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Itinéraire(s)

Chapitre 1

Ma meilleure amie

Erotique
Le parfum de ses cheveux emplissait mes narines, et mes doigts se délectaient de la douceur de sa chevelure. Contre moi, enlacée, je sentais la chaleur de son corps et sa respiration irrégulière. Sa tête reposait sur mon épaule et je me réjouissais de cette position. Mes mains passaient de sa tête à son dos, savourant la douceur de son pull en cachemire qui épousait délicatement ses formes. Elle, parfaite, elle qui hantait mes jours et mes nuits, son corps de rêve était collé à moi. Je pouvais tout sentir, les fragrances, sa présence, ses seins écrasés contre ma poitrine, ses jambes interminables. La reine de ma vie, celle qui pouvait tout régir en un claquement de doigts, mon fantasme absolu, Elodie, mon Elodie, celle dont je rêvais depuis tant d’années, depuis que le Destin l’avait mise dans la même classe que moi, était en train de m’enlacer. Un câlin, un vrai câlin, avec ses bras qui m’entouraient et mes lèvres qui se posaient de temps à autre dans la blondeur de sa crinière. Depuis le temps, ce n’était pas la première fois que nous en arrivions là, et ce n’était encore pas la première fois que la raison en était la même.—Toi au moins, hoqueta-t-elle, tu n’es pas comme les autres, heureusement que tu es là.Car oui, si je lui faisais un câlin, et que je sentais mon épaule éponger ses larmes, c’était pour la même raison que d’habitude. Un trou du cul, un bellâtre quelconque avait abusé d’elle. Il l’avait charmée, avait eu ce qu’il voulait, l’avait baisée et l’avait jetée. Elle s’en était encore amourachée, un bad boy d’opérette, un con fini qui avait péroré et avait mis dans le mille. Il avait eu la chance de se pavaner avec elle à son bras, il avait fait le coq devant les autres hydrocéphales et était passé à autre chose le frisson passé. Comme à chaque fois, et dieu sait que ça arrivait avec la régularité d’une sortie de film de super héros, c’était à moi que revenait le privilège de la consoler. Amoureux d’elle jusqu’au bout des ongles, j’encaissais tout venant d’elle, ses histoires de cœur, de cul, ses humeurs, ses frasques. J’avais perdu tout amour-propre, tout discernement, tout recul à cause d’elle, parce que c’était elle. Le pire, c’est qu’une partie de moi le savait, mais la créature de rêve qui se lovait contre moi tel un chaton blessé annihilait tout sentiment de révolte. J’aurais dû l’envoyer paître, lui déclarer ma flamme, mais je ne faisais rien de plus que de subir ce qu’elle m’imposait. J’en étais réduit à la position de confident, de meilleur ami gay ou asexué, espérant dans l’ombre qu’un jour, elle me donnerait ma chance. Je m’imaginais déjà être son petit ami, en fait, j’en rêvais toutes les nuits. Je serais différent avec elle, différent des autres, je la traiterais en princesse, je ferais d’elle une femme aimée, adulée, choyée, et jamais plus elle ne pleurerait.—Allons, ma belle, lui soupirai-je, oublie-le, il ne te méritait pas. Belle comme tu es, tu trouveras bien un gentil garçon qui saura t’aimer. Mais quel con de lui dire ça ! Elle irait se jeter dans les bras du premier venu. Il y a des fois où je maudis ma stupidité.—Tu es gentil mon doudou, mais je fais fuir tous les hommes, constata-t-elle défaitiste. Regarde Mike, j’avais tout fait pour lui faire plaisir, et il est parti quand même. Je dois être nulle comme copine. —Mais non, tu es parfaite, j’en suis persuadé, c’est lui qui a un pois chiche dans le crâne et de la merde dans les yeux s’il s’imagine qu’il peut trouver mieux que toi.Oui, pensai-je, c’est bien lui le problème, lui et l’inaptitude de ma déesse de discerner un connard quand elle en voit un.—Tu es adorable mon doudou, toi, au moins, tu es un homme doux. C’est un homme comme toi qu’il me faudrait, conclut-elle en se blottissant d’avantage contre moi.Je jubilais, je savourais ces mots, cette phrase qui résonnaient dans ma tête, oui. Oui, c’était moi qu’il lui faudrait, c’était moi l’homme qui ferait d’elle une déesse. Une autre partie de moi le savait, elle voulait un homme comme moi, mais pas moi. Qu’importait cette portion de mauvais augure, j’avais envie d’y croire, une fois de plus, était-ce le moment ? Bien entendu que non, mais je ne pouvais retenir mes hormones ni mon cœur qui me hurlaient de sauter le pas. Il me restait tout de même un frein, et non des moindres, ma timidité.Alors que je continuais à la caresser, à la câliner, à la serrer contre moi, à éponger ses larmes jusqu’à ce qu’elles ne se tarissent. Je l’embrassai sur le front et je la laissai devant une bêtise à la télé. Je pris possession de sa cuisine pour lui concocter quelque chose qui faisait des miracles. Salade composée, et des fondants au chocolat, ses préférés. Elle mangea avec appétit et le rose revint sur ses joues.—Un délice tes cœurs coulants mon doudou, tu es l’homme parfait, tu sais ça ?—Pour toi, rien n’est assez bon, tu mérites le meilleur, lui répondis-je les yeux emplis d’amour.Elle n’avait rien de particulier ce soir, son pull en cachemire moulait bien son sublime bonnet D qui attirait les hommes comme des mouches, son pantalon était joliment rempli par ses fesses et mettait en valeur ses hanches, mais je l’avais déjà vue bien plus apprêtée que ça. Je l’avais bien des fois aidée à choisir ses tenues pour ses rencards, et même sa lingerie pour ses « grands soirs » où elle concrétisait avec son connard du moment. La simplicité de sa tenue la rendait irrésistible.Elle me proposa un film, me demandant de choisir. Fleur bleue, j’en choisis un méconnu, Une vie moins ordinaire, avec Ewan McGregor et Cameron Diaz, une histoire d’amour touchante que j’adorais. Mon romantisme me perdrait, assurément. Un plaid par-dessus nous et le film commença. Elle se colla à moi, bien plus que de raison, la tête sur mon épaule ses bras autour de moi. Mon cœur battait à tout rompre, mon caleçon était tendu à l’extrême, mais elle ne pouvait s’en rendre compte. Le film avançait et je fondais devant l’histoire d’amour drôle, touchante à souhait. J’avais envie, bien entendu de vivre la même chose avec elle, avec mon Elodie, avec la même intensité. Je bandais sans faiblir un instant à la pensée de la créature de rêve qui se lovait encore plus contre moi en posant sa tête sur mes cuisses. Je lui caressais les cheveux, les flancs, le dos, chastement, alors que je pouvais bien entendu abuser de la situation. Elodie se prit à rire parfois, et respirait fort, profondément, elle ronronnait comme un chaton en me soufflant de continuer à la caresser.Mes hormones coulaient à flots dans mes chairs, mon caleçon était en fusion, ma queue anesthésiée, tétanisée d’être aussi dure, mais je ne tentais rien, par respect pour elle. Le film se finit, et elle s’étira, comme un chat, me laissant voit les bordures de dentelle de ses dessous. Ses émeraudes me fixèrent, elle avait compris ce que j’avais vu et elle me sourit. J’avais envie de l’embrasser, de la câliner encore, mais j’avais peur, ma sempiternelle timidité. Le même dilemme, qui gagnerait entre le désir et la peur ? Ma timidité, découlant d’un total manque de confiance en moi allait-elle prendre le dessus, comme toujours, sur mes hormones en ébullition qui ne demandaient qu’à exploser ? Allais-je encore rester puceau, à bientôt vingt ans ?A dieu vat, j’osais, à ma manière, un baiser sur ses joues, puis un autre, puis encore un autre qu’elle ne refusa pas. Un baiser dans son cou, puis un autre, je m’enhardissais petit à petit. Son parfum me rendait fou, ses cheveux me caressaient, ses mains étaient sur mon ventre, les miennes tenaient ses hanches. Sa peau était de la porcelaine, de la soie la plus fine. Un rapide coup d’œil en passant sur l’autre épaule, elle avait les yeux fermés. Je bécotais son cou de doux baisers, picorant sa peau, la mordillant parfois. J’entendais de petits gémissements, je sentais son souffle s’approfondir, et ses doigts tricotaient sur moi. Dans un élan, de courage, devant ces signes d’assentiment, je pris mon courage à deux lèvres, les siennes. Un baiser timide, auquel elle répondit sans hésitation, comme si elle l’attendait. Un baiser tendre, doux comme du miel coulait dans ma bouche. Un déluge de sensations accompagnait ce premier bouche-à-bouche, le tout premier de ma courte vie. Ce que j’avais attendu pourtant si longtemps, et il se déroulait avec la personne que j’aimais de tout mon cœur. Des frissons d’une profondeur infinie, parcouraient mon corps, j’avais chaud, froid, j’étais emprunté, maladroit, mes hormones se répandaient par flots entiers dans mes veines. Ce baiser, d’une durée qu’aucune horloge n’aurait su mesurer était le plus beau moment de ma vie. Celle que j’aimais était mienne et je voulais que tout mon amour vienne la toucher en plein cœur.La nuit était déjà bien avancée lorsque nos lèvres se séparèrent. Elle plongea ses yeux dans les miens. Je crus que les miens lui parlaient, que nos pupilles pouvaient se comprendre sans un son. Les miennes lui hurlaient tout l’amour que j’avais pour elle.—Tu es chou mon Doudou, murmura-t-elle, mais je suis épuisée, je vais me coucher, et je crois qu’il serait plus sage que nous en restions là pour ce soir.La mort dans l’âme, comme un drogué déjà en manque, mais désireux avant tout de respecter ses envies et ses désirs, je pris le chemin de la porte, le pantalon tendu à l’extrême. Je l’embrassai encore tendrement, une fois, puis deux, en lui tenant les mains, ses doigts jouaient avec les miens. Je pris congé d’elle, le cœur léger, si léger, les yeux constellés d’étoiles qui luisaient pour elle. Ma triste chambre étudiante m’apparaissait encore plus petite et morne qu’avant, mais qu’importe, j’avais dans les yeux l’image de la plus belle femme du monde, et elle m’avait embrassé. J’avais vécu l’aventure la plus fantastique de ma vie, j’étais aux anges. Qu’importait le cadre, j’avais dans le corps les sensations les plus magiques qui avaient été causées par la plus merveilleuse des femmes. Il n’y était question que d’amour, pas de sexe, et qu’importait ma verge tendue à m’en faire mal, je n’allais pas la souiller avec mes pensées les plus impures. Elle ne méritait que la pureté, la douceur, l’amour le plus cristallin.
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