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Incertitudes hivernales

Chapitre 16

Hétéro
Toujours dans le bain, Maryline et moi nous embrassons à pleine bouche. Je la pelote puis caresse son clitoris. Maryline montre rapidement et me murmure :
— Tu m’as tout appris... Une partie de moi sera toujours à toi... Mes jambes te seront toujours ouvertes, ma bouche et mon cul aussi.
Elle jouit.
— C’est tellement bon...
Je souris.
— Tu pensais vraiment ce que tu as dit ?— Je sais que je ne t’oublierai jamais. Ma première fois et ce week-end, tu es associé à un bonheur incroyable, à des sensations et à des sentiments très forts.— Ta première fois ?
Je souris.
— Mes premières fois. Oui, tu m’as tout appris.— Et tu apprends très vite !
Maryline rit.
— Je n’ai pas envie qu’on jouisse dans ma bouche, mais j’avais très envie d’essayer la sodomie. Je n’ai jamais vu ça comme quelque chose d’interdit, de malsain ou de tabou. J’étais curieuse.— En deux mots alors.— Quoi ?— Curieuse. En deux mots puisque tu as apprécié la sodo. Cul rieuse.

Elle rit de bon cœur.
— Pas mal, pas mal.— En tout cas, pour une première fois, ce n’est pas banal de le faire comme ça, aussi facilement. Et même après en fait.— Tu l’as fait souvent ?
Je réfléchis.
— Tu es la sixième avec laquelle je le fais.
Elle sourit.
— Tu me racontes ?— Mes expériences de sodomie ?— Oui, dis-moi qui elles étaient, le contexte, raconte-moi tout.— OK. Ma première fois, ça avait été avec Muriel. Nous avions dix-huit ans et étions voisins. Elle avait un copain, mais un soir, on s’était embrassé en bas de notre immeuble et quelques jours plus tard, on avait couché ensemble. Une jolie brune, fine. Jolis seins et fantastique cul. Elle avait déjà essayé la sodomie avec son copain, sans trop de succès. Je lui avais demandé, mais c’est elle qui avait proposé que nous essayons. Et j’avais été très doux et très patient, bien plus que son copain apparemment, si bien que ma première fois n’a pas été une sodomie tronquée ou inachevée, mais au contraire, très réussie. Après, on a recouché ensemble quelque fois, sans autre sodomie, avant qu’elle ne décide finalement de rester avec son copain.— Un peu la même expérience que moi alors.— Oui, un peu. C’était la première fois où la pénétration n’était pas trop douloureuse pour elle.— Tu es resté en contact avec elle ?— Non. Avec mes parents, nous avons déménagé l’année suivante et nous nous sommes perdus de vue.— La suivante ?— Céline, 24 ans, rencontrée à un concert. Elle l’avait déjà fait plusieurs fois, sans être particulièrement friande de cette pratique. Une très belle femme, vraiment. Un corps superbe. Elle était en stage dans la région. On a eu une courte liaison, environ deux mois, et je l’ai sodomisée à deux reprises. Mais elle avait eu mal. Pourtant, elle m’avait indiqué comment la préparer, comment la doigter et détendre petit à petit l’anus. C’est avec elle que j’ai appris la préparation, prendre le temps, etc. Elle est partie après son stage. Jamais revue non plus.— Ses conseils n’étaient pas bons ?— Si, justement. Avec toi, ça s’est très bien passé et j’ai appliqué ce qu’elle m’a appris. Céline anticipait la douleur. Tant que je la préparais, ça allait. Dès que c’était mon sexe, elle se contractait.— Ensuite ?— Ensuite, ça a été Andrea, ma collègue de travail. 36 ans, mariée, maman de deux enfants.— Et ben dis donc !
Je ris.
— C’était à mon ancien job. J’étais là-bas pour un remplacement de six mois et avec Andrea, ça a tout de suite fait tilt. Trois semaines après mon arrivée, on couchait ensemble. Une petite blonde super élégante, pas beaucoup de poitrine, des fesses un peu prononcées, et un peu frustrée sexuellement parlant. Elle ne le faisait plus tellement avec son mari. On rentrait chez elle à midi deux ou trois fois par semaine pour baiser. Ça a duré le temps de mon stage plus quelques semaines. Ensuite, ça a été trop compliqué de continuer à se voir. Elle ne pratiquait pas la sodomie avec son mari, mais l’avait fait avant. On le faisait une fois par semaine environ et je pense qu’il y avait cette part d’interdit qui l’excitait. En tout cas, elle a apprécié de plus en plus.— Tu te protégeais ?— Pas avec Muriel. Avec Céline, oui. Avec Andrea, au début oui mais après non. Elle ne couchait plus avec son mari.— La suivante ?
Je souris. Maryline propose :
— Jess’ ?— Oui, Jess’. Depuis l’été passé. Mais je préfère ne pas en dire plus.— Je comprends. Et je comprends aussi que les deux dernières sont Cathy et moi, n’est-ce pas ?
J’acquiesce.Maryline frissonne. Nous sortons quelques minutes plus tard et nous enroulons dans les peignoirs. Baisers. Maryline me dit :
— Va au salon, j’arrive tout de suite.
Tout de suite, c’est en fait vingt minutes plus tard. Mais l’attente en vaut la peine. Assis sur le canapé, je feuillette un magazine quand Maryline arrive. Elle a mis la dernière robe que je lui ai offerte, la petite robe trapèze noire, qu’elle soulève à son arrivée pour me montrer le porte-jarretelles. Les bas sont un peu de travers, mais pour la première fois, c’est une réussite. Elle fait tourner sa robe qui vole et découvre ses fesses. Maryline s’agenouille entre mes jambes, dénoue et ouvre le peignoir et gobe mon sexe dur. Probablement sa meilleure fellation, rythmée, profonde et variée. Puis elle monte à califourchon sur moi et dévoile sa poitrine qu’elle me donne la lécher. Mais alors que je ne sais plus où donner de la tête au milieu de ses gros seins, je sens qu’elle prend mon sexe dans une main étrangement "humide" et le dirige... contre son anus. Je ne dis rien et continue de jouer avec ses obus. Mon gland franchit l’entrée et je comprends que "l’humidité" de sa main était en réalité du lubrifiant. Maryline glisse son mon sexe. Elle grimace un peu.
— Je ne me suis pas aussi bien préparée que tu ne l’as fait tout à l’heure.
Elle monte et descend doucement sur ma bite. Elle remet du lubrifiant, gagne en amplitude puis accélère un peu le mouvement. Elle l’observe et elle prend vraiment beaucoup de plaisir. Elle atteint ma hampe et me dit alors :
— Prends-moi à quatre pattes.
Maryline se retire, se lève et se met à quatre pattes au sol, devant moi, bien cambrée, l’anus rougi par cette seconde sodomie. Elle me regarde par dessus son épaule :
— Alors, tu viens ?
Je m’agenouille derrière elle, met du lubrifiant sur mon sexe et revient dans son cul. Je pousse immédiatement tout mon sexe en elle. Surpris, elle gémit puis crie un peu. Je vais-et-viens doucement mais avec amplitude. J’accélère petit à petit et Maryline semble gémir de plus en plus.
— Ça va ?— Ooh oui !
J’ai atteint un très bon rythme quand je me mets sur mes pieds et me prépare à la sodomiser de haut en bas. Une minute plus tard, sous les "Encore !" de la jolie brune, je pilonne les fesses de Maryline aussi vite que mon corps me permet de le faire. Il n’y a que la très expérimentée Cathy que j’ai sodomisée aussi fort. Je vais jouir et je fais une folie : je me retire, prends Maryline par le cheveux et explose sur son visage. Après trois bons jets, mon sexe perd de sa vigueur et je la biffle plusieurs fois. Elle gémit bruyamment puis éclate de rire.
— Dommage que je ne puisse plus te prendre dans ma bouche.
Je ris et lui dis :
— Andrea se faisait un lavement le matin quand elle savait que nous nous voyions à midi. Et elle me suçait après la sodomie. — Si tu m’avais dit avant...
Je ris à nouveau.
— Il y a trois heures, tu ne l’avais jamais fait !
Elle éclate de rire.Nous passons à la douche puis je lui propose de rester manger. Mais Maryline décline la proposition.
— Je reste encore un moment, mais à 18h30, il faut que j’y aille. J’ai pas mal de matière à étudier pour demain et je vais y passer une bonne partie de la soirée.
Maryline remet sa jupe en jeans et il me semble retrouver la petite étudiante qui est arrivée chez moi trente-six heures plus tôt. Elle se justifie ainsi :
— Je me vois mal expliquer à mes parents l’origine des robes. Ma mère travaille dans le domaine de la mode et elle saura au premier coup d’œil que ce sont des robes de valeur, inaccessible pour moi. Alors je vais cacher tout ça dans ma chambre et j’y laverai tranquillement mercredi quand je serai seule.
Nous buvons une tisane et mangeons des biscuits. Je me sens bien avec elle et je n’ai pas envie qu’elle s’en aille, mais je me garde bien de le lui dire. A 18h15, elle va chercher son sac et son manteau dans la chambre. Dans le hall d’entrée, nous nous enlaçons.
— J’aurais aimé que ce week-end dure toujours. Tu vas tellement me manquer...
Ses yeux se mouillent. Je suis moi aussi à la limite.
— Tu avais promis de ne pas pleurer !
Sourire.
— Oui, c’est vrai. Mais je ne pensais pas que ça serait aussi compliqué le moment venu.— Je... Moi non plus... Je... Je ne pensais pas que ça se passerait si bien entre nous, Maryline...
Un long baiser, fort et intense. Elle me sourit :
— Je ne sais pas comment je dois vivre ce moment, Florent. Je suis troublée. Je ne pensais pas que notre complicité se prolongerait tout au long de ce week-end...
Nous nous enlaçons.
— Comment puis-je plaire à un homme comme toi, 26 ans, séduisant, sensible, d’une douceur extrême, qui vient de sortir avec le canon de l’université ? Tu sors avec une femme mûre, qui t’apporte sûrement tout ce dont tu rêves... Qu’est-ce que tu peux trouver à une petite grosse de 18 ans ?— Tais-toi, Maryline ! Je t’interdis de dire ça ! Tu es magnifique...
Nouveau baiser.
— Tu m’as attirée physiquement dès le premier jour, mais ce n’était rien à côté de l’homme que tu es.— Arrête, Maryline... Je...
L’émotion est très forte et je n’ai pas envie de lâcher Maryline. Je n’ai plus envie de la lâcher. Je n’ai pas envie qu’elle parte. J’ai envie qu’elle reste ici. Toujours.
— Il faut que j’y aille... Tu m’accompagnes à la voiture ?
Je prends les clés et descends au parking souterrain avec la jolie brune. Je dépose son sac sur la banquette arrière. Maryline fait mine de me pousser à l’intérieur de la voiture et de m’y enfermer.
— Au moins, je pourrais te garder juste pour moi !
Nous rions. Nouveau baiser. Je pose les mains sur les fesses de Maryline.
— Relève ma jupe, c’est la dernière fois, alors profites-en !— Ici ?— Il n’y a personne, non ?
Je soulève sa jupe et pelote ses fesses nues. Elle gémit et murmure :
— Tu as envie de moi ?— Oui, je te désire comme un fou.— Tu aimes quand je te suce ?— J’adore ça.
Elle me sourit et dit :
— Je vais te dire un secret. Regarde, j’ai des frissons rien que de te le dire.
Ses bras se couvrent effectivement de chair de poule.
— Quand tu m’as baisée chez moi, ça a été le moment le plus fabuleux de toute mon existence.
Je l’embrasse.
— J’aimerais que tu restes avec moi, Maryline.
Elle sourit.
— Je suis émue et touchée d’entendre ça, mais il est préférable que je parte.
Maryline monte dans sa voiture. Je lui ouvre le garage. Un dernier baiser quand elle passe devant moi. La voiture disparaît. Je remonte chez moi. Je me sens soudain seul, très seul. Un manque terrible se fait sentir et je me sens bizarre. Je vais aux toilettes et je vomis.* * ** Cinq mois plus tard, Santorin (GRE), juillet 2004Cela n’avait pas été simple comme nous nous y attendions. A Santorin pour les vacances d’été, nous avions loué une maison dont la piscine à débordement offrait une vue fabuleuse sur la mer. Je reviens dans l’eau avec deux coupes de champagne. Je demande :
— A quoi buvons-nous ?— A nous, à notre avenir. Au logement que nous allons partager à la rentrée.— Je me réjouis.— Je n’osais pas l’imaginer.
Enlacés, nous sirotons nos verres en regardant le soleil rouge se coucher. J’embrasse le belle brune et glisse ma main à son entrejambe. Elle rit :
— C’est fou comme la nudité facilite les contacts !
J’éclate de rire.
— Je ne t’ai pas vue mettre un seul string depuis le début des vacances. — Il ne me semble pas que ça te dérange. Plus mes jupes et mes robes sont courtes plus ça a l’air de t’exciter que je ne porte rien dessous.— Je pense que c’est proportionnel, en effet !
Elle rit.
— Il est possible que je fasse plus souvent alors. On a bien un anniversaire en rentrant, non ?— Oui.— Alors je ferai en sorte de ne mettre ni soutien-gorge, ni culotte...— Salope...— Je prends cela pour un compliment désormais.
Elle se tourne et vient me chevaucher. Mes mains descendent sur ses fesses et mes doigts titillent son anus. Elle dit :
— Tu veux encore y venir ?— Pourquoi pas...— Est-ce bien raisonnable que tu m’encules deux ou trois fois par jour depuis dix jours ?— Oui, je suis là pour assouvir tes désirs.
Elle rit. Un quart d’heure plus tard, je la sodomise pour la troisième fois de la journée, cette fois sur la banquette de notre terrasse.* * *
* Septembre 2004Nous entrons pour la première fois ensemble dans l’appartement que nous avons loué à Londres, où j’ai eu la chance de trouver rapidement un emploi.
— C’est parfait. Je me réjouis que nous aménagions et le décorions à notre guise.
L’appartement est vide, seule une table et deux chaises trônent à la cuisine. Elle dit :
— J’ai l’impression que tout tourne désormais dans notre sens.
Elle dépose une lettre sur la table de la cuisine et nous nous embrassons. La passion brûle en nous et ce baiser nous embrase. Elle s’agenouille pour me sucer et lorsqu’elle se redresse, c’est pour s’asseoir sur la table et remontant et écartant les jambes. Je la baise et elle comme moi adorons ça.En jetant un coup d’œil à mon sexe qui ramone le sien, j’aperçois la lettre sur laquelle elle est assise. Elle a à en-tête du fameux Imperial College of London. Maryline doit en effet l’intégrer dans dix jours.
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