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Initiation(s)

Chapitre 1

Amandine

Erotique
Quelle vue magnifique !!!
Ce sont ces trois mots qui traversent l’esprit d’Amandine, comme à chaque fois qu’elle se pose le soir sur le toit-terrasse de l’appartement qu’elle occupe au 47ème et dernier étage d’un building de Seattle, capitale de l’État de Washington nichée entre les montagnes et l’océan Pacifique. Et c’est encore plus vrai ce soir où, une fois n’est pas coutume dans cette ville plutôt pluvieuse, le ciel est totalement dégagé. Il se retrouve, en cette nouvelle lune, parsemé d’une multitude d’étoiles si visibles qu’elle peut même entrevoir la Voie lactée.
Lorsqu’elle redescend le regard, ses pupilles se contractent à la lueur de la ville, des buildings éclairés, des véhicules qui traversent l’Interstate 5, de la Seattle Great Wheel. Le tout est surplombé par le Space Needle, la tour futuriste emblème de la ville, ce soir éclairée aux couleurs bleu marin et vert, comme à chaque match à domicile de l’équipe NFL de la ville, les Seahawks. Malgré l’habitude, cette vue continue de combler Amandine et lui apporte ce brin de réconfort chaque nombreux soir où elle se retrouve seule à essayer d’oublier sa solitude du moment.
Amandine a 26 ans, elle est Française et est arrivée aux États-Unis à l’âge de 6 ans avec ses parents, Eric et Sylvie Lebret. Ces derniers ont migré dans le cadre professionnel sur ce nouveau continent. Elle a ensuite quitté la maison familiale d’Eagle Creek, au sud-est de Portland, dans l’Oregon, pour rejoindre l’University of Washington, à Seattle, 300 kilomètres plus au nord. Ses années universitaires se sont bien passées sur le plan scolaire, avec des notes plus que correctes, obtenues grâce à son intelligence et beaucoup de travail et de révisions dans le petit T2 qu’elle a pu louer grâce à sa bourse.
Et elle trouvait le temps de réviser, car son intégration fut plutôt compliquée et elle n’avait pas vraiment de relations sociales. Les contacts avec les autres filles étaient toujours compliqués, du moins peu poussés. Elle n’avait que quelques lointaines copines, mais pas d’amies, bien qu’elle fît partie de l’équipe universitaire de volley-ball et en était d’ailleurs une des meilleures joueuses. Peut-être était-ce lié à sa relative timidité - elle n’a d’ailleurs jamais fait partie d’une quelconque sororité, ces confréries d’étudiantes aux lettres grecques - lui faisant difficilement faire le premier pas, et encore plus difficilement au fur et à mesure d’avoir l’impression d’être rejetée par les autres. Et personne ne venait vers elle, peut-être, et même sûrement, surtout venant des groupes de filles "populaires", par jalousie inavouée envers sa beauté.
Amandine mesure 1m77 et a un physique à la fois plutôt fin, skinny comme disent les Américains, et musclé, en accord avec ses années de volley-ball. Elle est blonde, coupe au carré qui ne touche pas ses épaules, laisse entrevoir sa nuque et englobe harmonieusement son visage mis en valeur par ses yeux d’un vert quasi translucide. C’est ce qui faisait que si les filles avaient tendance à prendre leurs distances, elle attirait très régulièrement le regard des garçons de son université. Mais ils n’étaient intéressés que par la relation physique, sûrement aussi motivés par sa poitrine moyenne, mais ferme et souvent mise en valeur par ses vêtements et sa tenue de volley-ball.
Elle y aura donc connu ses premières relations sexuelles, mais pas ses premiers plaisirs, loin de là... A chaque fois, il n’y en avait que pour le plaisir de son partenaire, et ça n’allait jamais au-delà de cette première fois, si ce n’est lorsqu’ils s’en vantaient auprès de leurs camarades. C’est ce qui l’a fait décider d’arrêter ce type de relation néfaste sur ses dernières années d’étude. A la sortie de l’université, après avoir enchaîné les petits boulots pénibles et peu rémunérés, elle a trouvé son emploi actuel au sein de la start-up Digitech.
Au sein de cette société spécialisée dans l’informatique et la technologie numérique, elle officie à l’accueil, au rez-de-chaussée du petit immeuble de Digitech. Elle officie derrière un comptoir design que l’on aperçoit de la rue à travers les grandes baies et portes vitrées, entre les nombreux logos et récompenses qui ornent les murs du hall d’entrée. Elle a réussi à décrocher cet emploi grâce à Franck Dawkins, chef d’entreprise et Directeur Général de plusieurs sociétés avec qui elle s’est mariée il y a 2 ans. Franck a 42 ans, le visage assez marqué, rasé de près, des yeux sombres qui surplombent d’imposants cernes, les cheveux fournis et grisonnants et on ne le voit jamais sans son costume noir ou bleu foncé et la cravate assortie.
Ils se sont rencontrés lorsque Franck est venu pour investir et soutenir l’université au moment où Amandine terminait sa dernière année. Comme les autres garçons plus jeunes auparavant, Franck a de suite été attiré par la beauté d’Amandine. De son côté, elle s’est sentie rassurée par le côté mature et le respect qui semblait ressortir de ses propos lorsqu’ils sont venus, un peu par hasard, à échanger des banalités autour de canapés au saumon et au foie gras, un verre de champagne à la main. Elle (re)découvrait que les relations avec les hommes pouvaient être autres que celles, éphémères et sans respect, qu’elle avait connues jusque-là.
Ils se sont ensuite revus lors du vernissage de l’atelier de beaux-arts que dirige Franck et pour lequel il l’avait invitée lors de la réception à l’université. Le courant passait de plus en plus, les 15 ans d’écart rassuraient plus Amandine qu’ils ne lui faisaient peur. Les discussions sont devenues plus intimes et après le verre qu’Amandine accepta de prendre dans un des autres appartements de ville de Franck avant que celui-ci ne la raccompagne définitivement chez elle, elle connut ce qu’elle n’avait encore jamais connu jusque-là, le désir et le plaisir... Ils se mirent ensuite rapidement en couple, Amandine étant totalement sous l’emprise du respect et de la tendresse que lui offrait Franck qui était lui toujours autant subjugué par le visage et le corps d’Amandine.
Les premiers temps, leurs ébats restèrent à la fois "basiques", sortant rarement du schéma léger préliminaires / missionnaires et réguliers. Amandine y prenait à chaque fois du plaisir, mais cela ne dura qu’un temps. Même avant le mariage, ces rapprochements physiques devinrent de plus en plus rares, Franck étant de plus en plus accaparé par son travail qui, s’il ne l’empêchait pas de rentrer à une heure raisonnable dans leur appartement, le mettait de mauvaise humeur. Franck aimait Amandine, lui offrait la sécurité financière, lui avait trouvé le job chez Digitech dont il est actionnaire, lui permettait de vivre dans un sublime appartement à la vue imprenable, mais il n’était plus en mesure de lui offrir cet amour physique et cette tendresse qu’elle prenait goût à vivre.
Ce lundi soir encore, il était plus de 22h et il y a 45 minutes, Franck avait envoyé un SMS à Amandine pour la prévenir qu’il ne rentrerait pas avant minuit, 1h. Alors installée dans l’immense canapé de cuir noir du salon, Where is my Mind des Pixies sortant des enceintes au plafond de l’appartement, uniquement habillée d’un petit top noir à fines bretelles et d’un shorty échancré jaune rayé de blanc de chaque côté, Amandine se décida à aller profiter de la vue du toit-terrasse pour se morfondre de cette nouvelle désillusion... Elle enfila une veste de sport assez épaisse pour affronter la fraîcheur nocturne, fit glisser la baie vitrée avant d’enchaîner quelques pas sur le sol en tek qui l’amenèrent à la rambarde de sécurité. Elle leva d’abord les yeux au ciel avant de faire le focus sur les couleurs de la ville qui illuminaient la nuit.
— Quelle vue magnifique !!! se murmura-t-elle dans son for intérieur.

Après plusieurs minutes de contemplation, elle se décida à essayer de continuer à se vider l’esprit avec un bon bain. Elle revint sur ses pas, traversa le salon et arriva dans leur grande salle de bain attenante à la chambre. Elle déposa dans la baignoire d’angle quelques billes de bain moussant avant de faire couler une eau très chaude qui finit de remplir la baignoire après quelques minutes. Après s’être déshabillée, elle rentra délicatement dans le bain puis, après un temps d’adaptation à la chaleur de l’eau, elle se laissa aller jusqu’à immerger les pointes de ses cheveux. Elle ferma les yeux et se remémora ses premiers émois sexuels avec Franck, les yeux clos, au rythme de la musique lancinante qui continuait de faire vibrer les enceintes du plafond.
Elle se rappelait, après le vernissage, lorsqu’elle précédait Franck dans les escaliers qui amenaient à l’appartement et qu’elle pouvait deviner, sentir, son regard qui ne se détachait pas de ses fesses qui faisaient onduler l’arrière de son jean au rythme des marches ; lorsque leurs doigts se touchèrent au moment d’attraper le verre de Taittinger que venait de lui servir Franck ; lorsqu’il quitta le fauteuil dans lequel il était installé pour venir à sa gauche dans le canapé pour, selon ses dires, discuter plus facilement. Elle se souvenait boire ses paroles aussi facilement que son champagne pendant que les yeux de Franck divaguaient cette fois sur son chemisier blanc qui cachait avec peine son soutien-gorge de dentelle blanche ; du frisson qui la parcourut lorsqu’au cours de la conversation, Franck posa délicatement sa main droite sur sa cuisse ; et de tout ce qui suit après...
Dans la foulée, du pouce de son autre main, il essuya la goûte de Taittinger qui coulait depuis la commissure de ses lèvres suite à son frisson et, dans la continuité de son mouvement, caressa sa joue tout en glissant ses autres doigts dans son cou jusqu’à la naissance de son cuir chevelu au sommet de sa nuque. Il approcha ensuite son visage tout en rapprochant celui d’Amandine vers lui jusqu’à ce que leurs lèvres soient près de se frôler. Ses yeux mi-clos se plongèrent alors dans l’émeraude des yeux d’Amandine, comme pour lui demander son acquiescement. L’accord fut donné implicitement lorsqu’elle ferma les yeux. La discussion avait alors cessé et le temps paraissait comme au ralenti pour Amandine, qui se retrouvait comme au paradis.
Leurs lèvres se croisèrent plusieurs fois jusqu’à ce que leurs langues se mélangent simultanément. L’excitation fit poindre les tétons d’Amandine, si bien qu’il le sentit lorsque sa main gauche, entre-temps descendue sur la soie de son chemisier, lui caressait le sein droit. Sentant l’excitation monter chez Amandine, Franck continua à descendre la main le long de sa hanche, puis la cuisse, qu’Amandine écarta et releva instinctivement. Sa main remonta alors se loger dans son entrecuisse où elle effectua de lents va-et-vient. Amandine se retrouvait le souffle court, sa respiration s’accélérait sans cesse, elle était comme paralysée. Ses doigts fins caressaient à peine le visage rugueux et la chemise blanche de Franck, pendant que leurs langues continuaient à se mélanger et que son sexe se trouvait stimulé par sa main.
Elle sentait le désir monter, ce désir qu’elle n’avait pas connu jusque-là... Franck ouvrit alors la ceinture d’Amandine et déboutonna son pantalon, d’une main experte forgée par l’expérience que n’avait pas Amandine. Il glissa alors sa main dans son jean, mais toujours au-dessus de sa culotte de soie blanche assortie, comme pour continuer à faire monter le désir lentement. De son index, il stimula plus précisément le sexe d’Amandine jusqu’à ce qu’il sente rapidement sa culotte commencer à s’humidifier et qu’Amandine ne soit plus en état de l’embrasser et bascule sa tête en arrière dans une bruyante respiration tout en s’offrant toujours plus. Franck sortit alors sa main, lécha son index et son majeur, afin d’à la fois goûter Amandine et humidifier ses doigts qu’il glissa sans plus attendre dans sa culotte où le sexe d’Amandine l’accueillit, tout ouvert et humide.
En repensant à ça, dans la chaleur de son bain, Amandine glissa inconsciemment sa main droite jusqu’à son sexe qu’elle caressa de bas en haut en tournant à chaque fois autour de son clitoris. Dans le même temps, elle empoigna de l’autre main son sein gauche qu’elle malaxait avec douceur, ses doigts se rapprochant de son aréole de plus en plus nervurée et de son téton qui continuait de pointer au fur et à mesure que le rythme de sa main droite augmentait. Son majeur pénétra alors sans difficulté son vagin en même temps qu’elle serra son téton gauche en tirant dessus, multipliant son plaisir, au moment même où elle se souvenait que Franck avait lui aussi inséré son majeur, bien plus gros que le sien, ce soir-là, lui déclenchant un spasme de bonheur.
Après plusieurs allers-retours, Franck sortait sa main, un peu coincée dans le jean, et se dressa face à Amandine, haletante, la tête en arrière sur le dossier du canapé, incapable de voir la bosse qui avait pris forme dans son pantalon. Il s’abaissa pour l’embrasser dans le cou pendant qu’il déboutonnait son chemisier avant de l’ouvrir et laisser apparaître cette poitrine enveloppée de dentelle qu’il libéra totalement en décrochant, avec toujours autant d’expertise, son soutien-gorge. Ses lèvres y descendirent, s’attardant sur ses tétons pendant qu’il fit glisser son jean le long de ses jambes en se mettant à genoux.
Franck se redressa, admirant ce jeune corps magnifique, sublimé par les quelques gouttes de sueur qui commençaient à apparaître. Il fit ensuite glisser le dernier bout de tissu qui la recouvrait, déboutonna sa chemise et son pantalon, descendit son boxer pour libérer son sexe, de taille normale et déjà bien dur, qu’il glissa avec douceur dans le vagin d’Amandine et entama de lents va-et-vient tout en continuant à admirer son corps et son visage qui transpirait de plaisir.
Dans son bain, Amandine revivait ces sensations, son index avait rejoint son majeur et le rythme et la profondeur avaient sensiblement augmenté. De sa main gauche, elle écartait de son index et de son annulaire le haut de ses grandes lèvres pour mieux stimuler son clitoris du majeur. L’eau du bain paraissait bien moins chaude, comparée à la chaleur de son corps qui ne faisait qu’augmenter. Ses cuisses, totalement écartées, se resserraient de plus en plus souvent sous les spasmes de plaisir avant de se rouvrir tout aussi vite, éclaboussant la salle de bain d’eau et de mousse. Son orgasme arriva d’une manière violente, au moment même où elle se souvenait sentir Franck se vider en elle, Amandine se cambra totalement, écrasant ses mains de ses cuisses qui se resserrèrent d’un coup, tournant d’un quart de tour et vidant la baignoire du peu de ce qu’il restait d’eau.
Il lui fallut plusieurs minutes avant de reprendre ses esprits, comme lors de leur premier acte. Les seins encore sensibles, elle sortit du bain, enfila son peignoir et retourna sur son toit-terrasse pour finir de reprendre ses esprits dans la fraîcheur de la ville. Mais Amandine revint vite à la réalité. Ces plaisirs solitaires, même intenses, n’étaient maintenant quasiment que le seul moyen de retrouver ce plaisir que lui procurait pourtant Franck au début. Elle savait qu’il l’aimait et qu’il la désirait toujours, mais ses responsabilités l’accaparaient au point qu’il ne pouvait plus combler le sien. Les dernières notes de We are not alone de Nick Cave retentirent du salon quand Amandine décida d’aller se coucher, trop fatiguée pour attendre son retour. Elle s’endormit en se disant qu’elle arriverait très bien à vivre comme ça, comme elle l’a toujours fait...
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