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Jade et Jules en vacances

Chapitre 5

Les barbares

Trash
Des coups puissants frappés à la porte du mobile-home font sursauter Jade ; elle regardait la télé d’un œil morne pendant que Jules se douchait. Elle ajuste sa robe de plage avant d’ouvrir et se trouve face à un grand beur au regard insolent en short noir et débardeur. Il toise la jeune fille et lance : 

— C’est ici, les deux salopes ? J’ai un colis pour vous, envoyé par Brahim.— Euh… Oui, entrez.
Effronté, il bouscule Jade qui s’écarte précipitamment pour laisser passer le gars qui tient un vieux sac de sport en bandoulière. Sans façon, il le pose sur la table et l’ouvre. Intriguée, la jeune fille s’approche alors qu’il en tire une paire d’escarpins vernis noirs à talons démesurés. À sa surprise, il sort une deuxième paire identique mais blancs.
Puis il soulève une robe noire qu’il déplie : à bretelles, dos nu, elle semble très courte. Il en présente une autre, identique mais blanche. Puis, à la grande honte de Jade, il sort deux objets ovoïdes en plastique noir. Plus gros que des œufs de poule, plus effilés aussi ; le livreur les pose sur leur base plate et large.
— Eh ben, les salopes, commente le beur en ricanant. Où est l’autre pute ?— Sous la douche, explique Jade, gênée en pensant à la tête qu’allait faire son petit ami quand il verrait la tenue prévue pour lui.— D’accord. Bon, allez, à genoux. Taille-moi une pipe.— Quoi ? Mais… elle s’interrompt devant la mine du gars et cède, comme d’habitude. Oui…
Et voici Jade agenouillée à nouveau devant un inconnu. Les joues rouges de honte, elle baisse le short et découvre la verge du livreur. Il ne bande pas, elle soulève la tige au gland violacé qu’elle prend en bouche. Elle suce et reçoit la totalité de la bite dans sa cavité buccale. Rapidement, sous l’effet de sa fellation appliquée, elle sent le sexe gonfler et croître jusqu’à devenir un bel organe tendu et bien raide. La brunette caresse les génitoires velues qui se rétractent, la colonne de chair vibre et durcit encore. Quelques succions plus tard, Jade reçoit sur sa langue plusieurs rasades de semence qu’elle boit, de crainte de réprimandes. Elle est récompensée d’insultes bien senties qui lui emplissent les yeux de larmes.
— Salope, tu es une truie, une bouffeuse de bites. Je reviendrai me faire sucer, je te la mettrai dans la chatte et dans le cul.
Quand Jules sort de la salle d’eau, Jade est seule à nouveau. Assise sur la banquette, le dos voûté, elle fixe ses pieds sans les voir. Il s’approche et la serre contre lui, mais elle ne réagit pas, les bras ballants, la tête posée sur son épaule.
— J’ai entendu du bruit, quelqu’un est venu ? Le livreur est passé ?— Oui. C’est sur la table, là, répond-elle d’une voix atone.
Curieux, Jules s’approche sans lâcher sa compagne ; incrédule, il découvre les robes, les escarpins et les gros plugs. C’est seulement à ce moment qu’il comprend ce qui l’attend ce soir, il est épouvanté.

— Jade, je… je ne pourrai jamais m’habiller comme ça, j’aurai l’air ridicule. Et puis ce truc, je dois le mettre dans mon… Non, c’est pas possible.— Jules, quoiqu’ils te fassent, tu es mon homme, mon amour, ne l’oublie jamais. Je crois que nous n’avons pas le choix, il faut que tu acceptes de porter cette robe ; je t’aiderai, tu seras avec moi, c’est ce qui compte.
Les jeunes gens n’ont pas trop d’appétit, ils se contraignent pourtant à manger un peu, salade de tomates et yaourt. Puis vient l’heure de se préparer ; Jade montre l’exemple et essaie la robe blanche. Le tissu en est léger et très souple ; comme la robe est de petite taille, elle épouse impudiquement ses formes. La taille froncée met en valeur ses hanches. Jules regarde sa compagne avec admiration, surtout quand elle chausse ses escarpins : ils affinent ses jambes et accentuent sa cambrure naturelle.
— Tu es magnifique, ma chérie. J’ai honte de devoir porter une telle robe à côté de toi.— Je ne te jugerai pas, je te le promets. Mais ces talons sont bien hauts, je n’ai pas l’habitude. Je pense qu’on va avoir du mal à marcher la-dessus.
Jade enlève sa robe et encourage Jules à se changer ; il accepte de se déshabiller, ce qui est vite fait (il ne porte qu’un short). Puis Jade l’aide à passer la robe noire, elle remonte la fermeture éclair sur les fesses et les reins de son petit ami. Comme Jules est menu, l’effet est honorable, malgré l’absence de poitrine flagrant. Il s’assoit et tente de glisser ses pieds dans les escarpins noirs ; à sa surprise il arrive facilement à se chausser et à boucler l’attache sur ses talons.
Il se lève difficilement et grimace : il n’a jamais marché ainsi, sur la pointe des pieds, quasiment sur les orteils. Il fait quelques pas, aidé par Jade.
— L’heure avance, il faut finir de se préparer, constate-t-elle. D’abord les plugs, j’espère que ce sera facile.
Pour la jeune fille, la sodomie subie un peu plus tôt avait certes assoupli ses muscles intimes, mais les avait aussi endoloris. Un peu de crème solaire lui permet de forcer le gros œuf dans son fondement sans grosse peine. Pour Jules, c’est plus difficile, car il se crispe et n’arrive à rien.
— Chéri, il te faut pousser, comme pour aller à la selle ; tu vas y arriver, courage !
Il contemple sa chérie qui a réussi à enfoncer le gros plug et s’inquiète. Enfin, ses sphincters cèdent suffisamment pour qu’il puisse insérer le bout, il force en grimaçant et l’œuf glisse en lui. Malgré la douleur, Jules soupire de soulagement et se redresse précautionneusement. Il comprend alors que, du fait de sa forme, l’intrus ne sortira pas si facilement de ses reins.
Quand une vieille berline noire se gare devant le mobile-home, les jeunes gens sortent lentement, regardant où ils posent leurs pieds. Pas question de se retourner une cheville avec ces talons hauts ! Deux hommes sortent de la voiture, des quinquagénaires basanés aux visages durs et ridés
— Vous êtes prêts ? Inspection ! Soulevez vos robes, plus haut.
Le visage empourpré, Jules et Jades obéissent, dévoilant leur intimité nue, d’autant plus nue qu’ils non pas la moindre pilosité sur leur entrejambe.
— Bien, retournez-vous, penchez-vous en avant et écartez vos fesses… Parfait, vous avez bien le cul rempli. Tu vois, Brahim a raison, ce sont bien des putes prêtes à aller au turbin. Pourquoi la fiotte n’est pas maquillée ?
Jules rougit violemment ; Jade lui avait gentiment proposé de lui passer du rouge à lèvres et du mascara, mais il avait refusé.
— Nous ne savions pas, intervient Jade. Si vous voulez, laissez-nous cinq minutes…— Non, on y va. Vous êtes attendus avec impatience, ricane un type râblé à l’air vicelard. Montez. La fiotte derrière avec mes amis, toi devant.
Jade se retrouve donc coincée entre le conducteur et le vicelard, alors que Jules s’assoit entre deux hommes sur la banquette arrière. Il n’en mène pas large, serré comme il est, vêtu d’une robe légère qui couvre à peine ses cuisses. Surtout sachant qu’il ne porte rien dessous. Devant lui, la petite brune gémit quand l’homme à sa droite passe une main sous l’emmanchure de sa vêture pour empoigner son sein droit et le malaxer rudement.
D’autant que le conducteur, après avoir démarré, profite de sa boîte automatique pour glisser la main droite sous la robe de Jade. Il donne de petites claques entre ses cuisses pour qu’elle les écarte puis plonge deux doigts dans la fente qu’il trouve légèrement humide.
— La salope de Brahim aime se faire tripoter, les gars. C’est une chaude du cul !
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