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Un jeune homme à la capitale

Chapitre 13

Solange

Avec plusieurs hommes
Lorsque j’arrivais aux ateliers, j’avais un peu d’avance. Je décidai de me payer un café à la brasserie du coin. Je savourai un « petit noir » sur le zinc. Je me donnai des airs d’ouvrier expérimenté se préparant à une énième journée de travail. J’appréciai le coup de fouet que me procurait ce café alors que j’en avais pourtant pris deux en compagnie de ma tante. Mais nos activités de la veille au soir m’avaient passablement fatigué. J’avais noté que ma tante portait quelques cernes, mais elle ne fit pas allusion à ce qu’il s’était passé. Elle se contenta de porter son peignoir assez largement ouvert et je me régalais de la vue de sa lourde poitrine en beurrant mes toasts.
Elle m’avait annoncé que Aïcha, sa femme de ménage, serait là en fin d’après-midi et me recommanda de prendre mon temps pour revenir afin de lui laisser le temps de faire son travail. Je me dis que c’était l’occasion idéale pour offrir un verre à Mamadou, Raoul et Mr Raymond. Et pourquoi pas à Arlette ? Je m’étais muni d’une serviette et de gel douche, car puisque je n’étais pas pressé, autant prendre une douche sur place. D’autant que la veille, j’avais eu l’impression de vraiment sentir la sueur en sortant du travail. Après un bref passage dans les casiers, je me retrouvai en tenue de travail devant la machine où Arlette fit son apparition. Elle m’initia à son salut qui consistait à se taper dans la main puis à choquer nos poings droits fermés l’un contre l’autre. Si elle avait vécu aux Etats-Unis, elle aurait fait partie d’un gang. Elle devait se gaver de séries télévisées. Mais cela créait une complicité en étant moins impersonnel qu’une poignée de main.
Quant à lui faire la bise, cela lui aurait semblé déplacé.
— Ca va mon pote ? T’es remis de tes émotions ?— Ca va. Un peu de courbatures dans les bras, mais ça va passer.— T’as pas été trop perturbé par la vision de Solange à poil.— Je m’en remettrais. Tu lui as bien frotté le dos ?— Ouais, il faut reconnaître que c’est un bon coup.
Nouveau clin d’œil. Elle se comportait vraiment comme un homme. Mr Raymond arriva avec une liasse de papiers.
— Bonjour les tourteaux... Bon voici le topo : plan des pièces, numéro des matrices qui sont au magasin, références des tampons de contrôle, références des tôles prépercées. Arlette, tu vas t’en sortir ?— Pas de soucis Mr Raymond.— Alors c’est parti ; si vous avez un problème, appelez Mamadou ou Raoul...
Nous nous mîmes au travail et avant la pause de midi, la machine était prête à être lancée en production. Nous avions travaillé d’arrache-pied et nous étions en sueur. Arlette n’avait pas hésité à tomber la veste pour retirer le maillot de corps qu’elle portait dessous. Elle l’avait fait, comme la veille, en toute impudeur, mais cette fois-ci en prenant son temps et s’était même permis de m’interpeller alors qu’elle était torse nu.
— Vise un peu, me dit-elle en me tournant le dos.
Elle avait un de ces fameux dragons tatoués dans le dos, la tête sur l’épaule droite et gueule crachant le feu sur sa nuque. Le corps du dragon s’étalait dans son dos et la queue de la bête disparaissant dans le bas de son dos, cachée par son pantalon de travail... J’eus un coup de sifflet admiratif.
— Superbe ! Vraiment...
Je sentis qu’elle était sensible au compliment. Visiblement, elle était fière de ses tatouages qui devaient représenter des heures de travail et de souffrances.Elle se tourna vers moi, toujours torse nu. J’eus de nouveau la vision de ses seins minuscules, de son torse aux côtes saillantes et de ses épaules menues, mais musclées d’où partaient ses bras frêles, aux muscles longs dont je connaissais l’endurance. C’était vraiment un phénomène...
— Sans déconner, tu le trouves beau ?— Vraiment, je suis sincère, je n’en avais jamais vu de semblables. Mais dis-moi jusqu’où descend la queue du dragon.
Elle éclata de rire :
— Tu n’espères pas que je baisse mon froc ici, dit-elle en enfilant sa veste. Sois content, de tous les mecs que je côtoie, tu es celui qui en a vu le plus. A part mon tatoueur, bien sûr. Elle se rembrunit : et mon salaud de père qui est en cabane pour un bout de temps et qui doit se palucher en pensant à moi. Mais lui n’a jamais vu mes tatouages...
J’improvisai une sorte de révérence :
— Gente damoiselle, je suis honoré par l’honneur qui m’est fait.
J’eus droit à un nouvel éclat de rire.
— T’es con... Mais je t’aime bien, va... Allez au boulot...
Nouvelle révérence :
— vos désirs sont des ordres...
Lorsque la sirène marqua la pause de midi, nous avions embouti deux pièces d’essai dont les contrôles s’avérèrent satisfaisants. Nous étions prêts à démarrer la série.Nous nous claquâmes la main comme elle aimait tant le faire puis je me changeais pour continuer, sandwich à la main, mon exploration du quartier. C’était vraiment le vieux Paris tel que je me l’imaginais, avec de petites échoppes disséminées dans des ruelles improbables, de petits cafés de quelques dizaines de mètres carrés dans des rues étroites qui contrastaient avec les grandes brasseries des avenues. Dans une rue sombre où je m’étais égaré, je trouvais même un bar avec une affiche : « Bar SM, travestis et fétichistes, spectacle tous les soirs à partir de 19h »... La façade était opaque, toutes les vitres recouvertes de films sombres qui ne laissaient rien voir de l’intérieur. Cela semblait ouvert, mais malgré ma curiosité, je n’eus pas le courage d’y entrer. De toute façon, il était temps de retourner à l’atelier.
L’après-midi se passa selon notre rituel : une heure chacun aux commandes de la machine tandis que l’autre contrôlait les pièces...En milieu d’après-midi, Solange et son chariot firent leur apparition. Egale à elle-même, elle accepta la caresse d’Arlette et repartit avec nos paniers de pièces.Mamadou vint nous faire une visite. Il sembla content d’entendre la presse ronronner et de voir qu’Arlette et moi nous entendions à merveille. Nous tenions les cadences, les pièces tombaient régulièrement. Je racontais ma vie à La Rochelle, Arlette me parlait de ses tatouages, des séances de piqures où le tatoueur pouvait graver sa peau pendant une heure entière...
En fin d’après-midi, Solange réapparut et nous lestâmes son chariot de nos paniers. Arlette lui fit un clin d’œil en lui disant « à tout à l’heure ».Lorsqu’elle se fut éloignée, je demandais :
— Tu vas encore lui frotter le dos ?— Il n’y a pas de mal à se faire du bien, répondit-elle.
Lorsque la sirène marqua la fin de la journée, je fus surpris : le temps m’avait semblé moins long que la veille. J’étirais mes bras endoloris et j’aidais ma partenaire à mettre un peu d’ordre à notre poste de travail : alignement des paniers, rangement des outils. La presse ne produisait pas de copeaux d’usinage, c’était cela de moins à nettoyer.Mr Raymond surgit alors que nous allions quitter les lieux. De nouveau, nous eûmes droit à ses félicitations... Il se réjouissait visiblement de notre bonne entente... Nous bavardâmes quelques instants, puis il nous libéra.Nous gagnâmes le couloir des vestiaires. Comme hier, nous étions dans les derniers. Le silence régnait et les dernières ouvrières quittaient les lieux.
— Tu rentres direct, me demanda Arlette.— Je vais prendre une douche, car hier, j’avais l’impression d’empester la sueur dans le métro...
Mais on peut prendre un pot ensuite, je ne suis pas pressé.
— Pourquoi pas ?
A ce moment, Solange surgit des douches, dans la même tenue que la veille. Des gouttes d’eau perlaient sur sa peau, ses seins semblaient raffermis par la douche et sa toison pubienne mouillée était devenue quasi transparente, laissant voir son sexe de façon obscène.
— Tu ne m’as pas attendu pour te doucher, lui dit Arlette d’un ton de reproche.
L’autre resta silencieuse en baissant les yeux.
— Attends-moi. J’ai besoin que tu me masses les épaules après cette journée.
Elle partit dans les vestiaires.
— Tu sais faire des massages ? demandais-je à Solange, histoire de prendre une contenance.— Ben un peu...
Elle avait toujours son air lunaire.Arlette revint seulement vêtue d’une petite culotte de gamine, le genre « Petit Bateau » et poussa Solange vers les douches.Je me déshabillai dans le vestiaire des hommes. J’hésitai un instant puis je retirai mon slip et enroulai une serviette autour de ma taille. Muni de mon shampoing et de mon gel douche, je traversais le couloir désert et entrais dans les douches.
C’était une vaste pièce avec un côté homme et un côté femmes, séparé par une cloison opaque s’arrêtant à une vingtaine de centimètres du sol pour permettre le nettoyage à grandes eaux et à une vingtaine de centimètres du plafond pour faciliter la circulation des vapeurs chaudes. En face de la rangée de douches se trouvait un banc identique à ceux des vestiaires. J’y posais ma serviette et nu, je me mis sous un pommeau. L’eau était tiède et l’impression fut tout de suite agréable. Du côté femme, une seule douche fonctionnait et j’entendais des gloussements équivoques. Visiblement, Arlette et Solange partageaient la même pomme de douche et le massage ne concernait pas que les épaules d’Arlette.
— Hé les filles, un peu de tenue, on vous entend glousser à 100 mètres à la ronde...— Qu’est-ce qu’il y a mon gars ? Ça t’excite ? La voix d’Arlette me semblait quelque peu haletante.— Ben ça pourrait laisser à penser sur vos activités...— Pense ce que tu veux et si tu es trop excité, il te reste ta main droite...— Pas sympa, partenaire... J’ajoutai en riant : en plus, j’ai les bras en vrac avec tes cadences infernales...
J’entendis les gloussements un peu rauques durant un certain temps puis leur douche s’arrêta. J’arrêtai la mienne. Je me séchai, m’enroulai dans ma serviette et traversai le couloir désert.Lorsque j’entrai dans le vestiaire des hommes, je crus m’être trompé : Arlette, avec sa culotte de gosse et Solange, toujours nue, étaient assises sur un des deux bancs. Je surmontai ma surprise :
— Alors les filles, vous vous êtes perdues ?— Puisque tes bras sont trop raides pour ta petite affaire, je t’ai amené de l’aide, me répondit Arlette. Elle désigna Solange d’un large geste et ajouta : — Cadeau, partenaire.
Celui-ci ne disait rien, semblant être très loin de notre monde... J’étais abasourdi et je ne savais s’il s’agissait d’une blague ou d’un défi. Arlette s’approcha de moi et tira sur ma serviette :
— Ne fais pas ta chochotte, elle est d’accord... De toute façon, avec ou sans moi, elle serait venue. Autant que je me rince l’œil... Allez Solange, on n’a pas des heures.
Solange se leva et vint s’agenouiller devant moi sans un mot tandis qu’Arlette se reculait, ma serviette à la main. Solange prit mon sexe inerte dans sa main et le caressa un instant avant de le prendre dans sa bouche. Malgré l’étrangeté de la situation, je ne tardai pas à entrer en érection. Je profitai de la caresse, un peu gêné par le regard d’Arlette qui ne perdait pas une miette de la scène. Puis elle se détourna et alla chercher un autre banc qu’elle disposa parallèlement au premier avec entre les deux espaces de quelques dizaines de centimètres. Totalement indifférente, Solange poursuivait sa fellation. Très loin du niveau de ma tante, elle s’acquittait pourtant honnêtement de sa tâche. Une tâcheronne de la pipe...
Après quelques minutes, Arlette vint chercher Solange et la fit se relever. Je restai immobile, le sexe pointant vers le plafond tandis que ma partenaire de travail installait Solange à quatre pattes sur les bancs. Je n’eus qu’à me glisser entre les deux bancs pour me trouver devant un fessier totalement offert par la position, et à la bonne hauteur. Je pointai mon gland dans la luxuriante toison rousse, tâtonnai un instant et m’enfonçai profondément d’une lente et vigoureuse poussée dans une chatte inondée. Je plaçai mes mains sur chacune de ses hanches et imprimai un mouvement de va-et-vient vigoureux. Tant pis pour Arlette, qu’elle se rince l’œil, moi j’étais profondément imbriqué dans le sexe accueillant de Solange. Celle-ci ne disait rien. A peine respirait-elle plus vite. On eut dit qu’elle était indifférente à ce que je lui faisais subir.
Cela dura quelques minutes puis soudain, j’entendis Arlette murmurer
— Et puis merde, on est entre nous...
Elle fit glisser sa culotte à terre et l’envoya d’un coup de pied rejoindre mes affaires. Elle avait vraiment un corps de gamine, impression amplifiée par le fait qu’elle avait la chatte entièrement épilée. C’était la première fois que je voyais cela. Enfin, ailleurs qu’en photo.
Elle se glissa entre les deux bancs, face à moi, se plaçant devant le visage baissé de Solange et elle leva sa jambe droite qu’elle posa sur le banc, présentant un sexe ouvert à la bouche de Solange qui comprit aussitôt. Elle avança la tête alors qu’Arlette lui empoignait les cheveux et elle se mit à lécher la vulve offerte. Arlette me regarda, me fit un clin d’œil et ferma les yeux en rejetant sa tête en arrière.
Quelques instants après, je sentis le plaisir monter dans le creux de mes reins et dans un grognement sourd, je me déversai dans la chatte accueillante. Arlette agrippa de sa deuxième main la chevelure de Solange et se cambra, écrasant les lèvres de celle-ci contre son sexe. Son corps maigre fut agité de tremblements dans un orgasme qui me parut court, mais intense. Presque ensemble, nous nous dégageâmes de l’emprise de Solange et tombâmes assis sur le banc le plus près du mur afin que nous puissions nous adosser. La sueur perlait sur notre peau. Je lui tendais ma main ouverte, paume vers le ciel.
— Give me five...
Elle éclata de rire et claqua la paume de ma main. Devant nous, Solange était toujours à quatre pattes sur le banc. Elle n’avait pas changé de position. J’éclatais de rire tandis qu’Arlette lui mit une tape sur les fesses.
— Allez ma belle, remballe la marchandise, il n’y a plus de clients...
Docilement, Solange se releva puis sortit lentement de la pièce et alla se rhabiller.
— Tu sais te faire obéir, lui dis-je.— Ouais, ce n’est pas la première que je dresse...
Nous étions sur notre banc, le dos au mur. Elle avait ses maigres cuisses légèrement écartées et exhibait sans gêne son sexe dépourvu de toute pilosité. Mon sexe à moi reposant inerte sur mes cuisses. Elle le regardait et me dit négligemment sur le ton d’une conversation entre copains.
— Tu as une jolie bite.
J’entrai dans son jeu.
— Ta chatte entièrement épilée n’est pas mal non plus.— Ouais, ça fait petite fille. Il parait que ça excite. En tout cas côté hygiène, c’est top même si c’est du boulot d’entretien.
C’était incroyable : elle en parfait comme elle aurait évoqué la coupe d’un pantalon ou le confort d’une paire de chaussures. Comme son regard était toujours posé sur ma bite, je lui demandais :
— Ca te tente ?
Elle se leva, vint vers moi et prit ma verge dans sa main en riant :
— Pas du tout. Mais si cela venait, je te promets que tu serais le premier à le savoir...
Je pris cela pour un compliment. D’un geste affectueux, je la pris par ses hanches maigres et la fis se tourner.
— Qu’est-ce que tu fous ? me dit-elle durement en se raidissant.— Tu m’as promis de me montrer ton tatouage en entier, c’est le moment.
Je sentis qu’elle se décontractait. J’admirai le tatouage. La queue du dragon descendait jusque sur sa fesse gauche et finissait sur le haut de sa cuisse. J’en profitai pour regarder son cul qui était plat et osseux.Je m’extasiai :
— Quel boulot ! Ça doit représenter des heures et des milliers de coups d’aiguille.— Tu l’as dit. Sur le haut, on peut voir les écailles de sa carapace.— Il est comme toi ton dragon, il se protège par une carapace.— Possible, mais la mienne est impossible à percer...
Je pesai sur ses hanches, la faisant s’assoir sur mes cuisses. Elle se laissa faire, se penchant en avant pour faire le dos rond, ce qui mettait en valeur la finesse du dessin. Dans cette position, son sexe était posé sur le mien. Je suivais du doigt les contours du dessin frôlant au passage ses côtes saillantes et ses vertèbres proéminentes. Etait-ce ce que nous avions vécu avec Solange, l’étrangeté de la situation, la chaleur de son sexe sur le mien ? Toujours est-il que mon sexe commença à lentement reprendre des forces. Elle s’en rendit compte aussitôt. Elle se leva vivement, attrapa sa culotte qu’elle enfila en disant avec une gentillesse qui contrastait avec sa rudesse habituelle :
— Bon on va arrêter l’étude de mes tatouages sinon tu vas t’exciter pour rien.— Tu as raison. Et puis on s’est déjà bien amusé avec Solange. Il faudra recommencer.— Pourquoi pas ? Mais il ne faut pas se faire pincer. La boîte n’aime pas ça.
Elle rejoint son vestiaire alors que je me rhabillais. Nous nous retrouvâmes ensemble dans la petite cour. Il était 18h 30, Solange avait disparu. Nous échangeâmes son salut : tape dans les mains et choc des deux poings, phalanges contre phalanges. En nous voyant, qui aurait pu soupçonner ce que nous venions de vivre ?
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