Invitation au plaisirChapitre 8 : Etonnantes révélations Ce soir-là, je rentre d’une pendaison de crémaillère d’une copine à Cognac et je le rejoins chez lui. Au départ ce n’était pas prévu mais il a tellement insisté que je n’ai pas pu résister. Lui, vêtu de son éternel peignoir bleu marine, moi simplement vêtue d’un jean blanc assorti à une tunique noire moulante à décolleté plongeant, chaussée de ballerines noires. Nous nous déshabillons et nous allongeons l’un près de l’autre. Je lui murmure :— Suis-je la seule femme que tu fréquentes en ce moment ?— Oui, me répond-il.Je suis surprise parce que je le prenais plutôt pour un coureur de jupons et pensais qu’il avait plusieurs maîtresses. J’étais déjà attachée à lui et, malgré mon jeune âge, j’aurais été un peu jalouse qu’il fréquente une autre femme.— Puisque nous avons tant d’écart en âge, pourquoi as-tu souhaité une relation avec moi ? Je lui demande.— J’en avais envie et… je ne culpabilise pas, répond-il.Puis, d’un air grave :— On peut arrêter là si ça te gêne…— Non, non ! Bien sûr que non ! Non, je ne souhaitais pas laisser notre relation et notre complicité s’achever sur ces instants. Cette différence d’âge ne me déplaisait pas, finalement. Peut-être lorsque je serai amoureuse ? Mais je ne DOIS pas tomber amoureuse de cet homme… je dois seulement me contenter de tous ces instants qu’il est capable de m’offrir. Nous partageons ensemble un plaisir, le sexe. Il est mon initiateur et j’aime découvrir de nouveaux plaisirs, même les plus fous. Des sentiments sont nés, une complicité s’est installée, des moments doux, érotiques mais aussi amicaux, respectueux et tendres se sont mis en place. J’avoue penser à lui chaque jour. Chaque matin lorsque je me réveille et chaque soir lorsque je me couche, il est là, il est dans ma tête. Dès que je vais quelque part, je le cherche des yeux… Je me surprends même à chercher dans les yeux des hommes matures que je croise son regard plein de promesses à mon égard… Patrice dit que l’âge n’a pas d’importance, que l’important, c’est l’amour et le respect… Je n’ai jamais rencontré quelqu’un comme lui avant, quelqu’un d’aussi gentil qui m’offre du plaisir et me permet de réaliser mes fantasmes les plus coquins. Il m’a permis de prendre confiance en moi, de me sentir belle, sexy… Il a fait naître la femme qui sommeillait en moi.— J’aurais eu trente ans de moins, je t’aurais aimée. Tout cela aurait alors été différent.J’ouvre la bouche pour parler mais il m’interrompt en posant son index sur ma bouche.— Chut, ne dis rien. Et il remplace son doigt par ses lèvres qu’il pose délicatement sur les miennes pour me donner un baiser rempli de passion.— Qu’est-ce que tu regardes chez un homme ? Me demande-t-il un peu plus tard.— Ses mains, je lui réponds, du tac au tac.— Tiens, c’est curieux, ça ! Et, pourquoi donc ?— J’aime être caressée par de belles et douces mains… comme les tiennes, je lui réponds en lui caressant les mains. Il pose alors sa main sur mes seins, qu’il prend le temps de caresser, la chaleur de ses mains emplissant mon corps tout entier. Hum, ce plaisir qui m’était, il y a quelques semaines encore, inconnu ou presque. De plus, Patrice adore mes seins. Il les trouve beaux et fermes, pile-poil pour ses mains qui peuvent épouser leur forme. Mon corps se met à onduler et il attend le meilleur moment pour presser son corps contre le mien. Il fait glisser ses lèvres sur mes tétons, qu’il mordille un peu puis qu’il suçote, aspire et lèche goulument tandis que ses doigts se baladent sur mon cul. Sa langue glisse doucement sur ma peau jusqu’à mon clitoris sans toutefois le toucher. Il fait exprès de passer sa langue tout autour de mon bouton, alternant entre léchouilles sur mes lèvres et petits pincements au creux des cuisses. Puis, lorsqu’il me sent bien excitée, il souffle sur mon clitoris. Je ne m’y attends pas et son souffle chaud me fait frissonner de plaisir. J’empoigne sa tête pour la mener vers mon con mais il résiste.— Bon sang, mais qu’est-ce que tu attends ??Sans prendre en considération ma supplication, il se met à tapoter mon vagin et mon bouton de sa main. Il me mordille de nouveau l’intérieur des cuisses et insinue enfin un doigt dans mon con, suivi rapidement par un deuxième tant je suis mouillée. Un, deux, puis au troisième va-et-vient il pose sa bouche sur mon clitoris. Je me laisse aller au plaisir qui monte de plus en plus vite, mon corps ondule rapidement et je suis sur le point d’exploser lorsque Patrice retire ses doigts et sa bouche, replie mes genoux sur mon ventre et me pénètre le vagin d’un coup brutal et profond. Son rythme est soutenu, tant et si bien que je dois tenir mes seins qui se balancent de haut en bas. Mais Patrice m’attrape les poignets qu’il maintient sur mon bas-ventre, ce spectacle lui procurant un certain plaisir.— Jouis pour moi, chatte !Pour accompagner sa demande, il glisse sa main libre sous sa queue pour me doigter l’anus, c’est à ce moment précis que je sens sa pine cracher dans mon con et que je jouis, comblée et remplie de son jus.— Oh oui ! Une fois nos esprits retrouvés…— J’aimerais que tu réalises l’un de mes fantasmes lors de notre prochain rendez-vous.— Ah, oui, lequel ? — Me sodomiser… J’ai tous les accessoires nécessaires…— Te so-do-mi-ser ? Je répète lentement, les yeux écarquillés, en prenant soin de détacher les syllabes.Silence. Il me contemple en souriant. — Personne ne me l’a encore fait, je me dis que tu es la bonne personne…— Si tel est ton fantasme, j’essaierai de le réaliser...mais tu me guideras ?— Ne t’inquiète pas, si tu fais comme moi je te le fais, ce sera vraiment excitant, pour moi comme pour toi.— C’est d’accord.Je vais quand même devoir prendre quelques cours ou bien que je me renseigne auprès de mon meilleur ami gay… Si c’est vraiment ce qu’il désire, je veux bien l’aider à assouvir ce fantasme. Après tout, il m’aide à réaliser les miens…
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