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Indispensablement Tienne

Chapitre 2

SM / Fétichisme
« Tu es là, assis nu sur une chaise, tu me demandes de te rejoindre. Docile, j’avance vers toi et m’assois sur tes genoux. Tu caresses mes hanches, glisses sur mes cuisses jusqu’à mes genoux que tu écartes brutalement. Me voilà offerte à toi. Je pose ma tête sur ton épaule, me laissant aller à tes caresses. Mes cuisses tremblent d’excitation. Doucement, tu écartes mes lèvres et poses un doigt sur mon clito... » Jour 14 sans nouvelles de Steph. Je le hais. D’accord, ce n’est pas un fou du téléphone mais quand même. Notre histoire se résume vraiment à du « Je t’aime, moi non plus. » Lui qui prône la simplicité, pourquoi faut-il toujours qu’il soit si compliqué ? Je range mes affaires de cours dans mon sac en ruminant. Ca y est je suis en retard. Les cours viennent de se terminer, il est à peu près seize heures et mon téléphone sonne.
— Allô ?— Salut Ev’, je te dérange ? Demande Simon.— Non, non, je sors de cours. Tout va bien ?— Oui, ça va. Ecoute, ce n’est pas évident à dire et je ne pense pas que ça soit à moi de t’en parler mais j’ai vu Clive l’autre jour. Il va se marier, l’été prochain.
Celle-ci, je ne l’avais pas vu venir. Clive était mon ex, nous avions passé cinq ans ensemble. Nous nous étions rencontrés alors que j’étais au lycée, lui était intervenant pour une journée découverte des métiers. Nous avions passé des heures à discuter, c’est même lui qui m’avait donné envie de faire médecine. Après nous être recroisés par hasard lors d’un séminaire à Londres sur les thérapies cognitivo-comportementales, nous nous étions éclipsés pour aller boire un verre, et de là, notre histoire avait commencé. Cinq ans où je pensais que tout allait bien mais ce n’était qu’un leurre. Clive avait fini par me quitter brutalement un matin, sans que je ne voie le coup venir. Il disait que j’étais un frein à sa carrière, qu’il avait besoin de quelqu’un qui le comprenait plus et avec moins de différence d’âge. Les mois qui s’en étaient suivis avaient été les plus atroces de ma vie, j’avais passé des semaines sans voir la lumière du jour, foiré le reste de mon année de médecine. Aujourd’hui cela faisait deux ans que Clive m’avait quitté, et je m’en sentais encore légèrement fragile. L’annonce de ses fiançailles ne faisait que remuer le couteau dans la plaie.
— Eva ? T’es toujours là ?— Oui, pardon. C’est soudain, et... Inattendu. Il disait toujours qu’il n’était pas du genre à se marier. — J’ai préféré t’en parler avant que tu ne l’apprennes autrement... Je n’aurais peut-être pas dû. — Non t’as bien fait je te remercie. Il faut que j’y aille, mon bus arrive.
Je gagnais rapidement le bus en repensant à ce que je venais d’apprendre. Clive allait se marier. L’annonce était douloureuse, ma poitrine se comprimait et me faisait mal. En regardant par la fenêtre, je compris que je n’avais que deux options. Je pouvais retourner me cacher sous ma couette en pleurant, ou je pouvais riposter. Prendre une revanche sur la vie tout en me distrayant. Une fois rentrée chez moi, j’étais passée au masque de beauté, à l’épilation et à la douche. Ma peau était douce et sentait la vanille. J’enfilais le corset assez osé que Vi’ m’avait offert pour mes vingt-quatre ans et une paire de talons aiguilles. Après avoir fini de lisser mes cheveux, je terminais par un rouge à lèvres rouge vif qui rappelait la couleur de mon corset. J’enfilais un long trench, ces manteaux très à la mode et quittais mon appartement.Le trajet en transport en commun me parut interminable, je suppose que c’est le prix à payer quand on ne porte qu’un string sous son manteau. J’arrivais enfin à ma station, descendais du bus et marchais jusqu’à la maison de Stéphane. Elle se dressait devant moi et je me sentis soudain minuscule et ridicule. Non, Ev, ça suffit, tu y vas, me dis-je. J’avançais jusque sur le perron et sonnais.
— Eva ? Mais qu’est-ce que tu fais là ?
Bien que Stéphane eût l’air surpris, il semblait également content de me voir. Il me connaissait et savait que je ne me promenais pas en trench et talons aiguilles d’ordinaire.
— J’ai eu envie de passer, je peux entrer ?
— Je t’en prie, dit-il en me dégageant le passage.
Ce n’était pas la première fois que je venais chez lui. Son appartement m’amusait beaucoup, il contrastait avec ce que Stéphane dégageait. En apparence, il était brun, assez grand. Des yeux très noirs, une barbe de trois jours et un sourire à faire chavirer le cœur de n’importe qui. Il portait toujours d’élégantes chemises et des pantalons de costumes. Son appartement lui, ressemblait à la planque d’un ado. Il dormait sur un canapé-lit très inconfortable et avait décoré les murs de posters de groupes de rock. Quelque emballage de cuisine Thaï à emporter traînait sur le bureau, et comme d’habitude, des montagnes de papiers partout. Je déboutonnais mon trench et me retournais vers Stéphane en le laissant tomber à mes pieds.
— Je ne suis pas là pour que tu sois tendre avec moi, dis-je fermement en révélant ma tenue.
Les yeux de mon amant parcoururent mon corps avant qu’il ne s’approche de moi tel un prédateur, pose sa main sur ma gorge sans me quitter des yeux et me jette sur son lit. Il s’empressa de tomber sur moi, de relever mes poignets au-dessus de ma tête et de les emprisonner, tout en m’écrasant de son poids avant de lâcher en me regardant dans les yeux :
— Alors je ne serais pas tendre, chérie.
Nous échangeâmes un sourire avant qu’il ne me retourne, gifle une de mes fesses et m’attache les mains dans le dos avec de l’adhésif qui traînait là. Il releva mon cul en me mettant sur les genoux, la tête posée sur le matelas. Stéphane m’enleva ma culotte qu’il garda dans l’une de ses poches, avant de descendre du lit. J’ignorais où il était, ce qu’il faisait. Je me contentais de faire ce qu’il m’avait toujours dit : « Sois belle et tais-toi. » Il revint devant mon visage, totalement nu, et dur...
— Ouvre, dit-il fermement.
J’ouvrais la bouche, aussi grand que possible, pour qu’il vienne y mettre sa queue. Il attrapa mes cheveux et baisa ma bouche, lentement au début, puis violemment. Il ralentit, ressortit de ma bouche, puis s’y enfonça tout doucement en bouchant mon nez. Ma tête tournait et mes réflexes nauséeux se déclenchaient. Je voulais reculer la tête mais il tenait mes cheveux.
— Ne bouge pas, gronda-t-il.
Difficile, mon instinct de survie me poussait à me débattre. Il me relâcha enfin et j’inspirais bruyamment en toussant, tandis que des filets de bave coulaient de ma bouche.
— C’est bien, dit-il calmement. Encore.
Il remit sa queue à l’entrée de ma bouche et força le passage alors que je toussais encore, tout en bouchant mon nez. Des éclairs éclataient dans mon ventre, ma chatte dégoulinait. Il sortit finalement de ma bouche mais y plaça ma culotte, avant de la recouvrir d’une bande d’adhésif qui faisait le tour de ma tête. Aucun moyen de la dégager. Aucun moyen de hurler. Je le sentis poser ses mains sur mes fesses et les écarter avant de cracher sur mon petit trou. Puis il lécha un filet de mouille qui avait coulé sur ma cuisse. Il remonta jusqu’à mon sexe ou il enfonça sa langue en me maintenant en place, avant de se redresser et de me pénétrer d’un coup sec. Le choc me fit partir en avant.
— Je t’ai dit ne pas bouger !
Il attrapa une ceinture qui gisait sur le sol et la passa autour de mon cou. Je hurlais et me débattais sous mon bâillon, partagée entre la peur et l’excitation. Il se saisit des deux extrémités de la ceinture et tira, tout en continuant à me prendre en levrette. Les sensations se déchaînent en moi. Peur. Excitation. Manque d’air. Chaleur. Amour. Il lâcha la ceinture et je retombais sur le lit en toussant mais il ne ressortit pas de moi pour autant. Il caressa mes fesses, rondes et charnues, et les gifla, chacune leur tour, rapidement. La brûlure devint insupportable et je continuais de gémir dans ma culotte au goût amer.
— Prête ? Demanda-t-il.
Je hochais la tête sans trop d’énergie déjà vidée par ce qu’il venait de se passer. Je savais ce qu’il voulait faire et j’en tremblais d’envie. Sans même m’en rendre compte, je me cambrais un peu plus et lui offrais mon cul.
— Tu es tellement bonne, chuchota-t-il en plaçant son gland à l’entrée de mes fesses.
J’inspirais et expirais par le nez, me préparant à la vague de douleur, tentant de me détendre au maximum. Il s’inséra en moi doucement, je sentais sa queue forcer le passage de mon anus, ça allait encore... Non... Ça n’allait plus. Mes gémissements se transformèrent en hurlements, étouffés par ma culotte et par le scotch, je remuais mes fesses pour tenter de me dégager sans en avoir vraiment envie. Les sensations que Stéphane faisait naître en moi étaient incroyables.
— Tu vas aimer ça, tu vas voir.
Brutalement, il enfonça sa queue en moi, jusqu’à la garde, et ne bougea plus. Je tremblais comme une feuille, les yeux fermés, les mains toujours attachées dans le dos. Il commença à faire des va-et-vient entre mes fesses, en grondant mon prénom. Je sentais l’orgasme monter, je manquais de basculer à chaque coup de reins. Soudainement, il accéléra la cadence, entrelaçant nos doigts, toujours retenus dans mon dos puis se figea, et nous nous perdîmes ensemble dans un orgasme merveilleux. Stéphane se pencha sur mon dos, embrassa mon épaule et détacha mes mains avant de m’aider à me rallonger. Je sombrais peu de temps après, au creux de son épaule.
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