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Un jeune homme à la capitale

Chapitre 16

Le bar louche

SM / Fétichisme
De nouveau, j’eus l’impression de ne dormir que trop peu d’heures quand le réveil me fit sursauter. Je me levai, m’habillai et passai dans la cuisine qui était déserte. Pour une fois, j’étais le premier levé. Je lançai la machine à café et préparai un nombre conséquent de toasts. Ma tante arriva revêtue de son peignoir habituel, à peine croisé, la ceinture mollement nouée. Sa poitrine était quasi découverte et lorsqu’elle prit place sur son siège, le peignoir glissa de chaque côté de ses jambes dévoilant son pubis. Elle avait les yeux cernés et sa coiffure était à revoir...
— Eh bien, mon neveu, je suis fourbue... Je crois que je ne serai pas de bonne heure au travail. As-tu bien dormi ?— Comme une masse ma tante. Un tremblement de terre ne m’aurait pas réveillé. Aïcha n’est pas levée ?— Si, si, d’ailleurs la voilà.
Aïcha entre dans la cuisine d’une démarche un peu étrange. Elle avait repris sa tenue de soubrette et elle aussi avait le manque de sommeil gravé sur le visage.Elle se servit une tasse de café et vint s’assoir entre nous après m’avoir salué. Curieusement, à peine assise, elle se releva brusquement et commença, debout, à boire son café.Devant mon regard interrogateur, ma tante pouffa.
— Elle est branchée, dit-elle.
Je ne comprenais toujours pas.
— Montre-lui Aïcha, demanda ma tante.
Docilement, la jeune fille se tourna, se pencha en avant et troussa sa petite robe. Le fessier que je connaissais bien apparût et je remarquai un objet rouge sortant de son anus.
— Elle s’est mis un plug. To plug en anglais veux dire brancher. Celui-ci est plus petit que le bleu d’hier, mais c’est suffisant pour un petit plaisir matinal.
Je glissai ma main entre ses cuisses et introduisis deux doigts dans son sexe trempé.
— Eh bien la journée commence bien, constatai-je en remuant les doigts.— En fait, je préfère qu’elle s’amuse maintenant, car dans la journée, l’artisan peintre doit enfin venir faire ses travaux. C’est un petit gros libidineux et je ne souhaite pas qu’Aicha cède à une pulsion érotique avec ce porc.— Oh il n’y a pas de risque, Madame, il est répugnant, dit la jeune fille d’une voix tremblotante.
— Tu dis cela, mais la chair est faible, tu en sais quelque chose.
Devant mon regard interrogatif, ma tante ajouta.
— je te raconterais de quoi elle est capable.— Oh non Madame, j’aurai trop honte.— En tout cas, sois distante, mais aimable avec le peintre, car je voudrais voir ces travaux finis et j’aimerais renégocier ces prix. J’ai l’impression d’être prise pour une oie blanche...
Je retirai à regret mes doigts de son sexe. L’heure tournait et il fallait que je file.
— Ne t’inquiète pas, dit ma tante en mettant sa main à la place de la mienne, elle est entre de bonnes mains. — Je n’en doute pas ma tante.
Je me penchai vers elle et en guise d’au revoir, j’effleurai ses lèvres en lui prodiguant une furtive caresse sur le sexe. Elle aussi était trempée.Quel dommage que je sois obligé de travailler...J’arrivais dans l’atelier juste pour entendre la sirène et rejoignis en courant mon poste de travail où Arlette était déjà en place. J’exécutais le salut habituel et me mis aux contrôles des pièces tandis qu’elle démarrait la presse.
— Tu as une sacrée tête ce matin, se moqua-t-elle, t’as pas dormi ou c’est Solange qui t’a mis sur les rotules ? — Les deux mon capitaine...
Et sur un coup de tête irraisonné, je lui racontai ma soirée. Je crois que j’avais envie de la choquer ou de la provoquer peut-être. Nous avions des rapports de camaraderie masculine alors après tout, les hommes se racontent entre eux leurs exploits... Cela prit un bon moment, car j’étais obligé de faire de courtes phrases entre deux coups de presse. Elle semblait intéressée, car elle posait des questions sur les positions, le physique de ma tante, celui d’Aïcha...
— Eh bien, c’est un phénomène ta tante !— C’est amusant, elle m’a dit la même chose de toi.— Comment cela ?— Eh bien, vu notre intimité, je n’ai pas à avoir de secrets pour elle et je lui ai raconté le coup du vestiaire avec Solange... C’est là qu’elle m’a dit que tu devais être un phénomène et qu’elle aimerait te rencontrer.— Ah bon ? Elle a dit cela ?— Juré...— Et pourquoi pas...— Ecoute, tu pourrais venir dîner demain, je te raccompagnerai au métro ensuite...— J’en sais rien. Mais je n’ai pas dit non...
Je décidai de ne pas avoir de secrets pour elle et pour céder notre amitié virile, je lui demandai.
— Veux-tu que je te raconte ma première fois ?— ben ouais.
Et je lui racontais mon arrivée à Paris le week-end précédent.A la fin du récit qui dura longtemps, elle me demanda, étonnée.
— Tu veux dire que samedi dernier, tu étais encore puceau.— Ben oui, mais tu gardes cela pour toi.— t’inquiète. En tout cas, tu apprends vite. Tatie Brigitte est un sacré prof.
La sonnerie de midi interrompit mes confidences érotiques.Je sentis que mes confidences l’avaient touchée, car je m’étais livrée à elle, sans forfanterie ni fausse pudeur, comme on partage un secret avec son meilleur ami.
— Viens, me dit-elle, je t’offre un pot...
...
Je la retrouvai dans la cour et nous partîmes ensemble. Elle portait un Jean, une sorte de débardeur et un blouson de cuir léger. Avec sa coupe en brosse et ses piercings, elle ne respirait pas la sensualité, ma collègue d’usine ! Moi j’étais plus dans le style jeune : sweat-shirt, pantalon léger d’été et chaussures de sport...
Elle marchait d’un bon pas et je la suivais docilement. En entra dans une ruelle sombre que je reconnus, notamment la façade « « Bar SM, travestis et fétichistes, spectacle tous les soirs à partir de 19h ». Sans hésitation, elle poussa la porte et après quelques secondes d’hésitation, je m’empressai de la rejoindre à l’intérieur. On sentait que c’était l’heure creuse, le lieu était quasi désert. Et très sombre. Un barman avec un ventre proéminent qui nettoyait un verre...
— Salut Arlette l’ablette.— Salut Raymond gros bidon. Et mets-nous deux demis...— C’est qui ça ? dit le barman en me désignant du menton. — C’est mon binôme... Mon pote de travail... Il est cool.— Il pointe ou...— Ni l’un ni l’autre, il est hétéro...
Je ne comprenais pas grand-chose à leurs échanges et cela devait se voir, car Arlette me précisa.
— Il voulait savoir si tu enculais ou tu te faisais enculer.— C’est assez direct comme présentation...
L’autre intervint.
— Arlette avec un hétéro. C’est trop ouf... J’offre vos deux bières...— Merci Raymond. Tant que tu y es, rends-moi un service, mon gros...— Tout ce que tu veux princesse.— Laisse-moi lui montrer ton back-room.
L’homme se renfrogna puis jeta un coup d’œil sous son comptoir.
— Il n’y a pas grand-chose à voir. Vas-y si tu veux.— Tu es un pote.
Elle se tourna vers moi en vidant son verre de bière.
— Viens voir.
Je la suivais vers une porte et nous pénétrâmes dans une pièce obscure. Une lumière violette éclairait faiblement les lieux et il me fallut quelques minutes pour que mon regard s’adapte et que je parvienne à distinguer quelques silhouettes. Pendant ce court laps de temps, Arlette m’expliqua :
— C’est là que des gens viennent se draguer. Là où les bourgeois et les bourgeoises viennent s’encanailler. Surtout les bourgeois, la catégorie féminine c’est plutôt des fétichistes. Pour les bourgeois, c’est une salle de drague rapide : enculer ou se faire enculer. — Mais ils font ça où ?— Ici. Regarde.
Effectivement, dans un des coins les plus sombres, une personne habillée de cuir s’agitait sur un petit gros bedonnant à plat ventre sur un gros pouf en skaï, son pantalon sur les chevilles. Dans la semi-pénombre, on distinguait surtout son derrière blanc malmené par le loustic en cuir.Je n’imaginai pas un lieu pareil quelques minutes auparavant.
— Tu vois, le gars en cuir se fait sûrement payer, m’expliqua Arlette. Ah je crois que tu as une touche, ajouta-t-elle en s’écartant de moi.
Effectivement, je sentis une présence près de moi. Un homme, qui me sembla âgé, me susurra :
— Prends-moi et je te paie ton déjeuner.
Arlette s’approcha :
— Pas de bol mon gros, on a usine... répliqua-t-elle en prenant un accent gouailleur.
Elle me prit par la main et m’entraîna à l’extérieur.
— Ciao Raymond.— T’as rien trouvé à ton goût.— Berk que des mecs... Et j’ai usine...— A plus.
Nous partîmes d’un pas suffisamment alerte qui nous interdit toute discussion et nous fîmes bien, car nous arrivâmes tout juste à l’heure à l’atelier.
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