Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 81 J'aime
  • 7 Commentaires

Initiation(s)

Chapitre 3

Comme un aimant

Erotique
Assoupie devant la télévision qu’elle avait allumée sans même vraiment la regarder, Amandine fut tirée de sa torpeur par la porte d’entrée de l’appartement qui s’ouvrait.
— Bonsoir ma chérie ! Désolé, je ne rentre pas encore très tôt, mais je me suis forcé à rentrer pour profiter un peu de toi parce que je n’étais vraiment pas souvent là ces derniers temps, lança Franck de sa voix rocailleuse en retirant ses Richelieus noires pour libérer ses pieds compressés.— Ah ! Bonjour mon amour ! Désolée, je m’étais assoupie devant la télé.
Amandine vit alors le visage de Franck transparaître une légère déception, lui faisant comprendre qu’il avait des intentions derrière la tête.
— Désolée mon amour, je suis un peu fatiguée de ma journée... ajouta-t-elle.
Bien qu’en manque, elle n’avait pas cœur à le faire ce soir-là.
— Je comprends, tu ne peux pas être à ma disposition alors que je ne suis pas souvent présent. Viens dans mes bras ! lui dit Franck en s’asseyant auprès d’elle et en l’enlaçant tendrement.
Amandine se blottit contre lui, elle se sentait tellement bien.
— Que ça fait du bien de passer un moment dans tes bras... Je t’aime !— Je t’aime aussi ma chérie.
Ces minutes dans ses bras, bien qu’apaisantes, donnèrent un regain d’énergie à Amandine et commencèrent à lui redonner les envies que la fatigue avait éteintes. Elle se retourna vers lui pour l’embrasser dans un mélange de douceur et d’intensité avant de se glisser hors de ses bras et de s’agenouiller devant lui pour lui retirer sa ceinture et déboutonner son pantalon qu’elle fit descendre en même temps que son boxer à ses chevilles, le tout en ne quittant pas le regard de Franck qui esquissait un sourire de bonheur grandissant.

Elle écarta ses genoux et prit lentement en main son sexe encore ramolli de sa journée de travail et de la chaleur de son boxer de sa main droite, ses doigts l’entourant l’un après l’autre avant d’entamer des mouvements réguliers de haut en bas, en modifiant la pression de ses doigts. Le regard d’Amandine qui ne le quittait pas et cette douce main qui le branlait firent rapidement durcir le sexe de Franck qui atteignit ses habituels quinze centimètres en érection.

C’est à ce moment qu’Amandine détourna son regard pour plonger la tête et englober le gland de son homme de sa bouche. Elle entama des actions de succion pendant que sa main continuait de s’activer sur la base de la tige totalement dressée. Franck poussait des râles de plaisir, dont le son alimentait l’envie d’Amandine, elle voulait lui donner du plaisir ! Sa bouche et sa main se coordonnèrent dans leurs mouvements de haut en bas, pendant que de sa main gauche, Amandine caressait ses testicules assez proéminents.


Sous le plaisir, Franck s’affala de plus en plus dans le canapé, donnant plus d’ampleur à Amandine qui commençait à fatiguer. Elle releva la tête, regarda Franck qui avait les yeux fermés et la respiration haletante, et accéléra encore les mouvements de sa main droite et leur amplitude. Mais elle finit par sentir le sexe de Franck perdre de sa vigueur dans sa main en même temps que sa respiration redevint plus normale. Elle ralentit alors ses mouvements, le sexe de Franck se ramollissant de plus en plus vite entre ses doigts.
— Désolé ma chérie, c’était vraiment bon, mais... La fatigue, le stress, j’ai pas tenu...— C’était pas bien ? lui demanda-t-elle inquiète.— Non, non, je t’ai dit, c’était vraiment excitant, tu l’as senti, je pense, mais je crois que je n’avais pas la forme et l’esprit assez tranquille pour aller jusqu’au bout...— Je comprends... J’espère que tu as quand même apprécié ?— Oui, je te l’ai dit !— OK ! On va se coucher ? ajouta-t-elle, comme pour mettre fin à sa déception.— Allons-y, on a tous les deux besoin de repos. On se rattrapera la prochaine fois !
Amandine, alors toujours sous le coup de la déception, ne put s’empêcher de penser intérieurement :
— Mais quand sera cette prochaine fois...
Le lendemain, Amandine fit le trajet vers Digitech, le cœur lourd, repensant à comment la soirée s’était terminée avec Franck, avec comme seule lueur de revoir Cooper, pour notamment le remercier du moment passé au Teku Tavern. Encore arrivée dix minutes en avance, Amandine posa son sac, s’installa et alluma son ordinateur pour aller sur Outlook et vérifier son agenda du jour. A l’ouverture de la messagerie Microsoft, Amandine vit un mail de Cooper au sommet de sa boîte aux lettres et s’empressa de l’ouvrir.

De : SPREWELL Cooper <jsprewell@digitech. com>
Envoyé : mardi 20 septembre 2022 23:46
À : ACCUEIL DIGITECH <accueil@digitech. com>
Objet : Privé
Bonsoir Amandine,
Merci pour ce sympathique moment passé avec toi hier, j’ai vraiment passé un agréable début de soirée en ta compagnie, en espérant qu’il en était de même pour toi et que ta soirée s’est bien finie ! Malheureusement, on ne se verra pas aujourd’hui, ni demain, je suis en déplacement avec M. Stein et M. Smith sur les autres structures Digitech.
A vendredi j’espère.

A la lecture de ce mail, Amandine sentit comme un grand vide l’envahir. Elle ne comprenait pas comment elle pouvait ressentir un tel manque de ne pas voir pendant deux jours un homme qu’elle connaissait à peine et avec qui la relation se limitait à quelques mails et quelques verres un soir, bien qu’elle ressentait une certaine attirance physique pour lui... Elle prit le temps de se décider et lui répondit finalement.

De : ACCUEIL DIGITECH <accueil@digitech. com>
Envoyé : mercredi 21 septembre 2022 8h46
À : SPREWELL Cooper <jsprewell@digitech. com>
Objet : RE: Privé
Bonjour Cooper,

Oui, ce fut également un super moment pour moi.
Ce ne fut pas tout à fait la même pour la fin de soirée... Bref...
Bon déplacement, à vendredi

Dans les minutes qui suivirent, elle ne fit rien d’autre que surveiller son Outlook, mais le message attendu n’arriva pas. Sa désagréable sensation ne fit que s’accentuer et ne la quitta pas de la matinée, matinée qui lui parut longue et pénible. Au moment où elle allait se lever pour aller prendre son déjeuner, bien que la faim lui soit coupée, son icône Skype Enterprise se mit à clignoter orange dans la barre des tâches.
— “Un Skype ? Ce sont les développeurs et les managers qui utilisent ça pour échanger normalement, mais jamais moi... Qui ça peut être ?” se demanda-t-elle en cliquant sur l’icône pour ouvrir la fenêtre de conversation.

CS : Coucou Amandine ! Je profite de ma pause déjeuner pour te skyper depuis la structure de Tacoma, mais tu es peut-être déjà partie déjeuner. Que t’est-il arrivé hier soir ?

Elle répondit dans la foulée et engagea la conversation.

AC : J’allais y aller, mais je n’ai pas faim de toute façon... Sympa de ta part en tout cas. Et pour hier soir, c’est... Difficile à expliquer...
CS : Je comprends, je ne voulais pas te mettre mal à l’aise. Si tu veux, si tu n’as pas faim, on peut passer la petite heure à venir à discuter. M. Stein et M. Smith sont partis au resto, ils ne vont pas revenir de suite.
AC : Avec plaisir ! Ça se passe bien ton déplacement ?
CS : Oui, ça va, ça me permet de voir les infrastructures complètes. Et toi, ça va ta journée ?
AC : Bof... Déçue de ne pas te voir...

Elle se rendit compte de ce qu’elle venait d’écrire, mais trop tard, elle avait envoyé son message. Elle sentit alors comme une montée d’adrénaline pendant que Skype Enterprise lui indiquait que Cooper Sprewell était en train d’écrire un message, se demandant comment il allait réagir et ce qu’il allait dire...

CS : Déçue de ne pas me voir ? Mais c’est gentil ça !
Le rouge lui monta aux joues et elle sentit comme une montée de température dans son corps.
Heureusement, la suite du message la rassura :

CS : Je vais honorer ta franchise, j’étais moi-même déçu de ne pas avoir l’occasion de te saluer aujourd’hui lorsque M. Stein m’a contacté hier soir pour m’informer de notre déplacement à venir. Si tu es disponible, on peut se rattraper vendredi soir autour d’un autre verre...AC : Il faut que je revoie par rapport à Franck, même s’il y a de fortes chances que je sois libre. Ça aurait été la semaine suivante, il n’y aurait pas eu de souci, il part dix jours en séminaire jeudi.

La discussion continua sur des sujets plus légers et anodins jusqu’à ce que son heure de pause soit passée, trop vite à son goût. Amandine fut reboostée et retrouva la motivation pour finir sa journée. Elle passa à nouveau la soirée seule, ainsi que la suivante, mais elle ne pensait qu’à être vendredi, à la fin de sa journée de travail. Le jeudi, la journée fut sans aucune nouvelle de Cooper, mais il l’avait prévenue qu’il ne pourrait pas lui écrire lors de leur Skype de la veille. Elle lui envoya juste un mail pour lui confirmer sa disponibilité vendredi soir, et son impatience d’y être.

Vendredi matin, Amandine arriva encore plus tôt au travail, espérant arriver avant Cooper. Et effectivement, il arriva cinq minutes après, se dirigea vers elle, passa derrière le comptoir et la salua en lui faisant la bise, ce à quoi elle ne s’attendait pas et la surprise mêlée au contact de ses lèvres sur sa peau la fit frissonner jusqu’à son intimité. Il se dirigea ensuite vers les escaliers et lui dit :
— Je ne suis pas dispo ce midi, donc à ce soir !
Amandine, encore tout émoustillée, se posait mille questions. Pourquoi j’ai ce manque quand je ne le vois pas ? Pourquoi le toucher me fait cet effet ? Pourquoi suis-je si contente de prendre un verre avec lui ce soir, au point de ne plus me soucier du manque de présence de Franck ? Et Franck justement, je l’aime... Pourquoi je ressens de telles choses pour un autre homme ?

A peine fut-il l’heure qu’Amandine ne tarda pas à éteindre son PC, prendre son petit sac à main blanc, et sortit pour attendre Cooper. La légère bise du jour qui rafraîchissait de la chaleur toujours présente faisait lestement voler sa légère robe d’été verte mouchetée de blanc et vibrer les ornements de dentelle de ses bretelles. Quelques minutes plus tard, Cooper sortit des escaliers et rejoignit Amandine, couvert d’un t-shirt blanc au gros logo Digitech en plein centre, goodie offert par M. Stein lors de leur déplacement, son jean et ses Nike SB blanches.
— J’en connais un qui veut bien se faire voir par ses patrons ! plaisanta-t-elle lorsqu’il passa la porte automatique.— Rrroh ! C’est pas sympa de me taquiner ! On y va ? lui rétorqua-t-il en souriant.

Amandine avançait le pas léger aux côtés de Cooper, et ce n’était pas à dû à ses petites chaussures de toile blanche, jusqu’à ce qu’ils arrivent au George & Dragon Pub. Ils prirent place sur les fauteuils de cuir rouge en face d’un écran géant diffusant un match de NBA entre les Timberwolves de Minnesota et les Warriors de Golden State, et commandèrent leurs boissons. Cooper se laissa cette fois-ci aller à prendre une Hilden Brewery, une des bières irlandaises les plus réputées. La discussion engagée sur le chemin reprit de plus belle et ils vinrent à se montrer des photos souvenirs sur leur téléphone.
— Ça me fait penser, on n’a même pas nos numéros de téléphone ! lança d’un coup Amandine en regardant une photo de Cooper avec le maillot des Ospreys floqué du numéro 17.— Oui, c’est vrai ! Vas-y, enregistre le mien et envoie-moi un message, comme ça j’aurais aussi le tien !
Amandine buvait les paroles et les histoires de Cooper, elle était totalement sous son charme, sans pouvoir dire s’il en était de même de son côté, Cooper ne laissant rien transparaître par son sourire et son allure désinvolte.
— Ça te dit un petit billard ?— Avec plaisir ! Et si je gagne, tu m’invites ! acquiesça Amandine.— Et si c’est moi qui gagne ?— On verra...— D’accord, on fait comme ça ! dit Cooper en glissant la pièce dans le billard au tapis de velours rouge.

La partie restait serrée, et Amandine avait bien l’impression que c’était dû à la galanterie de Cooper qui aurait pu déjà avoir gagné s’il le voulait vraiment. Il ne restait que deux boules pleines à entrer pour gagner la partie de pool contre une rayée pour Cooper, et c’était à elle de taper la bille blanche. Excitée par la possibilité de gagner, elle se précipita et se prit le pied dans une latte du plancher qui dépassait et alla s’étaler de tout son long lorsque Cooper la rattrapa dans ses bras. Elle se retrouva sur la pointe des pieds, enlacée dans ces bras musclés, se sentant protégée de tout.

Elle releva la tête, ses cheveux recouvrant partiellement son visage et son regard croisa intensément celui de Cooper, séparés de seulement quelques centimètres. L’intensité du moment et les déceptions des derniers jours rendirent sur le coup sans filtre Amandine, qui, attirée comme un aimant, se redressa encore plus sur la pointe des pieds pour prendre dans un lent mouvement entre ses lèvres celles inférieures de Cooper avant de l’embrasser à pleine bouche, allant chercher sans ménagement la langue de Cooper qu’elle caressa dans d’intenses mouvements circulaires avec la sienne.

Complètement blottie contre lui, elle sentait gonfler contre elle le désir de Cooper qui lui rendit rapidement son baiser. L’instant lui parut une éternité. Puis, comme reprise par un élan de lucidité, elle s’écarta lentement de Cooper dont le regard trahissait l’envie de continuer.
— Je... Je suis désolée... Je... Je... Je ne sais pas ce qui m’a pris, je... Je n’aurais pas dû, vis-à-vis de toi et de Franck... Je dois rentrer !
Cooper eut à peine le temps de lui dire d’attendre qu’elle avait déjà tourné les talons pour prendre son sac et s’enfuir du pub. Il resta ainsi quelques minutes, pantois, appuyé sur le bord du billard qui ne verra jamais le gagnant de la partie, s’essuyant délicatement du doigt la salive d’Amandine qui humidifiait ses lèvres.

Touchdooooowwn !

Quelques heures plus tard, Cooper était allongé sur le dos dans son lit, les yeux ouverts et le regard dans le vague et fut sorti de sa torpeur par la sonnerie de notification de son S22. Il tendit machinalement son bras pour attraper son téléphone posé sur sa table de chevet et vit la notification de nouveau message avec le nom d’Amandine. Cela lui mit un coup de fouet et il ouvrit son application de messagerie.

Amandine : Désolée d’être partie comme ça tout à l’heure, mais j’ai eu totalement honte de moi. J’ai été prise par l’ambiance de la situation, mais je n’ai pas le droit, je suis mariée... Et même vis-à-vis de toi, ce n’était pas juste.

Il répondit dans la foulée de la lecture et les réponses suivirent :

Cooper : Bonsoir Amandine
Tu n’as pas à être désolée, c’est le genre de truc incontrôlable qui peut arriver, et je comprends ta réaction et que tu regrettes ce moment.
Sache toutefois que ce n’était pas mon cas, même si ce moment n’était pas prévu, c’était très agréable pour moi.

Amandine : Tu dis ça pour me réconforter...

Cooper : Non, c’est sincère, on ne m’a jamais embrassé comme ça. Mais ça restera un bisou sans lendemain.

Cette fois, Cooper dut attendre quelques minutes avant que la réponse n’arrive.

Amandine : Pour être très sincère, c’était également un moment magique pour moi... Mais justement, ça ne peut pas continuer, je suis avec Franck... Je préfère qu’on prenne nos distances désormais...

Il répondit d’un simple et laconique "OK..." qui mit fin à la conversation.
Diffuse en direct !
Regarder son live