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Un jeune homme à la capitale

Chapitre 9

Arlette

Erotique
Le lendemain matin, le réveil me réveilla en sursaut. Je m’habillais rapidement et trouvais ma tante dans la cuisine. Elle portait un peignoir très élégant entre le déshabillé et la robe de chambre. Hélas, malgré la finesse du tissu, il était totalement opaque.
— Ah tu es réveillé. Je suis désolée pour hier soir... Je comptais passer la soirée tranquillement, mais j’avais oublié que nous avions une réunion.— Nous ?— Oui, Nattoue et moi. Nous faisons partie d’une association. Nous nous occupons de l’intégration des femmes d’origine étrangère. Mais déjeune, tu vas être en retard...
J’étais agréablement étonné. Je n’imaginais pas ma tante dans une association caritative. Elle gagnait à être connue. Sur tous les points...
— Il faudra me raconter cela ma tante. A ce soir. Vous serez là ?— Je serai là... Bonne journée.
Je l’embrassais tout en glissant un regard dans l’échancrure du peignoir. Elle avait vraiment une jolie poitrine. Volumineuse et ferme...Elle se rendit compte de mon point d’intérêt.
— Ils te plaisent mes seins, petit vicieux.— Ils sont si beaux, ma tante.
Elle agrandit son décolleté dévoilant ses seins, presque jusqu’aux tétons.
— Alors je porterais des décolletés plus profonds pour te faire plaisir, promit-elle avec un sourire canaille.
C’est sur cette promesse que je m’élançais vers la gare...
J’arrivais légèrement en avance, pourtant des ouvrières étaient déjà dans la cour à discuter. L’air était déjà doux et une belle journée s’annonçait. Je m’aperçus que quelques jeunes ouvrières me regardaient du coin de l’œil, mais de manière générale, l’attention était moins concentrée sur ma personne que la veille à la pose de la mi-journée. A la première sonnerie, je me dirigeais vers les vestiaires hommes où je retrouvais Mamadou qui me serra la main.

— Alors petit blanc, en forme ? me demanda-t-il avec un sourire amical. C’est ton premier vrai jour de travail aujourd’hui. Hier, c’étaient les présentations. Aujourd’hui, ça va être moins rigolo. Tu vas commencer en double sur une machine. Mr Raymond t’expliquera...
Son compère Raoul arriva :
— Le jeune provincial est en tenue. Prêt à bondir ? — Je crois que je suis prêt.— Parfait. Se tournant vers Mamadou, il l’interrogea : avec qui sera-t-il en binôme ? — Avec Arlette, je crois.— Parfait, il ne risquera pas de se faire violer, s’esclaffa le vieux.— Que voulez-vous dire par là ? demandais-je.
Les deux compères échangèrent un regard complice
— Tu verras.
Ensemble, nous sortîmes des vestiaires et nous dirigeâmes vers les ateliers. Les deux hommes saluaient les ouvrières qu’ils rencontraient avec familiarité. C’était à chaque fois une blague, un compliment, une remarque amusante. Leur popularité était indéniable. Je leur en fis la remarque.
— Indispensable jeune homme, m’expliqua Raoul. Avec toutes ces bonnes femmes, le seul moyen d’être tranquille, c’est d’être bien avec elles. De toute façon, ce sont de bonnes filles. Avec leur caractère, mais elles ont plutôt un bon fond.
Mamadou renchérit :
— En plus, les prolétaires sont de bonnes cochonnes, dit-il avec son rire sonore.— Mamadou, tu as une bite à la place du cerveau. Ne l’écoute pas mon garçon, c’est un obsédé sexuel.— Tu peux parler, vieil homme. Ta sagesse est moins évidente certains soirs dans les vestiaires...
Raoul fit semblant de s’indigner :
— Infâme racontar, dit-il.
Prenant un air méprisant, il ajouta :
— Monsieur Mamadou l’Africain, je vous saurai gré de respecter mon âge et mes cheveux blancs.
Ils éclatèrent tous les deux de rire. Leur bonne humeur était communicative.Je vis Rebecca surgir des vestiaires avec son cul moulé dans son pantalon de travail. Elle s’approcha de nous et nous salua d’un petit signe de la main.
— Bonjour les hommes, vous avez l’air gai dès le matin.— c’est quand on voit ton cul, ma gazelle, lui répondit Mamadou. Ca nous met en joie un si beau cul. Notre jeune stagiaire affirmait que c’est la huitième merveille du monde.
Je me sentis rougir et ne trouvais rien à dire.
— La huitième seulement ? répondit Rebecca. Et ben, il n’est pas prêt d’y mettre la main.
Nos plaisanteries furent stoppées par l’arrivée de Mr Raymond. Rebecca s’éclipsa prestement pour rejoindre son poste de travail.
— Bonjour messieurs, nous lança Mr Raymond. Bon les duettistes, au boulot... Plutôt que compter Fleurette aux filles, vous allez vous occuper de leurs machines. Quant à toi, jeune homme, je vais te présenter quelqu’un. Suis-moi.
Je lui emboîtais le pas et nous traversâmes l’atelier. Nous arrivâmes devant une machine volumineuse un peu à l’écart. Un jeune garçon, très mince, était devant nous, tournant le dos. Visiblement, il terminait quelques vérifications et s’apprêtait à la démarrer.Mr Raymond l’interpella :
— Arlette, attends un instant.
Arlette se retourna et ce que j’avais pris pour un jeune homme s’avéra être une jeune femme. Elle avait un visage assez régulier, avec des traits fins, mais dépourvu de toute féminité. Pas de maquillage, et de cheveux coupés très courts. Une coupe en brosse. Pas de fesses ni de seins. Une silhouette androgyne à ce que je pouvais en deviner au travers des vêtements de travail qui accentuaient son côté garçon manqué. Je me rappelais la réflexion de Mamadou « il ne risque pas de se faire violer »... En effet, Arlette ne dégageait aucune sensualité. Elle avait un côté voyou renforcé par un piercing sur le sourcil et une dizaine de boucles plantées en rang sur le bord supérieur de son oreille gauche.
— Arlette, voici notre nouveau stagiaire, me présenta Mr Raymond.— Bonjour, dis-je en lui tendant la main.
Elle me serra la main d’une poigne ferme, me regardant droit dans les yeux. Lorsqu’elle m’avait tendu la main, sa manche de veste s’était relevée et j’avais pu apercevoir un morceau de tatouage.
— Bon. Arlette connaît bien cette presse plieuse. C’est une machine dangereuse et il faut rester concentré. Et surtout respecter les consignes. Arlette, je te confie ce jeune homme pour la matinée. Bon travail.
Arlette me montra le fonctionnement de la machine ? Cela consistait à mettre en place une plaque de tôle déjà percée de nombreux trous. Des guides et des détrompeurs permettaient de la maintenir en place et d’être certains du positionnement. Puis il fallait presser deux boutons de commande placés de telle sorte qu’il était nécessaire d’utiliser ses deux mains pour les actionner. La presse descendait alors dans un fracas d’enfer puis elle remontait libérant la pièce de tôle qui était devenue une sorte de couvercle. J’appris qu’il s’agissait d’un carter. Il fallait ensuite sortir la pièce qui n’y mettait pas de bonne volonté. Arlette utilisait souvent un levier ressemblant à un démonte-pneu. Il fallait porter des gants, car la tôle était tranchante.
Arlette fit une dizaine de pièces avec une apparente facilité puis me laissa les commandes. Je mesurai un peu mieux la difficulté de la tâche. Positionner la tôle dans les détrompeurs n’était pas évident. Et sortir la pièce encore moins. La pièce qui pesait environ trois kilogrammes était prise à bout de bras. Et lorsqu’elle se bloquait, il fallait forcer d’un bras et de l’autre main utiliser le levier.
Arlette s’amusait de me voir peiné, mais c’était sans méchanceté. Tandis que j’alimentai le monstre, elle rangeait les pièces dans un panier puis elle les contrôlait, une à une avec des piges qu’elle mettait dans les trous. Une extrémité de la pige devait entrer dans le trou alors que l’autre extrémité ne devait pas entrer. Lorsqu’elle avait contrôlé une pièce, elle la rangeait dans un panier de couleur différente.
Le bruit ambiant était tolérable, mais il fallait parler fort lorsque nous avions besoin de communiquer. Par contre, le bruit du coup de presse était assourdissant et l’on sentait le sol trembler.Au bout d’une heure, j’avais acquis quelques automatismes et je pouvais travailler en étant moins concentréNous commençâmes à échanger quelques propos. Je l’interrogeai sur sa vie et elle se renseigna sur mes études futures, sur la Rochelle... Elle était plutôt sympathique sous ses dehors de garçon manqué. J’appris qu’elle avait 22 ans et qu’elle travaillait dans cet atelier depuis trois ans. Elle venait de la banlieue et vivait non loin de l’entreprise dans un studio qui lui mangeait la moitié de son salaire.
Elle proposa que nous changions de poste pour que je puisse me reposer les bras, ce que j’acceptai volontiers. Je me mis au contrôle des pièces et elle à l’emboutissage. Je dus reconnaître qu’elle allait plus vite que moi et je le lui dis sans honte. Elle sembla apprécier et elle me décocha un coup de poing dans l’épaule en m’assurant que je ne m’en étais pas mal tiré.
Nous continuâmes, entre deux coups de presse à bavarder. C’était étonnant, car c’était un échange entre hommes. Tout dans ses phrases, son ton, son élocution et ses expressions, était masculin. Le temps passait, les paniers se remplissaient. Vers 10h, une jeune femme rousse, assez rondelette et l’air un peu ahuri vint nous rejoindre poussant un gros chariot. Arlette et moi empoignâmes un à un les paniers de pièces finies et contrôlées et nous les chargèrent sur le chariot. Arlette décocha une belle claque sur la fesse de la fille en lui criant :
— Allez, roulez jeunesse.
La fille repartit en poussant son chariot en direction de l’entrepôt de stockage. Je proposais à Arlette de reprendre les commandes de la machine et elle se remit au contrôle. Je pensais à son geste, la claque sur les fesses de la manutentionnaire. C’était un geste d’homme que je n’imaginais pas chez une femme, aussi garçonne soit-elleNotre conversation était rythmée par les coups de presse. C’était amusant, car il fallait faire des phrases courtes sinon la fin des phrases était mangée par le vacarme de la machine.
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