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Le jeu du collier

Chapitre 1

Lesbienne
La pièce est d’un minimalisme optimal, mais décoré. Au milieu de lourdes tentures en velours sombre trône un lit à baldaquin à l’armature en chêne massif. Les voilages de celui-ci sont rassemblés sur les piliers sculptés robustes.

Ace, de sa hauteur longiligne, se penche à faire craquer le cuir de ses cuissardes enserrant ses cuisses fuselées. Les seules rondeurs de ce corps sans appât sont les boucles épaisses et cendrées qu’elle dompte d’un chapeau au panache éclectique. Sa signature. Le cuir mord la chair laiteuse au niveau de la jarretelle alors qu’elle prend soin de tamiser la pièce en allumant de hauts et longs cierges à même le sol avant d’éteindre la lumière pour feutrer l’ambiance à son maximum.
Trois coups résonnent à la porte, annonçant l’arrivée de Lux, tout aussi grande, mais aux épaules fuyantes resserrant une poitrine généreuse déjà mise à nue.
— Entre Lux. Et apporte donc ta parure.
La Soumise à la chevelure platine et raide s’avance sous le regard lubrique de la Dominatrice. La taille marquée de Lux se balance d’une grâce naturelle, exhibant un pubis à la toison fine et soignée. Poings sur ses propres hanches recouvertes d’un body ouvert, Ace s’impatiente de la lenteur de la Platine et ses yeux noirs rognent déjà son cul bien galbé. Lux se présente à sa Maîtresse, les paumes en coupe d’où ruisselle, entre les phalanges, un long collier de perles blanches. Un sourire en coin fend la bouche d’Ace et la Platine s’agenouille devant la Chapeautée.
— Mérite-la.
L’ordre est soufflé à la Soumise qui se retrouve le minois pâle devant la toison brune aux lèvres sombres et épaisses. Sans hésitation, Lux darde sa langue et commence à lécher avidement sa Maîtresse aux jambes droites et écartées. La Platine met du cœur à l’ouvrage, lapant les chairs moites de désir. La serpentine s’immisce dans le velours, le pénètre en contractant les papilles éveillées par le goût légèrement acide qui s’écoule dessus. Une main agrippe les mèches blanches pour l’encourager. La pointe remonte la fente d’une habilité affolante pour venir s’enrouler autour de son clito enflé. Le bassin d’Ace s’arque et la prise dans les cheveux de Lux se raffermit. Des bruits de succion percent le silence pesant, aussi lourd que la respiration contrôlée de la Chapeautée s’approfondit sous le plaisir pris. La langue lisse et s’écrase de tout son plat, titille.
Bien vite dans un léger râle, la tête couverte est rejetée en arrière et le corps se tend sous le vertige au creux de ses jambes. La pression sur le crâne de Lux se relâche quand Ace se laisse aller à une jouissance pudique. La Soumise se recule du sexe engourdi et suintant de sa Maîtresse, celle-là qui la décore de la coulée de nacre.
La Platine est alors invitée à prendre place sur le rebord du lit. La Chapeautée enroule un doigt autour des perles et les agite en roulades sur les mamelons larges rose pâle. Les tétons si sensibles pointent fièrement, tirant de longs soupirs fiévreux à Lux. Ace s’amuse à la tiser de la sorte, voir le cuir blanc s’hérisser est un véritable délice. Apposant son index et son majeur de l’autre main sur le pubis duveteux, la pulpe des doigts se presse et tourne en rond sur le haut de ses lèvres intimes. Fines et rosées, elles sont allègrement caressées avant que les phalanges s’y enfoncent longuement.
Quelques va-et-vient pour bien la lubrifier, les jointures se ferment en crochet, écartant les chairs pour la racler plus avidement. Et toujours, les perles s’excitent sur la poitrine opulente. Lux, sur ses genoux, au bord de la couche, gémit. Le collier devient laisse quand Ace tire dessus. Le corps de la Soumise se courbe en équilibre, les rotules sur la tranche du matelas. Les doigts ressortent de l’antre et viennent trouver le clito bien encapuchonné pour l’exciter lui aussi.
Les muscles en tension au-dessus du vide, la Platine feule. La pose est inconfortable, mais le plaisir est bel et bien là. Il monte quand la parure est retirée de la gorge pour venir se glisser entre les chairs. La nacre file d’avant en arrière, stimulant son sexe moite de désir. Plus les perles roulent vite, plus Lux se penche en avant avant de flancher littéralement, le cul en l’air. La joue et la poitrine plaquées contre le carrelage froid, elle exhibe son œillet rosé bien contracté. Sa fente humide est déjà dilatée par le passage énergique du collier. Les boules de nacre s’y engouffrent avec tant de facilité et aussitôt retirées pour décrocher des soupirs bruyants. Soudainement, après quelques pénétrations plus lascives. La nacre rassemblée en tas est plaquée sur le devant du sexe et s’agite frénétiquement. La cyprine s’écoule en filet laiteux sous le plaisir. Ace se penche sur le sillon découvert, salive dessus et le lèche.
La langue dure force l’anus à se dilater avant de laisser place aux fines boules blanches maculées de mouille. Lux n’en peut plus de couiner, elle halète comme une chienne quand la Chapeautée s’attarde à retirer les perles de son cul. Le jeu est langoureux, long et sans violence aucune, mais d’une obscénité alarmante. La Maîtresse hume les effluves du sexe sucré de sa Soumise et comme si elle croquait dans une pêche juteuse, vient en aspirer goulûment le jus. Les phalanges viennent se mêler aux perles dans le cul tendu. La Platine n’en peut plus de ces stimuli et finit par jouir, lâchant une vague d’écume dans la bouche d’Ace qui s’en abreuve avec soif. La tête au sol depuis quelque temps, la tempe pressée par le plat de la cuissarde, le visage rougi de Lux se redresse. Des étoiles dansent devant ses yeux clairs, un peu comme les flammèches vacillantes des cierges fondus devant tant d’émoi.
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