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Un job d'appoint

Chapitre 19

Une soirée très spéciale (2/2)

SM / Fétichisme
Je termine mon deuxième cocktail. Il est un peu plus chargé en alcool que le premier, car je suis prise de bouffées de chaleur. Mon cerveau flotte délicieusement dans mon crâne. Je passe mon doigt à l’intérieur de mon collier de cuir, pour essuyer la sueur qui commence à y couler. Et pourtant, je me sens tout simplement détendue.
Sur la scène, des exhibitions SM se succèdent : hommes soumis, partenaires multiples... tous les accessoires mobiliers sont utilisés. Si mes yeux les voient, mon cerveau refuse de les enregistrer : je refuse purement et simplement de m’en souvenir.
Ce n’est pas plus mal.
Je jette des coups d’œil réguliers à Marc, qui semble se délecter du spectacle. Plusieurs femmes, jeunes et moins jeunes, se sont assises à côté de lui. Mais apparemment, leur présence le dérangeait ce soir et, poliment, mais fermement, il a mis vite un terme aux conversations. Quant aux hommes qui ont tenté de m’approcher, un regard noir et dominateur a suffi pour les faire fuir.
Qu’est-ce qu’il a en tête ? J’imagine qu’il n’en a pas fini avec moi, ce soir.
Une serveuse, uniquement vêtue d’un tablier noir, s’approche de nous et glisse quelques mots à l’oreille de Marc qui hoche la tête avec un sourire satisfait.
— Comment te sens-tu ? » me demande-t-il soudain.— Plutôt bien.— Parfait. J’ai besoin que tu sois détendue, mais toujours en possession de tes moyens. Enlève ta robe.— Hein ? » demandé-je éberluée par son ordre.— Qu’est-ce que tu n’as pas compris ?
Je secoue la tête : il veut que je me déshabille ici ? Dans cette salle bondée ? Je regarde autour de moi. Je vois plusieurs couples dont l’un des partenaires est nu.
— Ici ?— Ici, et maintenant. Dépêche-toi.
Son ordre sec ne me permet aucune réponse. À contrecœur, j’obéis, faisant glisser ma robe, dont il s’empare brusquement avant de m’ordonner de tendre mes mains devant moi. Craignant de l’énerver, je m’exécute. Aussitôt, il attache les deux anneaux des bracelets en cuir à l’aide d’un mousqueton, relié à une chaîne.
— Suis-moi.
Il attrape la chaîne et tire dessus sans ménagement. Je ne peux que lui emboîter le pas, nue, exposée aux regards lubriques des personnes présentes.
Et l’anneau au collier ? Que me réserve-t-il ?
Je baisse la tête, rouge de honte, me concentrant sur mes poignets entravés. Pourtant, me soumettre à ses désirs les plus tordus semble m’exciter plus que je ne souhaite l’admettre. J’ai à peine le temps de réaliser ce qu’il se passe que je me retrouve dans un grand box privé. La lumière tamisée me laisse deviner une longue et étroite table, assez haute. Je me raidis brusquement.
— Rien ne t’y oblige.— Mais... je...
Même s’il n’a jamais été très clair sur ce point, j’ai peur de perdre ma place si je refuse. Je ne peux pas me le permettre. Je sens les muscles de ma mâchoire tressauter. Marc pose alors une main sur mon épaule.
— Si tu t’inquiètes pour ton poste, il n’y a pas de quoi. Disons que ceci est une option. » Sa voix grave me captive. Son souffle chaud agit comme une caresse sensuelle sur ma peau. « Un petit plaisir dont j’ai très envie. Quelque chose... qui pourrait te plaire.
Je frissonne à cette promesse. Je hoche la tête : quoi qu’il ait à l’esprit, j’ai envie de le laisser faire. Je me dirige spontanément vers la table et m’y assois à califourchon, en tendant mes poignets menottés vers mon patron. Avec un sourire pervers, Marc s’approche de moi.
— Quelle agréable surprise de te voir aussi coopérante !— Vous êtes si convaincant, Monsieur.
Il pose sa main chaude sur mon sternum, juste entre mes seins pour me forcer à m’allonger. Je me laisse faire sans résister, portant mes mains au-dessus de ma tête. J’entends le doux cliquetis de la chaîne, qu’il doit fixer quelque part au bout de la table. Venant entre mes cuisses, il saisit mon bassin pour le tirer vers lui. La chaîne se tend brusquement, étirant tout mon corps : mon dos se cambre, dressant outrageusement ma poitrine. Ma respiration s’accélère légèrement.
Il fait glisser ses mains le long de mes cuisses et de mes jambes. Je sens alors qu’il m’attache les chevilles avec des entraves en cuir, qu’il serre un peu plus que de raison. J’ai les cuisses écartées. Mes lèvres sont grandes ouvertes. Il passe le bout de ses doigts dans mon sexe humide et les lèche avec délectation.
— Mais c’est que la demoiselle est excitée... Sous tes petits airs sages, tu es une vraie perverse en fait.
Je ne peux pas le nier : jusqu’à mon arrivée dans cette maison, je n’étais pas branchée sexe. Mais ils ont tous réveillé en moi la chienne en chaleur qui sommeillait depuis des années et qu’aucun homme n’était parvenu à déchaîner jusque-là.
Plus ça va, plus j’en veux.
Il se couche presque sur moi. Je sens son sexe gonfler dans son pantalon frotter contre le mien tandis que son doigt glisse le long du collier de cuir.
— J’ai prévu un petit quelque chose pour ce petit bijou », dit-il en secouant un petit sachet.
Il en sort une longue chaîne équipée de quatre pinces réglables. Ma respiration s’accélère en anticipant son utilisation. Il accroche la chaîne à l’anneau du collier et la déroule entièrement sur mon corps : deux pinces se trouvent à niveau de mes seins, les deux autres reposent sur mon sexe.
C’est bien ça !
Je me mordille la lèvre, anticipant la douleur que vont provoquer les pinces sur mes chairs tendres. Il saisit mon sein droit et se met à le téter avec force. Ses dents me mordillent, m’arrachant des gémissements, à mi-chemin entre plaisir et douleur. Il aspire mon téton avec force et le relâche brusquement. Il me le pince, tire dessus. Une légère douleur irradie de mon mamelon à mon bas-ventre. Il fait subir le même traitement à l’autre. Il pose les pinces sur mes tétons et les serre progressivement. La douleur irradie doucement, de plus en plus intense, de plus en plus excitante. Je sens comme une décharge électrique me parcourir le corps.
— Hmmm... il va falloir que je trouve des pinces plus fortes. On est au maximum, là. Très bien.
Il en fait de même sur mes grandes lèvres, bien plus sensibles. Cette fois, il augmente le serrage beaucoup plus rapidement, m’arrachant un cri de douleur qui se transforme en gémissements de plaisir lorsqu’il m’écarte les lèvres en tirant dessus.
— Aaaaahhh...— Mais tu es parfaite... Il ne manque plus...
Il sort du sac un masque cache-yeux. Il fait le tour de la table et arrivé à ma tête, il me glisse le masque sur les yeux. Je ne vois plus rien. Je sens son souffle chaud contre mon oreille.
— Tu es une petite fille très obéissante. J’aime beaucoup ça, tu sais. » Sa voix sensuelle m’arrache des frissons d’excitation. « Mais tu es aussi très vilaine. Te laisser attacher, t’offrir comme ça.
Je sens une douleur cuisante sur ma cuisse au moment où quelque chose me cingle la peau. Je gémis avec force sous le coup.
— Tu aimes avoir mal aussi... tu aimes être punie.
Je ne peux pas nier : cette douleur modérée qu’il m’inflige à chaque fois, m’excite et me donne énormément de plaisir. Mon corps semble la réclamer à chaque fois. Mon cerveau est devenu accroc au sexe brutal. Il a besoin de sa dose. Un nouveau coup s’abat sur mon autre cuisse, m’arrachant un nouveau couinement.
— Tu vas faire tout ce que je veux ?— Oui, Monsieur.— Parfait.
Je l’entends se déplacer dans le box. J’ai l’impression de me retrouver toute seule. Je sens la panique me gagner, mais je me force à rester calme. La porte s’ouvre.
— Tu peux venir, ton cadeau t’attend.
Quoi ??? Qui invite-t-il ? C’est... moi le cadeau ? Il m’offre à un inconnu ?
Je me tortille sur la table, essayant de me libérer. Comment peut-il me faire ça ? Sous mon masque, je sens les larmes me monter aux yeux.
— Calme-toi » me dit Marc en me caressant le ventre pour m’arrêter. « Tu vas finir par te blesser.— Mais... qui...— Hmm... Tu m’as bien dit que tu ferais tout ce que je voulais, non ?
Je m’avoue vaincue. Ce sont bien les mots que j’ai prononcés.
— Oui, Monsieur » réponds-je, résignée.— C’est très aimable de ta part, Marc » dit une voix féminine. « Cela faisait longtemps que j’en avais envie, mais je ne savais pas à qui m’adresser, en toute confiance.
Il... il m’offre à une femme !!!
— Pas de souci, Julie. Je savais que ça allait te faire plaisir.— Ça va aller pour elle ? » demande Julie, d’un ton détaché.— Je sais de source sûre qu’elle a pris beaucoup de plaisir avec ma cuisinière et ma femme de ménage.— En même temps ? » demande-t-elle, surprise.— Oui, un très beau trio lesbien. N’est-ce pas, Marion ?— Oui... Monsieur.— Allez, amuse-toi bien.
Je frissonne lorsque je sens une main me caresser le ventre et remonter sur mon cou.
— J’ai toujours eu envie d’essayer une soumise » reprend Julie. « Tu es ma première.— Merci... Madame.
Je ne vois que ça à répondre devant deux Dominants. Son doigt remonte sur ma gorge et dessine le contour de mes lèvres, qui s’entrouvrent immédiatement, laissant échapper un soupir.
— Tu es vraiment docile » commente-t-elle. « Mais dans ta position, tu n’as pas vraiment le choix.
Je sens ses lèvres se poser sur les miennes : elles sont douces et légèrement humides. Sa langue se faufile entre mes dents et vient caresser la mienne. Ce n’est pas un baiser sauvage et brutal comme je m’y attendais, mais doux et sensuel. Elle change d’angle, sa langue s’enfonçant un peu plus dans ma bouche. Son parfum citronné me chatouille les narines. Alors qu’elle approfondit son baiser, ses doigts redescendent de ma gorge à mon ventre. Au passage, elle exerce quelques tractions sur la chaîne, étirant douloureusement mes tétons. Son toucher est si léger qu’il en est presque imperceptible.
— Hmmm » dit-elle en détachant ses lèvres des miennes. « Ton maître aime t’enchaîner. Tu aimes aussi ?— Oui, Madame » réponds-je dans un soupir.
Je sens la cravache se promener sur mon corps, avec légèreté. Et brusquement, un coup me cingle le ventre.
— Aaaah... » lâché-je sous l’exquise douleur. « Aaaaah...— Tu aimes vraiment ça » dit-elle en m’assénant de petits coups secs sur le sexe déjà malmené par les pinces.
La douleur brutale irradie dans mon corps, alors que mon cri s’élève dans la pièce. Cette fois, des larmes commencent à couler sur mes joues, en même temps que mon jus entre mes lèvres. Sans se soucier de ma douleur, je l’entends se déplacer. Mon corps se cambre seul alors que ses doigts écartent mes lèvres, comme pour une inspection. Ses doigts me caressent l’intérieur des grandes lèvres, puis des petites.
— Tu l’as bien travaillée, dis-moi. Elle mouille rapidement.— Oui », commente Marc. « Elle semble bien aimer les pinces aussi.
D’un geste brusque, elle me donne un nouveau coup de cravache sur les lèvres. Un nouveau cri de plaisir s’échappe de ma gorge. Ses doigts remontent de mes lèvres meurtries à mon pubis. Je sens alors ses ongles me griffer la peau jusqu’à mes seins. Derrière mon masque et mes paupières closes, je peux presque voir les sillons rouges qu’elle y laisse. Je gémis doucement alors que ses ongles continuent leur promenade exquise sur mon corps. Elle retire les pinces de mes tétons, les libérant de leur morsure. Je laisse échapper un soupir de soulagement.
— Quel beau corps ! Tu prends soin de toi, c’est bien.
Je vais pour répondre, mais les mots meurent dans un gémissement lorsque ses ongles s’emparent de mon téton pour le pincer tandis que ses lèvres s’emparent de l’autre.
— Aaaah... aah...
Sa succion relègue ma douleur au fond de mon esprit ouvert maintenant sur cette onde de plaisir qui déferle sur moi. Non loin de moi, j’entends la profonde respiration de Marc, qui semble encore bien calme.
— Et ce petit goût sucré... Es-tu sucrée partout ?— Je... Je ne sais pas...
Sa langue décrit de petits cercles autour de mon mamelon qu’elle tète à nouveau, tout en me pinçant l’autre. Toujours dans les ténèbres, j’ai l’impression que mes sensations sont décuplées, que le plaisir que je ressens est plus fort que d’habitude.
Où est-ce que c’est à cause d’elle ? Parce que c’est une femme que c’est plus excitant ? Parce que Marc nous regarde ?
Ses lèvres abandonnent mon téton pour passer sur l’autre. Je sens le tissu de sa robe me caresser alors qu’elle se penche plus sur moi. L’une de ses mains remonte sur ma gorge puis sur ma bouche. Deux de ses doigts se glissent entre mes lèvres avant d’entamer un lent va-et-vient.
— Mffff... mfff...
Son autre main descend jusque sur mon pubis et s’empare de la chaîne pour tirer dessus. Mon corps se cambre sous la douleur de l’étirement qui irradie de mon sexe torturé à mon bassin.
— Mmmmmffff.
Elle retire les pinces, apportant un léger soulagement sur mes lèvres meurtries. Sans me laisser de répit, ses doigts se faufilent entre mes lèvres humides, s’enfonçant lentement et profondément en moi. Je me tortille maintenant de plaisir sur la table. Mes gémissements envahissent la salle. Mon cœur bat comme un fou, ma respiration est saccadée. Je sens les muscles de mon bas-ventre se contracter violemment autour de ses doigts. Elle les retire brutalement dans un grand bruit de succion, me laissant vide, frustrée.
Elle semble s’éloigner et fouiller dans un sac.
Que cherche-t-elle ? Que va-t-elle me faire ?
Ne pouvant rien voir, mon esprit spécule à toute vitesse. Je passe en revue tous les jouets SM que je connais et aucun d’eux ne me rassure.
Je pousse un cri de surprise et de douleur lorsqu’une goutte très chaude atterrit sur mon ventre.
De la cire ! Une bougie ! Elle va me brûler.
Je commence à paniquer, à gesticuler dans tous les sens. Je n’ai qu’une idée en tête : me libérer. Une main douce me caresse alors le front pour me calmer, alors que des lèvres humides se posent où la cire a coulé. La douleur a rapidement disparu. Sa langue remonte entre mes seins, sur ma gorge, jusqu’à mon oreille.
— Ne t’inquiète pas, ma jolie » me murmure-t-elle. « Je ne te brûlerai pas. Je t’assure qu’il n’y a aucun risque. D’accord ?— Ou-ui, Madame.— Je vais continuer. J’aime t’entendre gémir.
Une nouvelle goutte tombe sur mon ventre, m’arrachant un nouveau gémissement. La douleur est plus intense, mais plus fugace. Un filet de cire coule alors sur mes seins, suivant mes aréoles. Mes cris, dans lesquels se mêlent douleur et plaisir, envahissent maintenant le box, comme s’ils rebondissaient sur les murs.
— Aaah... aah... ah... Aaaaaah !!!— Tu y prends goût ? » me demande-t-elle.— Ou-ui, Madame.
Le filet de cire descend sur mon ventre, jusque sur mon pubis. Ses doigts m’écartent largement les lèvres. Un long cri s’échappe de ma gorge alors que la cire coule sur mes lèvres. Du bout des doigts, elle étale la cire sur ma vulve, comme pour faire un moulage. Je halète de plus en plus. La douleur de la brûlure s’estompe. Je soupire de soulagement. Mais ce répit est de courte durée. Ses ongles grattent la cire, qu’elle m’arrache d’un coup. Surprise, je hurle de douleur : c’était comme si elle m’arrachait les lèvres. Des larmes roulent à nouveau sur mes joues. Mes lèvres sont en feu.
Ses doigts les écartent alors. Je sens son souffle frais sur mes muqueuses enflammées. Sa langue me pénètre sans attendre, me fouillant en profondeur. Mes gémissements emplissent la pièce. Ses dents mordillent mes petites lèvres alors que ses doigts tirent encore plus sur mes chairs pour m’ouvrir.
Comment une telle douleur peut-elle être aussi jouissive ?
La pression monte dangereusement dans mon bas-ventre. Je serre les dents. Comment fait-elle pour faire monter mon plaisir aussi vite ?
— Pas maintenant, non... » la supplié-je.— Déjà ? » dit-elle. « Je n’aurais pas cru...
À peine quelques secondes de répit accordées, qu’elle m’enfonce deux doigts dans le vagin, m’arrachant un cri qui résonne dans la pièce. Ses mouvements sont lents et profonds, presque apaisants.
— Tu es si moelleuse. Tu me donnes envie de te dévorer encore.
Sitôt dit, sitôt fait. Je couine de plaisir alors que sa bouche aspire mes lèvres avec force en les mordillant. Sa langue s’infiltre de nouveau avant de remonter sur mon clitoris. Elle décrit de petits cercles, légers, rapides. Je sens de nouveau la pression monter dans mon bas-ventre.
— Je vais... je vais...— Oh, oui, vas-y. » dit-elle en enfonçant ses doigts dans mon vagin.
Entre sa langue et ses doigts, je sens que mon corps va exploser. Mes mains s’agrippent à la chaîne alors que mon corps se contracte sous l’intensité de l’orgasme. Je lâche un cri sauvage alors que mon vagin libère un torrent de fluide.
— Oh non, non... » lâché-je.— Waouh » dit-elle. « Je suis impressionnée. Une femme fontaine ?— Par moments, oui » répond Marc.
Je reprends difficilement mon souffle alors que je reconnais la large main de Marc se poser sur mon sexe palpitant de plaisir. Tandis qu’il me caresse, une paire de lèvres se posent sur les miennes en un doux baiser.
— Merci, Marion » me murmure-t-elle. « C’est beau de te voir jouir comme ça.— Merci... Madame.— Mais avant...
J’entends le cliquetis des chaînes. D’un geste précis et assuré, elle repose les pinces sur mes tétons et mes lèvres trempées. Encore sous les effets de mon orgasme puissant, je ne sens même pas la morsure des pinces. Peu à peu, je sens ma respiration et les battements de mon cœur s’apaiser.
— Merci, Marc. Ça a été une expérience... intéressante. — Tu ne veux pas... finir avec moi ?
J’entends un bruit de baiser.
— Je crois que je vais te laisser finir avec ta soumise. Je crois que tu en as très envie.
J’entends des pas s’éloigner et la porte se fermer. Très vite, j’entends le bruit d’une fermeture éclair que l’ouvre. Je sens les mains de Marc se poser sur mes cuisses.
— Eh bien, tu m’as bien excité avec elle. Tu as aimé ?— Oui, Monsieur.— Bonne fille.
Il tire sur les chaînes pour m’écarter les lèvres. Je sens presque l’air frais pénétrer ma vulve détrempée. Sans traîner, il me pénètre violemment. Sa brutalité contraste avec la douceur de son amie. La table grince sous mon poids. La douleur des pinces mêlée à la brutalité de sa pénétration me fait crier de plaisir à m’en faire exploser la gorge. Mes cris semblent le galvaniser. Mais je ne veux pas qu’il s’arrête. Il tire encore plus sur les pinces, m’ouvrant comme jamais je ne l’ai été. Il s’enfonce encore plus profondément. J’entends même le bruit de ses testicules qui me frappent la peau. De nouveau des larmes inondent mon visage. Tout devient fou : douleur, plaisir, honte, excitation tout se mélange pour me porter vers l’extase.
— Aah... Monsieur... Aaah... Oh oui...
Pour une raison que je ne comprends pas, il arrache violemment les quatre pinces d’un coup. Je hurle de douleur alors qu’une soudaine bouffée de chaleur m’envahit et mon cerveau se met à tourner dans tous les sens dans mon crâne alors que Marc se vide en moi. J’en ai la nausée alors que Marc se retire.
— Pas... bien... » balbutié-je. « Me sens mal...— Merde, Marion.
Sa réaction est immédiate : il retire mon masque et me libère de mes entraves. Tout vacille autour de moi. J’ai la sensation de me trouver sur un bateau pris dans la tempête.
— Vais... vomir...— Ça va aller » dit-il en posant sa main fraîche sur mon front.— Non... ça va pas...
Je le vois s’éloigner. Je tends ma main vers lui pour le retenir, mais elle retombe mollement sur moi tandis que je m’enfonce dans les ténèbres de l’inconscience.

Après s’être délecté du spectacle que Marion et Julie lui ont offert et avoir pris congé de Julie, il n’a qu’une seule envie : prendre Marion sauvagement. Il adore l’entendre gémir, le supplier de ralentir ou au contraire de la prendre avec impatience. Sa résistance à la douleur est assez surprenante pour une première fois. La voir offerte et ouverte comme ça l’excite encore plus. Il n’aurait jamais pensé découvrir une telle perversité chez elle.
Elle me rend fou.
Il ne peut plus contenir sa brutalité. Ses coups de reins sont violents. Inconsciemment, alors qu’il est sur le point de jouir une seconde fois en elle, il arrache avec une force incontrôlée les pinces. Le cri de douleur de Marion retentit dans le box. Il est plus fort que les autres, à la limite insupportable. Satisfait, il lève les yeux vers elle. Mais le visage qu’il voit calme aussitôt ses pulsions : les traits de Marion sont déformés par douleur, sa peau pâle se couvre brutalement de sueur, des larmes roulent sur ses joues. Son corps se met violemment à trembler.
— Pas... bien... Me sens mal...— Merde, Marion.
Gardant son calme, Marc lui enlève le masque et la libère immédiatement. Elle transpire de plus en plus et semble être prise de nausées.
— Vais... vomir...— Ça va aller.— Non... ça va pas...
Il pose sa main sur son front : il est brûlant. Il s’éloigne un instant pour attraper une serviette et le seau à glaçons.
Je ne t’avais pas commandé pour ça.
Il tamponne le visage de la jeune femme. Ses yeux se ferment, alors qu’elle perd conscience. Il attrape le téléphone de secours et compose le numéro de l’accueil.
— Box trois, un médecin, vite.
Quelques secondes plus tard, un homme équipé d’une trousse médicale débarque dans le box. À l’ouverture, le directeur du « club » avait insisté pour créer une garde médicale de nuit pour le week-end. N’importe quel incident pouvait survenir, et la sécurité de ses clients était sa priorité. C’était l’une des raisons pour lesquelles Marc était devenu un habitué du « club ».
Il observe le médecin prendre les constantes de Marion et la stimuler pour la réveiller. Lorsqu’il est rassuré de son état, il se lève et se tourne vers Marc.
— Peut-être un peu trop dure cette première séance, Monsieur.— Tout se passait bien jusque-là » murmure Marc en se passant une main dans les cheveux.— Vous savez comment c’est » tique le médecin, en lui faisant une injection de calmant dans l’avant-bras. « On ne sait jamais comment vont réagir les gens. Le mieux est de la ramener et de la laisser au calme quelques jours.— Merci, docteur.— Prenez soin d’elle. Je passerai la voir, disons... lundi après-midi. En attendant... » le médecin lui tendit une ordonnance. « Vous lui donnerez ceci pour la détendre, qu’elle puisse dormir.
Marc acquiesce et serre la main du médecin. Il appelle une hôtesse qui lui apporte leurs manteaux. Il enveloppe Marion dans les deux vêtements et récupère sa robe. La prenant le plus délicatement possible, il la soulève et retraverse les deux salles pour regagner le parking. Un voiturier a été dépêché pour rapprocher la voiture. Il aide Marc à installer une Marion vaseuse côté passager.

J’ai l’impression de me trouver dans un chaleureux cocon. Le monde a enfin arrêté de tourner autour de moi. Ouvrant difficilement les yeux, ma vue reste brouillée. J’ai beau cligner des paupières, elle ne s’éclaircit pas pour autant. J’ai la bouche pâteuse. J’entends un étrange ronronnement. Ma tête ballotte de temps en temps de droite à gauche.
Mais je suis où ?
J’essaie de bouger, mais je me sens maintenue en avant et derrière. Quelque chose de chaud m’enveloppe, empêchant tout mouvement de mes bras. La panique me gagne. Mon corps s’agite. Je suis complètement perdue. Une main fraîche se pose sur ma nuque.
— Ça va, Marion. Calme-toi. On rentre.
Cette voix... la voix de Marc. Retrouvant mon calme, je me rends compte que je suis installée à la place passager de la berline de Marc.
— Qu’est-ce que...
Marc retire sa main pour changer de vitesse. Lorsque son visage se tourne vers moi, c’est de l’inquiétude que j’y trouve. Il esquisse un sourire triste.
— Je ne t’obligerai pas à y retourner » se contente-t-il de me dire avant de refixer son attention sur la route.— Où ça ?
Je n’arrive pas à garder les yeux ouverts. Ma tête est comme vide ou plutôt, c’est comme si mon cerveau avait brutalement rétréci dans mon crâne et qu’il y flottait dans tous les sens.
Des bougies, des pinces, la douleur... jouissive...
Des visions plus obscènes les unes que les autres défilent alors derrière mes paupières fermées. Des larmes roulent sur mes joues, alors que je me recroqueville.
Mais... qu’est-ce qui m’arrive ?
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