Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Histoire vraie
  • Publiée le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 169 J'aime
  • 2 Commentaires

L'invitée

Chapitre 4

La troisième nuit (2/3), ou Jeux de vilains

Hétéro
La table est dressée et les deux femmes de la maison sont sagement assises en face l’une de l’autre lorsque j’entre dans le salon avec le plateau fumant dans mes mains préalablement gantées pour éviter la brûlure. Je dépose notre repas sur la nappe recouvrant le meuble et tire la chaise située à la droite de Hanane afin de m’installer auprès d’elle. A peine ai-je posé mon séant sur mon siège que mon épouse se lève et commence à servir la nourriture, en commençant bien entendu par notre invitée. La viande, les pommes de terre, les carottes et leur sauce à la moutarde ont tôt fait de se retrouver réparties au fond des assiettes de chacun et pendant quelques dizaines de secondes personne ne parle, occupés que nous sommes à souffler sur les mets fumants puis à en goûter les premières bouchées. Puis la discussion entre les deux femmes reprend là où elle s’est arrêtée avant mon arrivée. Elles parlaient de leur journée et de ce qu’il leur reste à faire pour le reste de la semaine. Je note qu’assise telle qu’elle l’est, en face de ma femme et de moi, la belle assurance que Saoussen affichait dans la cuisine lorsqu’elle avait joué sur les sous-entendu puis qu’elle avait, pour le plaisir de mes yeux, mis en valeur ses formes et sa démarche en sortant de la pièce, a disparu. 
Si elle ne semble pas excessivement gênée de m’adresser la parole, elle évite néanmoins de croiser mon regard et quand elle le fait elle ne peut s’empêcher de piquer un fard. Je comprends que la situation ne doit pas être des plus confortables pour elle, jusqu’à présent nos petits échanges avaient un caractère rivé et nul autre que nous n’en était témoin, mais à présent elle se retrouve à la fois face à Hanane, sa meilleure amie, et face à moi, le mari de cette dernière avec qui elle joue un jeu dangereux depuis quelques jours. Elle est donc assise en face de la personnification de sa trahison, la situation doit être on ne peut plus inconfortable pour elle, ce qui me procure satisfaction plutôt malsaine à la réflexion. Je veux continuer mon jeu de déstabilisation, je veux la pousser dans ses retranchements et la voir s’empêtrer entre ses considérations morales et son désir physique. Mais avant que j’ai pu commencer à m’amuser une phrase de Hanane retient mon attention. En effet, elle vient de demander à son amie si elle compte rappeler un homme qu’elle a rencontré dans la journée.— Tu abuses Hanane, répond immédiatement Saoussen, non je te l’ai déjà dit je n’ai pris son numéro que pour qu’il arrête de me parler et qu’il me laisse tranquille. De toute façon pourquoi est-ce que je le rappellerai ?
— Ben tu pourrais avoir envie de te débarrasser de moi pour visiter Paris en amoureux au bras d’un bel inconnu, la taquine gentiment mon épouse.
— J’ai déjà un amoureux et tu le sais très bien, et même si ce n’était pas le cas ça ne se fait pas pour une femme de fréquenter un homme qu’elle ne connait pas.
Ça ne se fait pas de fréquenter un homme qu’elle ne connait pas ? Par contre accepter les caresses du mari de son amie sur ses jambes et ses fesses elle semble avoir moins de scrupules à l’accepter. On dirait que ma coquine joue au rôle de l’ingénue devant Hanane, mais celle-ci ne semble toutefois pas tout à fait dupe.
— Mouais, réplique-t-elle, tu passais quand même ton temps à le dévorer des yeux et quand il est parti après t’avoir donné son numéro tu as gardé un sourire idiot pendant au moins cinq minutes. Ne me fais pas croire qu’il ne te plaisait pas, je te connais.
— Ok, c’est vrai, concède Saoussen, et après, c’est parce qu’un homme me plaît qu’il faut que je lâche mes valeurs et que j’essaie de le revoir ? Ce n’est pas comme ça que je fonctionne ni que j’envisage ma relation avec un homme.
Je profite de ce discours sur sa morale et ses valeurs, qui n’a que très peu de valeurs à mes yeux étant donné tout ce qu’elle a fait depuis son arrivée, pour approcher mon pied gauche de sa jambe et de le faire délicatement glisser de haut en bas depuis son mollet vers sa cheville. Ma caresse impromptue la surprend tant qu’elle se fige au milieu de sa phrase et écarquille les yeux.
— Qu’est ce qui t’arrive ma belle, demande Hanane immédiatement, inquiète de l’attitude de son amie
— R..rien, rien ne t’en fais pas, répond Saoussen en déglutissant doucement, j’avais avalé de travers et j’ai failli m’étouffer, mais ça va mieux.
Tout s’efforçant de ne pas trahir son émoi en parlant avec mon épouse, Saoussen n’a pas effectué un mouvement de recul pour permettre à sa jambe d’échapper à la mienne. Au contraire même, j’ai l’impression qu’elle a légèrement déplié son genou pour me faciliter l’accès. Je continue mon va et vient le long de son mollet, elle continue à discuter avec Hanane.
— Bref, non je ne l’appellerai pas, même s’il me plaît ça ne se fait pas vis à vis de Nabil, on n’est pas encore mariés mais je me sens quand même engagée avec lui et ce serait un manque de respect.
Tu parles d’un engagement, et c’est pas un manque de respect de te faire frotter les jambes sous la table par un homme pendant que tu parles de ta pudeur et que tu te pavanes avec ton voile sur la tête en signe de ta vertu ? Son hypocrisie m’excite au plus haut point, entre l’image qu’elle veut renvoyer et son attitude réelle il y a un monde d’écart. Je ne sais pas si c’est son habitude de fonctionner ainsi ou si elle est réellement prude et que c’est cette situation qui la fait complètement craquer mais en tout cas elle a l’air de prendre beaucoup de plaisir à entretenir cette dualité. D’un point de vue personnel j’ai envie de croire que je suis tombé sur une femme qui était sage (car regarder quelques films pornographiques de temps à autre et se masturber à cette occasion n’est pas un vrai critère de perversité, tout le monde le fait) mais qui s’est laissée dépasser par la situation, qui est en train de laisser, pour la première fois, son instinct et ses pulsions sexuelles prendre le pas sur son côté réfléchi est nécessairement mesuré. Etre tombé sur une salope qui se dissimule m’aurait déjà bien excité, mais révéler à elle-même une salope qui s’ignore, et qui même se donne des airs de sainte nitouche, est encore plus affriolant à mes yeux. 
Bien sûr je suis conscient que cette version des faits fantasmatiques, le passage de la sainte à la pute, est essentiellement un conte dont je me convaincs, que la réalité est nécessairement plus complexe et moins manichéenne, mais néanmoins cette version des faits a pour résultat de rendre la situation encore plus excitante à mes yeux. Et ce d’autant plus qu’elle me met dans la peau de celui qui a réussi à créer la fêlure par laquelle la cassure viendra, celui qui a su se rendre suffisamment désirable pour transformer cette pure âme en succube à la lubricité exacerbée. Oui j’ai aussi tendance à parfois m’enflammer sur les idées que je me fais, mais bon ça fait partie du jeu.
Pendant ce temps la pure âme semble prise par des passions bien terrestres, tandis qu’elle mange sans empressement le contenu de son assiette, son visage se pare progressivement d’une belle coloration rouge, due aux effets des caresses que je lui prodigue secrètement. Heureusement que la nappe blanche qui borde la table est suffisamment longue pour camoufler notre activité souterraine car plus le temps passe plus mon pied s’active contre la douceur de sa peau. Si au début j’avais commencé à la toucher au travers du filtre de sa robe, bien rapidement mon pied a trouvé le chemin qui l’a mené en dessous de celle-ci, au contact direct de son épiderme. Et a alors commencé un ballet infernal dont le but avoué était de la pousser au bord de l’extase sans pour autant qu’elle ne put se laisser aller car elle devait assurer le change aux yeux de mon épouse. Mon pied glisse sur la peau lentements, jouant avec sa cheville, puis remontant imperceptiblement le long du galbe de son mollet pour atteindre le pli de son genou, que me orteils caressent puis griffent alternativement. Je sens que Saoussen a de plus en plus de mal à se concentrer sur la conversation qu’elle tient avec Hanane, elle mets du temps à répondre et semble parfois à côté de la plaque. Ma femme ne tarde pas à s’en inquiéter :
— Ca va Saoussen, qu’est-ce qui t’arrive, tu es toute rouge et tu à l’air ailleurs, s’enquière-t-elle.
— Oui, oui, matrafich, s’empresse de la rassurer son amie, c’est juste que votre nourriture est toujours super épicée, je n’arrive pas à m’habituer. Et puis on a beaucoup marché ces derniers jours, je suis vraiment épuisée.
— Le piment hein, la raille ma femme avant de revenir à son sujet de prédilection, tu es sure que ce n’est pas plutôt de penser à ton dragueur d’aujourd’hui qui te rend dans cet état ?
— Hachmi ya kelba, lui réplique Saoussen tout en ouvrant imperceptiblement sous la table le passage entre ses deux genoux afin de permettre à mes caresses d’accéder à ses cuisses, tu parles comme ça de moi devant ton mari, qu’est-ce qu’il va penser ?
En disant cela elle tourne franchement la tête vers moi et continue, pendant que mon pied à trouvé la direction de son entrejambe et progresse doucement le long de ses cuisses offertes dans cette direction :
— Kamal va penser que je suis une fille qui se laisse tourner la tête par le premier bel homme venu qui lui donne son numéro. Tu veux me faire honte Hanane. Tu me connais je suis une bint familia, je sais me tenir quand même.
Ce-disant elle referme l’étau de ses cuisses sur mon pied farfouilleur et me décroche un sourire complice. Je continue à faire bouger mon membre emprisonné dans la chaleur de ses chairs, sans réellement forcer pour le délivrer car je ne souhaite pas que Hanane remarque notre petit manège.
— Tu es sérieuse Saoussen ? Répond-je. Je sais très bien que tu es quelqu’un de bien et de sérieux, je te jugerai pas pour un truc aussi petit que ça. Et puis prendre un numéro c’est pas non plus ça qui faire basculer du côté obscur de la force.
Saoussen prend le temps de la réflexion avant de me répondre, en frottant imperceptiblement ses deux cuisses, retenant mon pied prisonnier, de haut en bas l’une contre l’autre doucement, tout doucement. Je n’en peux plus de cette situation, je suis épaté par le culot et l’assurance dont elle fait preuve. En face de mon épouse elle est en train de se caresser avec mon pied tout en me ventant publiquement sa conduite irréprochable. Dans mon pantalon mon sexe est tendu comme il l’a rarement été et je sens le liquide pré-séminal qui suinte de mon gland pour aller tâcher le tissu. Heureusement que j’ai mis un 501, le jean est suffisamment épais à la fois pour ne pas afficher la bosse proéminente que tout autre pantalon arborerait et pour ne pas se marquer de l’humidité de mon excitation.
— Bien sûr que je suis sérieuse. Il y a des choses qui se font et des choses qui ne se font pas, si tu ne mets pas de barrières strictes tu te laisses déborder.

— Depuis quand tu es devenue aussi coincée toi, demande ma femme surprise, c’est pas la peine de te la raconter sister power devant mon mari, tu sais très bien qu’on ne te jugera pas sur ça, n’en rajoute pas non plus.

A force légers mouvements de cheville, suffisamment discrets pour que ma femme ne se rende compte de rien, je finis par achever ma progression en direction de l’entrejambe de Saoussen et je me heurte à la paroi de sa culotte. Là, la jambe tendue, du bout de l’orteil je commence à masser son sexe. De manière sporadique elle me fait sentir sa réaction à mes caresses à travers les tensions intempestives des muscles de ses cuisses autour de mon pied. Mais c’est bien le seul indice laissant percevoir qu’elle est en train de prendre du plaisir devant nous. Tout à l’heure, alors que mon pied n’en était qu’au début de son exploration, elle était devenue rouge et semblait avoir du mal à rassembler ses idées alors qu’à présent c’est une femme tout à fait maîtresse d’elle-même que j’ai en face de moi. Elle se tient bien droite et discute avec Hanane comme si de rien n’était, comme si mon pied n’était pas en train de titiller son clitoris et de masser ses lèvres vaginales à travers le coton de son sous-vêtement.

— C’est vrai tu as raison, reconnait-elle, autant être honnête alors, l’homme qui m’a donné son numéro cet après-midi m’a bien plu c’est vrai, mais comme je te le disais je suis engagée avec Nabil donc je ne compte pas aller plus loin en le rappelant.

Tout en rappelant qu’elle n’est pas célibataire elle me jette un bref regard, comme pour me faire comprendre qu’elle tient particulièrement à insister sur l’idée que ce qu’elle est en train de faire fait d’elle une femme infidèle, blâmable non seulement pour la transgression sexuelle mais aussi pour la trahison de confiance envers son « fiancé » que celle-ci implique. Je me fais la remarque que la mention de Nabil a été l’un des éléments qui l’a également amenée à se laisser aller avec moi lorsque nous discutions assis sur son lit quelques temps plus tôt. Peut-être que cette situation est un élément fantasmatique qui accroit l’excitation chez elle. Si c’est le cas je suis heureux de l’avoir déduit et je compte bien en user et en abuser pour transformer notre sage invitée en hijab en salope dévergondée d’ici à la fin de son séjour. Lentement je retire mon pied de la chaude étreinte de ses jambes et me rassois normalement.
- Et vous avez prévu quoi pour la fin de la semaine les filles ? Demande-je en changeant sciemment de sujet de conversation.

— On va partir visiter Versailles, Saoussen n’y a jamais été et avec la chaleur qu’il fait le spectacle des grandes eaux va être vraiment rafraichissant, me répond Hanane tout en continuant à piocher dans son assiette, dommage que tu travailles, ça aurait été sympa que tu viennes avec nous, ça fait un moment qu’on n’y a pas été.
— Oui c’est dommage, renchérit Saoussen en me regardant dans les yeux.
Pendant que ma femme me parlait j’ai senti le pied nu de Saoussen venir se coller au mien, le frotter, le cajoler de manière sensuelle et gracieuse puis remonter doucement le long de mon jean et redescendre à la même vitesse suave. La pharmacienne commence à prendre les devants et ne se contente plus d’attendre que le plaisir vienne à elle, elle se met à aller le chercher. Je me félicite qu’on ait acheté cette nappe longue et couvrante, ainsi tout notre petit jeu de pieds échappe à l’attention de Hanane. L’action de son pied contre ma jambe, à quelques centimètre à peine de ma femme, a un effet érotique incroyablement puissant, je sens mon sexe qui se raidit encore plus qu’il ne l’était déjà, cette tension devient même douloureuse tellement elle est forte. Elle continue pendant quelques instants à me caresser les mollets puis, très doucement, retire son pied. Tout en discutant de leur journée du lendemain et de la manière dont elles vont l’organiser Saoussen quitte ma femme du regard pour porter ses yeux sur moi, au même moment je sens la plante de son pied s’écraser pesamment sur mon entrejambe. Je suis pris par surprise et manque de m’étouffer sous l’effet produit. 
Heureusement c’est à ce moment-là que Hanane se lève pour aller chercher le dessert, nous laissant seuls à table ma tentatrice et moi. La cuisine étant à côté nous continuons à deviser comme si de rien n’était, nous parlons de Versaille pendant que son pied est en train de monter et descendre le long de ma verge rigide. Elle monte et descend lentement, accentuant parfois la pression et la relâchant à d’autres instants, je suis aux anges. Cette femme prude et pudique qui il y a quelques minutes se récriait de son comportement moral n’est ni plus ni moins qu’en train de me branler dans le salon familial. Ce faisant elle se mord la lèvre inférieure et s’amuse à faire glisser ses mains délicates contre sa poitrine. La différence de comportement est telle que j’ai moi-même du mal à y croire, alors que c’est moi qui ai initié nos jeux érotiques en premier lieu. J’ai face à moi une femme dont le regard me crie qu’elle a envie que je lui donne du plaisir et qui semble prête à tout pour atteindre ce but. Très bien, je vais donc la laisser ce donner du mal pour mériter sa récompense. Je fais basculer mon bassin en avant sur la chaise pour lui faciliter le travail et elle comprend parfaitement le message en accélérant son mouvement contre mon sexe.
C’est alors que reviens Hanane, les bras encombrés par un plateau de fruits frais et de yaourts. Saoussen reprend son pied et l’apostrophe en poursuivant la conversation sur le thème de Versailles.
— Je suis impatiente qu’on aille voir ce spectacle tu sais, Kamal me disait que voir les fontaines libérer leurs jets d’eau vers le ciel ça vaut vraiment le coup.
— Oui c’est un son et lumière magnifique, répond Hanane en s’asseyant à côté de nous, tu ne vas pas le regretter.
J’en reste sans voix, voilà maintenant qu’elle se met à faire des allusions voilées à l’éjaculation en discutant l’air de rien avec sa copine, il me semble qu’elle adore jouer avec le feu une fois que son côté salope se réveille. Au final je suis plutôt content qu’elle ait stoppé ses attouchements car la fin du repas arrive et je me vois mal sortir de table en arborant la solide gaule qui se dresse actuellement sous mon pantalon. Saoussen semble également être consciente de cela car elle ne reprend à aucun moment ses caresses ciblées et cela me permet de me calmer petit à petit. Je m’efforce de me concentrer sur autre chose que mes pensées salaces et participe le plus possible à la conversation pour me changer les idées. Mon stratagème fonctionne et quelques minutes plus tard je sens que tout revient à l’état normal, j’en profite pour me lever et me diriger vers les toilettes, arrivé là-bas j’ouvre ma braguette et me rend compte que mon caleçon est copieusement tâché par le liquide pré-séminal qui s’est échappé sous l’effet de l’excitation et de la masturbation de Saoussen. 
J’essuie le liquide poisseux qui me nimbe le sexe et la peau à grand renfort de papier toilettes puis tire la chasse d’eau et me rend dans la salle de bain qui se situe à côté de notre chambre. J’en profite pour changer de caleçon et cacher l’objet du délit tout au fond du panier de linge sale. Pas vu pas pris ! A mon retour dans le salon les deux amies sont en train de débarrasser la table et je m’installe confortablement dans le canapé qui fait face à la télévision et je mets la main sur un manga qui traîne sur la table basse. Je suis plongé dans mes aventureuses lectures quand Hanane s’installe à mes côtés et se love dans mes bras, Saoussen, s’installant à côté de Hanane, se saisit de la télécommande et allume la télé.
Le reste de la soirée se passe sans que rien ne sorte de l’ordinaire, je suis concentré sur ma nipponne lecture tandis que les deux amies regardent le dernier épisode du meilleur pâtissier de la lune de miel des reines du shopping secret, ou quelque chose comme ça, bref j’y prête peu d’attention. Plongé dans ma lecture je ne tarde pas à me rendre compte que je tourne les pages au ralenti et que je ne retiens rien de ce que j’ai lu les minutes précédentes, mon cerveau tournant dans mon crâne à la vitesse d’une machine à laver en mode essorage. Mes pensées ne cessent de revenir à mon sujet d’excitation de ces derniers jours, Saoussen et son comportement inattendu. Moi qui comptait jouer avec elle gentiment quand j’ai remarqué qu’elle pouvait se laisser porter par son excutation, je me retrouve face à une femme qui me relance sur le même jeu que moi et qui me surprends de plus en plus. Je n’ai jamais trompé Hanane, je ne tiens pas à le faire même si j’agis comme tel depuis quelques jours mais je reconnais également que la situation ne dépend plus uniquement de mes décisions. 
Plus nos jeux ont gagné en érotisme et plus mon fantasme de baiser Saoussen s’est mis à briller à mes yeux comme une possibilité envisageable. Ca ferait de moi un salaud, mais ne le suis-je pas déjà ? Est-ce fondamentalement moins grave de passer son temps à chauffer l’amie de sa femme par plaisir pervers d’exciter une femme supposément intouchable que de passer charnellement à l’acte ? Je ne sais pas trop mais ma conscience, dans ses habiles stratagèmes, est immédiatement prête à justifier le moindre de mes agissements à travers des raisonnements que je reconnais capilotractés. C’est elle qui a commencé à m’allumer le premier soir. Une femme voilée devrait faire plus d’efforts pour se préserver de la tentation. Je suis faible car tous les hommes sont faibles face à la chair. En plus même si je craque je suis un homme, le rapport physique n’a pas d’importance, ça n’engage en rien mes sentiments pour ma femme, nous on sait faire la différence là-dessus. Et puis qui ne craquerait pas devant une salope pareille, c’est quand même elle qui me caressait la bite avec son pied en présence de sa copine. Et de toute façon ça m’engage à quoi ? A rien ! A chaque question je trouve une réponse qui bon gré mal gré, de manière bancale, justifie le fait que je pourrais fauter avec Saoussen. Tu n’as pas honte, me direz-vous, de penser à trouver des justifications à tes tromperies futures alors que ta femme est dans tes bras et que ta tentatrice se tient à deux pas ! Mais dans l’état où je me trouve la honte n’entre pas en ligne de compte, c’est un paramètre qui n’est même pas reconnu par mon processeur, si la honte avait dû jouer un rôle dans cette histoire il eut fallu qu’elle intervienne beaucoup plus tôt dans mon récit, maintenant elle ne peut que se contenter de gratter à la fenêtre sans espoir que je lui ouvre. 
Mais j’aime ma femme, ça c’est une certitude. Et au risque de briser des mythes si j’envisage de la tromper ce n’est pas parce qu’elle ne me satisfait pas sexuellement ou sur tous les autres aspects d’ailleurs. Nous nous entendons bien, nous sommes complices et nous nous permettons des délires au lit que je n’aurai jamais envisagé avec les filles que j’ai fréquenté auparavant. Non si je veux me jouir du corps de Saoussen ce n’est pas par frustration ni misère sexuelle, c’est par esprit de défi et aussi et surtout parce que je suis un chien affamé, comme 95% des autres hommes d’ailleurs (tous ne passent pas à l’acte, loin s’en faut, mais dans nos têtes nous sommes tous des carnassiers à l’affut d’une proie). L’esprit de défi de dépraver la pureté, c’est mal et je le sais, mais cela rend la chose tellement excitante. Elle ne devrait pas… mais elle ne peut pas s’en empêcher même si elle sait que ça va la souiller, la salir la corrompre. Peut-être même y trouve-t-elle le même plaisir pervers que moi, l’interdit est attirant et l’âme humaine est sujette à bien des égarements. Quoi qu’il en soit il semble que pour ce soir mes attentes érotiques ne se réaliseront pas, les deux copines sont en train de discuter et Hanane ne semble pas montrer, à l’instar de la veille, de signes de fatigue. Peut-être est-ce pour le mieux finalement, si les circonstances m’empêchent d’aller plus loin au final je serais certes frustré mais au moins ma conscience ne me hantera pas.
Vers 11 heures du soir je me lève du canapé et vais me coucher, je me suis réveillé tôt ce matin et j’en accuse le coup. Arrivé dans mon lit je m’allonge sur le dos et rabat la couverture sur mon corps. Je ferme les yeux mais pendant quelques temps la douleur de mes testicules m’empêche de trouver le sommeil. Elles ont tant été sollicitées toute a journée, à travers mes actions ou mes fantasmes, qu’elles me font douloureusement ressentir le contrecoup du doux supplice auquel elles ont été soumises toute la soirée. Finalement, après une lutte acharnée le sommeil finit par l’emporter sur la douleur et me faire sombrer en son sein, et c’est avec surprise que je me réveille en sentant la chaleur d’une main sur mon sexe. J’émerge difficilement du sommeil et, en ouvrant les yeux je ne vois que le noir qui m’environne, je suis complètement déphasé et ne comprends rien à ce qui se passe. C’est alors que j’entends la chaude voix de Hanane me murmurer :
— J’allais me coucher bien tranquillement et quand j’ai voulu t’embrasser avant de me coucher j’ai senti que tout n’était pas totalement endormi chez toi. Tu avais ton soldat qui montait la garde mon chéri. Tu rêvais de quoi ?
— Mmmmmhh, je ne sais plus, il est quelle heure là ? Tu fais quoi ?
Je bafouille et marmonne plus que je ne parle quand je me réveille au milieu de mon sommeil et je mets toujours du temps à comprendre ce qui se passe. Ma femme le sait et elle n’a pas l’intention de me laisser gâcher ce moment.
— Il est 2h du matin et je profite de la bite dressée de mon mari pour m’envoyer en l’air avant de dormir, me répond-elle avec la voix caverneuse qu’elle prend sans s’en rendre compte quand elle veut faire monter mon excitation.
Et sans coup férir elle soulève mes draps, se positionne à califourchon au-dessus de mon corps allongé et, prenant mon sexe érigé dans une de ses mains le guide vers son vagin. Elle s’empale sans mal sur moi et à soulever ses hanches en vas et viens amples et lents, ma verge coulisse difficilement à l’intérieur de son sexe qui n’est pas encore humide, elle n’a pas voulu faire de préliminaires, ce qui dans mon état de sommeil est probablement une bonne chose, et doit donc endurer la souffrance de se faire pénétrer à sec. La douleur que cela lui cause, mêlée au plaisir qu’elle prend dans le même temps ne tarde pas à lui faire pousser des légers gémissements à chaque fois qu’elle fait redescendre son corps vers le bas de mon sexe. Mais cette situation ne dure pas et je sens son sexe s’humidifier rapidement sous l’effet de la volupté qui s’empare d’elle. De mon côté l’assoupissement a rapidement cédé la place et je suis tout à fait réveillé pour profiter du corps de Hanane qui se meut au-dessus de moi. Elle a conservé son ample t-shirt qui lui sert à dormir et je devine sous le tissu, ces seins orgueilleux qui se balancent de haut en bas, libres du carcan de tout soutien-gorge, au rythme de ses coups de reins réguliers. Je glisse une main, puis deux en dessous du vêtement et je commence à pétrir sa poitrine, mes doigts la saisissent à pleine main et s’y impriment comme ils le feraient d’une pâte à gâteau bien ferme. En sentant ma poigne vigoureuse sur ses seins je sais, malgré l’obscurité, que ma femme sourit et se mord la lèvre inférieure fermant à demi les yeux, c’est son tic habituel dès que je commence à jouer avec cette partie de son anatomie, je sais qu’elle est particulièrement sensible à ce niveau. Sous l’effet de ma nouvelle caresse je sens ses mouvements qui deviennent de plus en plus rapides, le problème c’est qu’avec l’excitation que j’ai connue toute la journée je ne donne pas cher de ma peau ce soir en termes d’endurance et si je veux amener Hanane à la jouissance il ne faut pas que je la laisse me faire exploser en elle aussi rapidement, ce qui risque d’arriver plus tôt que je ne le voudrai à ce rythme-là.
L’une de mes mains quitte donc sa poitrine pour venir se plaquer sur ses hanches et bloquer son mouvement qui devenait frénétique, tandis que de l’autre j’arrête de masser son sein pour devenir plus précis et me concentrer sur son téton droit. Je le fais d’abord aller et venir entre mon pouce et mon index comme s’il s’agissait d’une cigarette à rouler ou d’un joint et, sous l’effet de ce traitement, je ne tarde pas à le sentir pointer et durcir sous ma peau.
— Ah ah ah ah, mmmmmh c’est bon mon chéri, continue ce que tu fais, j’aiiiiiime, gémit tout bas ma femme entre deux soupirs.
— Tu aimes que je te pince le téton c’est ça ? Tu aimes que je tire dessus aussi ?
Et je joins immédiatement le geste à la parole en serrant fort et d’un seul coup l’objet de mes attentions entre les deux doigts qui le cajolaient auparavant. Ses gémissements se transforment alors en petits couinements aigus. Je lâche la pression puis repince, puis relâche encore puis repince,…
— Hin hin hin hin hiiiin, pourquoi tu fais ça Kamal ? Ca me fait mal, tu me fais maaaal.
— Mais tu aimes avoir mal non ? Lui demande-je. Tu adores quand je te maltraite les tétons.
— Ouuiiiii c’est vrai j’aime ça, mais ça fait maaal, mais j’aime, j’aiiime, hin hin hin, elle répond tout en commençant à alterner en les halètements et les petits cris aigus que lui arrache la souffrance, somme toute bien légère, que je lui fait subir.
J’ai repris un rythme de mouvement de reins plus posé que tout à l’heure afin d’être sûr de ne pas éjaculer trop vite, une bonne partie du plaisir vient de voir l’autre en avoir et me finir avant ma femme serait une chose extrêmement frustrante, et particulièrement désagréable les fois où ça arrive. Mais aujourd’hui j’ai réussi à reprendre la main sur mon excitation en ralentissant le rythme de pénétration, en revanche mes mouvements, s’ils sont plus lents, sont aussi beaucoup plus amples. D’une main je soulève son poids plume à chaque coup de reins pour faire sortir entièrement ma bite de sa chatte brûlante, ainsi à chaque fois qu’elle redescend elle sent à nouveau l’entièreté de ma verge entrer s’insinuer en elle et la posséder jusqu’au fond. Et encore, et encore, et encore,…
— Anh anh c’est bon, continue, je sens ta bite qui rentre, qui sort, c’est bon, encoore...
— Oui, j’aime ça moi aussi, tu es toute mouillée et ma bite glisse dans ta chatte, mmmh tu es chaude ce soir, j’aime ça.
Je la renverse alors sur le lit et me place au-dessus d’elle, en position du missionnaire (à deux heures du matin et pas tout à fait réveillé je ne suis pas prêt à faire des positions acrobatiques) et tandis que je continue à pilonner son vagin, dont le bruit de mouille qu’il émet à chaque passage ne fait que renforcer mon excitation, je soulève totalement son t-shirt et pendant qu’une de mes mains reprend le traitement que je faisais subir à son sein droit, je m’empare du gauche à pleine bouche et je commence à mordiller délicatement la fine peau de l’aréole qui entoure le téton. Elle ne peut contenir un gémissement un peu plus bruyant que les autres. De la pointe de mes incisives je m’empare du petit renflement dressé que forme son téton et je le mords sans excès tout en tirant dessus et en faisant jouer ma langue à son sommet. A ce rythme-là, je me doute que Hanane ne vas pas tarder à se laisser aller à la jouissance, ce qui m’arrange car malgré mon changement de rythme je sens la peau de mon gland devenir de plus en plus sensible et je sais que je ne pourrais plus résister longtemps.
— Mmmmmh mon chéri, baise-moi, baise-moi, baise-moi fort maintenant, je veux ta bite, je veux la sentir fort, me dit Hanane tout en tentant de conserver sa voix assez basse pour ne pas être entendue.
Je passe alors à la vitesse supérieure et commence à accélérer mes vas et viens dans le sexe de ma femme. Elle accompagne systématiquement mes mouvements par les siens et nos deux s’enfoncent dans le lit à l’unisson. A chaque fois que je me retire je sens son bassin qui remonte vers moi pour engloutir à nouveau mon méat dur et gonflé. Nous accélérons nos mouvement de conserve et nous commençons à sérieusement transpirer dans la moiteur de cette nuit estivale. J’entends Hanane qui soupire, qui geint, qui murmure des mots sans rapports les un avec les autres, le sujet –verbe-complément est passé à la poubelle depuis longtemps.
— Nngh, oui… j’aime… fort… ta chienne… mmmmh… c’est bon… tu aimes hein... je te fais du bien… mmnnngggh… ta bite… ta biiiiiiite… je t’aime…
De mon côté je ne m’en rends pas forcément compte mais je ne dois pas être beaucoup plus construit dans ce que je lui dit.
Plus j’accélère et plus je sens que je ne vais pas pouvoir tenir, que je vais éjaculer avant de l’avoir fait venir, mais il est trop tard, j’ai atteint le point de non-retour, le moment où le plaisir l’emporte totalement et où tu ne peux plus que continuer à pilonner et pilonner encore jusqu’à l’extase ultime. Et c’est ce qui arrive avec trois derniers grands coups de reins je me décharge en elle, tout le sperme accumulé dans cette journée par me pauvre couilles douloureuses trouve enfin une voie d’issue et vu comment elles ont travaillé toute la journée je comprends que la quantité dont je lui remplis le sexe est particulièrement abondante. Plusieurs longues contractions me saisissent tout le corps à mesure que je me déverse en elle. Mais je sens qu’elle n’a pas finit, elle prend du plaisir mais n’est pas encore arrivé à son paroxysme alors malgré l’hypersensibilité de mon gland je reprend mes mouvement des va et viens en elle, tant que ma verge n’a pas perdu sa rigidité je peux encore l’amener à la jouissance. J’accélère en elle de plus en plus vite, j’entend le bruit des éclaboussures que produit le mélange de sa mouille et de mon sperme à chaque fois que ma bite entre et sort de sa chatte. Et elle gémit, gémit, je sens son corps se tendre dans mes bras, ses yeux perdent de leur fixité pour se révulser légèrement sous l’effet du plaisir et au moment où elle atteint l’orgasme un léger cri jailli de sa bouche tandis qu’elle s’affale sur le matelas en dessous d’elle. Je me retire et dans la semi obscurité je peux voir ma semence couler entre ses lèvres vaginales et se répandre sur les quelques poils courts dont elle agrémente son sexe. 
Elle se tourne vers moi souriante et les yeux fermés et nous échangeons un long et profond baiser, sans dire un mot. Puis je me tourne et attrape un mouchoir qui trainait sur ma table de nuit, je lui tends pour qu’elle puisse s’essuyer. Une fois propre elle lance son mouchoir vers la corbeille de la chambre, qu’elle rate de plus d’un mètre, me souhaite une bonne nuit, se tourne sur son coussin et s’endort immédiatement. Il est tard et notre dernière activité a dû mettre un point final à la fatigue accumulée dans la journée. Sauf que moi j’ai dormi, je suis bien réveillé maintenant, et trop reposé pour pouvoir me rendormir dans l’immédiat.
Alors je reste allongé dans le noir, concentré sur la respiration profonde et régulière de Hanane, et je repense à tout ce qui est arrivé ces derniers jours, une fois les couilles vides les hommes gagnent en facultés de réflexion, c’est prouvé scientiquement. Je me dis que j’ai été bien bête de vouloir jouer avec Saoussen, d’une je suis marié et j’aime mon épouse, de deux c’est une fille bien qui a des principes et que je suis en train de tirer vers la fange, et de trois c’est une amie de ma femme ce qui ferait de nous deux de parfaits salauds si nous allions plus loin. Non franchement il est temps que je me reprenne et que je cesse de me comporter comme un adolescent en chaleur. Au bout d’une demi-heure à réfléchir dans mon lit je ne trouve toujours pas le sommeil. Je me lève alors, enfile une large gandoura et un t-shirt et sors discrètement de la chambre. Je passe par le salon pour récupérer mon paquet de cigarettes et mon briquet puis ouvre la porte fenêtre qui donne sur le jardin. Je m’avance un peu, les pieds nus sur le souple tapis de l’herber et je me laisse happer par la douceur de cette belle nuit d’été en tirant sur ma clope. C’est à ce moment que sa voix s’élève doucement derrière moi sans que je ne l’ai entendue venir :
— Tu aurais une cigarette pour moi aussi s’il te plaît Kamal ?
Diffuse en direct !
Regarder son live