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Jean, Retraité

Chapitre 2

Voyeur / Exhibition
Jean fait du regard le tour du salon, c’est parfait : le sofa, la table basse, le fauteuil, tout est en en place. De la boisson (des jus de fruits) remplit le réfrigérateur, il n’a plus qu’à attendre l’arrivée de ses… Euh… invités ? Oui c’est ça, invités… 15 heures 15, Jean relève les yeux de son livre. La jeune fille aurait-elle des scrupules ? Aurait-elle moins peur de ses parents qu’il ne se l’imaginait ? Lui qui se réjouissait d’assister à leurs amours chez lui, devra-t-il se fier au hasard pour que le spectacle d’un couple en action se renouvelle ? Quel dommage !… Un coup de sonnette interrompt sa rêverie. Il se précipite à la porte pour ouvrir. Camille est là avec son copain. — Ah vous êtes là ! J’ai cru un instant que vous ne viendraient pas. Cela m’embêtais tu sais, j’aurais été obligé de parler de ce que j’ai vu. Camille baisse la tête. Thomas entre, la traînant à sa suite. — Excusez-nous monsieur pour le retard mais il y avait des encombrements. — Ce n’est rien, je suis content que vous ayez pu venir. Débarrassez-vous. Les jeunes gens suspendent leur veste dans le vestibule. Jean les guide au salon et les invite à prendre place sur le sofa. — Que voulez-vous boire ? J’ai du jus de fruit au réfrigérateur. — Ce sera parfait pour moi, dit le garçon. T’en veux aussi Camille ? La jeune fille ne dit mot. Elle est inquiète, qu’est-ce que Jean compte faire ? — Dis Jean, vous… Vous restez ? — Je serai discret, faites comme si je n’étais pas là. Cela ne rassure pas la jeune fille. — Vous… Vous ne me ferez rien, n’est-ce pas ? — Sois tranquille il n’est pas dans mon intention de profiter de tes charmes. Cette concession ne coûte guère à Jean car ses possibilités physiques sont limitées. Il sourit de constater que sa dernière réplique rassure Camille. — Tout ce que je vous demande, poursuit-il, c’est de vous aimer comme vous l’avez fait l’autre jour en forêt. Thomas… C’est bien Thomas ton nom ?… Embrasse ta copine… Tu as peur ? De quoi ? Je ne vous mangerez pas, un peu de courage que diable ! Le garçon hésite, puis devant le regard insistant de Jean, prend Camille dans les bras. — Allez, laisse-toi faire, lui murmure-t-il. C’est pas la mer à boire qu’il nous demande. Elle détourne la figure, il insiste et parvient à poser la bouche sur les lèvres. La magie du baiser opère. Jean devine le ballet des langues. Il se carre dans le fauteuil et anticipe le plaisir qu’il espère du spectacle. Quand Thomas veut embrasser les seins qu’il a sortis du soutien-gorge, Camille s’accroche à lui et réclame un autre baiser. Elle le laisse toucher son sexe, ôter sa culotte sans manifester quelconque plaisir. Tout en embrassant la jeune fille, Thomas sort une queue rigide, l’enfonce dans la chatte qui ne se dérobe pas et entame la danse d’amour. Jean est frustré, il ne retrouve pas le plaisir éprouvé le dimanche précédent. Les jeunes le déçoivent, surtout Camille qui se comporte comme une poupée de son. Il les interrompt. — Non, non, non, ça ne va pas ! Vous étiez beaucoup plus convaincant l’autre jour. On dirait que Thomas te force, Camille ! Il ne te viole pas que diable ! C’est vrai qu’il a oublié de te caresser avant de bêtement te faire l’amour. Veux-tu que je te montre ce qu’il aurait du faire ? — S’il vous plait, vous avez promis de ne pas me toucher… Je vous en supplie. Jean ne se souvient pas d’avoir fait cette promesse mais accepte de rester dans son rôle de voyeur. — Bon d’accord, c’est Thomas qui te caressera sur mes instructions… Tu es prêt Thomas ?… Oui ?… Commence par déboutonner son chemisier… Oui, ôtes-le… Caresse le galbe des seins… Oui… Dégrafe le soutien-gorge, enlève-le… C’est ça… Embrasse les tétins, excite-les des doigts… Tu vois comme ils réagissent ? Suce-les à présent… l’autre sein, maintenant.
Camille ne peut s’empêcher de gémir de plaisir sous la caresse. — Tu vois que ça lui plait, poursuit Jean, continue… Oui… Défait la jupe maintenant… Comme ça… Promène ta langue sur le ventre… Dans le nombril. — Hiii ! Tu me chatouilles ! La jeune fille gît nue sur le sofa. Elle farfouille dans la tignasse de Thomas, oubliant la présence de Jean qui continue ses recommandations : — Embrasse le sexe maintenant… Si ! Cherche, il y a une petite excroissance… Tu la trouves ?… Décapuchonne-la. — Mmmh !— Tu vois que cela lui fait plaisir. Titille-la de tes lèvres… Si ! Ce n’est pas sale, tu n’as rien à craindre. — Aaah ! — N’est-ce pas Camille que tu aimes ce que Thomas te fait ? — Aah !… Ouii ! — Continue jeune homme à grattouiller le clitoris, oui c’est comme ça que ce petit bouton s’appelle… Embrasse les petites lèvres intimes… Oui… Introduit le bout de la langue dans l’orifice du vagin, n’est-ce pas que c’est bon ? — Aaaah !… Ouiiii !… C’est booon ! s’exclame-t-elle. — C’est bien Thomas, continue, fait la jouir. Jean se carre de nouveau dans le fauteuil admirant la jeune fille les yeux fermés sur son plaisir et qui maintient la tête de son copain sur son sexe. — Mmmmmmh ! — A présent que tu as su lui procurer un orgasme par tes caresses elle est prête à te recevoir. Déshabille-toi en vitesse et aime-la ! Le jeune homme quitte pantalon, slip et t-shirt, et complètement nu se présente entre les jambes de Camille qui l’attire en elle. « C’est vrai qu’il a une belle queue, plus longue que la mienne », soupire en silence Jean avant de déclarer à voix haute :— Voilà comme il faut s’aimer les enfants. Il admire Thomas donner des coups de rein pendant que Camille gémit sa jouissance. Le spectacle est aussi excitant que dans la forêt. Une douce chaleur envahit son bas ventre, il se retient de sortir et caresser son sexe de peur d’effaroucher la jeune fille (« Une prochaine fois quand elle sera apprivoisée », se promet-il)… Tout à coup, il se redresse. — Camille tu prends la pilule ? — Aaah !… No… Non. — Retire-toi vite Thomas ! Il prend le garçon aux épaules et l’arrache de la jeune fille. Il était temps : des gouttes de sperme jaillissent et viennent maculer le carrelage. — Oh ! Pourquoi tu nous sépares, t’es jaloux que tu veux pas qu’on jouisse ? rouspète Camille. — Tu tiens tant que ça à tomber enceinte, tu veux un baby ? — Euh… Non. — Tu vois que j’ai eu raison. Fais-toi prescrire la pilule à l’avenir, tu seras tranquille. — Mais mes parents voudront pas. — Je connais un gynéco discret, avec lui tu n’auras pas besoin de leur autorisation et ils n’en sauront rien. Je t’obtiens un rendez-vous pour mercredi après-midi, ça te va ?… Maintenant les enfants habillez-vous. On se revoit samedi n’est-ce pas ? Il quitte la pièce mais tend l’oreille derrière la porte. — Tu vois, ça c’est pas si mal passé, déclare le garçon. — Oh j’ai honte ! — De quoi ? — Jean doit croire que j’ai aimé qu’il me regarde. — Qu’il soit là t’as pas empêché de jouir. — Veux-tu te taire ! Jean se retire satisfait. Quelques minutes après les deux ados sortent du salon. Il interpelle Camille : — Je te téléphone l’heure du rendez-vous de mercredi, mais je te laisserai y aller seule, tu es assez grande pour te débrouiller avec lui. A samedi les enfants. Il les raccompagne à la porte. Une fois refermé, il fonce aux toilettes se masturber un bon coup. — Aaah ! Ça fait du bien ! Cela serait encore mieux si s’était Camille qui l’avait fait… Faudra lui suggérer…
A suivre…
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