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Itinéraire(s)

Chapitre 5

Drame et réconfort

Hétéro
Elle finit par se séparer de moi, et en regardant ses pieds, commença un discours gêné.—Tu sais, Arnaud, on ne devrait pas, tu vois, j’adore te parler, passer du temps avec toi, mais tu vois, j’ai bientôt 30 ans, tu en as à peine 20, enfin, ce n’est pas possible. Tu comprends ?—Tu me plaques pour ça ? M’insurgeai-je, mais c’est tellement minable.—Attends, comprends-moi, enfin, tu vois… hésita-t-elle.—Non, je ne comprends pas, non, tu sais sans doute baiser sans sentiments comme tu l’as fait avec moi, mais je ne t’offre pas mon corps, mais mon cœur. Ce que j’ai senti chez Marie et André, c’était plus que de la simple baise, ce que j’ai ressenti à t’écrire, à te parler, ce n’était pas de la simple baise, ce sont des sentiments. Quand je t’ai embrassée, j’ai ressenti des choses, ce n’était pas mécanique. J’écoute mon cœur, ce que je ressens, pas un chiffre inscrit sur ma pièce d’identité. Au Diable toutes ces considérations, seul le cœur parle. Je t’apprécie pour ce que tu es, pas pour un chiffre, fut-il celui de tes mensurations.—Je ne suis pas prête, tenta-t-elle.—Prête à quoi ? A aimer ? A assumer tes sentiments ? A assumer le regard des autres ? Notre différence d’âge est-elle si visible qu’elle te fasse honte ?—Je… ce n’est pas ça, tu es un gentil garçon bourré de qualités, c’est juste que…—Je ne te plais pas ?—Non, ce n’est pas ça… Enfin, tu vois…—Alors, pourquoi avoir accepté la soirée chez André ? Pourquoi tout ça pour mon anniversaire ? Pourquoi ce baiser devant chez moi ? Pourquoi autant t’apprêter pour moi ? Pourquoi t’être tant livrée à moi ?—Tu n’es pas prêt pour quelqu’un comme moi, trancha-t-elle, je ne suis pas la femme qu’il te faut, crois-moi.—C’est à moi d’en juger, tu ne crois pas ? Et sur quoi bases-tu ton jugement pour statuer aussi péremptoirement ?—Je ne t’ai pas tout dit de moi, je ne suis pas la femme qu’il te faut, je ne suis pas celle que tu imagines. J’ai mes zones d’ombre.—Mais, comme tout le monde Ludivine, enfin. Crois-tu que je limite mon jugement à ce que nous nous sommes dit et au peu de vécu que nous avons en commun ?—Non, je sais bien que tu es très mature, mais, c’est parce que tu es un gentil garçon que je ne veux pas que tu souffres. C’est mieux ainsi. Crois-moi.—Puisqu’il en est ainsi, conclus-je.Je tournai les talons et la laissai en plan dans les rues sombres et animées du vieux Tours. Sans me retourner, je marchais, sans but. Pas de moyen de transport à cette heure, le bruit de mes pas me ferait le plus grand bien, avec la musique à fond. La colère se mua en haine. Elodie, Ludivine, des femmes bien sous tous rapports qui en fait avaient une telle image de moi que je n’avais pas le droit à leur cœur, juste le rôle de faire-valoir, de toutou obéissant. J’étais visiblement cantonné à une image de truc asexué indigne d’amour. Peu en importaient les raisons, j’avais d’autres soucis en perspective.Trois coups de sonnette, ma colère n’avait pas baissé depuis ce fameux samedi soir. Marie m’ouvrit, radieuse, souriante, comme d’habitude, et son sourire fit poindre le mien.—Arnaud ? Quelle belle surprise ! Que me vaut l’honneur ?—Des adieux, j’en ai bien peur. Le patron du garage refuse de m’embaucher maintenant que je suis diplômé. Il faut me payer, et visiblement, il n’a pas trop envie. Bref, je me suis fait embaucher chez Sudauto, c’est une chaîne, c’est pas terrible, mais je commence lundi. Je n’aurai plus l’occasion de vous revoir André et vous.—Ne dis pas de bêtise, enfin, on pourra toujours se voir, ça ne veut pas dire que nous te chassons de nos amis, loin de là.Marie me fit asseoir sur le canapé du crime, et nous versa du thé. Elle était superbe, même dans une robe toute simple qui me montrait son beau décolleté et ses jambes plus que de raison. Elle savait que je la regardais, elle m’y avait même encouragé, et elle en jouait, plus ou moins, et ne m’en tenait pas rigueur, bien au contraire. Je lui racontais l’entretien avec le patron, la fin de mes espoirs et mon embauche à tâcheronner dans une enseigne bas de gamme, mais qui offrait un smic avec des primes, mon déménagement proche, ma vie tenant dans quelques cartons. J’avais été sommé de quitter ma chambre étudiant, vu que j’étais diplômé désormais.—Beaucoup de changements en peu de temps, à ce que je vois, mais tu n’es pas seul, nous t’aiderons à bouger tes affaires, proposa-t-elle en posant sa main sur ma cuisse.—Je ne veux pas abuser, Marie, vous avez déjà bien trop fait pour moi.
—C’est non négociable, à moins que tu ne veuilles me passer sur le corps pour tenter de m’en dissuader, minauda-t-elle.—Non, les femmes, c’est fini pour un bon moment, et c’est tant mieux.—Arnaud, que t’a fait Ludivine ? Elle t’a dit qu’elle n’était pas prête ?—En gros oui, ça et que j’étais trop jeune, qu’elle était trop compliquée, trop mystérieuse, bref, rien ne va, malgré mes « grandes qualités », l’imitai-je en montrant les guillemets.—Je la reconnais bien là, incapable de voir les joyaux qui se présentent à elle alors qu’elle s’offre au premier connard venu.—Pathétique, comme ma soi-disant meilleure amie, une mentalité de gamine de 13 ans. Ca ne m’intéresse pas.—Mon pauvre, tu tombes sur des cas…—A qui le dites-vous, conclus-je en buvant une rasade de thé.—Je voudrais bien te faire oublier tout ça, tu sais, murmura-t-elle. Avant que tu ne dises non, André est avec Gabriel chez les grands-parents, donc, nous avons tout notre temps, et quoi qu’il arrive, il sait que j’ai très envie de toi, alors, laisse-toi aller.—Je…Elle me fit taire en posant ses lèvres sur les miennes. Son baiser était plus intense, plus sensuel que j’avais connu jusqu’alors. Elle m’enjamba et s’assit sur mes genoux, pour mieux me dévorer la bouche, le cou, les oreilles. Elle me faisait frissonner de partout, plus que jamais. Elle ondulait tel un serpent sur moi, ses cheveux de jais caressaient mon visage. Fi de ma timidité, j’allais profiter de ce moment à fond, et dieu que Marie savait me rendre fou. Mes mains vinrent se poser sur ses hanches, sur ses fesses, sur ses cuisses. Ses formes étaient sensuelles, délicieuses, douces, un vrai régal. Elle n’avait pas la taille mannequin, mais elle dégageait tellement plus, elle avait un charme fou, elle dégageait un érotisme qui me rendait ivre de désir pour elle. Tout son corps semblait être fait pour le plaisir, elle était une invitation à se laisser porter par une vague sensuelle qui n’avait pas de fin. Je ne résistai pas du tout à l’appel, bien au contraire, aussi, lorsque ses mains passèrent sous mon t-shirt, je pris les devants en faisant tomber ses bretelles pour libérer ses seins. Je n’y jetai qu’un coup d’œil gourmand avant de les sucer tellement ils m’attiraient. Marie se cabra au contact de ma bouche, et ses mains m’encourageaient en me serrant contre elle. Ses doigts se crispaient dans mes cheveux à chaque coup de langue, à chaque fois que je l’aspirais, à chaque fois que je la pinçais entre mes lèvres. Quel paradis que celui de me perdre entre ses seins. J’y serais encore si elle ne m’avait pas arrêté soudainement.—J’ai trop envie de te sucer, souffla-t-elle.Fébrilement, elle joua avec ma braguette pour me mettre nu, et sans aucune hésitation, elle emboucha ma queue déjà durcie. Je sentais toute son envie, toute sa sensualité, par la passion qu’elle mettait dans ses gestes. Elle était douce, décidée, gourmande, elle maîtrisait mon plaisir et j’étais un jouet entre ses lèvres. Chaque seconde me menait au Nirvana par l’action de sa bouche de ses doigts agiles sur ma hampe ou sur mes bourses. Sa langue tournait autour de mon gland, tandis qu’elle m’aspirait, qu’elle me tétait presque. Parfois, entre deux spasmes de plaisir, j’arrivais à ouvrir les yeux pour trouver les siens, emplis de stupre délicieux, comme si elle me défiait. Même si elle était à genoux devant moi, il était évident qu’elle me dominait de toute son habileté.—Elle est délicieuse, se régalait-elle, prends-moi maintenant.Elle retroussa sa robe, enleva son string et s’assit sur moi. Elle me prit dans la main pour me diriger vers son antre que je sentais trempé. Elle ferma les yeux de plénitude quand elle descendit sur moi. Quelle sensation divine, exquise, que ce fourreau moelleux et surchauffé. Elle dansa sur moi, son bassin ondulait lascivement, et elle savourait chaque instant de plaisir que je lui donnais malgré moi. Je l’embrassai sur les lèvres, je picorai son cou que je finis par mordiller, ce qui la fit gémir davantage. Je lui soufflai qu’au naturel, c’était encore meilleur, et elle me sourit en me disant qu’elle adorait ma queue.Elle frottait son clitoris contre moi qui lui dévorais les seins. Ses vocalises allèrent crescendo pour atteindre le point culminant de la gamme. Elle se crispa, trembla, gémit, figée sur ma verge tendue à rompre, les yeux dans le néant, et le corps traversé de frissons. Elle sortit lentement, enleva sa robe devenue superflue et se mit à quatre pattes sur le canapé, la croupe offerte, bien cambrée, comme une invitation.—Prends-moi fort, maintenant, m’ordonna-t-elle.La vue de sa fleur ouverte, rouge d’envie, luisante de luxure au centre de ses deux belles fesses bien rebondies me fit tomber la timidité. Elle se trémoussait de désir, offerte à moi. Je découvrais la levrette en entrant en elle, et il me semblait que j’allais encore plus profond au miaulement de satisfaction. Les mains sur ses hanches, je savourai d’abord le moelleux de sa croupe avant qu’elle ne se rappelle à mes devoirs.—Plus fort, défonce-moi, réclama-t-elle, baise-moi.Les mains bien agrippées à elle, je fis claquer mon bassin contre le sien, ce qui lui fit produire des onomatopées toujours plus crues et plus aiguës. Je me sentais devenir animal, bestial, fini le petit homme timide, j’étais là pour la baiser et je laissais libre cours à mes plus virils instincts. Les coups de reins pleuvaient, claquaient et elle m’en redemandait, sans cesse. Je fis quelque chose que je trouvais avilissant mais qui me sembla juste, je me saisis de ses cheveux pour la soumettre à ma volonté. Elle ouvrit encore plus sa bouche, cherchant l’air, couinant comme jamais. Son corps n’était que frissons et spasmes de plaisir. Sa chatte dégoulinait, et son nectar coulait sur mes bourses, le long de ses cuisses. Je nageais dans son fourreau en fusion.Le fait d’entendre son plaisir ainsi m’excitait au plus haut point et je sentais proche du point de non-retour. J’essayais de prévenir Marie qui semblait ne plus être elle-même. Dans un effort surhumain, entre deux feulements, Marie haleta quelques mots.—Jouis avec moi.Une dernière poussée, un dernier coup de reins encore plus puissant et dans un égrégore, la petite mort vint nous cueillir tous les deux. J’avais des constellations qui emplissaient mon champ de vision, le corps traversé de frissons et de décharges électriques alors que ma verge expulsait son plaisir dans Marie qui flottait déjà très loin. Le souffle court, le corps comme du coton, les yeux perdus au loin, je tenais à peine sur mes jambes. Je reprenais lentement mes esprits, mais Marie avait décidé de prolonger ma divine agonie. Elle avait ma queue dans sa bouche, à traire les dernières gouttes à la source. Elle ajoutait du plaisir au plaisir.—C’était…—Tu es délicieux mon cher, me remercia-t-elle la queue entre ses doigts et le regard mutin. Débutant mais plein de fougue, j’adore. Tu es déjà un bon amant, j’ai hâte de te dévergonder d’avantage, conclut-elle la langue agaçant mon gland.—Il y aura une prochaine fois ? Haletai-je.—Et comment ! J’ai hâte de faire ton initiation et de te faire découvrir des choses encore plus coquines.Nous nous embrassâmes sensuellement avant de boire un dernier coup et de nous rhabiller. Il fallait bien que nous fussions présentables devant André et Gabriel.André m’appela le soir même pour me redire ce que m’avait dit Marie, à savoir qu’il ne me laisserait pas tomber, et qu’il était hors de question de se perdre ainsi. J’avais donc son aide acquise pour mon déménagement, si petit fût-il. Il était ravi que je me sois occupé de sa belle Marie et me demanda des détails coquins que j’étais bien en peine de raconter tant il me prit au dépourvu.Je trouvai un appartement, un petit 2 pièces que je meublais avec ce que je trouvais en petites annonces. André m’aida avec son monospace et en moins de deux heures, tout fut fait. J’étais au rez-de-chaussée pour faire sortir mon chat que j’avais adopté. Boulette, ma petite boule de poils noire et blanche se plut rapidement dans son nouvel élément.Je commençai mon travail dans ma nouvelle boite, avec un uniforme, des horaires « flexibles » et un petit chef aussi insupportable qu’incompétent. J’avais coupé les ponts avec Ludivine comme je l’avais fait avec Elodie. Je faisais toujours des extras avec André le samedi, voire le dimanche. Mon compte en banque se garnissait petit à petit, et passé les quelques meubles et ustensiles indispensables, je songeais à me payer le permis de conduire. J’envisageais l’avenir avec un optimisme restreint à des bonheurs simples de la vie.
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