Mardi 7 juillet 1992, je pense que ce coup de téléphone tant attendu va être un tournant dans ma vie. Quand ma copine m’appelle chez Guy, je vais prendre l’appel dans la chambre sur le second combiné. C’est plus discret quoi que je soupçonne Guy de nous avoir écouté certaines fois sur le combiné du salon. 17h15 et toujours rien, pas d’appel, je m’inquiète. 17h24, le téléphone sonne enfin, c’est Guy qui décroche, il est chez lui après tout. Il échange quelques mots avec ma copine qu’il a rencontré à plusieurs reprises puis me fait signe d’aller décrocher dans la chambre. Je décroche et les laisse finir leur mini-discussion. Ils parlent de la chaleur écrasante de l’été et des difficultés à dormir convenablement. Guy ajoute même que lui et moi dormons nus et que souvent les draps ne servent pas à grand-chose. Elle lui répond que de son côté, c’est pareil, le T-shirt habituel du dodo est devenu de trop. Guy écourte la conversation et je peux enfin parler avec ma douce. Dans un premier temps, nous échangeons des banalités sur nos travails respectifs puis j’enchaîne sur la lettre reçue le jour même. Elle me dit qu’elle est un peu gênée de m’avoir livré la chose ainsi. Je la rassure en lui disant qu’elle a le droit d’avoir des envies, même si celles-ci sortent un peu de l’ordinaire. Je sens qu’elle veut minimiser la chose au maximum en prétextant qu’elle était en train de se caresser quand elle m’a écrit. Je lui rétorque que c’est souvent dans ces moments-là qu’on se livre sur nos envies les plus intimes. Un silence s’installe, je pense que mon argument a fait mouche. Je lui demande si elle est seule et si elle n’a pas envie de se livrer un peu plus. Elle me répond qu’elle est allongée dans sa chambre en bikini et qu’elle a pris le téléphone sans fil de ses patrons. J’ai envie de la bousculer un peu et lui faire dire certaines choses. — Caresses toi et dis moi à quoi tu pensais en m’écrivant cette lettre.— T’es sérieux ?— Oui.— Mais Pierre est dans la chambre d’à côté, il va m’entendre ?— Il doit déjà t’entendre quand tu te caresses le soir.— J’essaie d’être discrète mais mon jouet fait du bruit quand il vibre.— Tu l’as emmené ?— Oui, je n’allais pas rester trois mois sans une petite consolation. Mais je dois t’avouer qu’à ce niveau là, se caresser tous les soirs, je ne pensais pas que j’allais être en manque à ce point.— Oui moi aussi, ça me travaille mais avec Guy je ne peux pas trop me cacher pour ça. Et pourtant, lui ne se gêne pas.— Comment ça ?— Je sens souvent le lit bouger et je pense qu’il se branle à côté de moi la nuit. En plus, on vire le drap et il doit me mater le cul.— Mmm, intéressant.— Tu trouves ça intéressant qu’un mec se paluche et jouisse en me matant ?— Attends, je te dis ça tout de suite.— Hein ?
— Je mets ma main dans ma culotte pour savoir si ça me plaît.— Alors toi !— Quoi ? C’est bien ce que tu m’as demandé non ? Je suis toute mouillée. Dis-moi, tu l’entends jouir ?— Oui souvent.— Il jouit où ?— Je ne sais pas, je fais semblant de dormir, mais il a aussi les mains baladeuses la nuit. Je me retrouve souvent avec une main qui me pétrit les fesses.— Tu m’excites !— Ha oui ?— Oui à fond, j’aimerais beaucoup le voir te peloter. Et toi, tu n’es pas excité quand il fait ça ?— J’avoue, oui. Un peu.— Juste un peu ?— Bien, je fais mine de rien, je fais semblant de dormir mais...— Mais quoi ?— Non rien. — Si dis moi !— Oui, bien ça me fait bander voilà ! T’es contente ?— J’adore !! Dit elle en gémissant. Un nouveau silence s’installe mais il est rythmé par les soupirs de plaisir de ma copine qui se caresse. Je prend mon courage à deux mains et lui dit. — Avant hier soir, il est venu frotter sa bite entre mes fesses et il a joui sur moi. J’ai attendu qu’il s’endorme et je suis allé me nettoyer à la salle de bain.— Woua, c’est chaud. Tu m’intéresses mon chéri. Et tu es resté inerte pendant qu’il faisait sa petite affaire ?— Oui je faisais semblant de dormir.— Tu bandais ?— Oui comme un taré, j’ai rien compris.— Mmm, ça m’excite grave tout ça mon chéri, j’aurais aimé voir ça.— T’es sérieuse ?— Oui absolument, tu aimes bien quand je te suce et que je te mets des doigts dans le cul en même temps.— Oui, tu sais bien, tu le vois.— J’adorerais le voir te prendre le cul. Ma copine semble être dans un état d’excitation comme je ne l’ai jamais vue. Je décide de lâcher prise, entrer dans son jeu et lui avouer le reste. — Oui ça pourrait être sympa c’est sûr. Et tu voudrais qu’il jouisse où ? Moi j’aimerais dans ma bouche.— Mmm mon chéri... c’est vrai ça ?— Oui d’ailleurs quand je te dis que je me suis nettoyé avant hier, ce n’était pas avec un gant ou une serviette.— Comment ça ?— Tu m’as habitué au goût du sperme quand tu me suces et qu’à la fin tu m’embrasses avec la bouche pleine. Donc j’ai voulu comparer le goût.— Mmm tu vas me faire jouir mon chéri. Tu as tout lécher ?— Oui tout, même le mien après.— Quoi ?— Je me suis branlé, j’ai joui dans ma main et j’ai tout avalé.— Mmmm, il faudra que tu me montres ça.— J’ai envie là, maintenant !— Ho oui, du sexe au téléphone avec toi mmm. Je joins le geste à la parole. Je m’allonge sur le lit, baisse mon short et place le téléphone à côté de mon oreille. Nos souffles s’accélèrent, elle me lâche des mots crus très excitants. Je ne tiens plus, pendant que je me branle, je lui raconte que j’ai maté Guy quand il baisait avec un autre mec. Je l’entends gémir très fort dans le combiné de téléphone. Moi je m’astique comme un dingue et je jouis très vite sur mon ventre. Je lui décris ce que je fais et prend mon temps, comme elle me le demande, pour amener les jets de sperme à ma bouche. Une fois totalement nettoyé elle me demande d’attendre pour avaler ma semence. — J’aimerais que ce soit le foutre de Guy.— Moi aussi ma chérie.— Tu m’as fait jouir au téléphone.— J’espère que ton voisin n’a rien raté ? Elle rigole puis me dit. — Je t’autorise à avaler mais je veux que tu me promettes une chose— Dis-moi.— J’aimerais que toi et moi, on s’autorise des galipettes avec nos amis homos.— Tu es sûre de toi ?— Oui, je veux que Guy t’apprenne le plaisir au masculin et moi je prendrai des cours avec Pierre pour pouvoir te satisfaire à mon retour.— Tu es vraiment sûre ?— Oui, promets moi et avale !— Promis. Et sur ces mots, j’avale la totalité de mon sperme. La conversation torride avec ma chérie ne peut plus s’éterniser trop longtemps car ses patrons sont rentrés et elle va devoir raccrocher. On se quitte en se faisant plein de bisous complices.