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Instants furtifs

Chapitre 1

Gay
Voilà bien longtemps que la tentation d’être désiré par un (des) homme(s) me poursuit et alimente mes fantasmes. J’ai rodé autour des endroits de rendez-vous gay sans jamais vaincre vraiment ma peur. Il aura fallu ce bel été caniculaire pour que le soleil écrasant me pousse enfin vers la plage naturiste et son lieu de drague tout proche. Je passe quelques jours à ne rien faire d’autre qu’à unifier mon bronzage « randonnée » cultivé pendant une courte période montagnarde. Je me sens bientôt attiré vers cette fraîche pinède animée en haut de la dune. J’y suis à peine allongé, armé d’un peu de lecture et exclusivement vêtu de mes lunettes, que les nombreux mouvements de corps dénudés captent toute mon attention. Je dépose mon roman et me laisse absorber par la contemplation des « marcheurs ». Ces corps bronzés, nus sans être indécents, me fascinent et m’attirent.
Je commence à adopter une position explicitement disponible en m’exhibant sans retenue. Chaque mouvement est l’occasion de montrer les quelques bouts de peau encore cachés (pile succède à face, face à pile). Je me surprends à trouver l’occasion d’écarter mes jambes plus qu’il ne faut, de modifier la disposition de ma serviette à quatre pattes, le cul érigé, en appui sur mes genoux et mes coudes. Un frais souffle de vent de mer choisit ce moment pour caresser la raie de mes fesses. Quelques passants explicitement « en chasse » insinuent dans ma tête des idées grivoises et mon sexe demi dressé m’embarrasse. L’inaction me pèse et je commence à arpenter comme tout le monde les étroits chemins sablonneux entre les pins. Je m’arrête face à l’un ou l’autre, caresse parfois mon sexe ou mon sein en guise d’entrée en matière avec ceux qui me plaisent. Je suis assez éclectique dans mes choix. La petite taille de l’un, le très beau phallus de l’autre, le bronzage caramel du troisième m’attirent. Je n’ai aucun tabou sauf pour les expressions du visage trop dures qui me rebutent. Je ne suis nullement gêné par la maigreur ni par l’obésité à la condition que j’y perçoive une certaine harmonie.
Après un nombre important de « râteaux » je m’installe bien en vue sur un petit promontoire, assis sur une grosse branche morte judicieusement placée à hauteur de siège entre deux fourches de chênes verts. Je prends la pose pour mettre en valeur mes attributs et j’attends. Au bout de quelques minutes un très bel homme à la stature imposante et au bronzage parfait s’arrête près de moi et me salue. Fébrile et ravi de son intérêt, je ne me complique pas en de vains palabres, saisis de sa superbe queue et la branle avec vigueur. Elle est d’une belle taille, droite et régulière, avec un prépuce qui couvre tout juste le gland. Je ne sais si c’est son allure générale plus que plaisante qui m’attire ou cette fascinante bite à demi érigée. Au bout de quelques minutes je ne vois plus qu’elle et l’usage que j’ambitionne d’en faire me fait monter le rouge aux joues. Mon cœur bat la chamade tandis que mon sexe et mon cul s’enflamment. Ma main libre caresse son téton durci puis ses fesses musclées. Il ne manifeste rien et reste quasi inerte à mon contact. J’ai une terrible envie de caresses mais rien ne vient. Je me sens frustré et, pour éveiller son désir, m’agenouille devant lui. Je gobe son sexe et agite ma bouche servile. Je m’applique à faire pénétrer son appendice au plus profond de moi sans prendre le risque d’un spasme disgracieux. Son absence de réaction me blesse et je me sens méprisé dans mon désir de lui plaire, objet sexuel sans intérêt, lopette. Il finit par me quitter doucement, sans heurt, prétextant la présence impatiente de son épouse sur la plage. Je reste là à genoux, le sexe dressé, ridicule. Déprimante vacuité !
Après une nuit de torture ou je me promets de ne plus tenter pareille aventure, je ne résiste pas à l’appel de la plage le lendemain. Deuxième soirée, deuxième tentative. A peine sorti d’une longue baignade et d’une grande promenade en eau peu profonde, en bord de mer,  je rejoins mon monticule et me contente d’une pose explicitement disponible au sexe sans être provocante. Un petit homme maigre, habillé de sombre et muni d’un sac à dos m’aborde. Nous échangeons deux ou trois banalités puis un long silence s’installe. Je sens qu’il va partir. Je lui propose « de passer à autre chose » mais il décline, prétextant l’heure du dîner. Deuxième déception ! Je quitte mon refuge et chemine avec mes semblables, lamentable chenille processionnaire. Les errants sont les mêmes que la veille à mon beau colosse près. Je m’ennuie un peu. Au bout d’un moment, un attroupement d’une trentaine de personnes attire mon regard. De nombreux voyeurs s’astiquent autour d’un sommet de dune ou deux protagonistes s’agitent. Manifestement, le plus grand des deux encule avec vigueur le plus petit qui pousse des petits cris. Les spectateurs ont l’air ravis. Cela m’excite un peu puis me révulse l’instant d’après, à cause de l’importante concentration de branleurs-voyeurs, jusqu’à je reconnaisse le petit homme embroché en pleine jouissance. C’est mon amateur de repas à l’heure qui s’est affranchi de ses obligations ancillaires ! Finalement, je ne l’aime pas du tout, mais alors pas du tout.
Troisième journée de plage. Je suis étendu bien en vue à l’ombre de la pinède. Les yeux mi-clos, je guette la faune qui, comme à l’habitude, déambule à pas rapides entre les pins et autres arbustes. Je suis ostensiblement offert aux regards et espère susciter l’envie d’un peu d’intimité. Un amateur bedonnant au visage peu amène me manifeste son désir en se caressant activement le sexe. Je décline en me retournant. Le temps passe. Soudain, un petit homme sec surgit des frondaisons et me contemple avec envie de ses yeux sombres. Sa peau est tannée et uniquement recouverte d’un court short noir. Seul son regard intense trahit son désir. Je suis visiblement excité et cela ne lui échappe pas. Il sourit et tend la main comme pour m’inviter à aller plus loin. Il me plaît et je me lève avec précipitation pour ne pas le laisser s’éloigner. Après quelques pas, nous ne pouvons nous retenir et nous enlaçons avec force. Mon dieu que sa peau est douce ! Son short tombe miraculeusement au sol. Son sexe à demi durci se colle au mien. Sa langue suave envahit ma bouche. Un savoureux baiser s’éternise, nos langues s’agitent dans nos bouches détrempées. Mes mains se saisissent de ses fesses au galbe presque féminin et de son sexe plutôt bien proportionné. Ses deux bras m’enserrent avec douceur et pelotent mon dos et mon séant. Un doigt fureteur se glisse entre mes hémisphères et excite mon petit trou de mille arabesques. Je lui rends sa caresse à l’identique et nos corps fusionnent. Ma peau toute entière devient érogène et le moindre de ses mouvements me met en joie. Il ne nous vient pas à l’idée de nous branler tant la dureté de nos vits ne cesse de progresser au contact de celui de l’autre tandis que nos bourses se heurtent en une danse infernale. Je vais enfin vivre ce que je suis venu chercher lorsque je le sens soudain moins attentif, plus distrait. Il articule un peu affolé : « je vois mon ami(e) qui me cherche ! Désolé !» Et le voilà qui se sépare de moi et disparait de ma vue me laissant ainsi, manifestement plein de désir, tendu vers lui qui s’éloigne à grands pas.
Les jours quatre et cinq s’avèrent sans autre intérêt que la baignade. Le temps est devenu plus frais, les baigneurs et autres bronzeurs plus rares. Je bénéficie des meilleures places dans la dune, les mieux exposées (ombre et soleil). Je me mets en scène mais le passant se fait rare. Il me reste la sieste et un peu de lecture entre deux baignades. Je lézarde au soleil et profite des bains de mer suivis de déambulations dans le sable humide. Souvent le sommeil me gagne et je compense l’effort pour rallier la plage en vélo par de courts et profonds sommeils. Un jour, un énorme géant me contemple soudain, allongé un peu plus loin, embusqué derrière ses lunettes de soleil. Je suis à la fois tenté et rebuté par sa massive stature qui risque de limiter la gestuelle amoureuse. Je finis par me désintéresser de lui et lui de moi.
Peu à peu, mes fantasmes s’intéressent à nouveau plus aux jolis culs des filles et à leurs seins si différents et si agréables à regarder qu’aux phallus de leurs hommes. Je remarque mieux maintenant leurs efforts pour attirer le regard. Je me passionne pour ces cuisses ouvertes lorsqu’elles sont sur le dos. J’apprécie cette mise en vitrine de leurs grandes lèvres si disparates dans leurs formes et leurs dimensions. Elles sont souvent épilées, parfois artistiquement ornées de quelque courte fourrure aux formes géométriques. Je m’intéresse à ces fesses discrètement écartelées par de bizarres contorsions quand elles ont le nez dans le sable. J’admire cette petite poitrine qui s’attache fermement à sa propriétaire malgré les efforts physiques et une gestuelle sportive. Je retrouve du plaisir à contempler les mouvements de seins lourds qui dansent sous mon nez au gré d’amples mouvements. Mais surtout, je me régale de cet attroupement de femmes amphores dont l’absolue nudité halée me fait penser à une assemblée de poteries antiques juste sorties du four. Finalement, et malgré mes rêves ambigus, mon orientation semble s’affirmer plus hétérosexuelle que je ne le pensais. Je mourrai donc sans cette expérience homo qui me hante. Dommage !
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