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Jade et Jules en vacances

Chapitre 6

Nuit d'amour

Trash
Sans savoir comment, Jade se retrouve à masturber la bite épaisse du vicelard pendant que le conducteur lui enfonce index et majeur dans la chatte. Du fait de la présence du plug dans son fondement, son vagin est ultra serré ; elle gémit et se tord sous les attouchements appuyés. Malgré elle, son corps réagit, inondant les doigts fureteurs. 

À leur descente de voiture, les jeunes gens rajustent tant bien que mal leurs robes froissées. Tous deux sont essoufflés et un peu rouges ; ils se prennent par la main et regardent autour d’eux, effarés, pendant que la voiture démarre. Dans la pénombre de la nuit tombante, la ruelle où on les a déposés leur paraît sordide et miséreuse. Façades décrépies, volets défraîchis et de guingois, éclairage public fracassé, ils comprennent vite qu’ils ne sont pas dans un quartier chic, loin de là.
Une porte s’ouvre devant eux, un homme s’avance ; il ressemble beaucoup à Brahim. Tellement que Jade est persuadée que c’est son frère.
— Vous êtes à l’heure, bien. Vos tenues sont pas mal, mais… Pas assez putes, je trouve. Bon, enfin. Je suis Zed. Suivez-moi.
Il les conduit, non dans le bar déjà fermé à cette heure, mais dans un corridor sombre. Le brouhaha de conversations animées s’élève alors qu’ils approchent d’une grande porte métallique. Zed toque trois coups, un guichet à hauteur des yeux s’ouvre.
— C’est moi, avec les deux putes. Ouvre.— Elles ont intérêt à assurer, ton annonce a attiré du monde, déclare l’homme qui a ouvert la porte. Pas mal, je crois que je me farcirai la blonde.— C’est un pédé travesti, prévient Zed. D’après mon cousin, il commence à peine et n’a encore jamais été enculé.— Tu es génial, mec. Il va prendre des kilomètres de bite dans le cul, ce soir.
Jade se rend vite compte que l’endroit est bondé. Il doit s’agir d’un bar clandestin, ou alors d’un club privé. Dans le genre sordide. Elle remarque qu’elle est la seule femme au milieu d’une centaine de personnes. Et tous ont les yeux fixés sur Jules et elle. Son ventre se noue d’appréhension, elle serre plus fort la main de son compagnon qui ne doit pas en mener large.
Ils savent qu’ils vont être jetés en pâture à tous ces mâles en rut. Zed a saisi un micro et se lance :
— Bonsoir tout le monde. Je vous ai emmené deux petits bijoux : la brune, Jade, Elle suce pas trop mal et adore se faire enculer. À côté, la petite blonde s’appelle Julie. C’est un mignon travelo qui a tout à apprendre. Je suis sûr qu’il se souviendra toute sa vie de cette nuit. Bon, vous connaissez les règles, préservatif obligatoire. Bonne bourre.
Dix minutes après, Jade est prise par trois hommes, un dans chaque orifice, alors que Jules pleure de honte alors qu’un grand gaillard le sodomise à grands coups de boutoir. Appuyé contre le comptoir du bar, bien cambré, son anus se fait pilonner avec la plus extrême vigueur, et pourtant il n’a plus mal. Il halète à chaque ruée dans ses reins, la bouche en cul de poule. Et s’il a honte, c’est parce que sa verge est raide depuis le tout début. Tout le monde s’en est aperçu et les quolibets fusent, le mettant plus bas que terre.
Ravalant ses larmes, il ferme les yeux et pose le front sur le zinc. L’homme se vide et s’extraie, aussitôt remplacé par un autre qui embroche l’orifice béant, arrachant un cri au petit blond. Il lève la tête et son regard est attiré par un empilement de corps ; il peine à reconnaître Jade avant de distinguer une bouche écartelée, des lèvres encerclant la base d’une verge épaisse enfoncée jusqu’à la garde, une peau blanche prise en sandwich entre deux mâles bruns et velus.

Après plus de trois heures de sexe ininterrompu, les assaillants refluent, les deux proies gisent, exténués. Jules sur une table, les bras en croix, somnolant et les fesses toujours offerte, Jade affalée sur le sol crasseux, couverte de sueur et de sperme : un homme a trouvé drôle de vider tous les préservatifs qu’il a pu trouver sur son visage.
Zed vient les secouer du bout du pied pour Jade, il fait tomber Jules de la table et ordonne :
— Debout, les putes. Rhabillez-vous, et n’oubliez pas les plugs. Ça vaut cher, ces trucs, alors vous les collez dans vos culs et vous activez.
Une demi-heure plus tard, les jeunes gens sont sous la douche ; ils se rincent mutuellement, sans rien dire, les yeux éteints. Ils n’ont même pas enlevé les plugs qui emplissent leur anus, tellement ils sont épuisés. Ils s’endorment à peine couchés, sans avoir eu le courage de se sécher.
Le réveil, tardif, est douloureux. Jade a mal partout et relève de nombreux hématomes sur les cuisses et les seins, ses muscles intimes meurtris et gonflés ; Jules n’est pas mieux, sa peau fragile est marquée et son anus n’est que souffrance. Il a d’ailleurs un mal fou à ôter le plug ; ensuite, son anus met longtemps à se refermer. C’est Jade qui insiste pour l’enduire d’une pommade apaisante. Troublée, elle constate qu’elle peut enfoncer sans problème trois doigts dans l’orifice congestionné et rouge.
— Tu crois qu’on va à la plage, toute à l’heure, demande Jules. Je suis mort.— Brahim nous attendra sûrement. Mais je ne survivrai pas à une autre soirée comme hier.— Moi non plus. Tu… Tu as joui, cette nuit ?— Parfois, oui, réponds Jade en rougissant. À force, mon corps réagissait, je n’y pouvais rien. Et toi ?— L’horreur. J’ai cru mourir de honte quand j’ai éjaculé alors qu’un type me sodomisait.— C’est pas ta faute, Jules. Tu ne peux pas empêcher ton corps de réagir. Même si tu ne veux pas, tu aimes ce qu’ils te font, comme moi.— Je crois que tu as raison, admet le jeune homme. Mais j’ai du mal à l’admettre.— Moi aussi ; et pourtant il faut se rendre à l’évidence : je n’ai jamais autant joui que depuis que Brahim est venu nous voir.
À quinze heures, Jade et Jules partent pour la plage, mais cette fois ils ont compris : tous les deux sont en petite robe d’été sans rien dessous. Jules a les cheveux relevés en deux couettes sur les côtés, Jade a noué les siens en queue-de-cheval. Ils portent tous deux leur plug fiché dans les reins, bien sûr. Arrivés dans leur coin habituel, ils enlèvent leurs vêtements et s’agenouillent côte à côte, face à la mer. Cuisses écartées, mains sur la nuque, bouche ouverte. Et ils attendent, comme la veille. Une éternité plus tôt.
La seule différence, c’est la présence des gros intrus qui leur distendent l’anus et le préparent à la suite. Car ils se doutent qu’il y aura une suite, ils l’espèrent même. Le vagin de Jade ruisselle, la verge de Jules est bandée, raide et droite sur ses couilles lisses.
Ce n’est pas Brahim qui arrive, mais Nabil tout seul ; il s’arrête devant eux et ironise :
— C’est bien, les deux putes sont fidèles au poste. J’espère que vous avez bien récupéré, parce que votre programme est très chargé. Tellement que Brahim a pensé vous séparer, mais finalement non. Nous partons tout de suite, habillez-vous. Direction l’Espagne, vous allez divertir des saisonniers, et des ouvriers de grands chantiers de Gérone et Figueras. Ce sont tous des immigrés africains, en manque de femmes depuis longtemps, alors vous devriez être salement défoncés.
Jade et Jules se regardent ; ils ne s’attendaient pas à ça. Après la soirée éprouvante qu’ils viennent de vivre, ils craignent ce qui les attend. Jade hausse les épaules, fataliste. Ils ont donné les clés de leur existence à Brahim, pour le meilleur et pour le pire. Jules bande encore plus fort en devinant ce qui les attend, il remarque les seins gonflés aux aréoles dardées de sa compagne : elle aussi est excitée. Ils suivent Nabil à travers les dunes jusqu’à un vieux fourgon Renault cabossé à la couleur grise délavée et terne. Nabil leur ouvre la porte latérale.
— Vous voyagez derrière. Installez-vous comme vous pouvez et taisez-vous, je ne veux pas vous entendre.
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