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Itinéraire(s)

Chapitre 4

Première fois

Avec plusieurs femmes
André vint me chercher un peu après vingt heures, j’avais nourri mon chat, un des nombreux qui trainaient dans le coin et qui venait tous les jours attiré par les câlins et les croquettes. André me dit que mon bouquet était en trop, mais que Marie serait ravie.Sur place, un peu honteux, j’offris mon bouquet à Marie, en essayant de ne pas soutenir son regard. J’échouai lamentablement. Elle était radieuse, une belle robe rouge avec un décolleté ravageur et de beaux escarpins vernis. Elle avait laissé libres ses cheveux lisses comme la soie et arborait son sourire irrésistible. J’en étais sans voix. Gabriel s’en alla au lit, avec sa nouvelle voiture et malgré ses plaintes. André m’offrit un verre de jus de fruit et je restai silencieux sur le canapé, Marie à côté de moi. Elle me complimenta sur ma tenue et sur le bouquet qui trônait sur la table à manger. Sonnette. André alla ouvrir et je me levai pour saluer le nouveau venu. Une voix féminine vint titiller mes tympans. Une belle jeune femme, rousse, au décolleté ravageur et à la robe bleue apparut devant nous sur le seuil. Marie la salua chaleureusement de bises appuyées. Timide, je n’osais aller vers elle et m’apprêtai à lui tendre la main qu’elle ignora pour poser ses lèvres sur mes joues. Son parfum délicat emplit mes narines. Quelle beauté, de belles formes, un visage de poupée, de longs cheveux roux qui ondulaient sur ses épaules, de jolies jambes gainées de soie et des escarpins verts. Elle suppurait la sensualité.Je me sentais comme le loup de Tex Avery, deux femmes très différentes, mais d’une beauté à couper le souffle m’entouraient. Une brune incendiaire aux yeux profonds et aux courbes généreuses d’un côté et de l’autre une rousse volcanique à la peau diaphane aux courbes tout à fait indécentes. André me souriait et me lançait des clins d’œil de temps en temps. Ludivine, la rousse et Marie papotaient, de tout et de rien, et je tentais de me fondre dans mon siège pour ne plus exister. Ludivine me disait quelque chose, mais je n’arrivais pas à me remémorer où je l’avais vue.André nous servit un verre de pétillant, et nous trinquâmes à mes vingt ans, avec du retard, soulignèrent-ils. André me présenta Ludivine, il avait vu mon air interrogateur. Elle était tout simplement une de nos clientes du samedi, la première même, je n’avais pas vu la couleur de ses cheveux, mais je retrouvais sa voiture, une Fiat Panda un peu défraichie. Je la remettais maintenant. Elle me sourit de toutes ses dents, des perles blanches ourlées de lèvres ointes d’un rose brillant qui était un appel aux baisers. J’appris qu’elle était graphiste et qu’elle habitait non-loin d’ici, célibataire me précisa André d’un clin d’œil et grande amie de Marie. Plus âgée que moi, bien entendu, aussi, je la vouvoyais comme André et Marie.La discussion était très sympa, détendue, Ludivine était volubile, rieuse, elle me regardait attendrie me voyant empotée et embarrassé, ne sachant où me mettre parfois. J’appris les déboires amoureux de Ludivine, ses collègues lourdingues qui ne la regardaient que dans les seins, des commandes bizarres de ses clients, en somme, elle déballait tout avec un naturel consommé et je tentais de faire bonne figure. Je ne souhaitais pas être catalogué comme un des goujats auxquels elle faisait référence. Marie, elle, me souriait, me lançait quelques clins d’œil et semblait jouer avec mes yeux en faisant gonfler sa poitrine. Elle semblait amusée de la situation.Ludivine, parmi les flots de paroles qu’elle déversa, me remercia encore une fois pour sa voiture, ce qui me fit rougir. André annonça après tout ça qu’il était temps de passer au dessert. Il éteignit les lumières et les deux filles réapparurent dans le salon avec un gâteau couvert de bougies en entamant la chanson traditionnelle. Je soufflai mes bougies avec le vœu que cette soirée ne soit que le début d’une nouvelle vie. Applaudissements des trois convives sous mes rougissements.La lumière revint tamisée, et Marie m’invita à rester sur ma chaise.—Félicitations mon petit Arnaud, maintenant, c’est l’heure du cadeau, tu n’as pas tous les jours 20 ans.Une musique lascive se fit entendre et les deux femmes se mirent à danser sur le rythme. Les robes se soulevaient un peu, et j’avais la confirmation qu’elles portaient l’une et l’autre des bas, je l’avais aperçu avant sur le canapé, mais je me refusais à y croire. Le liseré ornant leurs belles jambes me fit bouillir les hormones. Marie et Ludivine dansaient collées serrées, sensuelles en diable et ce tableau ne fit qu’ajouter à mon trouble. Assis sur ma chaise, au milieu du salon, je n’en menais pas large, contrairement à ma queue qui ne rêvait que de se déployer. Je cherchai André du regard alors qu’il s’affairait à débarrasser la table. Il me lança un clin d’œil, m’invitant à profiter du spectacle. Les deux femmes tournaient, ondulaient, faisaient virevolter leurs robes, se caressaient les mains, les hanches, le dos, dandinaient leurs fesses. Ce que j’avais sous les yeux était époustouflant de beauté, de sensualité et d’érotisme.La tension que je croyais à son comble franchit encore quelques graduations quand Marie vint s’asseoir sur mes genoux, dos à moi afin que j’admire la beauté de sa chute de reins. Ses hanches bien dessinées apparurent sous mes yeux. Elle ne pouvait que sentir le résultat de ses efforts par le contact de ses fesses sur ma virilité déployée à plein. Je n’osais bien entendu pas la toucher, le souffle court, un trop plein de sensations se bousculaient dans mon cerveau submergé d’hormones.Marie laissa place à Ludivine qui leva à peine sa robe, me laissant admirer la dentelle de ses bas. Assise face à moi, elle planta ses yeux au plus profond des miens. Son décolleté pigeonnant ourlé de dentelle me perdit encore d’avantage, elle savait parfaitement ce qu’elle faisait. Elle ondulait très sensuellement ses cheveux qui me caressaient le visage et son parfum délicat me remplit les narines. Elle prit mes mains qui étaient volontairement en retrait pour les poser sur ses hanches. Timidement, j’accompagnai son déhanché. Je sentis Marie se blottir dans mon dos, ses cheveux dans mon cou. Leurs mains se posaient sur mon corps, mon torse, mes épaules, mes cheveux. J’étais en sueur, tremblant, soufflant fort.Les deux femmes me quittèrent un instant pour retourner danser devant moi à nouveau. Enlacées, elles laissaient leurs mains explorer leurs courbes, leurs hanches, leurs fesses, leurs dos. Sous mes yeux écarquillés et mon caleçon prêt à exploser, leurs lèvres se joignirent, se collèrent pour un baiser tendre, passionné. Les bouches se mélangeaient et leurs mains continuaient à se découvrir. Elles se séparèrent un instant, Marie allant dans le dos de Ludivine pour picorer son cou. Elle fit jouer ses doigts sous les épaules de la robe de Ludivine et la fit tomber sur ses chevilles. La température monta d’un cran, si c’était possible. La belle rousse m’apparut vêtue d’un ensemble de lingerie bleu, qui sublimait s’il en était besoin son corps divin. Elle arborait de beaux seins délicieusement ronds, un ventre qui appelle les baisers et un string délicatement ouvragé irradiaient mes rétines. Elles échangèrent leurs places et La belle brune vit sa robe tomber de la même manière. Marie avait quelque chose d’encore plus indécent, une guêpière blanche qui marquait ses belles hanches, avec des attaches qui tenaient ses bas blancs et elle avait un string assorti tout à fait minimaliste qui faisait de ce triangle le Saint des Saints. Je pus à peine déglutir.J’étais dans un état de sidération total, mes sens étaient chamboulés. Pour enfoncer le clou, Ludivine vint s’asseoir sur mes genoux, face à moi, et reprit ses mains pour les poser de nouveau sur ses hanches. Une décharge d’électricité traversa mon corps quand nos peaux entrèrent en contact. Dieu que c’était doux, sensuel, et la dentelle que je sentais du bout des doigts me fit franchir un nouveau cercle du Paradis. Sa danse encore plus lascive me faisait fondre chaque seconde un peu plus. Ses prunelles me fixaient, sondaient mon âme, exploraient mon désir. Elle me menait dans des abîmes de plaisir de toute sa science de la sensualité. Elle posa ses lèvres sur les miennes et ce fut magique, une explosion de sensations, un velours m’entourait, des frissons sur chaque pouce de ma peau. Je sentais ses mains dans mes cheveux, dans mon dos, sur mon torse pour déboutonner ma chemise. Marie se joignit à nous en caressant la belle rousse et moi, indistinctement. —Bon anniversaire Arnaud, chuchota Ludivine.—Tu aimes mon cadeau ? Me murmura Marie en picorant mon cou.—Euh… Oui, balbutiai-je.—La nuit ne fait que commencer, nous avons tout notre temps.—Mais, et André ? m’inquiétai-je.—Il a adoré mon idée, continua Marie, elle m’excite beaucoup, alors, laisse-toi aller et profite.Marie prit à son tour mes lèvres et me gratifia d’un baiser empli de désir. Elle cherchait ma langue pour me faire succomber. Ludivine écarta ma chemise pour parcourir mon torse déjà brûlant. Les caresses répondaient aux baisers dans une farandole de sensualité.—Tu sais quoi ma Lulu, ce petit coquin adore reluquer mes seins.—Je l’ai vu aussi, rassure-toi, j’ai bien vu que c’est un petit vicelard.Sur ces paroles, elle prit mes mains pour les diriger vers ses si beaux seins qui n’étaient qu’à quelques centimètres de mes lèvres. La sensation de la dentelle conjuguée à la fermeté de ses seins qui pointaient outrageusement acheva de me faire succomber. Je les caressai doucement, comme s’ils étaient mes mille Noëls à la fois. Marie m’accompagnait, joignant ses doigts aux miens. Elle fut la première à faire basculer un bonnet pour m’offrir cette framboise gorgée de son désir. Il m’apparut la plus belle chose du monde à cet instant, et j’avais déjà passer le point de résistance à la tentation. Ma timidité s’était évanouie, et je le pris entre mes lèvres le plus doucement que je le pus, surpris moi-même de mon audace. Je le cajolais de baisers, le léchai avec tout mon amour pour ses délicieux seins. Je fermai les yeux pour sentir plus encore la sensualité de ce moment. Je sentais le souffle de la belle rousse s’approfondir et se teinter de timides gémissements allant de pair avec une danse de ses hanches sur moi. Ses mains dans mes cheveux m’incitaient à continuer. Je voulus faire le même sort à son jumeau, mais je vis Marie à l’œuvre, titillant du bout de la langue le petit bout érigé. Elle m’offrit un baiser accompagné d’un regard coquin avant de reprendre son ouvrage. A chacun son sein, nous prenions soin de la belle Ludivine qui sentait monter son plaisir.—C’est délicieux ce que vous me faites, gémit la belle rousse, encore.
Je la tétais, l’aspirais, l’embrassais, la cajolais tendrement, j’avais tant rêvé de ce beau moment. Lors de mes trop nombreuses parties de plaisirs solitaires, c’étaient toujours les seins des femmes qui m’amenaient à la délivrance. Je rêvais d’une jolie poitrine qui serait offerte à mes jouissances et là, j’avais deux paires de seins qui se dandinaient pour moi, offertes à ma bouche gourmande.Marie me regardait avec tendresse et envie, embrassant Ludivine, léchant son sein, caressant son corps sublimé par une délicate dentelle. Ce cadeau était déjà bien au-delà de mes rêves les plus fous, mais Marie le rendit encore plus extraordinaire quand elle posa sa main entre mes jambes. Douce et ferme, elle tâtait mon membre durci comme jamais.—Miam, intéressant, j’ai hâte de découvrir mon cadeau à moi aussi, me murmura-t-elle.Elle fit jouer ses mains sur ma braguette, et Ludivine m’embrassa tendrement. Dans mon esprit, les choses s’accélérèrent, j’allais me retrouver dévêtu pour la première fois de ma vie devant deux créatures de rêve.—Miam, confirma Ludivine, une vraie sucette.De détendu, je passai à extrêmement nerveux. Ma queue était à découvert et prise en main par deux magnifiques femmes. La peur succéda à l’anxiété. L’excitation était à son comble, mais j’avais ce doute, allais-je être à la hauteur ? J’avais peur de les décevoir, surtout la première fois. Cette pensée occupait tout mon esprit.—Belle queue, minauda Ludivine, il eut été dommage de la laisser dépérir. C’est ta première fois, n’est-ce pas ? Je me réjouis d’être la première.Sa douce main me caressait lentement, me branlant mieux que je n’avais jamais pu le faire. Elle m’invita, tout comme Marie à quitter ma chaise pour gagner le canapé ou je me retrouvais assis entre les deux femmes, la queue sortie de ma braguette. Les frissons m’envahissaient, parcourant tout mon corps. Je gravais ces instants dans ma mémoire tant ils m’apparaissaient irréels et inédits. C’était la première fois et sans doute la dernière fois que je vivrais ça.Ludivine jouait avec merveille de sa main, m’amenant au supplice en un instant tout en fixant ses yeux emplis de luxure plantés profondément dans les miens qui étaient sans doute pétris de peur et de plaisir.—Je ne peux pas résister, souffla Ludivine, elle me fait trop envie.Ma queue m’envoya mille éclairs quand sa bouche vint se poser dessus. Elle était douce, tendre, ferme à la fois, elle conjuguait sa bouche et ses doigts pour que mon plaisir fût total. Je ne pouvais que subir cette délicieuse torture, ce châtiment divin. Je compris alors pourquoi les hommes aimaient tant ça, c’était au-delà de l’exquis. C’était comme goûter au sucre après une vie à ne manger que du sel. Les couleurs me manquaient pour peindre cet état d’extase qui était le mien.J’osais enfin ouvrir les yeux, et Ludivine me fixait, sûre de son pouvoir sur moi. Ses prunelles emplies de Luxure ajoutaient encore à me faire lâcher prise. Marie, elle qui caressait les cheveux de son amie vint poser ses lèvres sur les miennes. Son baiser ajouta encore à mon trouble. Elle me regarda elle aussi.—Tu n’as pas à résister, laisse-toi aller, sa bouche est délicieuse n’est-ce pas ?Je ne pus répondre, le point de non-retour était franchi depuis longtemps et je ne pouvais guère plus retarder l’échéance. Marie le sentit et vint rejoindre Ludivine. Elle se plaça derrière la belle rousse et caressa les seins qui étaient sans soins. Elle me les présenta et Ludivine cessa ses actions avec sa bouche pour me diriger vers cette vallée heureuse. Elle activa sa main et j’avais sous mes yeux deux jolis seins tendus de désir, et Marie pinçait délicatement les tétons. Elles m’invitaient à tout lâcher.Mon corps répondit à cet appel, et c’est avec un gémissement incontrôlé que je cédai. De longues trainées blanches vinrent mourir sur sa peau diaphane, maculant tout sur son passage. Je ne pouvais rien contrôler, mon corps ressentait un orgasme si puissant qu’il me laissa amorphe, haletant sur le canapé.Des étoiles couvraient mes yeux quand je pus les ouvrir, hagard, les sens chamboulés. Les deux femmes s’amusaient avec ma séance, entre elles. Marie léchait les seins de Ludivine qui semblait adorer ça et qui étalait ma crème sur ses seins dans des mouvements sensuels et licencieux.—Alors champion, tu as aimé notre cadeau, murmura Ludivine, moi, j’ai adoré, mais j’en veux encore.Je ne pus que hocher et grogner d’assentiment.La soirée n’est pas finie, continua Marie, il va falloir éteindre le feu que tu as allumé.Ludivine se leva pour aller se nettoyer, me laissant seul avec Marie qui rampa vers moi, féline. Elle posa un baiser sur mes lèvres, et elle ranima le désir en un instant. Je reprenais toujours mes esprits après cet orgasme très puissant, mais j’étais tout de même inquiet.—Et André ? Osai-je, est-il d’accord ?—Que crois-tu que Ludivine soit partie faire en si petite tenue ? Alors, ne te tracasse pas trop et profite. Je sais que tu ne demandes que ça, continua-t-elle en attrapant ma verge qui reprenait doucement des couleurs. Mon cadeau, ça sera de t’apprendre à me donner du plaisir.Je l’embrassai, d’abord timidement, puis de plus en plus passionnément, ce qui fit reprendre la danse des frissons dans mon corps. J’osai abaisser les bonnets de sa guêpière, et sa poitrine se dévoila à mes mains. Je quittai sa bouche pour embrasser son cou, lequel s’avéra aussi sensible que le mien. Elle m’encouragea à être plus ferme, et j’en vins à la mordiller, ce qui déclencha des petits couinements. Je la sentis se redresser et son échine se tendre.—Tu apprends vite, continue, c’est bon, souffla-t-elle.Elle dirigea ma main vers ses seins débarrassés de leur écrin de dentelle. J’appréciai leur belle taille et leur douceur. Dieu que j’adorais cette sensation, c’était un vrai ravissement que de sentir une femme fondre petit à petit dans ses bras, sous ses soins. En fait, le plaisir ne vaut que s’il est partagé. Du haut de mon peu d’expérience, je venais de découvrir qu’il valait mieux donner que recevoir.—Petit coquin, je savais que tu ne pouvais pas y résister, sourit-t-elle.J’avais en effet tourné mes baisers vers ses seins. Ses tétons étaient plus petits, mais pas moins sensibles que ceux de Ludivine. Elle m’encourageait de vocalises qui me mettaient en joie, pressant ma tête contre elle. J’adorais cette sensation, si douce, si réconfortante, de donner du plaisir. Elle me guidait pour que ma langue et mes lèvres la fasse monter d’un cercle encore dans le plaisir. Je la tétais, l’aspirais, la léchais, la suçais, la câlinais, la cajolais, la titillais avec la récompense de la sentir se cambrer et se tendre.—Bouffe-moi le minou, maintenant, m’ordonna-t-elle.En un geste, elle retira son string et me fit admirer sa fleur. C’était bien entendu la première que je voyais, et la vision était plus que sublime. Un monument rougi de désir et humide d’envie. Hésitant, je m’en approchai pour savourer son odeur. Des effluves emplies de toutes les phéromones les plus épicées venaient me confirmer qu’elle était déjà à ébullition. Du bout des doigts, je savourais la finesse de la dentelle de ses bas et la soie de sa peau, je prenais tout mon temps, à la fois parce que je sentais qu’elle adorait ça, et par pure peur de ne pas savoir comment m’y prendre. Je découvris à la voir se tortiller que la frustration peut être un puissant moteur de plaisir.Alors que sa fleur m’attendait, Marie prit les devants et plaqua ma bouche sur ses lèvres. Le goût était en rapport avec le parfum, et en un instant, je fus barbouillé de sa liqueur. Ma langue partit à l’exploration de ses pétales aux mille recoins. Elle me guidait par de suaves vocalises qui attinrent le contre-ut lorsque son bourgeon en éclosion devint le roi de mes attentions. Toute une symphonie vint emplir le volume de la pièce alors que j’usais de toute mon envie sur cette créature de rêve. Ses borborygmes accompagnés de convulsions de son bassin me prouvaient que j’étais dans le vrai. Ses doigts se crispaient dans mes cheveux, me plaquant contre elle, et j’adorais me sentir maître de son plaisir et esclave de ses envies.—Tu apprends vite, mon petit Arnaud, continue, haleta-t-elle en se caressant un sein.Alors que mon visage entier était recouvert de son nectar, je me délectais du plaisir que je lui donnais. Je l’avais vu dans de nombreux films, aussi, je décidai de les imiter et présentai un doigt à l’entrée du paradis. Quelle délicieuse découverte que ce fourreau brûlant et humide à souhait. Je me mis en devoir d’explorer cette peau intérieure qui m’accueillait avec force douceur. A mesure que je me fis plus ferme, plus vigoureux avec ma main et ma langue, son bassin se mit à danser, ses jambes m’emprisonnèrent, ses doigts agrippaient mes cheveux, et des bribes de mots se firent de plus en plus incohérents. Je la sentais entrer dans le sprint final, dans le dernier tour de chant avant de rendre les armes. Des notes inconnues sortirent de sa gorge tandis que son corps se tendait, ses reins se creusaient et elle partit dans un long feulement qui m’était à la fois inédit et sublime. J’ouvrai les yeux pour l’admirer, suant de tous ses pores, les cheveux en bataille, le souffle court et les yeux perdus. Je savourais ma victoire quand mon regard se détacha du corps de la belle brune pour venir trouver André, derrière le canapé. Sourire aux lèvres, il nous regardait, depuis quand était-il là ? Il allait me tuer, c’était certain. Je venais de faire jouir sa femme sous ses yeux, j’allais passer un sale quart d’heure.—Alors, champion, c’était bon ? Me demanda-t-il de toutes ses dents.—Euh….je….non, oui, je ne sais pas, balbutiai-je sur la défensive.—Détends-toi, et profite, m’intima-t-il. L’une comme l’autre ne demandent que ça.Ludivine, qui se tenait derrière André vint me rejoindre sur le canapé. Le grand métis s’assit près de sa femme et la caressa tendrement.—Moi aussi, je suis prête pour un deuxième round et je veux bien goûter à ta langue, m’invita la belle rousse, les compas bien ouverts.Elle m’embrassa divinement et mes mains n’eurent aucun mal à se poser sur ses belles courbes. Elle s’était débarrassée de tout vêtement à part ses bas, aussi je pouvais apprécier pleinement la douceur de sa peau. Elle m’attira vers elle, pour m’inviter à plonger en elle. Sa fleur était tout aussi luisante et rosie que celle de Marie, la dégustation fut tout aussi délicieuse. Son nectar emplit mes papilles, et je mis tout mon cœur à lui donner autant que Marie. Ainsi, mes lèvres vinrent trouver son petit bouton gorgé d’amour. Je l’embrassai, je le suçai, je le titillai, les sens en écoute de son corps et de ses réactions. Le moindre soubresaut, le moindre pas de danse de son bassin, la moindre note chantée me mettait sur la voie de son plaisir. Deux doigts vinrent se joindre au concert et elle soupira d’aise quand ils se mirent en œuvre. Elle m’en demanda d’avantage, et dans son écrin de velours, ils jouèrent leur symphonie à l’unisson de la sienne. Piano, elle allait progressivement vers l’allegro, de l’alto au soprano, ses mains dans mes cheveux qui m’encourageaient à l’accompagner dans le plaisir.—Prends-moi, prends-moi maintenant, m’ordonna-t-elle les yeux révulsés de luxure.André, le sourire aux lèvres, me tendit un préservatif. Ludivine m’aida à l’enfiler, le souffle déjà court et le corps déterminé à terminer sa partition. C’était ma première fois, et je me sentais bien gauche avec cet instrument de torture. Elle flatta ma queue bien raide, me fit bousculer sur le dos et vint sur moi. La chaleur de mon corps sur le mien, ses yeux dans mes yeux, ses formes sous mes mains, tout rendait cet instant magique. Sa beauté, sa sensualité irradiait partout, elle était ma déesse qui me ferait vivre la plus belle expérience de ma vie. L’émerveillement commença quand elle me fit glisser en elle. Son minou surchauffé accueillit ma verge tendue, ses yeux plantés dans les miens. Une sensation inédite, douce, puissante, me parcourait tout entier. Elle ondula lentement, et chacun de ses pas de danse me faisait franchir un cercle du Paradis. Elle mouillait beaucoup et son nectar coulait sur moi. Ses yeux se révulsaient, sa gorge émettait des plaintes délicieuses, ses cheveux me caressaient. Son corps épousait le mien, et nos cœurs battaient à l’unisson, guidés par un plaisir inédit, pour moi en tous cas. Ludivine dansait sur moi, massant ma queue comme jamais je n’aurais cru que ce fût possible.Mon corps vivait la plus forte, la plus intense des expériences que j’avais jamais vécu. Elle me donnait mille frissons, mille plaisirs, qui m’emmenaient loin, si loin de ce lieu. Il n’y avait qu’elle et moi, rien d’autre. Je l’embrassais, cajolais ses seins, je voulais lui rendre ce qu’elle m’offrait, je voulais que ça soit magique pour elle aussi. Notre union était complète, mais ne saurait durer. Je sentais déjà que le plaisir arrivait, ma queue picotait, mes bourses étaient prêtes. Je ne pus rien faire pour éviter le raz-de-marée. Mes gémissements se joignaient aux siens, elle m’annonçait des choses que je n’arrivais pas à comprendre à travers le voile de mon plaisir. Elle se crispa sur moi alors que ma verge pulsait comme je ne l’avais jamais senti. Elle m’embrassa pour sceller cette union, ce moment de grâce où nous étions tous les deux haletants et suants, allongés sur le canapé, repus de plaisir, le sourire aux lèvres et le souffle coupé, exténués mais heureux, le sourire aux lèvres et les yeux embrumés. Je la serrais contre moi, caressant son dos moite et ses cheveux ébouriffés.Nous nous séparâmes, à regret, mon truc devenant mou et inutile et finit par sortir d’elle. Nous nous embrassâmes une fois encore, avant de boire un verre, nous en avions besoin. Je ne savais quoi lui dire pour lui montrer que ça avait été divin. Ma timidité revenait, tout simplement, mais il y avait aussi le fait que les mots me manquaient pour décrire ce que je ressentais, j’avais peur également de briser ce bel état de grâce. Elle était si belle dans sa nudité, toujours divinement charmante, élégante, féminine en diable avec ses bas et ses escarpins pour seul artifice.—Eh bien, commença André, pour une première fois, tu as assuré !—Oh que oui, continua Marie, vous étiez si beaux tous les deux. Je crois que ma belle Ludivine a adoré aussi.L’intéressée, le gâteau d’anniversaire plein la bouche hocha de contentement. Elle transpirait la sensualité et je n’avais d’yeux que pour elle. Dieu qu’elle était belle, ses yeux de biche me rendaient fou tandis qu’elle mangeait le moelleux au chocolat. Elle me faisait un effet fou et ses yeux de biche n’arrangeaient rien, je fondais à vue d’œil.Nous discutâmes comme si de rien était, comme si notre nudité n’avait pas d’importance, nous riions, plaisantions comme de vieux amis. J’appris que Marie et André formaient un couple libre, libertin, et qu’ils étaient très ouverts sur beaucoup de choses dans leur sexualité qui pouvait se vivre à plusieurs sans problème. La belle Ludivine était une de leurs copines coquines, leur chouchoute, avec qui ils avaient participé à de nombreuses soirées spéciales débridées. J’avais les yeux et les oreilles grandes ouvertes à recevoir ainsi les témoignages de leurs moments coquins, curieux de ce monde où les choses se vivaient sans jalousie, sans contraintes, sans pression. La perte de ma virginité m’avait ouvert des portes que je ne soupçonnais pas. J’appris que regarder Marie ou Ludivine avec du désir, pour peu qu’il ne soit pas malsain, n’était pas répréhensible, au contraire.—C’est flatteur de plaire, me glissa Marie avec un clin d’œil.Je n’osais cependant pas regarder avec trop d’insistance les deux créatures de rêve à moitié nues en face de moi. Nous nous sommes rhabillés, et nous nous sommes dit au revoir, tout simplement, comme s’il s’était agi d’une soirée normale, à la différence près que Marie m’a gratifié d’un doux baiser sur mes lèvres et André d’un clin d’œil plein de sous-entendus coquins. Ludivine, elle, me raccompagnait chez moi. Je retrouvai ma gaucherie et mon manque de confiance en moi, pourtant, j’avais envie de la remercier, de lui dire que ce moment avait été merveilleux pour moi. J’avais envie de lui dire que j’avais ressenti des choses si fortes et si uniques. Le trajet ne durerait qu’un quart d’heure, il me fallait oser, maintenant. Qu’importaient les conséquences, je me devais de lui montrer tout le bien que je pensais de notre moment tous les deux.Elle changea de vitesse, je posai ma main sur la sienne, sur le levier. Elle ne me repoussa pas, bien au contraire, si bien qu’elle m’offrit un doux sourire à l’occasion d’un feu rouge. Ses doigts jouaient avec les miens, très tendrement. Je la dévorais des yeux tandis qu’elle me lançait des regards et des sourires quand elle pouvait quitter la route des yeux. Malheureusement, nous arrivâmes trop tôt, bien trop, devant chez moi. Je voulais que cet instant ne finît jamais, mais j’avais si peur qu’elle ne ressente pas ce que moi je vivais. Je lui souriais, sans doute niaisement, je voulais lui dire comme elle faisait battre mon cœur. Tout mon être était attiré par la beauté fatale que j’avais sous les yeux. Je savais que tout mot, toute image serait superflue, hors de propos, incapable de décrire la réalité. Nos mains jouaient toujours, et, puisque je l’avais déjà fait, j’osai briser le carcan de ma timidité et me penchai pour l’embrasser. Elle ne refusa pas mes lèvres, loin de là. Elle glissa sa langue contre la mienne, dans un ballet d’une douceur inédite pour moi. Le temps passa sans que je ne pusse le quantifier, et nous finîmes par nous séparer. Elle eut un petit rire, un sourire qui me fit fondre.—J’espère que ce n’est pas un baiser d’adieu, soufflai-je.—Je l’espère aussi. Bonne nuit à toi, et à très bientôt.Je m’étalai dans mon lit après cette nuit de rêve. Un détail me revint, comment rester en contact avec elle ? Je n’avais pas son numéro.Le lundi, j’étais euphorique, au boulot, j’enchainais les chantiers sans voir le temps passer. André, lui aussi était ravi de me voir de bonne humeur. A notre pause déjeuner, je ne cessais de le remercier pour ce moment magique qu’il m’avait offert. Avec un grand sourire, il me répondit que ce n’était rien et que Marie avait adoré elle aussi. Je n’osais cependant pas lui demander des nouvelles de la belle Ludivine.—Alors, elle t’a tapé dans l’œil la belle Ludivine ?—Euh, oui, beaucoup, elle est très belle, osai-je.—Carrément canon, tu plaisantes ! Ria André, il me semble qu’elle m’a demandé de te transmettre son numéro, au cas-où tu serais intéressé.—Bien sûr, j’en serais plus que ravi, conclus-je.La journée finie, je me ruai chez moi pour envoyer un message à ma belle rousse de samedi soir. Je me creusai la tête pour ne pas paraître trop niais, ni trop insistant. Il me fallut dix bonnes minutes, pleines d’espoirs et de doutes pour appuyer sur le bouton « envoyer ».Soulagé d’un poids, je pris ma guitare pour jouer. J’étais si heureux de progresser, malgré les douleurs aux doigts. J’arrivais à jouer quelques riffs de mes morceaux favoris. Mon portable s’illumina d’un message. Ludivine.Nous échangeâmes quelques banalités sur elle, sur sa journée, sur ses projets pour la soirée, sur mon chat qui squattait mon lit, sur la fin de mes études qui arrivaient à brève échéance. Nous passâmes un délicieux moment à papoter virtuellement, mais l’heure avançait et nous rattrapa. Nous allâmes nous coucher chacun de notre côté, à regret. J’étais si heureux de papoter avec elle, j’avais des étoiles pleins les yeux en lui souhaitant bonne nuit. Mes rêves furent doux, si doux en pensant me lover entre ses si beaux seins.Chaque jour, nous discutions de tout, de rien, j’apprenais à la connaître tout comme je me livrais à elle. Des messages, nous passâmes à un appel, puis en visio, où nous avions chacun notre chat sur les genoux. Elle admirait mon courage d’avoir subi toutes ces épreuves. Je ne voulais pas m’épancher sur mon temps passé à l’ASE, dans mes familles d’accueil, et pour finir à l’hôtel à 15 ans. Ça avait été le lot de bien des jeunes dans ma situation, et je n’avais pas à m’en plaindre, juste à vivre avec. Je ne voulais pas qu’elle me prenne en pitié.Elle me parlait de son boulot, et de son envie de changer de vie, de se rapprocher de la nature. Dessiner des choses futiles pour des entreprises futiles n’avait plus de sens pour elle. Le graphisme en général lui semblait vain, inutile, et elle voulait quelque chose qui ait du sens. Nous avions de belles conversations, sur le futur, le sien, le mien, celui du monde qui se meurt. Nous parlions de choses très sérieuses, comme nos futurs, et d’autres plus futiles, comme le cinéma, la musique etc. Elle me trouvait mature pour mon âge, et je la trouvais tout à fait charmante, riante, douce, exubérante parfois. Je passais des moments merveilleux à lui parler, et chaque pause était un prétexte pour envoyer un message à ma belle rousse.Nous passâmes deux mois ainsi, à se découvrir à travers nos écrans, par message, par caméra, sans reparler de cette soirée. J’avais envie de l’inviter, mais je craignais qu’elle le refusât, qu’elle s’enfuît, ou qu’elle me jugeât comme un énième lourdingue qui en voulait à son corps. Je restais patient, mais l’envie y était.Le prétexte était trouvé, j’avais eu mon diplôme, honorablement, sans trop de difficultés. Elle me félicita bien entendu, et j’osai.—Que dirais-tu de boire un verre quelque part pour fêter ça ?—J’en serais plus que ravie, me répondit-elle.J’eus un frisson en attendant sa réponse, un baume au cœur qui se transforma en joie lorsqu’elle accepta. Un petit bar en ville ferait l’affaire, André me l’avait conseillé, il était hors de question que je la reçoive dans ma cage à lapins.J’arrivais en avance à mon rendez-vous, j’avais enfilé mes plus beaux habits, une chemise et un pantalon plutôt chics et j’attendais nerveusement à la terrasse de ce bar au centre-ville de Tours. Le bruit se faisait plus que présent autour de moi, la fin de l’année scolaire signifiait la liberté pour pas mal d’étudiants. Aussi, la place Plume était bruyante, animée de rires, de cris, de chants, bande-son typique de ce lieu. Je commençais à regretter d’avoir choisi cet endroit loin d’être cosy et intimiste.Ludivine arriva avec un peu de retard, mais qu’importait, elle était là, et elle se suffisait à elle-même. Beaucoup d’hommes présents la regardèrent passer. Il faut dire qu’avec sa légère robe d’été rouge et ses talons qui claquaient sur les pavés gris, elle respirait la beauté et dégageait un charme fou par tous les pores de sa peau. Entre ses belles jambes que sa robe permettait d’entrapercevoir, ses talons qui affinaient sa silhouette déjà indécente de sex-appeal, ses longs cheveux roux qui flottaient au vent et son décolleté impossible à cacher, elle était ma Vénus au bain.—Coucou toi, m’embrassa-t-elle sur les joues, quel plaisir de te revoir, félicitations !—Merci, répondis-je timidement, tu… tu es radieuse.—Eh bien, merci, tu es chou.Elle ne m’avait pas embrassé pour de vrai, et elle avait utilisé le terme « chou », mon enthousiasme redescendit d’un cran, j’étais bon pour me refaire une Elodie, direction la Friendzone. Elle ne laissait rien paraître, elle avait l’air positivement ravie d’être là. Elle commanda deux coupes de Champagne et nous trinquâmes à ma réussite. Elle me fit un beau sourire en me regardant droit dans les yeux alors que les miens pleuraient de désir pour elle.Nous papotâmes comme de vieux amis, de tout, de rien, de ces nombreux appels et messages que nous partagions chaque jour, nous rîmes comme deux enfants. J’étais absorbé par elle, par sa beauté et ses lèvres n’en finissaient pas de m’attirer. L’heure avançait et je lui proposai d’aller manger. Elle accepta et nous nous dirigeâmes vers un restaurant. Je me rapprochai d’elle et osai lui prendre la main. Elle ne la refusa pas et nous entrâmes dans la première gargote venue qui fût un peu plus calme.Le repas était excellent, léger et nous discutâmes toujours comme deux vieux amis. Elle parlait de son envie de se mettre au vert, d’avoir une vie plus simple, vivre au rythme de la nature. Nous parlâmes de nos doutes sur nos capacités respectives à mener à bien un tel projet dans un concert de rires. Le repas fini, nous déambulâmes dans les rues du vieux Tours, main dans la main. J’étais aux anges, dans les bras d’une femme en or, douce et plus que ravissante, et j’avais envie que ce moment ne s’arrête jamais.Au détour d’une rue, j’osai, j’en mourrais d’envie. Je me plantai devant elle, ma main dans la sienne, mes yeux plantés dans les siens et posai mes lèvres sur les siennes. Nous échangeâmes un doux baiser, tendre et intense. C’était comme du caramel qui coulait dans mes veines, du velours qui enrobait mon cœur. Je me sentais si bien, je planais si haut. Le murmure de la ville n’existait plus ni les bruits, ni les odeurs, je n’étais qu’à elle.
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