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  • Histoire érotique écrite par Anonyme
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Initiation douce-amère

Chapitre 1

Divers
Ce texte est dédié à une femme que j’ai connue ... qui, je l’espère, ne m’en voudra pas de trop.     Le TGV freina doucement, ce qui n’empêcha pas les freins d’émettre un long grincement qui résonna jusque dans mes gencives. Le fait d’avoir proscrit l’amiante dans les plaquettes de freins était bénéfique pour la santé publique, mais les freins faisaient maintenant un bruit d’enfer, qu’ils soient usés ou non.    Mais peu importait. Tandis que je ramassais mon sac à dos, je ne pensais qu’à celle qui m’attendait au bout du quai de la gare Montparnasse, discrète et silencieuse comme un fantôme.    Nous nous étions connus en fac. Je ne sais pourquoi au juste, mais j’avais été intrigué par cette fille, effacée à l’extrême, qu’on ne remarquait en fait que lors de la publication des résultats des examens, parce qu’elle occupait le plus souvent la première place au classement.    J’avais tenté de nouer un contact, par curiosité. Physiquement, elle était plutôt moyenne : mince, peu de formes, les cheveux longs, des lunettes de jeune fille sérieuse ... mais une fraîcheur d’adolescente hautement troublante, bien qu’elle soit en fait âgée de deux années de plus que moi : j’avais 19 ans, elle en avait 21.    La prise de contact avait été délicate : elle était manifestement continuellement sur la défensive, refusant même tout contact humain. Mais cette retenue anormale avait en fait excité ma curiosité. Et, peu à peu, j’avais fini par discerner une femme qui avait été passablement brutalisée par la vie : son frère sombrait dans la délinquance, sa mère avait des tendances alcooliques, et son père faisait ce qu’il pouvait pour tenir son petit monde en place, ne pouvant parfois réfréner son exaspération ... et c’est elle qui prenait à ce moment - là, parce que sa mère était perdue dans ses vapeurs éthyliques, et que son frère était encore parti traîner quelque part.    Son seul plaisir était en fait ses grandes balades avec son chien. ?a lui faisait toujours un compagnon ... son seul véritable compagnon, avais - je fini par comprendre.    Peu à peu, la muraille qu’elle avait érigée autour d’elle s’était effritée ... ou, disons plutôt qu’elle y avait ménagé une porte, tout de même munie d’un pont levis et d’une herse particulièrement rébarbatifs ... mais c’était un début. Etais - je en train de tomber amoureux ? Je ne sais. Notre relation était si particulière qu’elle ne pouvait se décrire avec des idées ou des mots conventionnels.    Nous nous étions revus plusieurs fois pendant les vacances d’été, toujours en amis. A la rentrée, elle partait à Paris, tandis que je restais à Rennes. Mais nous nous revîmes tout de même ... aussi souvent que mes maigres ressources d’étudiant le permettaient.    Et cela allait un peu mieux ... elle acceptait que je pose mon bras sur le sien, que je lui tienne la main, que je la prenne par la taille ... la première fois que je l’avais tenté, elle avait failli me casser le bras, tant sa réaction de rejet avait été brutale. Et, il est vrai qu’elle était dotée d’une force physique que ne laissait pas deviner son gabarit plutôt mince.    Elle tenait à venir m’attendre à la gare ... pourtant, le hall bétonné de la gare Montparnasse était tout, sauf folichon. Mais peu importait ... tandis que je me hâtais parmi les hommes d’affaire, les vacanciers et les groupes de gamins hurlants entourés de moniteurs stressés, je la cherchais du regard ... et elle était là, silhouette grise au milieu du gris, auprès de son pilier favori.    Une bise sur les deux joues, une rapide accolade ... ma main qui s’attarde, son épaule qui se dérobe ... le rituel est respecté. Nous échangeons quelques banalités sur la fatigue du voyage, le temps qu’il fait, la circulation dans Paris ... tout en nous mettant en marche pour rejoindre son appartement, un petit studio au sixième étage d’un immeuble du centre, dont les couloirs poussiéreux, l’ascenseur grinçant qui s’arrêtait au cinquième et les toilettes sur le palier ne laissait pas soupçonner à quel point l’appartement était maintenu très propre, ce qui en faisait finalement un petit coin très tranquille en plein centre ville.    Nous échangeâmes encore quelques plaisanteries sur la fiabilité de l’ascenseur, arguant que l’escalier n’était probablement pas plus solide, ayant au minimum dix fois son âge.    Je posai mon sac à côté de son lit. J’allais dormir au sol, sur un matelas d’appoint. Puis nous décidâmes de sortir en ville, pour rejoindre notre café de prédilection : le Père Tranquille, en face du forum des Halles. C’était un lieu sympathique, où la musique était, chose remarquable, à un volume acceptable, ce qui permettait les conversations.    Nous partagions le goût des conversations en publique, probablement parce que nous faisions partie de ces personnes qui se sentent le plus seules au milieu d’une foule. La faune grouillante qui nous entourait créait une ambiance de mouvement qui composait comme un tableau vivant.    Le début de la conversation fut un peu laborieux, comme toujours. Notre nature renfermée à tous deux ne facilitait pas les démarrages. Mais, après quelques ratés, nous finîmes par engager une vraie conversation ... elle était si emmurée naturellement qu’il fallait que, à chaque fois que nous nous rencontrions, je parlemente pour qu’elle abaisse le pont - levis et relève la herse ... Mais c’est comme cela qu’elle avait fini par me parler de son enfance difficile, et de son adolescence tourmentée.    Nous parlâmes donc de musique, un peu de politique, de la société actuelle ... et nous dérivâmes sur les rapports entre les hommes et les femmes. Elle m’en parlait souvent, cherchant à apprendre, à préciser ce qu’elle savait déjà ... elle avait une expérience de la vie que je n’aurais jamais. Mais il y avait des points où elle était plus ignorante qu’une collégienne. Et elle comptait sur moi pour lui donner quelques éléments ... ce que je faisais volontiers.    Puis nous en vînmes à parler de sexe ... ce qui était inhabituel de sa part. Elle m’avait déjà confié qu’elle n’entendait pas avoir de relations sexuelles avant d’être certaine d’avoir trouvé l’homme de sa vie ... ce que j’étais certain de ne pas être, d’ailleurs. C’était donc un développement de notre relation que je n’envisageais plus depuis longtemps.    - Tu sais comment elles faisaient, les femmes, dans le temps, pour être sûres de ne pas tomber enceintes ?    - Je connais quelques méthodes : il y a le coït interrompu ...    - C’est quand l’homme se retire avant l’éjaculation.    - Tout à fait ... sauf que ce n’est pas très agréable ... ensuite, le fait de jouir tout en pénétrant sa partenaire est tout de même beaucoup plus gratifiant.    Elle eût une petite moue.    - Il n’empêche que je me demande vraiment ce que les femmes peuvent y trouver, comme plaisir.    Je me gardai bien de lui servir la réponse stupide traditionnelle : ’Essaye, et tu verras’ ... ?a aurait été plus que déplacé.
    - Je te l’ai dit : le vagin, et surtout le clitoris, placé à la sortie du vagin ...    - ... sont très riches en nerfs, qui provoquent la sécrétion d’hormones du plaisir, etc, etc ... Oui, oui, je connais tout ça. Mais tu reconnaîtras que c’est dur à s’imaginer.    - J’en conçois.    Elle eût un petit rire : ’Tu emploies toujours des mots comme ça ?’    - Heu ?    - ’J’en conçois’ ... tu peux pas dire ’C’est vrai’, comme tout le monde ?    - Non, car dans ’C’est vrai’, on a moins la notion d’acceptation volontaire ...    - Tous les mots que tu prononces sont calculés, donc ?    - Non ... pas calculés. Disons simplement que je cherche à m’exprimer de la façon la plus précise possible, afin de me faire comprendre du mieux que je peux.    - D’accord. Mais tu ne comprends pas que tu agaces des gens, avec ton ton pédant ?    Je sursautai : ’Mon ton quoi ?’    Elle eût un petit rire : ’Pas ton ton de pédé, j’ai voulu dire : tu fais vraiment snob, en employant des mots comme ça.’    Un peu vexé, je marmonnai quelque chose dans ma barbe, qui la fit rire encore plus.    - Alors, tu me parlais de la contraception.    - Ah oui. Je sais aussi qu’ils utilisaient des préservatifs ...    - Tu peux pas dire ’capote’ ?    Je soupirai : ’Bon, d’accord, des capotes ... en boyau de mouton, cousues, fixées à la base de la verge ...’    - De la bitte !    Décidément, elle se dévergondait, la jeune femme.    - Okay ... elle se fixait à la base de la bitte par un lacet, parce que ces capotes, contrairement à celles de maintenant, n’étaient pas élastiques, et ne tenaient donc pas toute seules.    - ?a ne devait pas être très agréable ...    - C’était ça, ou rien ... On les appelait des ’petites jaquettes’. Je me rappelle d’un texte qui parlait de Napoléon, je crois, qui avait voulu aller discrètement de nuit dans la chambre d’une courtisane ... il s’apprêtait à entrer, quand l’un de ses généraux sortit de la chambre, ’Uniquement vêtu de sa petite jaquette’.    Elle eût un petit rire : ’Pauvre Empereur ...’    - On ne peut pas être le maître pour tout, que veux - tu ...    - Oui ... et c’est tout ?    - Je connaissais une pratique, aussi, qui était la pénétration anale. C’était assez mal vu par la religion, mais les nobles et autres courtisans étaient un peu au - dessus de ça ...    - La pénétration anale ... tu veux dire qu’ils ne se pénétraient que par là ?    - Je ne sais pas ... je crois plutôt qu’ils commençaient le rapport normalement, et que, à un moment, la dame dirigeait le sexe ...    - ... la bitte !    - Si tu veux ... la dame dirigeait donc la bitte du mec sur son anus, et ils finissaient comme ça.    Elle eût encore sa petite moue : ’Là - aussi, je me demande s’ils prenaient vraiment du plaisir ...’    Je me permis un petit rire. ’On s’accorde généralement pour dire que ça peut être une source de plaisir au même titre que le vagin ... si le rapport est bien fait’.    - Bien fait ?    - Oui : contrairement au vagin, l’anus ne lubrifie pas de lui - même. Il faut donc une lubrification auxiliaire ...    Elle m’interrompit : ’... et il faut aussi, puisque c’est un muscle qui est sensé empêcher quelque chose de passer, être très progressif, le temps que le muscle se détende, et soit capable de se dilater suffisamment pour accepter le passage du gland’.    Je la regardai avec une certaine surprise : ’Tu sais déjà tout’, constatais - je.    Elle m’adressa un sourire un peu gauche : ’Je me suis renseignée. Je n’ai juste aucune pratique. Et toi ?’    - Heu ... non, je n’ai jamais fait ça.    Un homme préfère donner de lui - même une image cynique, celle d’un être dominateur que plus rien n’étonne, et que plus rien ne peut étonner. Il lui est toujours un peu difficile d’avouer qu’il n’a pas tout fait, tout vécu ... surtout au niveau sexuel. Mais avec elle, je n’étais pas dans ce jeu - là.    - Et ... ça ne te dégoûte pas ?    - Tu sais, quand on est suffisamment excité, on est capable de faire des choses dont on n’oserait même pas parler en temps normal. D’autre part ... dégoûtant ? Un peu ... mais je pense que c’est peu de choses par rapport à l’intérêt même de l’acte.    - Tu veux dire que c’est un petit inconvénient, qui ne masque pas tous les avantages ?    - Tout à fait.    Il y eût un silence. J’avais le cerveau qui fonctionnait à demi - régime, à ce moment - là, car je ne compris pas tout de suite où elle voulait en venir.    Elle reprit la parole sur un ton un peu hésitant. Je la regardai avec toute la bienveillance dont j’étais capable, sentant confusément qu’elle avait du mal à dire quelque chose.    - Tu sais que je désire arriver vierge au mariage ...    - Tout à fait.    - Mais ...    Cette fois, une étincelle jaillit dans mon cerveau : ’Mais ? Tu sais que tu peux parler librement avec moi.’    Cela semblait avoir du mal à sortir. Nous nous trouvions manifestement à un moment comparable à un fil de lame du rasoir : un mot de trop, et on bascule d’un côté ou de l’autre, ou on se coupe profondément.    - Je me demandais ...    Il fallait l’aider ... il fallait que je me lance : ’Tu voudrais essayer d’avoir des rapports ?’    Elle rougit : ’Heu ... pas des rapports normaux ...’    - Donc, tu veux essayer les rapports anaux ?    Une toute petite voix, le nez dans son thé : ’C’est ça.’    Elle semblait attendre ma réaction ... je décidai d’aller de l’avant : ’Si tu veux, je veux bien le faire avec toi.’    Cette fois, c’est moi qui eût une poussée d’adrénaline ... mais la réponse qui arrivât fut celle que j’attendais : ’Si tu veux bien ...’    Il fallait détendre l’atmosphère ... bien que, à cette idée, un début d’érection tout à fait déplacé se déclarât.    - Je veux bien, sans problème. Ce sera d’ailleurs avec grand plaisir, tu sais.    - Tu rêvais de le faire avec une femme ?    - C’est surtout que je rêvais de faire quelque chose de physique avec toi.    - Même si je t’avais dit que je ne voulais pas de rapports ?    - Bien sûr. J’avais pris note de ton refus, et c’est tout ...    - Bon ...    Elle n’osait pas dire quelque chose comme : ’On y va ?’ ou : ’Qu’est - ce qu’on attend ?’ ... et je ne voulais pas que l’on se précipite. Il y a des choses pour lesquelles il faut prendre son temps.    - On va manger quelque part ?    Elle parût presque soulagée de revenir à des sujets très terre à terre.    Nous allâmes dans un petit restaurant qui servait à la manière des cafétéria, mais des plats vietnamiens. Nous parlâmes de tout, sauf de sexe, avec une certaine frénésie, comme si nous voulions préserver la magie de ce que nous allions faire, et aussi, je pense, pour tenter de tromper notre anxiété.    Puis nous rentrâmes dans son appartement. Il n’y eut pas plus de contacts que d’habitude, pas d’effleurement qui pourrait indiquer que la nature de nos rapports allaient changer. Toutefois, je remarquai qu’elle marchait beaucoup plus vite que d’habitude.    Enfin, nous entrâmes dans son studio. Nous retirâmes nos vestes et nos chaussures, puis ... restâmes debout, face à face, un peu gênés, ne sachant comment commencer.    Elle hasarda : ’Je vais aux toilettes.’    - J’irai après.    Elle revint deux minutes après. Ce fut à mon tour d’aller satisfaire mon besoin naturel ... la raideur de mon sexe ne me facilitât pas la tâche.    Je retournai à l’appartement. Quand j’ouvris la porte, ce fut pour me trouver dans une semi - obscurité : la pièce n’était que faiblement éclairée par la luminescence du ciel qui passait par le vélux. Je compris tout de suite ce qu’il en était ...    Je refermai donc la porte avec précautions, passai un tour de clef, comme toujours, puis m’avançai vers le lit. Comme je m’en doutais, elle s’y trouvait déjà. Une petite voix résonna dans l’ombre : ’Tu ne te déshabille pas ?’    - Si, si. Juste une seconde ...    Je me débarrassai de mon pantalon et de mes chaussettes dans le même mouvement, puis de mon tee - shirt. A ce moment, je réalisai que ma précipitation risquait de compromettre beaucoup de choses. Je gardai donc mon slip, malgré la torsion douloureuse qu’il infligeait à mon sexe durci. Je m’avançai vers le lit. Ce faisant, je passai dans la tâche de lumière diffuse qui tombait du toit.    - Tu n’enlèves pas ta culotte ?    - Pas pour l’instant.    - Je voudrais le voir ...    Bon ... puisqu’elle le voulait ... je passai mes pouces dans l’élastique, et, lentement, je fis glisser le vêtement le long de mes jambes. L’ombre projetée par mon torse masqua mon sexe, jusqu’à ce que je me relève, restant un moment immobile. Cette fois, la forme dressée de ma verge était parfaitement visible ... je me trouvais nu, et dans un état totalement indécent, exposé aux regards de ma compagne.    - C’est gros ...    Un peu de réconfort s’imposait : je me permis un petit rire modeste : ’Pas tant que ça, tu sais ... certains hommes sont réellement bien montés. Moi, je suis juste dans la moyenne.’    - Je voudrais la toucher ...    Je m’avançai. Elle tendit une main hésitante hors de sa couette où elle se dissimulait, effleurant du doigt la hampe durcie, n’osant s’aventurer jusque sur les testicules. Après quelques attouchements, je lui dit :    - Tu peux y aller franchement, tu sais ...    - Je ne risque pas de te faire mal ?    - Pas tant que tu n’es pas brutale ... et fais attention aux testicules quand même : c’est beaucoup plus délicat.    Elle reprit ses caresses. Après un ou deux essais, elle se décida à empoigner franchement la verge, trouvant d’instinct la manière pour la branler.    Elle y parvint d’ailleurs si bien que je laissai échapper un petit gémissement. Elle s’arrêta net : ’Je t’ai fait mal ?’    - Non, non ... au contraire ... c’était bon ... Tu peux continuer un peu, si tu veux.    Ce qu’elle fit ... avec plus ou moins de maîtrise, mais j’étais dans un tel degré d’excitation que cela fit beaucoup de bien quand même.    Mais je lui demandai d’arrêter : ’C’est très bien ce que tu me fais ... mais on va s’occuper de toi, maintenant’.    - Je vais avoir du mal à accepter ton contact, tu sais ...    - Je vais simplement m’allonger à côté de toi.    - Sans me toucher ?    - Sans te toucher ... avec mes mains. Tourne - moi le dos ... Voilà : je m’allonge ... Tu peux te laisser aller.    Et nous nous retrouvâmes côte à côte. Je rabattis la couette sur nos corps nus : j’avais pu constater en la soulevant pour me coucher qu’elle s’était totalement déshabillée. Probablement pour que je ne lui propose pas de le faire.    Et nos corps se touchèrent. Ce ne fut pas aussi difficile que ce que j’avais craint, loin de là : je passai mon bras sous sa tête, et lui demandai de la poser sur mon épaule. Ce qu’elle fit, aussi naturellement que si nous étions des amants de vingt ans. En fait, elle devait avoir cessé de se poser des questions, et accepter naturellement ce qui lui arrivait. C’était une bonne chose.    - Je peux te toucher le sexe de nouveau ?    - Je croyais que tu voulais qu’on dise : la bitte ?    - Oui ... mais quand je l’ai dans la main, c’est pas pareil, c’est plus ... intimidant.    - T’en fais pas : je ne peux pas mordre avec ça.    Elle eut un petit rire, puis tendit sa main vers ma virilité.    - Je n’en reviens pas comme c’est gros ...    - Pas tant que ça, je te dis ... Qu’est - ce que tu en penses, autrement ?    - C’est doux, c’est sec ... je m’attendais à quelque chose de poisseux, de dégoûtant ... mais là, c’est très agréable au contact.    - Le tout est d’avoir une certaine hygiène.    - D’accord ...    Elle joua un peu avec mon sexe, mais, depuis le temps que j’étais en érection, il en devenait presque douloureux. Et sa maladresse de débutante l’empêcherait de me faire jouir efficacement ... mais peu importait : ce qui comptait était son plaisir à elle.    - On s’occupe de toi, maintenant ?    - Oui ... je dois te dire : je ne savais pas si tu accepterais, mais je suis allée acheter du lubrifiant en pharmacie ... je crois que c’est mieux ...    - Très bonne idée.    J’attrapai le petit tube posé sur la table de nuit.    - Il faudrait que tu te mettes sur le côté, en me tournant le dos.    Elle s’exécuta. Je vins contre elle, lui communiquant la chaleur de mon corps. Mon sexe était pressé contre son dos. Je manoeuvrai de façon à le placer entre ses fesses.    - Tu fais quoi ?    - Le contact, toujours ... essaye d’oublier l’aspect médical, et concentre - toi sur tes sensations, d’accord ?    - Je vais essayer ...    J’exécutai quelques va - et - viens, frottant mon sexe entre ses globes fessiers. ’Que ressens - tu ?’    - C’est chaud ... ça me fait chaud, là en bas. J’aime bien.    Je tendis une main vers sa hanche. Elle se raidit, puis se détendit. J’attendis un peu, puis prolongeai mon toucher par des caresses légères de ses fesses, du haut de ses cuisses, puis je partis vers son ventre dur et plat, mais n’osai aller jusqu’à ses seins. Pas encore.    - Il faudrait que je te touche ...    - D’accord. Pour préparer ?    - Oui, c’est ça.    Ma main s’aventura entre ses fesses, courut le long de la raie, toucha l’anneau rectal ... Elle se raidit immédiatement.    - C’est sensible, hein ?    - Heu ... oui. Va doucement.    - Compte sur moi.    Je repris alors mes caresses, doucement mais tendrement, les faisant toujours converger vers le même endroit. Bientôt, je pus lui décrire des cercles du bout de mon doigt sur l’anus, sans qu’elle se raidisse.    - Tu aimes ?    - ?a fait des sensations ... bizarres ... mais j’aime bien.    - Je vais masser ton anus, et l’écarter un peu.    Je poursuivis mes caresses en cercles, appuyant plus franchement au centre de l’anneau. J’y appliquai bientôt le bout de mon doigt, toujours en décrivant des cercles. Je sentais que la résistance du muscle s’atténuait.    - Tu veux me mettre le doigt dans le cul ?    - Oui. Ainsi, tu seras préparée pour la suite.    - C’est obligé ?    - Même si ma bitte n’est pas ce qui se fait de plus gros, elle est toujours plus grosse qu’un doigt. Il vaut donc mieux y aller progressivement.    - D’accord ...    Je mis un peu de lubrifiant au bout de mon majeur, puis l’étalai sur son anus. Je repris mes attouchements une fois de plus, revint au centre du muscle, pile là où il devait s’écarter, et appuyai encore. Cette fois - ci, aidé par la lubrification, il commença à s’enfoncer. Immédiatement, elle se raidit, emprisonnant le bout de mon doigt dans un étau de fer.    J’interrompis donc ma pénétration, massant doucement en cercles, caressant les sphincters sur le bord, me gardant bien de retirer complètement mon doigt. A force de cajoleries, elle se détendit tout à fait. Je lui murmurais des conseils à l’oreille : ’Détends - toi à fond ...’ ’Je ne veux surtout pas te faire du mal’ ’Tu ne risques rien’ ’Concentre - toi sur tes sensations’ ...    Et cela finit par payer. Son anus se détendit. Je pus introduire une phalange, puis deux. Je massai alors délicatement du bout du doigt l’extrémité du rectum, flattant les tissus, apprivoisant toujours le muscle puissant qui fermait le passage.    - Tu aimes ?    - C’est ... on dirait que ça me remonte jusqu’au coeur ... ça fait un peu peur ...    - C’est normal. Mais je te l’ai dit : il ne peut rien arriver de désagréable.    - On ne peut pas avoir de crise cardiaque ? L’anus se raidit aussitôt, manquant de me briser le doigt pour de bon.    - Vu le nombre de personnes qui font ça tous les jours, si c’était médicalement dangereux, ça se saurait.    Et elle le savait ... elle était suffisamment intelligente pour cela. Mais dans le cas présent, un brin de panique lui faisait douter de son intelligence.    Elle se détendit tout de même. Ce fut même elle qui demanda : ’Tu peux continuer ?’    Je fis aller et venir mon doigt dans son petit trou pendant quelques instant, appréciant la façon dont elle l’acceptait à présent.    - Je vais en mettre un deuxième ...    Raidissement. Décidément, ce n’était pas gagné pour autant.    - Pourquoi ?    - Pour la même raison que je t’en ai mis un premier : question de taille, et de préparer le muscle.    - Ah ...    L’index suivit le chemin tracé par le majeur, avec quelques difficultés : il fallut que son anus se dilate suffisamment pour laisser passer un deuxième doigt, malgré qu’il y en ait déjà un. Mais progressivement, je parvins à passer la barrière du muscle. Je pouvais maintenant exécuter un massage plus efficace. Son bassin fit un mouvement soudain, que je reconnus.    - Tu aimes ?    - Oui, c’est bon ... tu peux mettre ton sexe, maintenant ?    Je comptais bien lui mettre au moins trois doigts avant de passer à l’étape suivante, mais bon ... puisqu’elle le voulait     - Il faut me mettre du lubrifiant ... tu veux le faire ?    - D’accord ...    Elle saisit à son tour le petit tube, se tourna vers moi, et rabattit la couette pour découvrir ma bitte érigée. Du même coup, elle dévoilait sa poitrine menue, et le haut de son bassin. On ne faisait que deviner la lisière sombre de son sexe ... mais c’était tout de même la première fois que je la voyais aussi déshabillée.    Ceci ne parût pas la gêner ... comme si nous avions déjà passé un stade. Et, objectivement, on peut considérer qu’une femme à qui on a mis deux doigts dans le cul est un peu plus qu’une copine.    Elle me tartina la bitte de lubrifiant, sans oublier un seul endroit. Je lui conseillai d’insister sur le gland, ce qu’elle fit. Ses attouchements étaient délicieux. Ils faisaient encore monter la tension, qui atteignait pourtant des sommets, en prévision de ce qui allait suivre. En tout cas, je bandais plus dur que du fer.    - ?a doit être bon.    - Alors allons - y.    - Je me remets pareil ?    - Oui : je crois que c’est le mieux.    Elle se rallongea sur le côté, tendant ses fesses vers moi. Je lui caressai les hanches, les fesses, les cuisses, puis approchai mon sexe de son anus.    - Non, ça n’ira pas, comme ça ... Tu devrais plutôt te mettre sur le ventre.    - Sur le ventre ?    - Oui, et ramènes tes jambes sous toi, comme une grenouille. Mets un oreiller sous ton bassin, pour que ça soit plus confortable.    Elle s’exécuta. Elle se mit donc à quatre pattes après que je me sois un peu écarté, et se coucha sur le ventre. Ainsi, grâce à la position de ses jambes, son anus était parfaitement visible. J’allais pouvoir maîtriser complètement la pénétration.    - Je pose mon sexe sur ton anus, pour qu’on s’habitue.    - Vas - y.    Je m’agenouillai derrière elle. Mon sexe tendu se dirigea vers la rose sombre de son anus. Elle avait un système pileux très peu fourni, ce qui faisait que je voyais parfaitement ce qui se passait.    Mon gland entra en contact avec le trou de son cul. Elle ne se crispa pas, cette fois - ci. Elle eut au contraire comme un mouvement d’impatience.    J’opérai une légère pression, tout en ondulant du bassin. Le bout de ma bitte écarta doucement les parois de l’anus, s’enfonçant progressivement. Un centimètre de ma queue était rentrée, quand je lui demandai : ’?a va ?’    - Oui, oui ... tu es profond ?    - A peine la largeur d’un doigt.    - Ah ...    J’appuyai encore, très doucement ... elle se crispa, manquant de me faire ressortir, puis se détendit de nouveau ... je profitai de cette détente pour gagner un autre centimètre. La moitié du gland était à présent entrée. Je fit une pause, attentif à ses réactions, imprimant de mon sexe un léger mouvement circulaire pour apaiser le muscle sollicité.    Elle passa la main dans son dos, caressant ma bitte, touchant l’endroit où elle la pénétrait doucement, puis s’échappa vers les testicules, déposant une légère caresse, avant de revenir vers sont trou du cul dilaté.    Prenant son attouchement pour une approbation, je recommençai ma poussée. Son anus finit de se dilater, et mon gland disparut complètement en elle.    - ?a y est : le bout est dedans. On a fait le plus dur.    Un halètement me répondit : ’C’est bon !!’    - Je vais te pénétrer plus à fond.    - Oh, oui ! Viens, mais viens !    Je ne pus qu’accéder à une telle demande. Je repris mon mouvement du bassin, et, à chaque oscillation, un peu plus de ma verge entrait en elle.    Elle retendit la main derrière elle, touchant ma bitte, palpant son anus. ’Il reste combien de longueur ?’    - Une dizaine de centimètres.    - Mets - moi tout ! Je veux tout ! Tout de suite !    Une pénétration totale à ce stade n’était pas très prudent ... mais il est des circonstances où on oublie d’être prudent. De plus, j’étais soigneusement lubrifié, donc le risque était moindre.    Je me penchai en avant, et pris appui sur mes bras. Puis, par petit coup, j’introduisit le reste de ma queue. Bientôt, mon bassin vint butter contre ses fesses. Elle devait sentir la présence de mes testicules contre son sexe. La pénétration était totale.    - Oh, c’est bon ... oh que c’est booonnnn !    C’en fut trop pour moi. Mon corps se raidit, je parvins je ne sais comment à la pénétrer plus avant encore ... et éjaculai à grand jets tièdes, tapissant les parois de son rectum de ma semence.     Je manquai de m’effondrer sur elle, mais je me retins ... je laissai échapper un gros soupir.    - Tu as joui ?    Je parvins tant bien que mal à retrouver mon souffle ... ’Oui ... un instant, je vais me retirer ...’    - Déjà ?    J’émis un petit ricanement : ’Laisse - moi récupérer un peu, et on recommence.’    Je me retirai doucement, laissant avec précautions son anus reprendre sa forme habituelle. Puis je me laissai tomber à côté d’elle.    Elle me regardait ... elle me fit : ’Tu as aimé ?’    - Oh, que oui ... mais toi ?    - Moi aussi. C’était vraiment super. ?a m’a fait des sensations ...    - J’en suis heureux. T’inquiète : d’ici une demi - heure, je devrais être prêt à recommencer.    - Pas de problème.     Et nous recommençâmes. Le reste de la nuit fut consacrée à une débauche anale sans pareil. Je me gardai toujours de la besogner trop brutalement : elle n’était pas prête pour des mouvements trop violents. Mais nous tentâmes d’autres positions : je la pris en levrette, ce qui lui permit de participer directement au rythme de la pénétration. Puis je m’allongeai sur le dos, et elle s’accroupit sur moi. Cette fois - ci, c’était elle qui était aux commandes des opérations.    Ensuite, elle se tint debout, appuyée sur sa table, tandis que je la prenais par derrière. Cette position se révéla plus érotique que plaisante, mais peu importait.    Ensuite, nous nous allongeâmes, elle me tournant le dos, et je la pris en cuillère. Elle aimait beaucoup jouer avec mes testicules dans cette position.    Pour finir, elle s’allongeât sur le dos, sur son lit, écartant les jambes et tirant dessus avec ses mains, de façon à me présenter son anus. Je la pénétrai d’un coup, ce qu’elle apprécia beaucoup, au vu du gémissement qu’elle laissât échapper. Puis je me retirai complètement, laissant tout de même le bout de ma bitte au contact, et je la pénétrai complètement à nouveau, d’un seul coup de bassin. L’anneau de son trou retroussait complètement la peau de ma bitte au cours de la pénétration, et tendait le gland, lui assurant un contact total avec les parois satinées du rectum.    Je répétai la manoeuvre une ou deux fois, puis c’en fut trop : d’un coup de reins, j’introduisis à nouveau toute la longueur de ma bitte dans son anus, jusqu’à la racine. Et j’éjaculai pour la quatrième fois de la nuit.    Je me retirai doucement, manquant de m’affaler par terre tant mes jambes étaient flageolantes. Je restai à genoux, sonné par la quantité phénoménale de plaisir que j’avais pris au cours de cette nuit. Sans dire un mot, elle se pencha vers moi, et me posa un chaste baiser sur le front.    Je la regardai sans un mot. Elle m’attira sur le lit, me faisant signe de me coucher. Elle vint ensuite se blottir contre moi, et, tandis que les premières lueurs de l’aube éclaircissaient le ciel de Paris, nous nous endormîmes.
    Quelques mois plus tard, elle me parlait dans ses lettres d’un garçon qu’elle avait rencontré, qu’elle appréciait, qui lui disait qu’il l’aimait, et qu’il la comprenait. Je compris alors que ma tâche, si j’en avais vraiment eu une, était terminée auprès d’elle : je n’avais plus de place dans sa vie.    Je tentai un peu de la retenir, par pur orgueil masculin, mais c’était comme essayer d’empêcher du sable de couler entre ses doigts. Je n’insistai pas. Nos courriers s’espacèrent régulièrement, et nous perdîmes tout à fait le contact. Je ne l’ai jamais revue.    HarpistE-mail: harpist@ifrance.com
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