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Un jeune homme à la capitale

Chapitre 6

Premier jour de travail

Gay
La sonnerie stridente de mon réveil me fit bondir et je me maudis, pensant avoir fait une erreur dans le réglage de cette machine démoniaque. Mais non, il était bien 6 heures.
Je m’empressai de m’habiller et rejoignis la cuisine où régnait une bonne odeur de café. Ma tante en peignoir s’affairait autour du grille-pain.
Je m’approchai d’elle pour la saluer et lui fis une sage bise sur chaque joue, à la mode charentaise.
— Bonjour mon neveu, as-tu bien dormi ?— Comme une masse ma tante. J’avais besoin de récupérer, ajoutai-je avec un léger sous-entendu.— La fatigue du voyage sans doute, répliqua-t-elle en s’esclaffant.

Encouragé par cette remarque, je posai une main sur ses fesses dont j’appréciai la fermeté au travers du peignoir.
Elle me prit la main et la retira doucement en pivotant sur elle-même.
— Tout doux beau jeune homme, il y a un temps pour tout...

En voyant ma mine dépitée, elle ajouta.
— Ce qui a été fait hier appartient à hier. Aujourd’hui est un autre jour. Et un jour de travail qui plus est... Alors il est temps de déjeuner et tu n’auras que le temps de courir vers la gare et sauter dans le métro.

Je m’assis donc dans le coin dinette où elle me rejoint. Je dévorai littéralement les tartines grillées en glissant de temps en temps un regard vers son décolleté lorsque son peignoir s’entrebâillait. Mon sexe qui commençait à réagir me confirma que ma nuit avait été réparatrice et c’est dans une semi-bandaison que je déjeunai.
Mais ma tante avait raison, il me fallait songer à prendre le chemin de l’usine. Elle n’avait pas autant de chemin à faire et son agence n’ouvrait qu’à 9h 30.
Je me levai donc, empoignai une sacoche où j’avais mis ma convention de stage, un plan de Paris, un plan du métro et un livre et j’embrassai ma tante en lui souhaitant une bonne journée. Elle m’embrassa puis d’un air coquin, elle caressa la bosse que faisait mon sexe sous mon pantalon.
— Je suis contente que tu te sois remis de tes émotions. A ce soir...

...
Le trajet vers l’entreprise se passa rapidement. Deux changements, quelques stations et j’étais rendu. Et c’était bien ainsi, car le métro était bondé. Je n’étais pas le seul à aller travailler et je découvrais les transports en commun aux heures de pointe.


A 8 heures moins le quart, le cœur battant, je me présentai devant l’entreprise où je devais exercer mes talents. Elle était située dans une ruelle sombre donnant dans une cour. Celle-ci était cernée de bâtiments de briques rouges noircies par le temps. Divers portails s’offraient à moi avec des inscriptions gravées dans la pierre : Accueil-Administration, Ateliers, Livraisons...

Un certain nombre de personnes stationnaient devant l’entrée atelier en fumant. Principalement des femmes. Je me dirigeai vers l’entrée Accueil-Administration et pénétrai dans un espace qui tenait du hall d’accueil et de la salle d’attente, dont les peintures auraient mérité d’être rafraichies et dont les fauteuils étaient aussi hideux qu’ils devaient être inconfortables.

Je me dirigeai vers un bureau vitré équipé d’un hygiaphone dans lequel trônait une dame d’un âge avancé. Je déclinai mon identité et expliquai que j’étais un stagiaire qui devait embaucher ce matin. La dame ne manifesta aucune réaction notable, aussi je lui tendis à travers le guichet ma convention de stage. Elle la prit, y jeta un coup d’œil et me désigna les fauteuils.
— Asseyez-vous, quelqu’un va venir vous chercher.

Je pris place dans un fauteuil qui s’avéra aussi inconfortable qu’il en avait l’air et je m’absorbai dans l’observation des lieux.
Je vis passer quelques personnes qui me regardèrent puis gagnèrent une porte qui semblait donner sur des bureaux. Ce devait être la partie administration de la société. A huit heures, une sonnerie stridente se déclencha et les personnes qui traversaient le hall allongèrent le pas. On ne devait pas être coulant sur les horaires dans la maison.
Le hall redevint vite désert, ce qui le rendit lugubre. Le temps s’écoulait lentement dans un silence pesant à peine troublé par le tic-tac de l’horloge murale. Celle-ci indiquait 9h 30 lorsque je me décidai à toquer au guichet du bureau d’accueil.
— Etes-vous sûre qu’on ne m’a pas oublié ?— Non, prenez patience, vous allez être reçu par le directeur du personnel. Mais il doit régler quelques problèmes.

J’eus vaguement une idée de ces problèmes lorsque je vis sortir de la porte que je supposai donner sur les bureaux, une femme d’une quarantaine d’années qui pleurait. Elle traversa le hall rapidement en se mouchant et en maugréant, et sortit dans la cour.
Une dizaine de minutes plus tard, un homme jaillit de la même porte. D’une quarantaine d’années, petit, mince voire maigre, il était habillé avec une certaine recherche, une certaine élégance, et semblait être monté sur ressorts. Il fit un tour complet sur lui-même avant de remarquer ma présence et s’avancer vers moi d’un pas sautillant.
— Ah jeune homme, je suis confus, excusez-moi, je manque à tous les devoirs. Je suis Monsieur Ruppert, le directeur du personnel. Veuillez me suivre.

Il n’attendit pas que je me sois levé pour faire demi-tour et repartir de son pas saccadé. J’allongeaié mes enjambées pour le rejoindre et franchis la fameuse porte. En effet derrière s’étendait une vaste espace cloisonnée de parois en verre qui délimitait des bureaux de chaque côté d’une allée centrale.
Sous les regards des occupantes de ces sortes de boîtes en verre, je tentai de ne pas me laisser distancer par l’homme qui fonçait en lâchant de temps à autre des :
— Suivez-moi jeune homme, par ici, suivez-moi.

Et je le suivis tant bien que mal. Sa démarche le faisait onduler du derrière et il avait un peu l’allure de ces folles que les amuseurs caricaturent avec tant de succès.
Nous arrivâmes à une autre porte, au bout de cette allée rectiligne entre les deux rangées de bureaux, plutôt de cages vitrées. A la droite partait un escalier avec une plaque en bronze indiquant « direction commerciale».
En face, une porte vernie ou une autre plaque en bronze était gravée : « R. Ruppert direction du personnel »
L’homme ouvrit cette porte et me fit entrer tout en continuant son babillage :
— Vous avez dû attendre longtemps, je suis désolé. Confus. Affreusement. Vous a-t-on offert un café, non !!! Rien ne marche dans cette maison. Vous en voulez un ? Non ? Allez, pour me faire pardonner... A la bonne heure.

Il décrocha son téléphone.
— Christine, amenez-moi deux cafés, vous serez un chou. Merci.

Je commençai à penser que le « directeur du personnel » me prenait pour un autre, car je ne comprenais pas tant d’égards pour un stagiaire. Mais je n’osai interrompre son monologue.
— Ha la la, on peut dire que vous n’avez pas de chance. Attendre si longtemps dans ce hall lugubre. Nous devrions faire rénover ce lieu qui est indigne de notre société, mais vous savez, avec la crise les propriétaires de l’entreprise sont prudents... Et cette femme, j’ai dû la licencier. Vous l’avez vue dans le hall ? Comment ? Elle pleurait ? Il est bien temps. Huit retards sur un mois. Intolérable. Vous l’auriez entendu : ce n’était jamais de sa faute. Une propre à rien. Dehors. Je vous le dis, travailler avec des femmes, ce n’est pas une sinécure. Vous avez déjà travaillé avec des femmes ? Vous n’avez jamais travaillé ? Eh bien il faudra vous y mettre jeune homme. Et tout de suite. Non, je plaisante. Mais les femmes, les femmes !!!

Il levait ses petits bras en l’air.
— Celle-ci, vous l’auriez vue. Quelles simagrées ! Je n’ose penser à ce qu’elle aurait fait pour éviter la porte. Mais pas avec moi ! Non ! Pas de cela...

Pendant sa logorrhée, j’observai que son bureau était plutôt cossu avec une belle bibliothèque en merisier où s’empilaient beaucoup d’ouvrages de Droit. La moquette était récente et le bureau imposant semblait en bois massif. L’endroit était suffisamment vaste pour qu’une table et quatre chaises aient pu y être placées, à droite du bureau. Le fauteuil qu’il m’avait attribué était sans comparaison avec celui où j’avais rongé mon frein dans ce hall décrépit.
L’homme interrompit enfin son monologue en entendant toquer à sa porte.
— Entrez. Ah Christine, nous avons failli attendre. Posez cela sur la table, je ferai le service.

La dénommée Christine, d’allure revêche avait une belle silhouette mise en valeur par une jupe noire assez longue, des bas noirs et des escarpins à talons noirs également. Une veste cintrée noire sur un corsage de la même couleur la faisait ressembler à une veuve corse. Ses cheveux noirs étaient tirés sur sa nuque en un chignon serré. On eut dit qu’elle avait cherché à gommer toute sensualité dans sa tenue. Et elle avait réussi.
Elle posa le plateau sans dire un mot.
— Merci Christine, très bien, vous êtes une perle. Bravo. Pas comme cette imbécile que j’ai virée. Comment s’appelle-t-elle déjà ? Ce n’est pas grave. Vous verrez avec la comptabilité pour lui faire préparer son compte. Oust, une de moins. Que ça serve d’exemple pour les autres. Plus de retards ! Fini les retards !

La secrétaire se retira sans un mot et Mr Ruppert se calma d’un coup.
— Un sucre dans votre café ?

Il fit le service, prit une chaise et s’installa en face de moi. Je tournai mon café en silence alors qu’il ouvrit une chemise posée sur la table. J’y reconnus mon CV. Il n’y avait donc pas d’erreurs sur la personne et j’en ressentis un vif soulagement.
— Alors, passons aux choses sérieuses. Belle scolarité. Bravo jeune homme. Admis en école d’ingénieur, diantre, à votre âge, mes félicitations. Vos parents doivent être fiers de vous ; votre fiancée aussi. Pas de fiancée. C’est bien, vive la liberté, c’est ce que je dis toujours.

Il me tapota le dos de la main d’un mouvement qui se voulait paternel, mais qui me semblait un peu caressant. Je me trouvai sur mes gardes. J’étais prêt à parier qu’il était farouchement homosexuel et que j’étais à son goût.
— Voyez-vous, je reçois toujours les stagiaires. L’entrée dans une entreprise peut être déstabilisante, angoissante. Surtout la première fois. Toutes les premières fois sont génératrices de stress si elles ne sont pas bien préparées ; vous me suivez ? Surtout que vous allez être jeté dans la fosse aux lions. Hé oui. Dans les ateliers, il n’y a pratiquement que des femmes. Mais pas d’inquiétudes, s’il vous arrive le moindre problème, vous pourrez compter sur moi. Après tout, peut-être qu’à la fin de vos études, nous vous compterons dans nos effectifs, qui sait ? C’est pour cela qu’il faut que tout se passe bien. Pour que vous gardiez un bon souvenir de votre passage ici. Et pour que nous ayons une bonne impression sur vous. C’est important pour votre rapport de stage.

Pas de doute, sa main devenait de plus en plus caressante. Et ses propos me semblaient bien équivoques. Pour autant l’homme, malgré son bavardage incessant, ou peut-être à cause de cela, était plutôt sympathique.
— Bon, l’heure tourne. Déjà 9h 30... Avant que je vous fasse faire la visite, séance d’essayage. J’ai un stock de tenue de travail dans le bureau adjacent, nous allons vous habiller en vrai travailleur. Ces vêtements, chaussures de sécurité, lunettes, gants vous sont prêtés, vous en prendrez le plus grand soin.

Disant cela, il me poussait vers une porte qui donnait dans un petit espace qu’il avait qualifié de bureau, mais qui était plutôt une réserve assez étroite.
Il décrocha un pantalon et une veste.
— Essayez cela.

Je n’avais pas d’autres choix que de me déshabiller devant lui.
J’ôtai mes chaussures et mon pantalon. Il tenait le pantalon de travail dans sa main, sans me le tendre et me regardait avec un regard trouble, en un point où il n’avait aucune chance de croiser mon regard. Le vicieux profitait de la situation pour se rincer l’œil. Il tenta de donner le change :
— Oui, c’est cela, celui-ci devrait aller, dit-il en me tendant enfin le vêtement.

Je l’enfilai. Il était un peu juste et me moulait un peu trop. Mr Ruppert s’approcha.
— Faites voir... Ha c’est un peu juste, dit-il en tirant sur la ceinture.— tournez-vous. Oui, il vous faut la taille au-dessus.

Il en avait profité pour promener ses mains sur mes fesses dans un geste qui pouvait difficilement passer pour de l’essayage.
J’ôtai le pantalon et il m’en donna un autre en n’oubliant pas de se rincer de nouveau l’œil. La bosse de mon slip semblait d’un grand intérêt pour lui.
J‘enfilai le nouveau pantalon. Il était déjà beaucoup plus à ma taille.
— Parfait, s’écria Mr Ruppert, celui-ci vous va comme un gant. Du sur-mesure. Jeune homme, vous pourriez être mannequin.

Il tirait sur la ceinture, défroissait le vêtement sur mes cuisses, ses mains glissaient sur mes fesses.
— Vous voyez, j’ai l’œil. J’aurais pu être tailleur, tournez-vous. Très bien, parfait.

Son élocution était maintenant un peu haletante et il avait pris des couleurs. Comme par hasard, sa main se posa sur mon sexe. Je m’y attendais tellement que je pivotai en lui demandant d’un air ingénu.
— Et la veste ?— Pardon ? Il semblait sur une autre planète.— La veste, je ne l’essaie pas ?— Ah oui, la veste, Bien sûr, la veste. Où avais-je la tête ? Mais, jeune homme, vous me faites perdre la tête. Non, je plaisante...

Il me tendit une veste de travail qui elle m’allait très bien du premier coup.
— Parfait, les chaussures maintenant. Votre pointure ? 44. En voici. Elles vous vont. Pas de points de compression ? C’est important, la première semaine vous ferez un travail posté, c’est-à-dire, debout.

C’est dit ? Elles sont à votre taille ? Bien alors, retirez-moi tout cela. Pour visiter nos locaux, il vaut mieux être en tenue civile. Car je vais tout vous montrer. Votre stage est un stage ouvrier certes. Mais vous n’êtes pas tenu de rester dans l’atelier.
J’étais de nouveau en slip et son débit s’accélérait.
— Vous pouvez évoluer vers d’autres tâches. Moins pénibles. Et même expérimenter le travail de garçon de bureau. C’est moins bruyant. Enfin ça dépend de vous. Et de moi. Donnez-moi ces vêtements.

Il était de nouveau proche de moi, et en se saisissant des vêtements de travail que je lui tendais, il s’approcha encore. Une de ses mains se trouva par mégarde à frôler mon sexe en une furtive caresse. Je me détournai pour me saisir de mon pantalon tandis qu’il continuait son babillage.— Enfin, ça dépend de nous deux. Vous êtes un garçon intelligent. Mais, pas de plans sur la comète, voyons déjà votre nouvelle entreprise...
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