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Iris Holloway

Chapitre 3

SM / Fétichisme
J’ai l’impression de ne plus être dans ma vie. Je suis allée chercher mes affaires pour une semaine. Depuis cette soirée, je vais travailler tous les matins, et je rentre vers 14h. On commence à avoir nos habitudes, notre complicité grandit autant que mon envie d’aller plus loin. Je me demande où tout ça va se terminer. Il m’a laissée me reposer 2 jours après les “événements” de mercredi. J’ai envie de rester.
J’ai tout raconté à Maïa, elle pense que je suis dingue, elle a l’air de s’inquiéter pour moi. Je lui ai dit de venir à la prochaine soirée de mercredi, elle n’a pas l’air convaincue, mais j’aimerais qu’elle voie d’où vient mon intérêt pour ce monde.
Nous sommes samedi, mon réveil sonne comme toujours à 8h. Il n’est pas là. Je suis habituée à le retrouver dans son bureau le matin. Soren travaille beaucoup, il gère cet hôtel, mais aussi plusieurs autres. Avec son père, il est à la tête de nombreux établissements de la ville.Je découvre un monde qui m’est étranger et qui me fascine un peu.
En pyjama, je m’approche doucement de son bureau, je pousse la porte et je l’aperçois. Concentré, même le samedi. Sans même me regarder, je ne sais pas comment il a pu m’entendre arriver d’ailleurs, il me dit:
— Bonjour.
Il me fascine, la fascination relève-t-elle de l’obsession ? Dans mon cas, oui. Je me rapproche pour me mettre sur ses genoux, un rapport presque paternel, une autorité et une tendresse surprenante.
— Cette après-midi on la passe ensemble, j’ai besoin que tu sois prête pour 11h.
Je sors du bureau pour aller à la salle de bain, j’en profite pour me détendre et prendre soin de moi. Je ne sais pas ce qu’il me prépare, cette délicieuse peur, l’attente constante, fait naître en moi un caractère que je n’avais pas. Je suis excitée en permanence, toujours prête à tout accepter. Pourtant il n’est pas exigeant depuis que je suis là, j’ai l’impression qu’il prend son temps et parfois, qu’il se retient. Est-ce qu’il a peur de me faire fuir ? Je me prépare avec attention, j’ai les joues roses, les cheveux lâchés et une jolie robe noire. J’aime les robes noires, sobres et sexy.
A 11h, je l’attends dans le salon.
— On y va.
L’intention de cette phrase n’est pas de poser une question, mais de l’imposer. C’est agréable, autant que révoltant. J’ai tellement envie de le provoquer. Est-ce qu’il me protégera toujours ? Est-ce que son vrai visage me fera fuir ? On va le savoir bientôt !
Il m’amène dans une pièce jusqu’ici secrète. J’étais tellement curieuse de savoir ce qu’il s’y trouvait, mais elle était tout le temps fermée. Je m’imaginais un donjon rouge et sombre. Pourtant, lorsqu’il l’ouvre, rien de tout ça. Une chambre, jolie, accueillante, les murs sont d’un gris sombre, mais les coussins ont l’air doux et la moquette par terre donne une impression de cocon. Bien sûr, il y a tout l’attirail et les murs sont jonchés d’instruments divers et effrayants. Au fond de la pièce, deux fauteuils s’y trouvent, il m’invite à m’asseoir.
— Il est grand temps, Iris, de faire ton éducation.
Je frémis à cette idée. Sa voix est devenue sombre.
— Il y a plusieurs notions qu’on va travailler. La discipline et la dévotion, mais aussi le plaisir dans la douleur. Un ordre est indéniable. Jamais tu n’as à le refuser, tu n’as pas à donner ton avis, tu peux seulement m’exprimer tes émotions. Je sais ce qui est bon pour toi, tu peux lâcher prise. Je sais que ça ne va pas être simple. C’est pourquoi les punitions existent. — En quoi consistent-elles ? — Tu n’as pas envie de le savoir, crois-moi. Iris, je ne suis pas là pour que tu joues à la petite rebelle, si tu ne te sens pas capable, tu as un mot, tu peux partir quand tu le veux.
Il met une pause, je reprends ma respiration, cette discussion m’excite. Est-ce que j’en suis capable ?
— Mets-toi à genoux.
Je le fais immédiatement.
— Est-ce que tu te sens rabaissée ? — Oui.— C’est bien. La discipline c’est se soumettre à plus fort que soi. Tu dois le ressentir profondément. Tu me montres que je compte plus que ta dignité, que ton être entier, un dévouement absolu.
Il me demande de le sucer. Je le fais, bien que je déteste ça, je n’ai aucun plaisir à ça en plus de me mettre une pression folle. J’ai l’impression d’être nulle incapable, je panique.
— Tu as l’air d’adorer ça, lève-toi, dit-il avec ironie. Je n’aime pas la mauvaise volonté.— Je n’aime pas ça, je me mets trop la pression.— Je ne t’ai pas autorisée à parler.
Son regard m’électrise. Il me retourne et va chercher quelque chose, je comprends rapidement qu’il a pour projet de m’attacher les mains dans le dos. La texture de la corde est rugueuse, c’est presque agréable. Il ne serre pas très fort. Juste assez pour m’empêcher de bouger les bras.
— Comme ça ce sera plus simple.
En effet il n’a pas tort, puisqu’il va passer 10 minutes à me guider en agrippant fermement mes cheveux. Il a contrôlé tous mes mouvements, la cadence et l’intensité. Il enfonce son sexe profondément dans ma gorge à m’en étouffer, cela me rend bizarrement complètement dingue. Je n’ai plus aucune pression, il prend le contrôle, mon esprit est calme, mon corps est agité.
Se relever avec les mains dans le dos n’est pas si simple. J’y parviens heureusement, et je me plonge dans son regard. Ses yeux m’imposent le respect.
— Je veux que tous les soirs tu reproduises ça.
Cette idée me repousse, je n’aime pas les impératifs, je ne sais jamais les respecter. On verra combien de temps ça va durer. Mon petit doigt me dit que je n’aurai pas beaucoup le choix. Il m’embrasse doucement, je prends toute sa tendresse, je sais que c’est parfois de courte durée. Il m’amène sur une espèce de banc d’un côté de la pièce, il m’y penche. Je me sens gênée, je suis complètement offerte à lui, mes fesses à sa vue, je suis tellement vulnérable. Mais j’ai tellement envie et besoin qu’il me prenne enfin. Ma frustration s’est accumulée pendant 2 jours. Il m’offre ce bonheur quelques minutes après cette pensée, une main tirant mes cheveux. Je prends mon pied, je profite de ce moment hors du temps, intense et délicieux.
— J’ai besoin de me défouler.
Ses mots resonnent, parce que je ne sais pas encore ce que cela signifie. Je le découvre égoïste, prenant son plaisir sans se soucier du mien. Il me frappe le dos avec un fouet court et peu douloureux, mais il s’y donne à cœur joie, mon dos rougissant pour intensifier son bonheur. J’ai l’impression que ses coups sont de plus en plus intenses et douloureux, ou c’est peut-être ma peau qui se fragilise.
— Ne fais pas de bruit.
C’est un supplice, sa phrase est accompagnée d’une violence grandissante. C’est de plus en plus difficile. Retenir des gémissements est dans mes cordes, mais là il n’y a que des cris que je retiens, ce mélange de douleur et de plaisir va me faire exploser.
— Qu’est-ce qui est le plus intense Iris ?
La nuance est fine, mais je finis par répondre le plaisir. Parce que je prends un plaisir fou dans cette situation. Je n’aurai peut-être pas dû. A ces mots, il saisit une cravache et va enchaîner les coups au même endroit, j’ai l’impression que mon dos est en sang. Je souffre et j’explose mon plaisir comme jamais. Je jouis dans un cri que je n’ai pas réussi à retenir. Il s’arrête quelques secondes, se retire de moi et me laisse seule 5 minutes, sans que je n’ose bouger. Il brise soudainement le silence:
— Tu as désobéi. Dommage.
Ce “dommage” respire le sadisme. Parce que c’est ce qu’il est, il n’attend que ça, que je désobéisse pour pouvoir me punir et repousser les limites de la violence.
— Les punitions ne sont pas là pour te donner du plaisir. A la différence de ce qu’on peut vivre à deux, là c’est unilatéral. Tu subis, tu ne sers qu’à ça. Et moi je prends plaisir à te voir ainsi, détruite.
Cette phrase pourrait à elle seule me faire fuir et pourtant je meurs de désir à ces mots. Je n’ai toujours pas bougé, je le vois du coin de l’œil avec la cravache dans la main. Il remarque que je l’observe.
— 10 coups, tu comptes.
Je comprends vite, les premiers coups tombent, pile sur mon dos douloureux, il le fait exprès. Ca n’a pas la même saveur que tout à l’heure. Là je n’y trouve aucun plaisir.Au bout du 5eme, je fonds en larmes. Je suis à bout de force et j’ai mal partout. Pourtant, il ne fait aucune pause, il continue. Même régularité, même intensité (voire plus ?).
— Arrête... dis-je dans un sanglot.
Il s’approche de mon visage, s’accroupit pour me faire face. Je découvre son visage effrayant tant son plaisir a l’air grand. Il caresse ma joue, essuie mes larmes.
— Respire profondément, tout va bien. Tu es à moi, j’ai le plein pouvoir et tu dois t’en rendre compte, ce n’est pas un jeu.
Je ferme les yeux, il finit sa série de coups sous mes pleurs. A ce moment-là, je le déteste.
Après ça, il me relève, il détache mes mains et me couvre d’un peignoir en soie tout doux. On se dirige dans la chambre où je m’écroule sur le lit, et je m’endors en quelques secondes.
— Iris, il faut que tu manges.
J’ouvre mes yeux, un plateau rempli de petits plats en tout genre me fait face. Je ne réponds rien, plusieurs sentiments se bousculent en moi. Je goûte les lasagnes, deux coups de fourchette avant de me glisser sous les draps une nouvelle fois.
— Il faut que tu me parles. Qu’est-ce que tu ressens ?
Je ne réponds pas, j’essaye de trouver dans ses yeux de la compassion.
— Lève-toi.
Je me lève, encore douloureuse et tremblante, il me prend la main et m’amène à la douche. L’eau est tiède, heureusement, car rien que son contact m’arrache des grimaces. Après la douche, il m’étale une crème qui me brûle d’autant plus. Il me caresse doucement, embrasse mes plaies, et coiffe mes cheveux. Il prend soin de moi.
— J’ai l’impression d’être une poupée.— Parle-moi.
Il me fait une tresse, et me rhabille.
— J’ai peur.
Je ne sais pas où je vais avec cette phrase, je parle sans trop réfléchir.
— Qu’est-ce que tu vas me faire.
Je ne lui pose pas la question, je me pose la question.
— Pourquoi tu n’as pas dit ton mot ? — Parce que ce mot... c’est en cas d’urgence... — Ce n’en était pas un ? — Non, je ne crois pas.— Alors tu étais à ta place. Le fait que malgré la douleur indéniable, tu ne souhaitais être nulle part ailleurs que sous mes mains, ça signifie beaucoup. Ma belle Iris, je vais te transformer en la personne que tu es. Je vais te sublimer. — Je vous en veux.— Ahah, il sourit, tu me revouvoies enfin ?
Je souris à mon tour. Il n’a pas tort, j’ai envie de vivre ça, j’ai envie de voir ce que c’est de lui appartenir. Est-ce le goût du risque ou simplement le fait d’avoir trouvé ce qui me plaît sexuellement. Être soumise, me laisser porter, être un objet qu’on use et abuse. J’aime cette idée.
Je regarde l’heure, il est 23h, la fatigue est présente.
— Avant d’aller te coucher, tu sais ce que tu as à faire.
J’espérais qu’il ait de la compassion face à la journée intense que j’ai passée, mais apparemment pas. Oui je le sais, il veut que je le suce comme ce matin.
Il se relève, ouvre sa braguette, empoigne mes cheveux et me plaque contre son sexe. Cette brutalité soudaine me trouble, je suis épuisée. Je prends son membre en bouche, il utilise ma gorge comme bon lui semble, je me sens utilisée, je n’ai pas l’énergie de penser, je me laisse faire, soumise. Il n’abuse pas, et jouit très vite, ce qui me soulage. Suite à ça, je m’endors seule pendant qu’il part prendre sa douche à son tour.
Le réveil à 8h me fait sursauter, je me retrouve vite dans la salle de bain pour m’habiller. Je m’observe, le miroir renvoie une image de moi blessée et outragée. Pourtant je me sens tellement épanouie, je souris à cette vision, déjà excitée à l’idée de revivre une journée forte en émotions.
Soren fait irruption dans la salle de bain, il m’embrasse langoureusement, me porte pour me faire asseoir sur le lavabo. Il me touche les seins, le visage, les fesses. Je ressens son corps, et son torse, ses épaules puissantes que j’aime tant. Je griffe son dos, il soupire.
— Baisez-moi.
Je ne sais pas ce qu’il me prend de dire ça, ce n’est pas moi. Je me prends une gifle en même temps que son autre main me pénètre de deux doigts.
— Ne me donne pas d’ordre.
J’ai envie de le provoquer.
— Mordez-moi.
Une nouvelle gifle s’abat sur mon visage à peine réveillé. Je rigole à pleins poumons. J’ai l’impression d’avoir le pouvoir et de le diriger. (N’est-ce pas la soumise qui dirige le dominant en réalité ?)
— Encore un ordre et je te punis mercredi devant tout le monde.
Je frémis à l’idée de revivre ça. Il continue de me toucher comme j’aime, avec puissance et profondeur. Je ne suis pas clitoridienne, j’aime qu’on me pénètre, le corps et l’âme. Il me fait descendre, me retourne et me fait me pencher contre le lavabo. Le miroir m’offre une parfaite vue de Soren empoignant mes fesses et me pénétrant généreusement. Mes seins, sur le lavabo froid, me font frissonner. Je profite de son membre dans mon ventre faisant des va-et-vient amples et somptueux. Il est beau, il se mord la lèvre et m’observe. Il frappe mon dos, toujours à vif, et je hurle de douleur. Une larme s’échappe, je baisse le visage tant la douleur m’a saisie, je suis honteuse, mon plaisir s’est effacé. Il me tire les cheveux pour voir mon visage, il a cessé ses mouvements, mais est toujours en moi.
— Iris, sois fière de servir ton Maître.
Je me plonge dans son regard à travers le miroir. Ma souffrance l’excite, il me regarde avec fureur, il va le refaire... Je reste accrochée à son regard quand il frappe une nouvelle fois mon dos. Je ne hurle pas. Je respire fort. La douleur s’est transformée en une chaleur qui m’irradie le corps. Il continue ses à-coups et je jouis à l’unisson avec lui. Son grognement me satisfait, j’ai réussi à le servir.
— Embrassez-moi Maître.
Il ricane, avant de me dire:
— Tu préfères que je te fasse jouir en t’humiliant devant tout le monde, ou que je te traite comme ma chienne toute la soirée mercredi ?
Mon visage est interrogateur.
— Tu m’as donné encore un ordre. Alors je mets ma menace à exécution, mercredi tu seras punie aux yeux de tous. Et c’est les lecteurs qui vont choisir ta sentence.
Je mouille encore. Je suis terrifiée, mais excitée encore et toujours. Choisir entre la peste et le choléra...
Choix numéro 1: Jouir en étant humiliée. C’était déjà humiliant d’être nue et fouettée la dernière fois, alors ce sera comment cette fois ? Que va-t-il me faire ? Jouir est tellement intime... Je ne sais même pas si je vais y arriver sous le regard de plusieurs dizaines de personnes...
Choix numéro 2: Être sa chienne toute la soirée. Ça a l’air plus simple à vivre, mais plus long. Et humiliant aussi... Quoi ? Je vais devoir me balader à quatre pattes ? C’est tout ? Non, Soren est bien plus sadique que ça...
Je vous laisse voter dans les commentaires, mais s’il vous plaît, choisissez dans mon intérêt, je vous en serais reconnaissante...
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