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Initiation en club

Chapitre unique

Lesbienne
Les souvenirs de sa dernière soirée à l’Eros fusent et explosent dans l’esprit d’Annabelle. Après un dîner bien arrosé au champagne avec son amoureux Jean René, elle s’est laissé convaincre de le suivre. Ses pas lui semblent légers jusqu’au club. Au bar, il lui présente Elvy. Elle n’a jamais fantasmé ou imaginé être plongée dans les bras d’une fille, et pourtant elle est sur le point de passer le cap.

Quelques verres de plus sur la piste et rapidement, ils basculent tous les trois dans un salon privé. La pièce est assez épurée, seuls un grand lit à baldaquin et un vieux canapé en tissu rouge meublent l’intérieur. Sous une lumière tamisée, elle est là, plantée devant une belle brune en bas résille et soutien-gorge noir. Elvy pose tout naturellement sa bouche sur la sienne. Le contact est doux, amical, surprenant, mais pas désagréable. Rapidement, Elvy enchaîne les compliments à son égard et tente de la mettre à l’aise. Jean René, quant à lui, se dirige vers le canapé pour tourner un bouton sur le mur : aussitôt, une musique suave, au tempo lancinant, emplit la pièce. Elvy en profite pour inviter Annabelle à danser. Les deux femmes se font face, leurs corps ondulent l’un contre l’autre, main dans la main.

L’initiation commence par un effleurage en douceur sous le regard de l’amant, affalé dans le canapé. Sa voix est envoûtante, il l’encourage :

— Laisse-toi aller ma chérie, c’est bien... comme ça. Laisse-la faire.

Elle ne dit pas un mot et le regarde avec un petit air sombre et inquiet. Elvy, de son côté, ne prête aucune attention à l’homme et préfère s’activer contre le corps d’Annabelle. Elle se trémousse et enlève un à un ses vêtements. Annabelle, assez hésitante, se contente de se laisser faire. Lorsque son bonnet 95C tombe, Elvy marque une pause pleine d’admiration. Elle les soupèse, les caresse avec douceur et sensualité, tout en continuant de tourner autour d’elle. Sa main glisse sur sa peau blanche et s’arrête sur le galbe de ses fesses. Elle s’agenouille et inspire le parfum de sa peau, et en remontant, sa poitrine s’écrase contre son dos. Malgré sa nudité et l’absence de chauffage, Annabelle a très chaud. Soudain, le dernier bout de tissu qui se trouvait entre ses jambes tombe. Par réflexe, elle voudrait cacher sa pudeur en croisant les bras sur son corps, mais Elvy la pousse doucement en avant, de sorte qu’elle s’étend à plat sur le lit.

Un petit bruit de frou-frou lui suggère que son initiatrice vient de faire tomber ses derniers sous-vêtements à son tour. Elle n’a pas le temps de se retourner qu’Elvy s’assoit sur ses fesses et commence à la masser. D’abord douce, cette fille au visage d’ange montre vite un autre aspect de sa personnalité.

Anna est retournée violemment et essuie une claque, son visage s’empourpre sous les rires de son amant. Très vite, les petites agressions s’accentuent : pincement de téton, morsure ou coup de griffe, cette nuit s’inscrit brutalement sur son corps. La blonde lui tire furieusement les cheveux, avant de lui faire plonger le visage dans sa poitrine, comme pour l’étouffer. Et elle utilise un langage cru qu’Anna n’affectionne guère :

— Tu aimes ça, salope ?

Puis, Elvy plonge une main entre ses jambes, ses doigts lui écartent les lèvres intimes. Tandis qu’elle lui tire à nouveau les cheveux en arrière, ses doigts continuent de fouiller et de se frayer un chemin, la paume de sa main frottant le duvet. Ses gestes brusques sont toutefois atténués par l’humidité de son sexe.

Partagée entre plaisir et souffrance, Anna étouffe ses cris dans le cou de sa partenaire. Ses yeux s’entre-ferment, sa gorge se noue, ses pensées tentent de s’échapper de cette pièce. Mais elle est très vite ramenée dans l’obscurité de ce salon privé, où les cris de jouissance des pièces voisines couvrent ses larmes de douleur. Toujours allongée et sans défense, ses seins sont palpés, mordillés et léchés furieusement.

— Ça suffit s’il te plaît... tu me fais mal, supplie-t-elle.

Elvy marque une pause et affiche un sourire satisfait :

— Chut ! Ça va aller. Elle effleure son visage, essuie une larme du bout des doigts et ajoute : « Je suis sûre que tu pourrais finir par aimer ça. »

Comme Annabelle ne répond pas, la langue experte de sa tortionnaire se remet en action. Elle balaie inlassablement le bout de ses tétons, parcourt méticuleusement le haut de son corps comme pour s’imprégner du goût de sa peau, redessine ses jolies courbes du bout de sa langue. Elle lui applique des caresses là où sa main a laissé de vilaines traces rouges. Pour la première fois, Annabelle commence à ressentir du plaisir. Elle sent sur son ventre une chaleur agréable, l’entrejambe d’Elvy est mouillé ! L’idée qu’elle ne sache prendre du plaisir qu’en étant cruelle avec elle s’estompe, ses sens se libèrent. Un petit râle de plaisir s’échappe même de sa bouche, ses mains qui avaient jusqu’ici empoigné les draps se laissent aller pour se perdre dans la chevelure brune.

— Mmmmh ! On dirait qu’elle aime ça, ta petite reine !

Les regards des deux filles se tournent vers l’homme qui les observe, la main en action sur son sexe. L’excitation est à son paroxysme.
Elvy remonte son visage au niveau de celui d’Anna, leurs doigts s’entrecroisent pour se fondre une main dans l’autre sur l’oreiller, leurs yeux s’enflamment et leurs lèvres fusionnent. Un long baiser sensuel, où les langues dansent collées serré à n’en plus finir. La sensation est à la fois plaisante et déroutante. Après toutes ces craintes et ces troubles, sentir le corps de cette belle femme sur elle est devenu plaisant. La douceur de sa peau collée à elle, le poids de ses seins généreux contre les siens, et surtout ce baiser profond et intense. Elle ignore si c’est l’alcool qui lui donne cette fougue, mais elle décide de prendre plus d’initiatives. De ses mains, elle parcourt le corps de sa partenaire, glisse doucement jusqu’à ses hanches pour les poser sur ses fesses. Elle multiplie les pressions sur ce cul bombé et rondelet jusqu’à son entrejambe. L’excitation s’empare des deux corps, elles s’affolent l’une contre l’autre sans retenue.

Lorsqu’Elvy lui glisse dans la bouche ses doigts imbibés de ses jus d’amour, elle se surprend à les sucer avec voracité. Dès qu’elle les retire, leurs langues s’entrechoquent à nouveau. L’excitation monte, une envie insatiable de plaisir s’empare de leurs sens. Leurs mains vagabondent de toute part et pressent chaque parcelle du corps de l’autre, la sueur s’immisce à fleur de peau, tandis que leur respiration s’accélère toujours plus.

Soudain, Annabelle pousse un petit cri de jouissance, un doigt serpente et s’active nerveusement entre ses jambes. Un brasero s’allume en elle, chaque mouvement de poignet est un souffle qui attise son plaisir. Annabelle se cramponne à son amante tout en perdant le contrôle de son corps. Elles basculent face à face, une épaule sur le lit et le reste de leurs membres en action. Elvy attire sa main vers son sexe. Timidement, Annabelle s’aventure en terrain inconnu, le contact est doux, sans un poil. Son doigt glisse curieux à la découverte de son clitoris, un mouvement lent scinde les deux lèvres qu’elle pince délicatement. L’humidité qui se répand sur ses doigts lubrifie des portes qui ne demandent qu’à s’ouvrir. Annabelle ne se fait pas prier et y introduit deux doigts, la cavité est chaude et accueillante. La réaction d’Elvy ne tarde pas, ses muscles se tendent, son corps se crispe, un petit gémissement du fond de sa gorge s’étouffe dans celle d’Anna.

Les deux femmes s’activent furieusement, à perdre haleine. La jeune initiée est sur le point d’exploser alors qu’Elvy semble encore maîtriser son corps.

— Je viens ! Je viens !

Un volcan bout au fond de son ventre et s’apprête à faire éruption, quand soudain le mouvement qui dirige ses sensations ralentit. Un souffle brûlant lui caresse la joue et lui susurre à l’oreille :

— Attends encore un peu...

Anna est saisie d’un sentiment d’empressement et de frustration : l’orgasme était juste là ! Cette extase qu’elle vient de perdre, elle veut la retrouver, et vite ! Elle plonge sur les seins de sa partenaire et se met à les embrasser, à les lécher tout en continuant de la masturber. Elle fait tout pour lui faire perdre la tête et la diriger elle aussi vers le point de non-retour.

Elvy se contente de se laisser faire et apprécie l’initiative de son élève. Ses soupirs se font plus pressants à chacun de ses coups de main et de langue. Rapidement, le petit jeu fait son effet, Elvy ne tient plus en place ; les assauts répétés sur ses tétons la dirigent vers une folie douce. L’esprit vengeur, elle rend son mouvement de poignet à Annabelle et lui enserre le cou de l’autre main. Les deux femmes se fixent des yeux, tout en articulant de plus en plus vite leurs mains entre les jambes de l’autre. L’ivresse du désir annihile toute sensation de douleur, les coups sont comme des caresses, l’étranglement une lente montée au Nirvana. Elvy, qui maîtrise cet art à la perfection, accentue encore la pression autour du cou de son adversaire. En retour, Annabelle lui agrippe sauvagement la chevelure et tire dessus à mesure que l’étau se resserre sur elle.

Soudain, un nouveau couplet brise une seconde fois leur ascension.

— Je vais le faire. C’est à moi que revient cet honneur.

D’une voix grondante, Jean René vient de se lever pour rejoindre ses deux conquêtes. Leur idylle est rompue.

Ps: Désolé pour la fin abrupte mais le reste de la scène entre en violation avec la charte apparemment. Vous connaitrez la suite si mon roman est publié un jour :)
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