Trois ans ont passé. J’ai fait deux années de prépa et ai réussi un des concours que je recherchai. J’étudie désormais en région parisienne depuis un an. Il m’en reste deux pour obtenir mon diplôme et intégrer le monde du travail.Mes parents se sont séparés, puis ont divorcé. Je ne vois plus très souvent mon père, qui s’est mis en couple avec une femme qui a dix ans de moins que lui. Aux dernières nouvelles, ils parlaient de me donner un demi-frère. Quelle horreur !Christelle vit désormais seule dans l’appartement qui était le nôtre quasiment depuis que je suis né. Elle n’a pas refait sa vie. Je suis resté vivre avec elle tant que j’étudiais sur Bordeaux. Maintenant, elle habite seule. Je ne saurai dire si elle a un petit ami récurrent, ni même si elle couche de temps en temps avec un homme. Je ne l’ai vue que quatre fois depuis mon déménagement parisien.Je sens qu’elle ne va pas très bien, aussi ai-je décidé de passer au moins quinze jours en sa compagnie dans notre ancien appartement.Pendant ces trois ans, j’ai croisé mon oncle et ma tante lors de fêtes familiales. En tout bien tout honneur, si je puis dire, concernant Louise (Stéphane aussi d’ailleurs, qu’est-ce que vous allez chercher !) A mon grand regret (pour Louise, bien sûr.) Seuls quelques échanges de regard témoignaient que le souvenir de nos derniers jours de vacances à Arcachon n’avait pas totalement disparu de sa mémoire. La dernière fois que je l’avais côtoyée, c’était pour fêter les dix-huit ans de ma cousine Jade. Elle est devenue un joli brin de fille.Je ne suis plus le même adolescent attardé qu’alors. J’ai muri, pris de l’assurance. Je me suis même mis au sport, comme quoi tout arrive. Mon expérience sexuelle a bien progressé, merci. Je multiplie les conquêtes, sans m’attacher.― C’est parce que tu n’as pas encore rencontré la bonne, me dit un jour ma mère.Si on applique ce principe à son couple, on en déduit que mon père était pour elle « le bon ». Et quand on voit comment ça a fini… Je préfère ma très relative solitude.J’arrivai à Bordeaux dans l’après-midi. Le tram m’amena de la gare jusque dans le quartier ou j’avais presque toujours vécu. Ma mère me sauta au cou, visiblement heureuse de me voir. * * * Une fois mes bagages déposés dans mon ancienne chambre, je rejoignis Christelle dans le salon. Elle y avait déployé un petit apéritif : Pineau et un assortiment de biscuits trop salés. Je me mis à l’observer avec la plus grande attention. Elle venait de fêter ses 50 ans. Enfin, elle les avait eu, mais avait catégoriquement refusé d’organiser la moindre commémoration. Je crois qu’elle avait accusé le coup. Un peu plus grande que sa sœur, brune également, elle était aussi plus élancée. J’avais l’impression qu’elle s’était encore affinée depuis ma dernière visite. De mince, elle menaçait de passer dans la catégorie des maigres. C’était d’autant plus dommage que sa poitrine et ses fesses se tenaient encore très bien. Les traits de son visage étaient réguliers, mais un peu fatigués. Des cernes trop profonds soulignaient ses yeux. Ma mère avait toujours été une belle femme, seulement un peu fragile. Je voyais bien qu’elle était engagée sur une mauvaise pente.Je décidai d’y aller franchement.― Comment vas-tu ? Lui demandai-je.― Bien pourquoi ?― Je trouve que tu as maigri.― Tu aurais préféré que je grossisse ?Notre discussion était mal partie. Il fallait que je la conduise à vider son sac. Quitte à la provoquer.― Papa, lui, a l’air en pleine forme.― Oh, il peut. Ce salaud !― Pourquoi tu dis ça ?Elle respira un grand coup, comme pour se décider à cracher ce qu’elle avait sur le cœur ou se donner du courage pour le faire, la décision étant déjà prise, puis se lança.― Tu te souviens d’il y a trois ans, quand tu as passé quinze jours à Arcachon avec Louise et Stéphane ?
Si je me souvenais ! Cela avait été les meilleures vacances de ma vie. Mais je ne pouvais pas le lui dire, il aurait fallu que je fournisse des explications qui auraient été pour le moins embarrassantes. ― Euh, oui.― Nous t’avions dit que nous avions besoin de nous retrouver tous les deux, pour repartir du bon pied. ― Oui. Bon, ça n’a pas marché, mais…― Ça dépend pour qui, me coupa-t-elle.― Que veux-tu dire ?― On t’a menti. On n’a pas passé deux semaines de vacances tous seuls, à essayer de ressouder notre couple. Raphaël m’avait convaincu de tenter une expérience échangiste. Au début, je ne voulais pas en entendre parler. Il m’a expliqué que « ça raviverait nos émotions érotiques et sexuelles et nous permettrait de nous retrouver ». Je me souviens encore de ses arguments presque mot pour mot. Que nous ferions ensuite plus attention l’un à l’autre. Bref, c’était la condition sine qua non d’un nouveau départ pour notre mariage.« J’ai fini par accepter. Tu sais que ton père peut être convainquant quand il veut. Et moi, je voulais à tous prix essayer de sauver notre famille. Il s’est occupé de tout. Il a trouvé un couple qu’il m’a dit avoir scrupuleusement sélectionné. Il ne m’a jamais donné de détails sur les critères qui ont fondé son choix.Je ne disais rien, j’étais scotché. C’était la première fois que j’entendais cette version de l’histoire. Ma mère était partie pour se confier à moi. Je trouvai que cela allait dans le bon sens. En même temps, j’étais mal à l’aise à l’idée d’entrer dans le détail de leur vie privée. Elle poursuivit :― Il me les a présentés un soir. Lui se nommait Gérald, c’était un gars costaud, pas très grand, pas très beau, massif. Sa compagne s’appelait Mélanie, genre pin-up. Ils étaient un peu plus jeunes que nous. Ils vivaient en couple depuis huit ou dix ans, je ne sais plus exactement ce qu’ils nous avaient dit. Ils disaient aussi que leurs motivations étaient les mêmes que les nôtres. J’avais du mal à regarder Gérald en face. Je ne me voyais vraiment pas coucher avec lui. Rien qu’à l’idée que ce type qui ne me plaisait pas allait m’embrasser et me fourrer sa queue entre les jambes… Lui se mettait en quatre pour m’être agréable. Nous avons pris rendez-vous pour deux jours plus tard, dans notre appartement. « J’avais préparé un petit buffet au cours duquel les deux hommes ont très vite commencé à se montrer entreprenants.« Mélanie ne semblait pas plus gênée que ça de prendre le sexe de ton père dans sa bouche, ce qu’elle a fait devant moi. Pendant ce temps, Gérald se débattait avec ma culotte sur laquelle il s’était jeté. Raphaël et Mélanie se sont vite éclipsés dans notre chambre. Gérald me porta sur le lit de la chambre d’amis. Il ne m’épargna rien. J’ai dû lui sucer la bite… Elle frissonna comme si elle se remémorait le goût de cette queue qu’elle ne désirait pas. Elle fit une courte pause.― Oh, mon Dieu, excuse-moi de te donner tous ces détails.Je la serrai dans mes bras, tandis qu’elle aussi m’enlaçait.― Vas-y, continue. Je crois que ça te fait du bien d’en parler.― Il m’a baisée. Plusieurs fois, et il a joui en moi à chaque fois. Il était très fier de ses prouesses qu’apparemment il mesurait en termes de volume de sperme expulsé par sa bite. A aucun moment il ne se préoccupa de ce que j’avais ressenti. Moi, j’étais au bord de la nausée. « J’ai croisé ton père et Mélanie le lendemain matin dans la cuisine alors qu’ils prenaient un café. Ils semblaient très détendus, très complices. Ils étaient restés nus. Gérald est arrivé, à poil lui aussi, le sexe déjà à la main. J’étais la seule à porter quelque chose sur moi ce matin-là. La seule peut-être aussi à avoir pris une douche. Gérald a voulu me rouler une pelle. Je me suis débattue, me suis énervée, je l’ai giflé et j’ai éclaté. Je les ai mis dehors.« Ton père m’a reprochée d’être asociale. Nous nous sommes engueulés toute la journée. Il m’a dit qu’il avait besoin de réfléchir, de faire le point. Que mon attitude l’avait profondément déçu, choqué même, et que si je ne faisais aucun effort, notre couple ne pourrait guère aller plus loin. Il est parti dans l’après-midi.« Je ne l’ai pas revu pendant plusieurs jours. Je ne savais pas où il était et je n’avais aucune nouvelle. Il ne m’a rappelé que deux jours avant la date à laquelle tu devais rentrer. Il m’a proposé qu’on se voie le lendemain pour prendre les décisions qui s’imposaient. C’est pour ça que lorsque Louise m’a téléphoné, je lui ai demandé de ne pas te ramener plus tôt.« Il m’a répété qu’il avait été très déçu par mon attitude, que j’étais coincée à un point inimaginable, que je ne savais même pas ce qu’était le plaisir, etc. Il a conclu en m’expliquant qu’il ne pouvait pas faire autrement que de s’en aller. En clair, c’était lui qui se barrait, mais c’était de ma faute.Je la tenais toujours serrée contre moi Je sentais la pression de son soutien-gorge sur ma peau au travers du fin tissu de ma chemisette. J’avais posé une main sur sa cuisse, sans vraiment m’en rendre compte et sans arrière-pensée.― Il est repassé le lendemain matin avec un copain et une camionnette de location, et ils ont embarqué toutes ses affaires avant que tu ne reviennes.― Ça, je m’en souviens.― Et nous nous sommes retrouvés tous seuls tous les deux. Heureusement que tu étais là. Lorsqu’il m’a contactée pour finaliser le divorce, j’ai tout de suite accepté. Je ne voulais plus le revoir. J’ai appris un peu plus tard qu’il avait emménagé avec Mélanie. « Je me suis mise à réfléchir, sur ce qui s’était passé, sur mon avenir aussi. Je suis arrivée à la conclusion qu’il m’avait menti. Qu’il connaissait déjà Mélanie, qu’elle était sa maîtresse. Qu’elle et Gérald n’étaient pas en couple. Ça ne m’avait pas frappé à ce moment-là et ça m’est revenu après, mais lorsqu’ils sont venus nous voir la première fois, je n’avais ressenti aucune complicité entre eux, comme s’ils ne s’étaient rencontrés qu’une demi-heure avant. Gérald n’était pas plus le compagnon de Mélanie que le Pape. Son rôle était de me séduire, ou au moins de faciliter notre séparation. Ton père aurait au moins pu faire un effort sur le casting de mon prince charmant. Son choix était une insulte à mon égard.« J’ai tourné la page de ton père. Définitivement et sans aucun regret. Tant pis si ça te choque.― Non, ça ne me choque pas, surtout après ce que tu viens de me dire. ― Je savais que j’étais guetté par la dépression. A mon avis, ladite dépression avait fini par capturer sa proie ou n’était pas loin de le faire. Mais je gardais mon opinion pour moi.― Je devais réagir. La vie continuait, et je devais rester forte pour toi. J’ai décidé de m’inscrire sur un site de rencontre.― Tu as trouvé quelqu’un ?― J’ai trouvé surtout beaucoup de détresse, de misère psychologique, et pas mal de vice aussi. Mais j’ai eu quand même quelques rendez-vous.― Je n’en ai rien su.― Je ne te l’ai pas dit et j’ai prétexté des soirées se finissant tard, au boulot ou avec des copines. La plupart de ces contacts se sont arrêtés très tôt. Sauf un, quelques mois après que ton père se soit fait la malle avec son échangiste personnelle.― Tu le vois toujours, ce gars ?― Oh non ! Elle fut prise d’un petit rire nerveux.― La première fois, nous avons pris un café. La deuxième fois, nous sommes allés au restau. La troisième fois aussi, et après je l’ai accompagné chez lui où nous avons fait l’amour.Est-ce habituel qu’une mère détaille ses aventures amoureuses à son fils ? Mais nous n’en étions plus là. Il fallait que ça sorte.― Lorsque je me suis réveillée dans la nuit, j’ai découvert qu’il y avait une jeune fille avec nous dans le lit. C’était la sienne, et elle ne portait rien sur elle. Il m’expliqua qu’il voulait que sa fille qui venait d’être majeure découvre le sexe ailleurs qu’au travers des films porno, qu’elle sache ce qu’était une pénétration dans la vraie vie. Tu imagines ma surprise et ma gêne.« Il s’est masturbé devant nos yeux, puis m’a invité à le chevaucher à nouveau. Sa fille avait le regard vissé sur son chibre qu’il astiquait consciencieusement. C’en fut trop pour moi. J’ai rassemblé mes affaires, me suis rhabillée à toute vitesse et je suis partie. Je ne l’ai jamais revu et me suis désinscrite du site de rencontre.« A mon avis, il a dû être contraint de passer à une pédagogie plus directe avec sa fille, si tu vois ce que je veux dire, poursuivit-elle.Je voyais très bien.― Quand même, tu exagères. Tu te rends compte de ce que tu dis ?― Je m’en rends très bien compte. Mais je suis sûre que c’est comme ça que ça a fini.Je la serrai un peu plus contre moi, une main toujours sur sa cuisse.― Et pour terminer ma sordide histoire, depuis cet épisode, plus aucun homme ne m’a touchée.Je commençai à comprendre son état psychologique. J’imagine que lorsque j’avais déménagé pour Paris, elle avait dû sérieusement accuser le coup. Je l’embrassai dans le cou.― Bon, voilà mes premières prescriptions. Je constate que tu es un peu trop maigrichonne et un peu trop pâle. Alors, ce soir je t’emmène au restaurant, et demain on va à la plage. Elle protesta, bien sûr :― Comment ça, maigrichonne ? Je réponds à tous les canons modernes de la beauté !Mais elle accepta mes propositions sans réellement discuter. * * * Nous dînâmes au chinois du coin. Christelle fut détendue, n’hésitant pas à plaisanter. Je crois que ça lui avait fait du bien de me parler. Avait-elle déjà raconté son histoire à quelqu’un ? À Louise, peut-être, mais j’en doutais.Nous fûmes de retour à l’appartement vers 22H30. ― Qu’est-ce que je suis contente que tu sois là et de t’avoir toute seule pour moi pendant quinze jours !― Au moins. Peut-être plus !Je n’avais pas vraiment figé mon emploi du temps pour cet été-là.― Je voudrais te demander une faveur, ajouta-t-elle.― Tout ce que tu voudras, maman chérie.― Je voudrais dormir dans tes bras cette nuit.Je ne pouvais pas refuser. Après son récit du début de soirée qui, finalement, était celui d’un rejet progressif mais complet des hommes, la repousser lui aurait fait trop de mal.― Mais avec plaisir !C’est ainsi que je me retrouvai quelques minutes plus tard en slip dans ses draps. Elle revint de la salle de bains vêtue d’une nuisette assez sexy. Elle s’allongea à mon côté et me serra dans ses bras. Puis elle éteignit la lumière.― Je suis désolé de t’avoir importuné avec mes histoires de coucheries.― Tu ne m’as pas importuné du tout. Et je crois que ça te fait du bien d’en parler.― Mais quelle mère saine d’esprit raconterait à son fils ce que ça lui a fait de prendre une bite dans sa bouche ?― Je vais te confier un secret. Ton fils a déjà plongé la sienne dans la gorge d’une femme.― Ooh ! Et c’était comment ?― Comme tu t’en doutes : c’était divin.― Et qui était l’heureuse élue ?Pas question que je lui réponde : c’était ta sœur !― Tu ne la connais pas. Et puis, qu’est-ce que ça peut te faire ? Allez, dors. Le jour se leva tôt, nous non. Ce matin-là, je fis un peu mieux connaissance avec le corps de ma mère, en particulier ses seins, parfaitement visibles au travers de la nuisette plutôt transparente. Nous traînâmes une bonne heure encore dans le lit, enlacés, plaisantant de tout.La matinée passa très vite. Elle fit quelques courses, je répondis à quelques courriels et SMS.La plage était loin d’être bondée. Le gros des vacanciers n’était pas encore arrivé. Christelle portait un bikini noir dont elle retira bientôt le haut. Je l’enduisis copieusement de crème solaire, sauf sur son ventre et son torse : elle s’en occupa elle-même.Je l’observai sans faire semblant de regarder ailleurs. Ses seins étaient magnifiques. Pas gros (moins que ceux de tante Louise, d’après mon souvenir,) ils semblaient fermes et ses tétons pointaient dans ma direction avec une certaine arrogance qui m’émoustillait. La pesanteur ne semblait pas avoir d’effet sur cette partie de son corps. Même lorsqu’elle se tenait à la verticale, comme là, je crois qu’on n’aurait pas pu faire tenir un crayon, coincé entre ses mamelles et son torse.Si vous ne voyez pas très bien ce que je veux dire, je vous engage à tenter l’expérience la prochaine fois que vous irez à la plage avec votre mère ou votre belle-mère, et qu’elle se dénudera la poitrine. Bonne chance pour les explications que vous devrez leur fournir !Je posai un doigt sur sa peau, sur la première côte visible sous sa poitrine et passai ensuite aux suivantes, comme un musicien le ferait avec les notes de son piano. Aucun son n’en sortit.― On voit très distinctement chacune de tes côtes. Si tu veux mon avis, tu as perdu trop de poids. Allez, on va dire que tu vas reprendre au moins deux kilos dans les quinze jours qui viennent. Ce sera ton objectif.― Et puis quoi encore ? Moi, je me trouve très bien comme je suis. Mais je ne la sentais pas fâchée, au contraire. Je crois qu’elle était plutôt contente que je m’occupe d’elle et de son apparence. L’après-midi se déroula comme une après-midi de plage classique. Nous nous baignâmes (l’eau était encore fraîche,) nous séchâmes, nous huilâmes, nous reposâmes avant de repartir pour un cycle identique.Après un repas du soir léger (j’avais quand même insisté pour qu’elle mange avec moi un bout de fromage,) nous regardâmes un peu la télé, puis vint l’heure de nous coucher.― Tu dors avec moi ? Me demanda-t-elle d’une petite voix peu assurée.― Si tu m’acceptes, ce sera avec plaisir. Elle ressortit de la salle de bains vêtue seulement d’une petite culotte blanche. La nuisette avait disparue.― Tu m’as vue les seins à l’air toute l’après-midi. Alors j’espère que ça ne te gênera pas de jouer les prolongations.― Ils sont magnifiques. Ce serait dommage que personne n’en profite.― Non, mais dis donc ! Est-ce un langage qu’un fils peut tenir à sa propre mère ?― Je ne sais pas, maman. Selon toi, qu’est-ce qu’un fils est autorisé à dire ou à faire, et qu’est-ce qui lui est interdit ?Je me rendis compte que j’étais allé trop loin. Elle allait me renvoyer dans ma chambre. Le silence se prolongea un peu trop, signe d’un réel malaise. Elle finit par le rompre.― Je ne crois pas qu’il y ait grand-chose d’interdit, comme ça, par dogme. Peut-être même qu’il n’y a rien qui soit proscrit par principe. Tout dépend de ce que chacun veut.Sa réponse me sembla un peu alambiquée. Que voulait-elle me faire comprendre ? Elle s’étala sur mon torse, déposant des petits baisers. Sa langue fit le tour de mon téton. Je crevai d’envie d’en faire de même. Elle remonta une jambe à la hauteur de mon abdomen.― Oh, mais qu’est-ce que je sens ? Tu bandes !Je ne pouvais pas le nier.― Difficile de faire autrement. Tu es si belle. Et sentir la pointe de tes seins sur mon ventre me fait un effet… Enfin, tu vois ce que je veux dire.― Non, je ne vois pas. Mais je le sens. Tu n’es pas trop serré ? Ça ne te fait pas mal ? ― Non, ça va.― Tu peux te mettre à l’aise si tu veux. Ça ne me gênera pas.― Tu es sûre ? Si je compte bien, ça fait presque trois ans que tu n’as pas vu d’homme nu…― Et jusqu’à hier soir, ça faisait autant que je ne m’étais pas endormie dans les bras d’un mâle. Comme quoi, les choses peuvent changer.Elle se mit en extension pour éteindre la lumière du chevet. Son sein frôla mes lèvres et accrocha ma narine. Elle me réprimanda.― Ehh ! N’en profite pas !― Bien sûr que si !Elle eut un petit rire et revint se repositionner sur mon torse. Je fis glisser mon slip le long de mes jambes et m’en débarrassai d’un geste élégant du pied. J’introduisis ensuite une main sous l’élastique de son slip.― C’est ta main qui vient de se glisser dans ma culotte ?― Bien sûr ! A qui d’autre veux-tu qu’elle appartienne ? Désolé de te décevoir, mais il n’y a que nous deux dans ce lit.― Idiot !Je lui empoignais une fesse, la tranche de ma main s’enfonçant peu à peu dans sa raie. Elle ne tenta aucune contraction pour freiner ma progression. Mes doigts atteignirent ses petites lèvres, déjà bien humide.― Mais tu es toute mouillée !― Forcément qu’est-ce que tu crois ? Tu bandes, je mouille, qu’est-ce qu’il y a de surprenant là-dedans ?Elle gigota un peu, se mit à genou, à califourchon sur mon ventre. Je n’apercevais qu’une vague ombre dans la pénombre. Je ne compris pas tout de suite ce qu’elle faisait. Puis elle se rallongea sur moi et ma main repartit à l’assaut de son postérieur. Sa culotte avait disparu.― Et maintenant, on dort !Ce qui était un objectif beaucoup plus facile à décider qu’à atteindre. Je subissais le supplice de Tantale. J’étais dans un tel état d’excitation qu’il m’était impossible de fermer l’œil. J’avais envie de faire tout autre chose que dormir. Mais je sentis bientôt sa respiration se ralentir, ce qui provoqua en moi une vague de tendresse.Dors bien ma petite maman, tentai-je de lui communiquer par télépathie.Je finis quand même par m’assoupir.
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