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Jenifer: J'apprends à être coquine

Chapitre 6

Trash
J’étais finalement venue à bout de mon programme intensif de remise à niveau: J’étais prête à combler l’homme de ma vie. Au final, cela m’avait pris presque 8 mois pour passer de la partenaire coincée à ce que j’étais devenue aujourd’hui.
Il n’y avait plus qu’à rencontrer mon prince charmant et cette fois, il ne s’échapperait plus ! Évidemment, le mieux était de laisser les choses se faire; J’étais jolie et sexy; je savais bien qu’au bureau presque tous les hommes fantasmaient sur moi. Je n’avais pas franchement besoin de provoquer les choses pour qu’une belle rencontre finisse par se produire.
Malgré tout, j’avais payé de ma personne, au sens propre, pour devenir la partenaire sexuelle parfaite et je trouvais que ma belle histoire d’amour... je l’avais méritée ! Je la voulais tout de suite alors j’ai choisi de forcer le destin.
Je me sentais un peu comme une jeune diplômée à la recherche d’un job sauf que c’était un petit ami que je voulais rencontrer.
En faisant l’état des lieux de mon entourage, je me suis arrêtée sur Mustapha, un brillant analyste financier qui travaillait chez un de nos clients: Il est intelligent, beau, il a du charisme: en un mot,il me semblait être tout ce que je recherchais. En plus, je savais que je lui plaisais bien. J’ai pensé à lui plusieurs jours avant d’agir puis je me suis finalement décidée.
C’était amusant qu’il soit d’origine maghrébine comme Mehdi: Je ne faisais pas de fixation sur ce critère, c’était juste la vie qui les avait mis tous deux sur mon chemin.
Je savais qu’il devait participer à une réunion avec mon responsable la semaine suivante; Je me suis débrouillée pour être présente.
J’ai mis une tenue élégante et je me suis maquillée un tout petit peu plus que ce que je fais d’habitude au travail. Je me suis fait mater toute la journée jusqu’à ce qu’enfin 14h30 arrive; L’accueil m’a appelé et je suis descendue chercher Mustapha et son patron.
J’ai immédiatement perçu que j’en troublais fortement un des deux, malheureusement ce n’était pas le bon ! Monsieur Guillard m’a reluquée sans gêne dans l’ascenseur, j’ai failli rougir mais je suis restée digne.
Une fois dans la salle de conférence, les sujets sans intérêt se sont enchaînés sans discontinuer mais j’ai finalement senti les yeux de Mustapha se poser sur moi avec plus d’insistance que mes propos sur nos délais de livraison ne l’imposaient. J’ai attendu qu’il fixe mes lèvres alors que je ne disait plus rien puis je l’ai regardé et j’ai baissé les yeux dans un sourire: Subtil; mais s’il n’était pas trop bête, il avait compris l’invitation.
A la fin du meeting, nos boss respectifs ont commencé à parler gros sous et je me suis retrouvée seule avec lui. Je lui ai souri en ramassant mes affaires et en me penchant légèrement pour qu’il puisse jeter un œil dans mon décolleté.
— Mustapha: "Jenifer, je sais que ce n’est pas très approprié mais est-ce que vous accepteriez une invitation à dîner ?"
Je me suis approché de lui avec un regard mutin.
— Moi: "Effectivement, ce n’est pas très approprié".
Puis j’ai soufflé la suite en passant près de lui.— Moi: "... Mais cela me plairait beaucoup"...— Mustapha: "Ce soir, 20 heures au club 53 ?"— Moi: "Parfait, à ce soir"
L’après-midi m’a semblé interminable, j’avais hâte de retrouver Mustapha et je ne pensais qu’à cela. Je suis repassée chez moi me changer vers 19 heures: j’ai mis une jupe à volants et un haut moulant mais pas décolleté. Avec ma poitrine et la jupe que j’avais choisie, cela aurait trop fait pétasse.
Je suis arrivée un peu en avance, j’ai croisé mon reflet dans une glace du restaurant: mes chaussures et ma jupe me faisaient vraiment de jolies jambes. J’ai tourné sur moi-même puis pliée ma jambe vers l’arrière: Je me trouvais attirante, cela m’a rassuré.
J’ai vu que Mustapha était déjà là, j’ai préféré me dire qu’il n’avait pas du me voir faire la pouffiasse devant la glace.
La soirée a été parfaite; Il était cultivé, drôle, profond parfois: j’étais totalement sous le charme. Au dessert, il m’a parlé des derniers défilés à Milan, je n’arrivais pas à croire qu’un rendez-vous puisse être aussi parfait. Puis la nuit venue, en gentleman, il m’a ramené sans rien tenter mais il m’a rappelé dès le lendemain.
Nous nous sommes revus 3 fois puis pour notre rencard suivant, il m’a invitée chez lui, en me proposant de me faire la cuisine. Nous savions tous les deux ce que cela voulait dire, j’étais toute excitée.
Son appartement était très bien décoré et Mustapha était un hôte raffiné.A la fin du repas, je suis allée sur la terrasse regarder les lumières de la ville. Au bout de quelques minutes, je l’ai senti venir se coller contre moi dans mon dos. Il a pris mes mains dans les siennes puis il a posé son index sous mon menton et m’a fait tourner la tête sur le côté et vers l’arrière. Il a posé ses lèvres sur les miennes et a glissé sa langue dans ma bouche. Encore une fois, c’était tout simplement parfait.
Je me sentais vraiment bien; Je me suis retournée pour me frotter contre Mustapha en continuant de l’embrasser. Nous avons fait durer cet instant longtemps. Ensuite, j’ai vu qu’il me serrait plus fort et j’ai perçu sa queue en train de durcir contre moi mais dans son trip du mec idéal, je le sentais capable de ne pas me culbuter le soir de notre premier baiser. Moi, je n’en pouvais plus, j’avais trop envie de lui.J’ai pris les choses en main: J’ai saisi son poignet et je me suis dirigée vers la chambre. De nouveau, nous nous sommes embrassés puis nous sommes tombés sur le lit et avons commencé à nous caresser; Il aurait pu me demander ce qu’il voulait.
Il m’a aidé à me déshabiller et il m’a embrassé dans le cou, sur les épaules et les bras. Il est aussi passé sur mes seins mais sans s’attarder puis il est descendu plus bas et a passé sa langue sur mes petites lèvres, je m’étais totalement épilée pour l’occasion.
J’ai largement écarté mes cuisses puis j’ai empoigné mes seins et j’ai gémi comme une chatte en les caressant. Malheureusement, Mustapha a vite arrêté; j’ai été un peu déçue mais j’ai aimé le sentir glisser sur moi et venir m’embrasser de nouveau.
Il avait déjà passé un préservatif et il m’a pénétrée tendrement: Petit à petit, il a progressé, j’adorais le sentir s’enfoncer dans mon ventre. Puis quand je l’ai senti entièrement en moi, j’ai remonté les genoux contre ses hanches et je me suis cambrée. Mes tétons ont frotté contre son torse, je me suis dit qu’il ne pouvait qu’adorer cela et j’ai empoigné ses fesses pour sentir ses muscles durcir à chaque pénétration.
J’ai fermé les yeux et j’ai poussé des petits "han" à chaque fois qu’il me remplissait. Il a continué sur le même rythme quelques minutes puis il a ralenti et m’a embrassé dans le coup en me faisant l’amour très lentement. C’était bon mais j’ai eu envie de lui donner encore plus; Je lui ai dit "attends, attends" et je me suis libérée de notre étreinte pour me retourner sur le ventre. Je me suis cambrée et j’ai fait onduler mon petit cul, j’avais envie de lui faire plaisir: Il pouvait tout me faire.
J’ai saisi sa main en soufflant "prends moi". Il s’est allongé sur moi et s’est enfoncé dans ma petite chatte; je me suis maintenue les fesses tendues et j’ai accompagné nos ébats de soupirs complices. Quand je l’ai senti ralentir, j’ai écarté mes fesses a pleines mains pour qu’il comprenne que tout lui était offert, il m’a embrassé dans le cou et a continué de doucement glisser dans mon vagin.
J’ai entendu dans ses gémissements qu’il était prêt à jouir, je me suis alors échappée de son emprise et j’ai plongé à hauteur de son ventre. J’ai soupesé ses testicules à pleines mains et j’ai arraché sa capote avant de prendre son sexe en bouche presque entièrement. J’ai coulissé délicatement puis le sentant se contracter j’ai positionné son gland contre mes lèvres et je l’ai masturbé tout doucement jusqu’à ce que les salves de sperme giclent sur ma bouche fermée, éclaboussant mon menton et mes joues. C’était la petite composante un peu hard qui m’avait manqué jusqu’ici, j’espérais qu’il avait apprécié autant que moi.
Je me suis essuyée sur le drap puis j’ai fait un baiser sur sa queue qui commençait à débander avant de remonter à la hauteur de mon amant. Il m’a souri avec un regard un peu étrange que j’avais du mal à interpréter.
Nous sommes restés dans les bras l’un de l’autre, j’ai essayé de lui faire comprendre un peu plus tard que nous pouvions nous amuser encore même s’il ne voulait qu’une fellation mais il n’a rien entrepris.
Le lendemain matin il est parti tôt alors que je dormais encore en me laissant un mot gentil sur la table de nuit. J’étais heureuse de cette soirée même si au fonds de moi je percevais déjà que quelque chose clochait.
Quand nous nous sommes revus deux jours plus tard, Mustapha avait l’air mal à l’aise. Il m’a dit qu’il comprenait que je veuille m’amuser mais que lui cherchait une relation sérieuse puis il a continué:— Mustapha: "Et puis tu es... Enfin je ne sais pas comment dire. Moi je suis un garçon simple... Sexuellement, je n’arriverai pas à te donner ce dont tu as besoin. Tu as bien vu l’autre soir. Je me sentais comme un puceau pour sa première nuit avec une femme. Et encore, c’était notre première fois, d’une certaine manière tu étais sans doute sur la réserve. Je ne saurais pas comment m’y prendre avec une fille comme toi".
L’enfoiré ! Il venait dire "une fille comme toi", ce qui est à peu près le pire qu’on puisse faire comme insulte déguisée. Je croyais rêver ! Après m’être fait quitter toute ma vie parce que je n’en faisais pas assez au lit,lui, me larguait en me traitant quasiment de chaudasse et de fille facile. Quel connard !
Je n’avais aucune envie de me justifier ou de plaider ma cause: Je lui ai fait la bise et je suis partie sans un mot.
J’allais devoir apprendre le dosage ou trouver un homme qui corresponde mieux à mes nouveaux talents.
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