— Evidemment.

— Fais-moi l’amour. Une dernière fois.


J’hésite, car je ne veux pas trahir davantage Cathy. Stéphanie me jette un regard implorant.


— Je t’en prie. Une dernière fois.


Elle prend ma main, et d’un pas mal assuré, m’entraîne vers la chambre et colle ses lèvres pulpeuses aux miennes. Après un temps de latence, j’ouvre ma bouche et nos langues se mettent à danser. Sans que je m’en rende compte, je pose ma main sur son fessier proéminent. Qu’à cela ne tienne, je peux bien lui offrir cet ultime moment charnel.


Je lui ôte son chemisier et son pantalon, sous lequel elle porte des dessous en dentelle blanche. Elle me libère de mes vêtements et s’assied sur le lit, faisant glisser mon caleçon. Force est de constater que mon pénis est encore bien flasque, comme si je subissais cette situation.


Stéphanie ne semble pas s’en offusquer et prend le membre en bouche, tout en palpant mes couilles. Et avec son talent consommé de suceuse, je ne tarde pas à avoir une belle érection. Elle me prodigue à présent une fellation en gorge profonde, un plaisir qu’hélas ma femme ne peut me procurer en raison de l’exiguïté de sa cavité buccale.


Je décide de la faire cesser, craignant de jouir avant de l’avoir honorée. Je dégrafe son soutien gorge et libère ses petits seins, puis mordille ses tétons érigés, connaissant son appétence pour cette pratique. J’immisce ma main sous son tanga et effleure sa vulve déjà largement imbibée. Un doigt inquisiteur s’introduit dans son intimité, puis un second, bientôt rejoint par un troisième. Cette friction de ses muqueuses, alliée à la stimulation de ses mamelons la fait se tortiller et gémir, puis crier lorsqu’elle est parcourue par une vague extatique.


— La vache, comme ta femme doit être heureuse...


Avant que je ne réponde, elle reprend profondément ma queue en bouche, faisant tournoyer sa langue sur mon gland, et son majeur vient titiller les plis de mon anus.


— Tu es bien dur. Baise-moi !


Je la débarrasse de son dernier dessous, imbibé de sa liqueur, et elle s’allonge sur le dos cuisses largement écartées. Je la couvre et ma queue entre en elle avec aisance, tant le passage est déjà lubrifié. Puis je commence à aller et venir dans l’antre moite.


— Mets-moi de grands coups, même si tu viens vite. J’en ai besoin.


Répondant à son désir, j’accélère la cadence de ma pénétration, et ses jambes viennent enserrer ma taille comme si elle ne voulait pas que nos corps se dissocient.


— Embrasse-moi et dis-moi que tu m’aimes, même si ne n’est pas vrai.


Je m’exécute et nos lèvres se soudent, alors que je sens la fréquence de ses contractions vaginales s’accroître. Je la pilonne sans retenue, et je perçois les signes précurseurs de ma libération.


— Stéphanie, je vais bientôt jouir...


L’étreinte autour de ma taille devient plus forte.


— Viens en moi, dis-moi que tu m’aime, je t’en supplie...

— Tu es sûre ?

— Ouiiiiiiiiii !


La prise en tenaille par ses jambes se renforce et devient presque douloureuse, je suis plaqué contre elle, comme captif d’une mante religieuse. Un dernier mouvement va satisfaire ses doléances. J’explose en hurlant.


— Stéphanie, je t’aiiiiiiime.


Ce ne sont pas moins de cinq jets de foutre qui inondent sa chatte.

Je m’affale, le souffle court, et elle desserre son emprise. Nous demeurons immobiles un long moment, toujours enchâssés, jusqu’à ce que ma queue ramollie quitte son refuge dont un mince filet blanchâtre s’écoule.


— Stéphanie, ce n’était pas raisonnable.

— Peu importe. C’est mon cadeau d’adieu. Maintenant, tu dois aller rejoindre ta femme.


Je me rhabille, dépose un baiser sur front et quitte le gite. Sur le trajet du retour, mes pensés sont chaotiques. Je pensais que les choses auraient été bien plus difficiles, avec des cris, des pleurs, bref une séparation déchirante. Et surtout, c’est la première fois que j’éjacule dans le ventre de Sandrine, qui a toujours eu si peur de tomber enceinte. C’est pourquoi seuls sa bouche et son cul avaient jusqu’alors été abreuvés de ma semence.

A mon retour, j’annonce à Cathy avoir rompu avec ma maîtresse. Je m’abstiens de lui parler de mon rapport impromptu avec elle.

Après le repas avec les enfants, nous nous rendons dans la chambre, et je la prends virilement en levrette, la faisant défaillir sous mes coups de boutoir. Nous restons ensuite enlacés.


— Mon chéri, ça a certainement été dur. Et tu m’as prise avec une telle fougue ce soir !

— Peu importe, l’essentiel est que cette relation a pris fin. Et tu aurais bien des raisons de m’en vouloir.

— Je te pardonne volontiers et sans état d’âme. Nous commençons une nouvelle vie, faisons table rase du passé.


Les semaines s’enchaînent, et notre sexualité reste très active, Cathy, prenant dorénavant des initiatives afin de pimenter nos jeux. Elle ne porte plus que des bas et dessous très sexy, reprend des activités sportives avec sa copine Amélie, qui est apparemment très libérée selon ses dires. Et aurait largement contribué à son évolution. J’envoie un SMS à Stéphanie pour prendre de ses nouvelles, sans obtenir de retour.


Et c’est le choc.


Alors que je suis au travail, deux policiers en civil se rendent à mon bureau et me demandent de les suivre pour une affaire grave me concernant. On me signifie mon placement en garde à vue au commissariat, avec des questions répétées sur mes liens avec Stéphanie.

Je ne nie pas ma relation adultère, considérant n’avoir enfreint aucune loi. Au bout de quelques temps, je comprends que je suis accusé de viol, et appelle un avocat.

Durant quarante-huit heures, je suis soumis à un interrogatoire poussé et décide de faire valoir mon droit au silence. Puis c’est la présentation à un juge, mon avocat m’évitant une détention provisoire, remplacée par un contraignant contrôle judiciaire. Pointage quotidien au commissariat, retrait de mon passeport, interdiction d’entrer en contact avec les protagonistes.


Ma vie s’effondre, malgré le soutien affiché de Cathy. Mon directeur, visiblement mal à l’aise, me demande de me mettre en retrait, et le camarade de classe d’un de mes enfants me qualifie de pervers. Les pneus de ma voiture sont crevés. Je reste comme prostré. Le secret de l’instruction est un leurre.


Selon mon avocat, les faits sont accablants, avec notamment des témoignages de collègues quant à ma grande proximité avec Stéphanie. Et je prends un nouveau coup en découvrant que mon pseudo-viol aurait conduit à sa grossesse, avec des constats médico-légaux à charge attestant de violences physiques. Une lourde peine de prison est à redouter.


Non. Je ne baisserai pas les bras. Ma famille sera protégée. Quoi qu’il m’en coûte. Je vais prendre des mesures radicales. Éliminer la menace. Et au moins, je saurai pourquoi je suis incarcéré.


Je me rends dans mon atelier, en fait une dépendance attenante à ma maison et déplace l’établi. Derrière, il y a un coffre. Il renferme un souvenir de guerre de mon grand-père, un Colt 1911 encore parfaitement fonctionnel. Et des munitions de 11,43 mm. Chaque année, je le nettoie et le graisse, m’assure du conditionnement des munitions et remplace les sachets absorbeurs d’humidité. Une arme redoutable, que je détiens en toute illégalité. Au cas où...


Et merde, c’est quoi, déjà le code... Le code ! Le code !


Le cœur battant, je me précipite vers la maison et me jette sur mon ordinateur. Si j’ai un peu de chance, elle n’a pas changé son mot de passe. Eurêka !

Je me connecte donc à la messagerie de Stéphanie, me rappelant que je l’avais appris par inadvertance en configurant son PC lors de son installation au gîte, de par des options de navigateur trop peu sécurisées. Evidemment, je n’avais jamais accédé ensuite à ses mails.


De nombreux messages publicitaires, des échanges avec son école, des recherches d’emploi. Rien. Mais je persévère. Je consulte les messages envoyés et supprimés.


Et la correspondance avec son mari est édifiante. Peu de temps après ma rupture, elle le remercie d’avoir bien voulu l’écouter, accepte tout châtiment au regard de ses fautes. C’est un tombereau d’insultes en retour. Trainée, pouffiasse, sac à foutre. Il veut tous les détails, mon nom, mon adresse, nos pratiques sexuelles. Stéphanie lui rend compte de l’intégralité de notre relation, sans omettre la sortie en club libertin à Paris. Nouvelle vague d’injures et d’indignation, surtout lorsqu’il apprend que nous ne nous protégions pas et qu’elle avait accepté la sodomie et avalé mon sperme à maintes reprises. Puis quelques jours sans aucun courriel. Le calme avant la tempête.


S’ensuit un message de Stéphanie qui affirme souffrir après les coups de ceinture reçus, et doit porter un foulard pour masquer les traces de strangulation, mais considère la punition amplement méritée. Son mari compte bien la brutaliser encore davantage, jusqu’à la faire couiner selon ses termes. Je comprends à travers son propos qu’il lui impose uniquement des fellations et urine dans sa bouche, considérant sa chatte et son cul souillés.


Nouveau temps de latence. Et Stéphanie lui confirme être enceinte suite à notre ultime étreinte. Deux jours après, je découvre le scan d’un récépissé de dépôt de plainte pour viol. Et c’est le moment où la police m’interpelle. Mais mon inquiétude grandit quand son mari indique que ma femme devra répondre aussi de mes actes.


Mon sang ne fait qu’un tour. Je vais lui coller une balle dans la tête.


Non, il y a plus efficace. J’imprime et enregistre tous les messages qui démontrent la manipulation et contacte immédiatement mon avocat. Mon seul mensonge est de ne pas révéler la manière dont j’ai obtenu le mot de passe.


Effectivement, au regard des nouveaux éléments, mon contrôle judiciaire est levé, signe annonciateur de l’abandon des procédures à mon encontre. Mon avocat m’incite à entamer une démarche pour dénonciation calomnieuse.


Je décide d’opter pour une autre solution. Moi aussi, je peux être machiavélique.


Mon directeur me reçoit et se confond en excuses.


— Je n’aurais jamais dû douter de toi. Tu es pleinement réintégré, avec une évolution à venir. Tu seras membre du CODIR. Si je peux faire quelque chose...

— Oui. Le groupe a bien du poids et des ramifications.


Et je formule ma demande. Mon directeur est interloqué, mais m’assure satisfaire ma requête.


J’appelle Stéphanie, plus rien ne me l’interdit dorénavant. Elle décroche, silencieuse. Son mari est sans nul doute à ses côtés.


— Stéphanie, je vais être très bref. Tu vas recevoir un contrat pour une mission d’un an, renouvelable, à l’autre bout de la France. Tu le signes et déménages avec ta famille. Sinon, je déclenche des poursuites, connaissant ta situation financière précaire. Avec lourdes amendes, voire une incarcération. Et une enquête quant à votre capacité à être parents. Plus jamais je ne veux entendre parler de vous. Plus jamais.



Dans la semaine, j’ai la confirmation de l’acceptation du contrat dans une filiale du groupe. Je reste toutefois vigilant jusqu’au départ effectif de mes contempteurs.


Puis survient cet appel. Stéphanie.


— Ceci est notre dernier contact. Je veux que tu saches que j’ai fait disparaître tout ce qui pouvait me relier à toi. Tout. Y compris la vie qui germait dans mon ventre.



                                                                                                                     FIN


PS : Ce récit s’inspire d’une histoire vraie, certes romancée, et qui évidemment a laissé des traces indélébiles à tous les protagonistes. De l’amour à la haine...

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