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Indispensablement Tienne

Chapitre 1

Erotique
« Plaque-moi contre le mur, vas-y. Plaque-moi contre le mur, agrippe mes cheveux, tiens les forts. Ecrase-moi de ton poids, plonge tes yeux dans les miens, et embrasse-moi. Embrasse-moi à m’en faire tourner la tête, à m’en faire oublier tout le reste. Embrasse-moi comme si c’était la dernière fois. »
Je porte ma cigarette à mes lèvres, faisant semblant de m’intéresser à ce que me raconte Violaine. Ça doit bien faire vingt minutes qu’elle déblatère sur la précocité de son nouveau copain. Je suis désolée ma belle, mais je ne pourrais pas me concentrer sur ce que tu dis tant qu’il sera si près de nous. Stéphane est là, en terrasse du même bar que nous, avec une bière et une cigarette. Il semble se passer la même chose de son côté, son pote lui parle de quelque chose avec grand entrain, mais il ne réagit pas plus que ça et jette des regards vers moi.Pardon, je ne t’ai pas dit ; Moi c’est Eva. Et toi, tu es dans ma tête. Je sais, ce n’est pas le meilleur endroit au monde. Tu vas voir, c’est assez flippant et parfois pas très clair mais il fallait bien que je trouve un moyen de te raconter mon histoire. Reprenons. Nous sommes toujours sur la terrasse de ce bar. A vrai dire, il n’y a plus que nous quatre, à deux tables différentes, Stéphane et moi sommes face à face. Je porte une jupe relativement courte et un haut ample, et décolleté. J’ai ajouté des talons aiguilles à ma tenue et un blouson en cuir. Je fais exprès de ne pas serrer totalement mes cuisses, laisse entrevoir ma culotte blanche, espérant capter son attention. Ça fonctionne ; ses yeux descendent vers mon entrejambe, s’écarquillent légèrement, remontent vers mon visage et haussent les sourcils. Son expression m’amuse, je le gratifie d’un sourire avant de porter mon verre à ma bouche.
— Ev’, allô, tu m’écoutes ? Fais mon amie en se retournant. Ah d’accord, je comprends mieux, ajoute-t-elle en faisant un signe de la main à Steph.— Excuse-moi Vi’, vas-y reprend, je t’écoute.— Ça fait combien de temps que vous vous tournez autour déjà ?— Trop longtemps si tu veux mon avis, soupirais-je en reprenant une gorgée. Il faut que j’aille pisser, je te laisse mon sac.
Je me levai dans la foulée et rentrai dans le bar. Vi’ avait raison, ce jeu commençait à durer. Ça faisait des mois que Steph et moi étions coincés dans une spirale infernale. On couchait ensemble, et tout se passait bien. Mais l’un finissait par s’attacher à l’autre, les choses se compliquaient et finalement, c’était toujours lui qui prenait la fuite. De peur d’être blessé, de me blesser. On ne revenait que très rarement l’un vers l’autre, Fordwich était une ville minuscule et souvent, nous nous croisions par hasard, dans un bar, au supermarché... Nous avions beau nous faire la conversation poliment, nos regards se racontaient une tout autre histoire, et dans cent pour cent des cas, nous finissions dans un lit. Je ressortais des toilettes et me lavais les mains, avant de les essuyer sur mes poches arrière. Allez, Eva, ne craque pas ce soir. Il fait sa soirée, tu fais la tienne. Arrête de l’imaginer contre toi et tout devrait bien se passer, tu peux le faire.C’est à ce moment précis que Steph surgit, je me figeais. Lui lancer des regards aguicheurs était un jeu simple. Me retrouver face à lui seule à seul l’était beaucoup moins. J’allais lui demander ce qu’il faisait là quand il passa une main dans mon cou, l’autre sur mes reins, et m’embrassa en me plaquant au mur. Pour la volonté on reverra ça plus tard hein ?Steph nous poussa dans une cabine de toilette sans rompre notre baiser et ferma la porte avec son pied. Il prit mon visage entre ses mains et enfonça sa langue dans ma bouche avant de passer mes mains sous mon tee-shirt pour me l’ôter. Je fis de même pour lui, ouvrant sa braguette au passage. Nous étions déjà brûlants et essoufflés. Il remonta ma jupe jusqu’à découvrir ma culotte, puis passa ses mains sous mes fesses, me souleva et me plaqua contre le mur. J’enroulais mes jambes autour de lui tandis qu’il tirait sur les bretelles de mon soutien-gorge. Il libéra mes seins et prit l’un de mes tétons dans sa bouche. Je basculais la tête en arrière et me laisser aller contre lui, lui donnant un accès total à mon cou qu’il vint sucer tout en me pénétrant enfin. La surprise m’arracha un cri, je plantai mes ongles dans son dos et tentai de faire le moins de bruit possible mais ce fut un échec. Alors que je me disais que tout le bar devait s’être arrêté de vivre pour nous écouter baiser, Stéphane plaqua sa main contre ma bouche et continua de me pénétrer, un peu plus fort à chaque coup. Mon dos tapait contre le mur, j’avais des fourmis dans les jambes mais je ne pensais à rien de tout ça. Il était là, en moi, à me baiser comme un fou. Il n’avait pas su se retenir. Je me lamentais souvent de l’effet qu’il avait sur moi, mais c’était indéniable, j’en avais sur lui aussi. Steph me reposa au sol, me retourna, plaça mes mains de part et d’autre de mon visage qui lui était plaqué contre le carrelage froid du mur. Avec son pied, il me força à écarter mes jambes et me pénétra, encore et encore. A l’évidence, il m’autorisait un certain volume sonore qui, quand je le dépassais, me valait de recevoir une fessée. C’était comme ça que je le préférais. Bestial et incontrôlable. Stéphane attrapa mes cheveux et les tira en arrière, je sentais qu’il n’allait plus tenir très longtemps. Je ressortis des toilettes après m’être un peu rafraîchie, et retrouvai Violaine.
— Dans les chiottes, sérieux ? Demanda-t-elle blasée. — Non mais de quoi tu parles ?— Eh bien ça doit faire dix minutes que vous avez tous les deux disparu et le bar n’est pas si grand. J’hésitais à proposer à son copain de se joindre à moi ! — Tu aurais dû, on aurait pu faire ça à quatre, fis-je en lui adressant un clin d’œil.— Beurk ! Répondit-elle en riant.
Je m’étais réinstallée en terrasse avec elle quand Stéphane sortit enfin du bar. Il proposa quelque chose à son ami que je n’entendis pas et tous deux partirent en direction d’un autre bar. Je sortis une cigarette de son paquet et soupirais ; à croire qu’il n’était là que pour ça. Je devais soit lâcher totalement l’affaire, soit mettre les bouchées doubles. Regarder mon Apollon s’éloigner du bar, et donc de moi, me déprimait totalement. Il ne m’avait même pas saluée, ni même adressé un regard. A moins que... Attends, venait-il de se retourner ?
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