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Un job d'appoint

Chapitre 2

Un nouveau départ

Erotique
Mon déménagement a été rapide. Il faut dire que j’occupais un petit appartement, deux pièces, meublé, donc aucun mobilier à démonter ni à emporter. J’ai empaqueté mes vêtements, mes livres, mes CD et mes DVD. Cela faisait à peine une dizaine de cartons. Avec un soupir triste, je me dis que ma vie ne se résume qu’à très peu de choses.
Pitoyable. Ma vie est pitoyable. Je vivotais jusque-là, et maintenant, je vais vivre grâce à la pitié d’un copain de lycée.
Adolescente, je n’avais pas imaginé ma vie prendre un tel tournant. Je me laisse tomber sur le clic-clac, me trouvant pathétique. J’en ai les larmes aux yeux. Soudain, trois coups discrets à la porte me sortent de ma tristesse. J’essuie mes larmes et vais ouvrir. Je vois Micheline, ma logeuse, une adorable grand-mère, accompagnée d’un homme en costume, très classe. Grand, élancé, des cheveux blonds bien coiffés, des yeux noisette pétillants, il ne manque pas de charme. Micheline me prend tendrement dans ses bras.
— Tu as de la visite, mon cœur ! » lâche Micheline. « Dis donc. » ajoute-t-elle sur un ton coquin à mon oreille. « C’est un charmant garçon que tu as trouvé là ! Je te souhaite plein de bonheur.
Elle me plaque un gros bisou sur la joue avant de nous laisser, non sans avoir glissé un clin d’œil canaille à mon visiteur. Celui-ci pique un fard avant de se reprendre. Il se racle la gorge pour se donner une contenance. Il a beaucoup de classe.
— Bonjour, Mademoiselle Asha. Je suis Alexandre, le majordome de messieurs Ternay.— Oh, d’accord... euh... bonjour, veuillez entrer.
Un peu intimidée, je lui laisse le passage. J’ai un peu honte de le faire entrer dans mon petit appartement, lui qui est habitué à une demeure grandiose. Je me tortille les doigts de gêne.
— Veuillez m’excuser... j’ai déjà fait couper l’électricité. Je ne peux même pas vous proposer un café.
Un sourire amical s’affiche sur son visage : un vrai rayon de soleil.
— Je vous en prie, Mademoiselle. Ne vous inquiétez pas. Je comprends. Ne soyez pas gênée.
Ces mots, aussi simples soient-ils, font éclater le flot d’émotions que j’essayais de réprimer. Je m’effondre à genoux à en pleurer. Je me sens misérable de me donner en spectacle devant un inconnu, qui, de surcroît, sera, en quelque sorte, mon supérieur. Mais je n’en peux plus. Peut-être vaut-il mieux craquer maintenant.
— Mademoiselle... » entends-je sur un ton bienveillant. « Tout va bien se passer.
Ces mots m’arrivent comme étouffés par mon chagrin. Je sens alors une douce chaleur m’envelopper. Contre toute attente, me voilà dans les bras d’Alexandre. Je m’accroche à lui, me laissant aller à ma peine. Sa douce chaleur m’envahit, semblant caresser ma peau à travers le fin tissu de mes vêtements. Une sensation bien agréable. Ses grandes mains me caressent doucement le dos. Je suis surprise de sentir ma chemise remonter un peu, mettant à nu le bas de mon dos.
J’ignore combien de temps je reste comme ça, mais je sens mes sanglots se calmer et je reprends le contrôle. Le rouge aux joues, je repousse doucement Alexandre et m’excuse auprès de lui, de mon comportement. Avec un tendre sourire, il essuie mes dernières larmes avec son pouce. J’esquisse un pauvre sourire.
— Je... suis... vraiment désolée. Quel spectacle pitoyable, hein ?
J’essaie de rire de ma situation, mais ça tombe à l’eau. Alexandre m’aide à me relever. Il baisse un instant les yeux et rougit brutalement en détournant le regard. Je me rends compte que les deux premiers boutons de ma chemise sont ouverts, lui offrant une belle vue sur ma poitrine. Embarrassée, je me hâte de les refermer. Il se racle la gorge pour se donner une contenance.
— Bien. Nous avons un peu de routes à faire. Si vous voulez bien me suivre.

Quelques minutes plus tard, je me retrouve côté passager, dans la berline conduite par Alexandre. Les deux déménageurs n’ont pas mis beaucoup de temps à vider mon appartement. Je jette un coup d’œil discret à mon chauffeur. J’ai du mal à l’imaginer travailler pour Marc. Leurs caractères semblent complètement différents. Si Marc semble sévère et dur, Alexandre parait doux et attentionné. Je pense que ce sera agréable de travailler avec lui. Mais peut-être que je me fais des idées, que c’est juste une image qu’il veut donner de lui pour me rassurer... en tout cas, c’est efficace. Je sens ma peine et mes angoisses s’envoler à chaque kilomètre parcouru.
Maintenant, je démarre une nouvelle vie, dans une nouvelle maison. Je pousse un profond soupir en quittant les limites de Lyon. Bien que nous n’allions pas loin, j’ai l’impression de changer de monde.

Au bout de quarante-cinq minutes, nous entrons sur une grande propriété. Nous passons devant l’entrée d’une grande demeure. Si à ma première venue, je n’ai pas eu le temps de m’extasier devant l’architecture imposante de cette maison... non, de ce manoir parce que j’avais rendez-vous avec le maître des lieux, là j’ai le temps de me sentir écrasée par la superbe façade.
— Il s’agit de l’entrée du centre de remise en forme. Vous vous y ferez, ne vous inquiétez pas.— Vraiment ? » lui demandé-je en levant les yeux vers lui.— Vraiment. » m’assure-t-il avec un sourire chaleureux.
Waouh, il ferait fondre un iceberg avec un sourire pareil.
Il m’explique que l’entrée de la demeure familiale se fait par l’arrière. C’est dans cette partie que réside la famille. Les deux parties, comme les deux entrées sont indépendantes. Ainsi, les trois frères ne croisent pas les clients.
— Trois frères ?— Oui.
Alexandre se gare devant l’entrée et coupe le moteur. Un peu surprise, je descends et m’extasie devant la façade arrière. Sans être aussi imposante, elle est admirablement bien travaillée. Je reste en admiration devant elle. Je n’entends pas Alexandre claquer la portière ni se rapprocher de moi.
— Dîtes-moi. » Je me tourne vers lui. « Vous m’avez parlé de trois frères ? Je n’en connais que deux.— En effet, vous n’avez pas rencontré Benoit. C’est le dernier de la fratrie. Il prépare son baccalauréat pour faire médecine. » Il pousse un profond soupir. « Il est tellement obsédé par ses résultats qu’il ne sort pratiquement pas le nez de ses livres.
Je lève les yeux et vois une silhouette se découper derrière une vitre. J’esquisse un signe de la main, mais le rideau s’abaisse aussitôt. Sans doute Benoit.
— Je vais vous montrer votre chambre, Mademoiselle.— Merci.
J’emboîte le pas à Alexandre. Après avoir traversé le hall, nous prenons le grand escalier. Tout est somptueux : un épais tapis sur les marches étouffe le bruit de nos pas, de magnifiques tableaux ornent les murs, de splendides sculptures encadrent les escaliers. Tout respire le luxe, ici. Je ne me sens pas à ma place. Mais bon. Je vais devoir m’y faire. Alexandre s’arrête devant une porte ouverte, dans le fond du couloir.
— Ce sont nos quartiers. » m’explique-t-il. « Il y a quatre chambres de ce côté, la vôtre, celles de la cuisinière et de la femme de ménage et la mienne.
Je constate, avec une pointe de plaisir, que la chambre d’Alexandre est juste à côté de la mienne. Des images du majordome se glissant subrepticement dans ma chambre surgissent brutalement dans mon esprit. Je les en chasse aussi rapidement.
La première chose que je vois en entrant est la salle d’eau : une douche à l’italienne, un lavabo en faïence surplombé d’un grand miroir, les murs recouverts d’un carrelage qui imite la lauze. Puis, ma chambre, à proprement parler. Collé contre le mur de droite, un grand lit à barreaux noirs, délicatement ouvragé, couvert d’une couette duveteuse. A l’opposé du lit, la plus grande armoire que je n’ai jamais vue : cinq portes, une grande penderie, de nombreuses étagères et tiroirs.
— Je n’aurais jamais assez d’affaires pour le remplir ! » dis-je en riant.
Je continue la visite sous le regard amusé d’Alexandre. Un meuble télé sur lequel trônent un superbe écran plat, et enfin une grande bibliothèque. Je reviens vers Alexandre et lui prends spontanément les mains.
— Cette chambre est plus grande que mon ancien appartement.
L’air ennuyé, Alexandre retire ses mains.
— Veuillez m’excuser. » lui dis-je avec un air désolé. « J’ai été trop familière.— Euh... enfin...
Alexandre semble plus gêné que moi. Un silence lourd plane sur nous, heureusement brisé par l’arrivée des déménageurs. Alexandre saisit la balle au bond pour me laisser.
— Prenez le temps de vous installer, Mademoiselle.— Alexandre ! » crié-je en le rattrapant.— Oui, Mademoiselle ?— S’il vous plaît, puisque nous allons travailler ensemble, pouvez-vous m’appeler simplement Marion ?— Mais... enfin...— Me faire appeler Mademoiselle, ça me met mal à l’aise.— D’accord, Marion. » dit-il, bien que dire mon prénom semble lui écorcher les lèvres.— Merci.
Il se contente de hocher la tête et disparaît, tandis que les déménageurs font leur entrée avec leurs cartons.

Une fois seule, je regarde mon nouveau logement : finalement, je vais peut-être m’y sentir bien. Je commence à déballer mes cartons : en priorité, mes affaires de toilette et des vêtements propres. Je viderai mes cartons au fur et à mesure de mes besoins.
Je me déshabille vite fait et file me mettre sous l’eau chaude. Quel délice ! Je sens enfin mes tensions s’évacuer comme par magie. Je promène le jet d’eau sur mon corps. Je me sens envahie de frissons de plaisir lorsque le jet s’attarde entre mes fesses. Ma main descend alors sur mon sexe. Je pousse un gémissement en sentant le jet sur mes lèvres. Avec un soupir, je m’appuie contre le mur carrelé et écarte mes lèvres des doigts.
— Allez. » murmuré-je. « Juste un peu... un petit moment...
La caresse de l’eau sur mon bouton me fait vibrer. Je promène le jet de haut en bas. Derrière mes paupières clauses, je vois Alexandre en train de s’agenouiller devant moi et me gratifier d’un superbe cunni.
Mon Dieu ! Je le connais à peine et voilà que je fantasme déjà sur lui.
Je secoue la tête pour chasser cette idée. Comment vais-je pouvoir le regarder en face après ça ? Je halète de plus en plus. Je n’arrive pas à le chasser de mon esprit. Tant pis. Je glisse deux doigts dans ma moiteur. Mes muscles se resserrent autour de mes doigts. J’imagine ses doigts en moi, sa langue sur mon clitoris. J’accélère mon mouvement. Je raccroche le pommeau de la douche sur son support pour m’appuyer contre la paroi.
Je jouis en me laissant glisser sur le sol de la douche. Je me recroqueville sous l’eau qui coule : je ne dois pas commencer comme ça. Je ne peux pas fantasmer sur lui, seulement parce qu’il a été gentil avec moi. Je soupire en me redressant et enfile mon vieux peignoir pour sortir de la douche.
Détendue et calmée, je sors de la salle de bain, en me séchant les cheveux avec une serviette. Je sursaute en voyant Alexandre devant la porte qui me regarde avec des yeux ronds. Ses joues sont très rouges. Je me rends compte que mon peignoir est ouvert. Je le referme précipitamment.
— Hmm, désolé. J’ai tapé à la porte. Mais vous ne m’avez pas entendu.— Je vous en prie. C’est de ma faute. Entrez.
Il entre dans ma chambre et avise les cartons empilés dans un coin. Je lui explique que j’aurai le temps de les déballer plus tard et que je préfère qu’il me fasse visiter la demeure et qu’il m’explique mes tâches. Il hoche la tête, d’un air un peu gêné en voyant un short et un débardeur sur le lit. Je les prends pour aller m’habiller dans la salle de bain. Je laisse la porte légèrement entrebâillée pour pouvoir lui parler.
— Vous vouliez me parler ?— Oui, en effet. » dit-il en reprenant un ton professionnel. « Il me faudrait vos mesures pour vos vêtements de travail. Si je les transmets ce soir au tailleur, vous pourrez en avoir un lundi matin.
Je sors de la salle de bain en short et en débardeur.
— Si vite ?— Oui. C’est pour cette raison que je me suis permis de venir vous voir. Puis-je... puis-je prendre vos mesures ? Je n’ai personne d’autre sous la main ce soir.— Bien sûr.
Je pose ma serviette sur le lit et viens me mettre au milieu de ma chambre. Un peu gêné, Alexandre passe derrière moi et commence à prendre mes mesures. Après avoir pris ma largeur d’épaules et ma longueur de bras, il passe le centimètre autour de mon buste pour le tour de poitrine. Le centimètre glisse plusieurs fois de ma poitrine. Son hésitation est presque touchante. Je lui prends les mains pour les passer sur mes seins et l’aider à passer le centimètre. Je sens mes tétons se dresser à son contact. Je l’entends déglutir difficilement quand j’emmène ses mains sous ma poitrine pour la mesure suivante.
Il est tout contre moi. Je sens son souffle chaud sur ma nuque, qui m’électrise. Je sens des frissons me parcourir la peau. Je lui fais descendre le centimètre autour de ma taille. Ses mains glissent sur mon débardeur avec lenteur. Je ferme les yeux malgré moi en poussant un soupir. Mon débardeur étant court, les mains d’Alexandre touchent délicatement ma peau. Je l’entends murmurer que ma peau est douce et que je sens bon. Il lâche alors le centimètre qui tombe à mes pieds. L’une de ses mains remonte sous mon débardeur et me caresse la poitrine, tandis que l’autre descend sous l’élastique de mon short.
Je soupire en me laissant aller contre lui alors que ses doigts atteignent ma petite fente, dans laquelle se glisse son majeur.
— Oooh. » lâché-je alors que la pulpe de son doigt atteint mon clitoris.
Je me cambre contre lui. Son autre main malaxe lentement un sein, puis l’autre.
— Oh, Marion !
Je gémis doucement.
— Marion ! Vous allez bien ?
J’ouvre brusquement les yeux. Alexandre se tient en chevalier servant, devant moi, son centimètre à la main. Il me regarde avec surprise, un sourcil haussé.
— Je vous ai entendue gémir. J’ai eu peur d’avoir trop serré le centimètre.
Je rougis brusquement : j’ai rêvé ces attouchements ?
Oh, la honte.
— Je... la fatigue peut-être.— Reposez-vous, si vous voulez. » dit-il en souriant et en rangeant son carnet. « Ça a été une dure journée. Nous servons le dîner à 19 heures 30. Je viendrai vous chercher un peu avant.— Euh, oui, d’accord. On va faire comme ça.
Il quitte la chambre en fermant la porte. Je me laisse tomber sur mon lit.
Waouh, quel effet !
Je me mets en chien de fusil et ferme les yeux. Derrière mes paupières, Alexandre n’est pas sorti de ma chambre et reprend ses caresses. Sur mon corps, ce sont mes doigts qui courent sur ma peau avant que Morphée m’emporte dans ses bras.
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