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Initiation(s)

Chapitre 2

L'embauche

Divers
Mardi, il était 6h45 lorsque la mélodie du réveil d’Amandine se mit à retentir. Instinctivement, elle se retourna en tapotant de sa main gauche, mais comme souvent, sa main ne trouva que la couette et le drap-housse. Franck était déjà parti travailler et elle ne l’auraitdonc pas vu depuis la veille. Le filet de lumière qui transperçait les rideaux l’aida à se réveiller et lui donna un regain d’énergie. Comme hier, le beau temps était présent et la douce lumière de l’aube mettait en valeur la ville de Seattle et le lac Washington.
Le soleil au rendez-vous, Amandine décida de s’habiller léger : petit top blanc léger à manches très courtes, dont le col arrondi laissait deviner l’interstice de ses seins et les liserés rouges qui ornaient le bord du col et des manches rappelaient la couleur de son ensemble de sous-vêtements. Un jean taille standard et des Converses All-Star rouges complétaient sa tenue. Pas habituée au maquillage, Amandine se sentit l’envie en ce jour printanier de se mettre un gloss léger qu’elle remit dans son sac avec un très fin gilet, par précaution, avant de partir au travail. Ascenseur, marche, tramway, marche, le train-train quotidien avant d’arriver devant Digitech, comme d’habitude avec une dizaine de minutes d’avance.
Les grandes portes vitrées s’ouvrirent à l’approche d’Amandine qui vint s’installer derrière son comptoir bleu et gris, aux couleurs de la société. Elle posa son sac dans le casier prévu et s’installa sur son siège surélevé, mais tout de même confortable avant d’allumer son PC pour vérifier les rendez-vous du jour. Elle salua ses collègues qui arrivaient à leur tour et passaient immanquablement devant elle avant d’emprunter les escaliers ou ascenseurs qui les amenaient aux bureaux des étages supérieurs.
L’ambiance était plutôt sympathique et dynamique dans cette start-up et cela convenait à Amandine qui s’ouvrait désormais plus facilement aux autres. Malheureusement pour elle, les hommes de Digitech, bien que sympathiques, étaient pour la plupart des archétypes de caricature d’informaticien, plutôt boutonneux à lunettes et chemises à carreaux que badass ténébreux. Bien que mariée, Amandine n’en restait pas moins une jeune femme, attirée, même sans arrière-pensées malgré son manque, par les hommes.
Son agenda lui indiquait trois entretiens d’embauche, une nouvelle arrivée et huit rendez-vous commerciaux. Le renouvellement continuait et Amandine aurait de quoi occuper cette belle journée. En attendant, le tout début de matinée était très calme et Amandine jouait avec son stylo, le faisant tournoyer autour de ses doigts, un tic qu’elle avait gardé de ses années à l’université. Mais l’entraînement n’était plus aussi intense et elle le fit tomber à terre.
Lorsqu’elle se redressa après l’avoir ramassé, son regard se posa sur le premier rendez-vous qui arrivait et qui lui semblait traverser la porte automatique comme Moïse la mer rouge. Environ 1m85, très brun avec quelques premiers discrets cheveux gris qui auréolaient ses oreilles, la peau assez mâte, barbe de trois jours, il s’approcha du comptoir, habillé d’un sweat à capuche bleu marine et vert citron aux couleurs des Seahawks avec le logo posé sur le cœur qui ne laissait pas deviner sa musculature et d’un jean légèrement délavé et déstructuré qui se posait parfaitement sur des Nike SB d’un blanc immaculé.
— Bonjour, Cooper Sprewell, c’est mon premier jour ici, je suis le nouvel ingénieur systèmes et réseaux.— Bonjour M. Sprewell, bienvenue chez Digitech ! lui répondit-elle sans pouvoir détacher son regard des yeux oscillants entre le vert et le bleu au gré de l’éclairage qui lui faisait face.— Vous êtes attendus par M. Stein, bureau 303 au 3ème étage, l’ascenseur est juste ici, rajouta-t-elle en indiquant du doigt l’ascenseur.— Merci ! Bonne journée ! conclut-il en se dirigeant vers ce même ascenseur.

Le reste de la matinée se passa pour Amandine entre les documents à écrire et les rendez-vous qui s’enchaînaient, mais aucun des suivants ne l’aurait autant marqué que l’arrivée de Cooper. Sans pouvoir l’expliquer, elle n’arrivait pas à se retirer de la tête l’image de ce nouveau collègue de 34 ans. Son côté à la fois plus jeune que Franck, mais avec une sensation de maturité qui ressortait de sa cool attitude ? Toutes ces questions tournaient dans sa tête et elle profita de la pause déjeuner pour s’aérer l’esprit en allant manger un crab cake au Pike Place Market.
Amandine ne pensait alors plus qu’à profiter du soleil qui chauffait sa peau encore blanchâtre, des mille odeurs des différents étals qui se mélangeaient et de son met océanique. Amandine revint derrière son comptoir après avoir pleinement profité de son heure de pause, elle ralluma son PC, ouvrit son Outlook et en vit, parmi ses 4 nouveaux mails, un particulier qui attira son attention et sur lequel elle cliqua d’emblée.
De : SPREWELL Cooper <jsprewell@digitech. com>Envoyé : mardi 20 septembre 2022 13:17
À : ACCUEIL DIGITECH <accueil@digitech. com>Objet : Signature CharteBonjour,Ou plutôt rebonjour !M. Stein m’a dit de voir avec vous pour la signature de la charte des nouveaux arrivants. Quand puis-je passer la signer ?Et merci pour votre accueil !PS : Avec cette adresse mail, je ne connais même pas votre prénom...
— Il veut connaître mon prénom ? se murmura dans la foulée Amandine qui ne savait pas quoi en penser, ou espérer...— Allez, sors-toi ça de la tête, c’est ton manque qui te perturbe les pensées ! se convainquit-elle ensuite avant de taper sa réponse qu’elle complétera finalement avant de l’envoyer.

De : ACCUEIL DIGITECH <accueil@digitech. com>Envoyé : mardi 20 septembre 2022 13:41À : SPREWELL Cooper <jsprewell@digitech. com>Objet : RE: Signature CharteBonjour Cooper,Vous pouvez venir quand vous voulez, je ne bouge pas de mon poste.Cordialement,PS : Moi, c’est Amandine
Après avoir cliqué sur "Envoyer", Amandine sentit son cœur s’emballer, dans un mélange d’excitation d’avoir donné comme ça son prénom à celui qui n’était encore qu’un inconnu et d’appréhension de ce qui allait se passer.
— Ting ! Tong !
Elle en avait pourtant l’habitude, mais cette fois, Amandine fut attirée par le bruit de l’ascenseur qui arrivait à son étage. Et une forme de déception l’envahit lorsqu’elle vit que c’était Mitchell, le développeur du 2ème qui sortait de l’ascenseur. Elle se replongea dans ses documents Word lorsqu’une voix inconnue la fit sursauter.
— Rebonjour Amandine ! — Oh ! Désolé de vous avoir fait peur ! Je venais pour signer la charte, ajouta-t-il pour s’excuser.

Une sensation étrange envahit son bas-ventre lorsqu’elle lui répondit :
— Ah ! Cooper ! Je ne vous ai pas entendu arriver ! Vous n’avez pas pris l’ascenseur ?
Mais quelle idiote, grommela-t-elle dans sa tête, se demandant s’il allait penser qu’elle surveillait l’ascenseur en espérant qu’il arrive...
— Non, j’ai pris les escaliers, je ne suis qu’au 3ème, étage."— Ah ! Très bien ! Je vous donne la charte à signer,
lui répondit-elle en se disant qu’il devait être sportif et se demandant ce que cachait cet ample sweat à capuche.
— Le voici ! dit-elle en tendant dynamiquement le document récupéré dans un des tiroirs de son comptoir.

Lorsqu’il saisit le petit tas de feuilles, les doigts de Cooper touchèrent la main d’Amandine qui fut instantanément parcourue d’une sorte de frisson qui la fit agréablement vibrer jusqu’à l’échine, heureusement de manière invisible. Cette sensation inconnue était-elle liée au hasard, à Cooper, aux questions qui tournoyaient dans sa tête ? Amandine ne le savait pas et elle voulait voir si cela pouvait se reproduire. Elle trouva l’excuse d’indiquer à Cooper un encart à remplir.
— Il faut remplir ça avant de signer, lui indiqua-t-elle en frôlant la main qui tenait le stylo.

Un nouveau frisson du même type parcourut à nouveau son corps et Amandine ne savait plus si elle était troublée ou avait peur de son origine. Sûrement un peu des deux...
— Voilà, c’est signé ! lança Cooper en tendant le document que reprit Amandine sans pouvoir s’empêcher de toucher du bout du doigt la peau de Cooper pour un résultat identique.— Merci, c’est bon pour vous, j’archive ça ! conclut-elle, encore troublée par les sensations qu’elle venait de connaître.

L’horloge allait bientôt indiquer 17h00 et donc la fin de la journée approchait lorsqu’un nouveau mail arriva dans la boîte aux lettres d’Amandine.
De : SPREWELL Cooper <jsprewell@digitech. com>Envoyé : mardi 20 septembre 2022 16:52À : ACCUEIL DIGITECH <accueil@digitech. com>Objet : PrivéAmandine,Encore désolé de vous avoir fait peur ! Est-ce qu’un verre au Teku Tavern me permettrait de me faire pardonner ?Ça me permettrait aussi de faire plus ample connaissance avec une de mes collègues étant nouveau ici...
Prise dans l’euphorie de ce qu’il s’était passé, Amandine se décida à répondre instantanément. De toute façon, personne ne l’attendrait à l’appartement avant plusieurs heures...
De : ACCUEIL DIGITECH <accueil@digitech. com>Envoyé : mardi 20 septembre 2022 16:54À : SPREWELL Cooper <jsprewell@digitech. com>Objet : RE: PrivéRien à vous faire pardonner, mais ça serait avec plaisir !
La réponse de Cooper ne se fit pas attendre.
De : SPREWELL Cooper <jsprewell@digitech. com>Envoyé : mardi 20 septembre 2022 16:52À : ACCUEIL DIGITECH <accueil@digitech. com>Objet : RE: PrivéDans ce cas, on se retrouve vers 17h devant Digitech !
Et plus de vouvoiement ! 😉
Quelques minutes plus tard, Cooper, qui tenait son sweat dans la main, rejoignit Amandine qui l’attendait sur le trottoir à côté de l’entrée de Digitech. Ils partirent alors en direction du Teku Tavern, discutant et faisant connaissance le long du chemin, marchant côte à côte. Ils discutèrent surtout boulot, de Digitech. Amandine n’osait pas frôler la main de Cooper comme tout à l’heure, elle préférait profiter de l’instant, d’une discussion amicale et sans arrière-pensées, et de l’été indien qui se prolongeait dans sa ville d’adoption.
Arrivés au bar, ils s’installèrent à l’une des dernières tables libres et commandèrent un mojito pour elle et un coca, avec glaçon, pour lui, ainsi qu’une planche de tacos pour accompagner le tout. La discussion continua en même temps que leurs boissons fraîches se vidaient dans leur verre.
— Du coca ? Même pas une petite bière ? lui lança-t-elle.— Non, j’évite l’alcool, à part pour les bonnes occasions.— Comment ça se fait ?— Je fais pas mal de sport. Je devrais d’ailleurs aussi éviter le coca, mais de ce temps-là...— Je comprends d’autant mieux le sweat des Seahawks et le maillot des Ospreys ! J’imagine que tu y joues ?— J’y jouais... Jusqu’à ce que je me déchire les ligaments d’une cheville... Mais je suis resté dans l’équipe et j’y suis actuellement assistant-coordinateur offensif. Sinon, je cours pas mal et un peu de musculation. Et toi ?
En effet, depuis que Cooper avait retiré son sweat, Amandine pouvait voir son maillot jaune et noir des Ospreys, une des équipes de football américain de Seattle, en ligue mineure de l’Etat de Washington, laisser deviner une musculature dessinée sans être proéminente avec l’élastique des manches qui se tendait à chaque flexion de ses bras.
— Ça se voit ! répondit-elle, ayant l’impression de rougir de manière extrêmement visible avant d’ajouter :— J’ai fait du volley à l’université, mais maintenant, je ne fais plus que quelques sorties footing le week-end.— A l’occasion, on pourrait courir ensemble ! conclut-il.

Puis, au gré de la confiance mutuelle qui s’installait, les discussions devinrent plus personnelles. Sans pousser jusqu’au détail de leur intimité, Amandine confia à Cooper qu’elle était mariée depuis deux ans avec Franck, mais qu’en tant que chef d’entreprise, il était peu présent chez eux ou accaparé par son travail quand il y était. Elle avoua qu’elle ne pouvait pas se plaindre de sa vie, qu’elle habitait un splendide appartement, avait un travail qui lui plaisait, pouvait partir en vacances où elle voulait, mais que les absences prolongées de Franck lui pesaient.
En retour, Cooper lui glissa qu’il n’avait connu que quelques conquêtes sans véritables lendemains, et qu’il était actuellement célibataire, ce qui lui laissait le temps de faire du sport et de s’investir dans son travail. Il compléta en avouant qu’il profitait pour le moment de son célibat et de sa liberté. La discussion continua encore quelque temps, d’autres verres furent commandés pour accompagner leurs sujets, mais, bien que sincère et de plus en plus personnel, Amandine ne ressentait pas forcément d’intérêt pour elle venant la part de Cooper, ce qui n’était pas forcément tout à fait le cas de son côté.
Lorsque la luminosité commença à tomber, ils décidèrent de mettre fin à ce charmant moment, se saluèrent et repartirent chacun de leur côté. Amandine avait vraiment apprécié ce moment, et ne regretta pas d’avoir sursauté plus tôt dans la journée. Mais au fur et à mesure qu’elle se rapprochait de son building, elle commençait à ressentir comme un grand vide, identique à celui qu’elle ressentit lorsqu’elle rentra dans son appartement, Franck n’étant toujours pas rentré.
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