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L'inconnue du train de 7h25

Chapitre 8

Un vrai salaud

Hétéro
Je retrouvais Héloïse une dizaine de jours plus tard à Bruxelles. Son mari (n’oubliez pas qu’elle est mariée) était parti trois jours à Bruxelles pour un congrès de cardiologie et il avait tenu à ce qu’elle l’accompagne. Se doutait-il de quelque chose ? Je ne savais pas.
Toutefois, un petit aller-retour au pays des moules frites n’a pas été pour me déplaire, surtout en sa compagnie. Je me refuse encore un peu à l’admettre, mais cette femme prend de plus en plus de place dans ma vie et je commence à trouver le temps long quand je ne suis pas avec elle. Je pense que je suis bien en train de tomber amoureux fortement, mais je pense que la situation est malheureusement sans issue. La situation professionnelle du mari d’Héloïse est florissante, ils viennent tout juste d’acheter une superbe demeure dans la vallée de Chevreuse dans les Yvelines. De plus, Héloïse ne travaille plus, car, dans ce milieu, les femmes sont supposées être entretenues par leur mari et doivent veiller sur la maison, la femme de ménage et les enfants. Le salaire de Monsieur y suffit d’ailleurs allégrement.
Bref elle s’ennuie à Bruxelles et m’a appelé.
— Demain, il est en congrès toute l’après-midi et ça finit vers 23h. Je suis toute à toi. Viens s’il te plaît.
Je me suis alors précipité, trop heureux de l’aubaine.
Par acquit de conscience et pour éviter toute mauvaise surprise, elle avait même poussé le vice à prévenir son mari. Enfin presque. A mon arrivée, elle l’avait appelé sur son portable et mit un message sur son répondeur :
— Chéri, tu ne devineras jamais. Tu sais mon collègue de mon ancienne boîte. Il est en déplacement à Bruxelles et a une partie de l’après-midi libre. Je vais profiter pour prendre un café avec lui et discuter de ce qui est arrivé depuis mon départ. Tu l’as déjà vu d’ailleurs. Rappelle-toi, il était à notre mariage. Bon ben à ce soir. Bisous.
Et nous nous sommes installés à la terrasse d’un café sur la grande place. Nous sommes bien et tout à fait contents de nous. Après avoir gentiment discuté, nous commençons à avoir furieusement envie l’un de l’autre et nous partons donc en direction de l’hôtel. Nous allons alors y rentrer quand nous voyons... Son mari flanqué de sa petite secrétaire en face de nous qui arrive sur le même trottoir ! Nous sommes tous muets de saisissement. Son mari est le premier à réagir et s’emporte.
— Mais qu’est-ce que tu fais là ? Qui c’est celui-là ? C’est ton amant hein ? Aaahhhh je le savais bien ! Comment as-tu pu me faire cela ? Et quand je pense que je trime comme un fou pour que Madame s’envoie en l’air comme une s***** ???? Ça m’apprendra à être trop gentil ! Rentre à l’hôtel immédiatement ! On en reparle tout à l’heure ! Et prépare ta valise ! On rentre ce soir par le premier avion !
Bizarrement, Héloïse reste stoïque. Elle ne bronche pas devant le flot de paroles et attend calmement. Puis après qu’il ait fini, elle réplique avec une voix froide que je ne lui avais jamais entendue :
— C’est fini ? Tu as fini de dire des conneries ? Écoute ton portable immédiatement !
Devant tant d’assurance, son mari s’exécute puis blêmit à l’écoute du message. Il tente de s’excuser.Elle lui réplique immédiatement : "Nous nous reverrons ce soir à l’hôtel. Je n’ai vraiment pas envie de dîner avec toi ce soir ! Je rentrerais tard."
Puis se tournant vers moi : "Désolé de vous avoir infligé une si désagréable scène. Voudriez-vous dîner avec moi ce soir ? Ce sera toujours mieux qu’être seule à pleurer sur un bonheur qui s’échappe... "
J’acquiesce en silence. Elle part donc droit devant elle ; sans un regard pour son mari et sa secrétaire. Je la suis alors sans un mot. Trop content intérieurement de la tournure qu’ont prise les événements. Nous avons à peine passé le coin de la rue qu’elle se retourne vers moi et me saute au cou !!!
— Tu as vu ? Comment j’ai osé lui parler !!! J’ai toute la journée pour toi ! Je ne veux que toi ! Je ne le supporte plus !!!
Puis d’une voix plus douce, presque enfantine...
— Occupe-toi de moi... je suis ta petite femme qui t’aime. Ne me laisse jamais tomber s’il te plaît...
C’est la première fois qu’elle me parle comme cela et je sens mon cœur déborder de bonheur. Elle m’aime vraiment et elle vient de me dire les mots que j’attends sans doute inconsciemment depuis quelque temps...
Je la prends dans mes bras et nous échangeons un baiser où peut se lire tout le bonheur du monde. Nous passons alors la fin de l’après-midi à flâner dans les rues. Je la tiens par la taille et je l’écoute. Comme si cette altercation avait tout cassé en elle, elle déverse alors toute la rancœur qu’elle a accumulée dans sa vie.
Un mariage presque arrangé où son mari (qui avait été un petit béguin dans son enfance) avait été pressenti depuis de nombreuses années et toutes ces phrases entendues à longueur d’année lors des repas de famille "Ah ces deux-là ! Toujours ensemble ! On finira par les marier... !" Et ces phrases avaient été prémonitoires, car tous dans la famille les voyaient ensemble et elle n’avait pas eu la force de se battre contre tous. Une union consommée à la va-vite. Des relations souvent tendues, un mari souvent absent. Une famille trop pesante et un carcan de conventions qui l’étouffe.
Je suis sa bouffée d’oxygène, son repos en dehors de tout ce monde.
Nous allons dîner dans un restaurant. J’en apprends sur elle plus que depuis que je la connais. Je ne peux m’empêcher d’être admiratif devant cette femme qui subit sans broncher, au moins jusqu’à aujourd’hui. Au détour de la conversation, elle m’apprend que son mari devait avoir passé la journée au congrès sans pouvoir sortir. Comment avait-il pu être dans la rue à ce moment ? Je me promets de régler ce point très rapidement. Après ces épanchements, elle me dit "Fais-moi l’amour comme tu ne l’as jamais fait... ". Nous montons dans une chambre et la soirée que nous y passons restera gravée dans mon cœur comme le jour où nos deux êtres se sont vraiment aimés et donnés l’un à l’autre.
* * * * * * * * * * * * Après notre retour, je pense que quelque chose est pourri dans son mariage. Je décide donc de suivre son mari discrètement pour en savoir plus. Visiblement, rien de bien spécial. Il part tôt au travail et rentre tard. Il ne sort que rarement déjeuner. Une vie bien remplie par le travail.Sa secrétaire aussi semble bien prise par son travail. C’est une petite brunette avec des fesses avantageuses, voire limite grosses, et une paire de lunettes en écaille. Voulant tout savoir, je rentre dans l’immeuble de son cabinet médical et profitant de ce qu’une cliente ne sorte, entre dans celui-ci et me cache dans le placard à balai (ou plutôt la pièce de ménage vu qu’elle ne fait pas loin de 4 m2) dont la porte donne sur le couloir en face du cabinet.
Deux heures se passent sans rien de notable. Des va-et-vient de clients et de clientes. Si j’avais soupçonné quelque chose avec elles, c’est râpé. 21h45. La dernière cliente s’en va. Sa secrétaire le prévient qu’elle va partir. Il lui demande deux minutes. Il appelle alors Héloïse chez eux et prétexte encore deux clientes pour rentrer plus tard et raccroche. Puis il appelle sa secrétaire et commence à lui dicter du charabia médical que je ne comprends pas. Il parle et tourne dans la pièce en parlant. Cette surveillance m’épuise et je me dis que j’ai perdu mon temps quand d’un coup, je n’entends plus rien.
Je glisse un œil par l’entrebâillement et je vois la secrétaire à genoux en train de sucer le sexe de son patron. Visiblement, elle y met de la bonne volonté et elle salive abondamment. J’entends les bruits de succion ainsi que les imprécations de l’homme qui lui dit : "Suce bien salope ! Tu aimes ça mon gros sexe !!! C’est pas comme ma mijaurée de femme qui sait même pas écarter les cuisses !!!! Toi au moins tu sais y faire !!! "
La secrétaire semble excitée de ces imprécations, car je vois sa main disparaître entre ses cuisses. Je me dis alors que j’ai vraiment bien fait d’emporter mon petit caméscope numérique et je me mets à tout filmer. Après l’avoir sucé, il la relève et l’allonge sur la table du bureau. Il la dépoitraille et masse douloureusement ses seins. On sent en lui la bête qui veut avilir sa compagne sans se soucier du plaisir de sa partenaire, mais seulement du sien. Il dit alors "C’est mieux qu’avec ton connard de mari ! Quel couillon celui-là ! Ah si je ne t’avais pas prise à piquer dans la caisse ! Comme j’ai bien fait de ne pas appeler les flics !!! Tu es ma petite pute et si tu bronches encore comme l’autre fois, je dis tout à ton mari !!! "
Puis sur ses dires, il la pénètre sauvagement en faisant de rapides va-et-vient puis éjaculer finalement sur sa toison noire. Puis il la force à lécher son sexe tout en lui disant "Il ne faut pas qu’il en reste ! Ma femme ne doit rien voir !". Fort de ces informations, je sors discrètement de ma cachette et quitte le cabinet doucement. J’ai enfin la possibilité de faire quitter ce monde pourri à ma douce Héloïse. Je porte ma vidéo à Héloïse qui me dit en soupirant :
— Je pensais bien qu’il y avait quelque chose. Je m’en doutais. Il a tout cassé en nous. Je ne ressens plus que du dégoût à son égard.
Je lui demande de demander le divorce. Elle a une meilleure idée.

Dans les jours suivants, elle consulte alors un avocat puis, forte des informations qu’elle détient, s’invite à un "Conseil de famille". Car il existe un "Conseil de famille" dans ce milieu afin de régler à l’amiable les différends au sein de la famille. Vu de l’extérieur, ni la police ni les gendarmes ne règlent rien. La Loi du Conseil est souveraine sur la famille et s’applique à tous. Le carcan qui enserre Héloïse va aussi pouvoir la délivrer.

Elle va donc voir sa grand-mère, la doyenne de la famille et passe plus d’une après-midi avec elle. Puis le Conseil se réunit. Après les habituelles questions d’usage, la grand-mère réclame le silence et déclare solennellement qu’elle veut soumettre un problème grave au Conseil. Héloïse et son mari sont présents et la grand-mère leur intime de se taire durant l’énoncé des faits.
— Il est avéré que Laurent Focone, mari d’Héloïse a fauté et trompe sa femme. Il est avéré qu’il a de plus abusé de sa position d’employeur afin d’abuser de son employée.
Un murmure d’interrogations secoua l’assistance.
— Je demande aux intéressés de quitter la pièce pour que nous décidions de leur sort.
Laurent et Héloïse quittent la pièce, mais dans deux pièces séparées. Son mari est furieux et est prêt à la battre pour comprendre les raisons de ce "jugement". Héloïse rentre dans sa pièce, stoïque et sereine. Le Conseil dure une heure. Preuve que les faits sont avérés, car en cas de contestation, il peut durer toute la nuit. On rappelle Héloïse et son mari. La grand-mère prend la parole :

— En ce qui concerne Héloïse et Laurent, leur mariage est cassé par le Conseil. Ils peuvent entamer une procédure de divorce immédiatement. L’avocat de la famille y pourvoira. Leur maison de Chevreuse est intégralement pour Héloïse à titre de dédommagement pour le préjudice subi. De plus, Laurent devra lui verser 2000 euros de prestation compensatoire par mois. Leurs autres biens seront séparés par moitié. Laurent garde son cabinet médical ainsi que les dettes qu’il a contractées pour l’acheter.
— En ce qui concerne les abus sur son employée, et afin d’étouffer l’affaire, Laurent versera à sa victime une somme de 25000 euros. L’avocat de la famille ira rencontrer son employée pour savoir si cette somme suffira. En cas de désaccord, Laurent, nous devrons fixer cette somme à la hausse. Avez-vous quelque chose à ajouter ?
Héloïse secoue la tête négativement. Son mari dit seulement : "Mais vous me ruinez...!!!! Comment vais-je payer ???? " Son père, membre du Conseil, se lève et dit alors : "Mon fils, assume tes actes !!! Tu payeras, car tel est la décision du Conseil !!! "
En me racontant tout cela, Héloïse, quelques heures plus tard me dit se sentir soulagée. Une nouvelle vie s’ouvre pour elle. Elle pourra de nouveau travailler comme elle l’a toujours souhaité et surtout pourra vivre son amour à mes côtés sans se soucier de problèmes financiers. Une vie nouvelle nous accueille et je sais depuis ce jour-là que jamais je ne regretterais d’avoir pris un fameux train à 7h25...
FIN
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