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Un job d'appoint

Chapitre 31

Un majordome aux ordres (2ème partie)

Hétéro
J’adore voir Alexandre nu. Sans être aussi musclé qu’Hugo, je le trouve beaucoup plus sexy. Certaines femmes trouvent que voir le sexe de leur homme pendouiller entre leurs cuisses n’a rien d’excitant. Mais moi, penser à tout le plaisir qu’il me donne et que je peux lui donner m’excite au plus haut point.
Je le rejoins dans la salle à manger alors qu’il s’apprête à mettre la table, en attendant la livraison. Je me colle contre lui, lui caressant les pectoraux, frottant mon pubis contre sa cuisse.
— Tu as dit vingt heures ? demandé-je en regardant la pendule qui indique dix-neuf heures quarante-cinq.— Oui.
Je laisse ma main descendre sur son bas-ventre, jusqu’à la racine de son membre. Je fais glisser mon index en mon majeur de chaque côté de sa virilité endormie et entame de délicieux va-et-vient. Alex se raidit contre moi.
— Hmmm, Marion… le livreur ne va pas… Oooooh !— Oh, juste une petite mise en bouche.
Je m’agenouille à ses pieds pour le lécher tout autour de la racine puis sur ses testicules. Je lui mordille la peau du bout des dents, avant de la lécher de nouveau. Ses soupirs d’abandon me ravissent. Ma main droite plonge dans mon décolleté pour me caresser les seins alors que ma gauche se faufile entre mes cuisses, à la recherche de mes lèvres. Je n’ai pas le temps d’atteindre mes objectifs que la sonnette de la porte d’entrée retentit. Je me redresse, tout en léchant un Alexandre frustré.
— Tu ne perds rien pour attendre, lui murmuré-je en saisissant son membre à pleine main et en y exerçant quelques pressions pour l’entendre gémir. Ne bouge pas d’ici.— Ou-ui.
Je réajuste la chemise sur moi. Roulant délicieusement des hanches, je vais ouvrir la porte. La main sur la poignée, je jette un coup d’œil dans la salle. Alexandre n’est pas tout à fait visible, mais on devine sa silhouette dans la pénombre. Avec mon sourire le plus sensuel, j’ouvre la porte au livreur.
— Salut Al ! Oups !
Il reste bouche bée en me regardant de la tête aux pieds : je porte uniquement la chemise d’Alexandre, qui cache à peine la dentelle de mes bas.
— Oh, pardon m’dame, se reprend-il. Bonsoir madame. Alex n’est pas là ?— Il est occupé, réponds-je en faisant jouer mes doigts sur les boutons de la chemise, dévoilant légèrement la naissance de mes seins, ce qui a pour effet d’attirer le regard du livreur sur ma poitrine.
— Vous… êtes… waouh… mais euh… pardonnez-moi. Voilà votre commande.— Merci. Ne bougez pas.
Je me tourne vers le meuble derrière la porte pour prendre mon porte-monnaie et y chercher un pourboire. Ce faisant, je sens le bas de la chemise remonter sur ma peau, offrant au livreur, sans doute à peine plus âgé que Benoit, une vue sur mes bas et la naissance de mes fesses. Je l’entends déglutir avec difficulté. L’idée d’un plan à trois m’effleure l’esprit, mais je chasse immédiatement cette idée de mon esprit : je ne suis là que pour Alexandre. Je tends cinq euros au livreur qui me donne le sac.
— Rien qu’la vue vaut l’déplacement, m’dame.— Merci. Nous ferons appel à vos services une autre fois… Alexandre est… déjà en main.— Quel veinard. Bonne soirée, m’dame. Salut Alex ! lance-t-il avant de partir en sifflotant.
Après avoir refermé la porte, je retrouve Alexandre devant la table. Portant le sac de ma main gauche, je pose la droite sur les fesses galbées d’Alexandre, les caressant l’une après l’autre. Par instant, mes doigts s’attardent dans son sillon, le faisant frémir. Je retire mes doigts, craignant d’être allée un peu trop loin, un peu trop vite. Ma main remonte alors sur ses lombaires et le pousse vers la table. Je lui tends le sac, tandis que je m’installe sur le canapé, croisant sensuellement les jambes. Je ne peux pas détacher mon regard de son corps. Il dépose le plateau sur la table basse, les petits pots de sauce soja et de gingembre. Il sort ensuite deux bouteilles de thé glacé et une petite bouteille de saké. De sa démarche féline, il va jusqu’au buffet pour en rapporter deux petites tasses qu’il dépose près de la bouteille.
J’hésite sur la conduite à tenir. Je ne suis pas habituée au rôle de dominatrice. Je lève les yeux vers Alexandre, qui a terminé de déballer le plateau et ouvert les pots de sauce et de gingembre. Il me renvoie alors mon regard hésitant.
Vite, dis quelque chose.
Je m’éclaircis la gorge et lui ordonne de s’agenouiller devant moi.
— Nourris-moi.— Avec plaisir, Marion. Y a-t-il des poissons que tu n’aimes pas ?— Euh… dis-je en parcourant le plateau du regard. Je n’aime pas les crevettes. Je te les laisse.— Merci, répond-il en baissant la tête.
Il saisit un maki entre ses doigts et le porte à ma bouche. Je le saisis du bout des dents et resserre mes lèvres autour des doigts d’Alexandre, plus que nécessaire. Alors que je me délecte du maki au saumon, je prends un sushi, le trempe dans la sauce soja pour le donner à Alexandre. Après nous être délecté de cette manière des trois-quarts du plateau, j’avise la bouteille de thé vert du regard. Alex m’en serre un verre. Je le lui prends pour boire puis le porte à ses lèvres pour qu’il le termine.
La vision d’Alex se désaltérant à la fontaine de mon plaisir me revient brutalement en mémoire. Je ne pensais pas que l’on puisse prendre du plaisir à avaler ce fluide. Je l’ai pourtant goûté, plusieurs fois, sur les doigts ou le sexe de mon partenaire, lui ai trouvé un goût agréable, mais sans plus. Alexandre, cependant, semble s’en délecter à chaque fois.
Mais se soumet-il vraiment pour son plaisir ou pour le mien ?
Après avoir le verre sur la table, je lui prends le poignet pour l’attirer entre mes genoux.
— Alex… balbutié-je un peu mal à l’aise, en posant ma main sur son cœur. Ça va ? Enfin… ça ne te gêne pas… comme ça ?
Je n’arrive pas à mettre des mots sur mes doutes et mes inquiétudes
— Non, ça va. C’est… excitant de te laisser me prendre en main.— Ah ? lui demandé-je en lui caressant les pectoraux. Je ne suis pas certaine de bien m’y prendre.
Il se redresse un peu et me caresse doucement la joue du bout des doigts.
— C’est sans doute ça qui me plait chez toi. La plupart des femmes que j’ai rencontrées trouvaient que les hommes soumis n’étaient pas assez virils et les autres…
Un rictus de dégoût déforme son beau visage. Tout en continuant de faire courir mes doigts sur sa peau, j’attends patiemment la fin de sa réponse. Il pousse un profond soupir avant de terminer.
— Les autres voulaient juste m’humilier, comme pour se venger d’autres hommes qui les avaient blessées… Mais toi, tu ne fais rien de tout ça.— Jamais je ne t’humilierai, ni ne te blesserai, lui dis-je en me penchant sur lui pour l’embrasser.
Nos langues se caressent, s’entremêlent. Je me redresse en gardant sa lèvre supérieure entre mes dents quelques secondes avant de la relâcher.
— Je veux juste que tu sois heureux et épanoui.— Merci.
Il y a beaucoup de gratitude dans ce ‘merci’. Je dépose un dernier baiser sur ses lèvres.
— Tu as encore faim ? me demande-t-il en regardant le plateau.— Plus trop et toi ?— Je dois avouer que oui. — Alors, viens le chercher, dis-je en prenant un sushi au thon pour le mettre à moitié dans ma bouche.
Avec un sourire au coin des lèvres, il se redresse et vient attraper sa moitié de sushi. Ses lèvres frôlent délicatement les miennes alors qu’il croque dans la bouchée de riz. Mon regard se perd encore dans ses yeux noisette. On dit qu’aimer n’est pas se regarder l’un l’autre, mais regarder dans la même direction. Mais là, je n’ai qu’une seule envie, garder ce regard juste pour moi.
— Ça va ? me demande-t-il brusquement. Tu as l’air ailleurs.— Non… enfin oui ça va et non je ne suis pas ailleurs… c’est juste que…
Je veux te dire que c’est plus que du sexe avec toi…
— Que je n’ai pas réfléchi à la suite, mentis-je à moitié.
Il esquisse un sourire indulgent et s’assoit sur ses talons, les mains posées sur ses genoux, attendant mes ordres. J’essaie de me souvenir de l’attitude de Marc et d’Hugo envers moi, et de m’en inspirer.
Non, je ne peux pas faire comme lui.
Je surprends alors le regard d’Alexandre glissant le long de ma jambe puis sur ma cuisse, jusque sur le bas de sa chemise. Automatiquement, je tends ma jambe et la pointe de ma chaussure vient relever son menton. Je sens les battements de mon cœur s’accélérer en croisant son regard, dans lequel se mêlent tant de sentiments. Cette scène que nous jouons me semble d’un érotisme à damner un saint : moi, assise sur le fauteuil, avec pour tout vêtement une chemise d’homme et une paire de bas et un homme soumis à genoux à mes pieds. Même dans mes rêves les plus fous je n’avais imaginé que cela pourrait se produire un jour.
En face de moi, Alexandre reste figé, le bout de mon escarpin contre sa peau, dans l’attente d’une consigne. Je lui ordonne de m’ôter ma chaussure et mon bas. Il saisit alors ma cheville et pose mon pied contre sa poitrine. Si j’étais sadique, je pourrais lui enfoncer mon talon entre les côtes comme je l’ai vu faire dans plusieurs vidéos. Mais je suis certaine que ni lui, ni moi n’en tirerions du plaisir. J’apprécie la chaleur de ses doigts qui détachent la bride de ma chaussure avant de la retirer. Ses mains glissent le long de ma jambe puis de ma cuisse pour retirer mon bas. Je l’arrête en appuyant mon pied contre sa poitrine et en secouant la tête. Il me lance un regard étonné.
— Non, lui dis-je sèchement. Avec ta bouche. — Je ferai selon ton désir.
Je frissonne alors que sa tête plonge entre mes cuisses écartées. Ses cheveux soyeux me caressent les lèvres tandis que ses dents s’emparent de la bordure en dentelle de mon bas. Très lentement, non seulement pour faire durer le plaisir de l’attente mais aussi pour ne pas abîmer mon bas, il le fait glisser le long de ma cuisse. Son souffle chaud sur ma peau qu’il dénude petit à petit m’électrise. Je ferme les yeux alors qu’il m’enlève ma seconde chaussure et mon bas avec ses dents.
— Allonge-toi sur le tapis.
Après avoir déposé un baiser sur le dos de mon pied, il s’exécute en silence. Sans bouger de ma place, je promène délicatement mon pied sur son corps nu, sa peau légèrement hâlée, ses pectoraux et ses abdos comme sculptés par des mains expertes. Le bout de mes orteils caresse la racine de son sexe, le plus délicatement possible avant de descendre le long du corps, frôlant à peine le gland avant de remonter. Je souris de satisfaction alors que je vois son membre frémir et que je l’entends soupirer de plaisir. Je remonte alors le long de ses abdominaux, sur son torse pour dessiner le contour de ses pectoraux avant de redescendre sur son ventre tonique. Je lui jette un regard. Il garde les yeux fermés, tentant probablement de contrôler son excitation. Qu’à cela ne tienne… mon pied retrouve le contact de son sexe. Cette fois, j’appuie un peu plus la plante de mon pied pour intensifier la caresse sur son membre qui durcit de plus en plus. Une vague de frisson me submerge lorsque j’entends sa respiration s’accélérer sous cette caresse inhabituelle pour moi.
Je me décale un peu pour saisir son sexe dressé entre mes deux pieds. Là, je passe en mode « totale improvisation » car je n’avais pas imaginé que cela lui plairait autant. Je fais glisser alternativement mon pied droit puis le gauche le long de son sexe. Après plusieurs mouvements de va-et-vient, j’immobilise mes pieds et applique des mouvements de compressions et de relâchement. Je sens l’excitation gagner mes entrailles à chaque fois que je vois son corps se tendre de plaisir et que son gland rouge et brillant apparaît entre les plantes de mes pieds. Ma respiration s’accélère maintenant aussi. Je sens mes lèvres palpiter de désir. J’ai besoin de ma dose. Je mets un terme un peu brusque à mes caresses podales et me lève. Alexandre laisse échapper un gémissement de frustration.
— Tu n’as pas ton mot à dire, ce soir, lui dis-je en posant mon pied sur sa bouche, peinant à garder mon équilibre.
Il hoche doucement la tête. Satisfaite, je retire mon pied et viens me placer au-dessus de lui, mes pieds de part et d’autre de sa tête. Lentement, je défais les boutons de sa chemise et la retire en la laissant tomber sur son torse. Je laisse mes mains glisser sur mon corps, soulevant mes seins, les pressant en fermant les yeux. Alors que je malaxe l’un de mes seins d’une main, l’autre descend vers mon sexe excité. J’écarte doucement mes lèvres humides.
— Regarde ! lui ordonné-je. Regarde dans quel état tu me mets.
Je glisse mon majeur et mon index dans mes chairs chaudes et moelleuses. Je laisse mon corps onduler doucement au rythme de mes va-et-vient digitaux, tandis que mon autre main abandonne mon sein pour ouvrir un peu plus ma vulve. Les bruits humides de mes allers-retours sont de plus en plus forts. Lorsque ma cyprine coule le long de mes phalanges, je retire mes doigts et m’agenouille au-dessus de lui, mes cuisses encadrant sa tête
— Tu sais ce que tu as à faire, maintenant.— Oui, Marion.
Alors que j’écarte mes genoux pour m’ouvrir à sa bouche, j’abaisse mon bassin pour écraser mon sexe humide contre ses lèvres. Très vite, je sens sa langue s’immiscer dans mes chairs chaudes pour en laper tout le nectar.
— Oui, Alex, c’est bien comme ça. Tu es un bon garçon.
Sa bouche m’aspire, ses dents me mordillent, sa langue me pénètre. Je sens mes muscles se contracter et se relâcher de plaisir. J’écarte mes lèvres du bout de mes doigts et bascule le bassin pour poser mon clitoris sur ses lèvres qui l’aspirent aussitôt. Je me penche en avant, plaquant mes mains de chaque côté de sa taille, pour profiter de cette stimulation extraordinaire.
— Aaaah… Ooooh… C’est bon… oui Alex, continue.
Sa langue redescend vers ma vulve pour me pénétrer à nouveau, par à-coups légers puis de plus en plus profondément.
— Plus fort ! Plus fort !
Sa langue m’applique un léchage intense, alterné avec de légères morsures sur mes grandes lèvres. Je ne parviens plus à contrôler les ondulations de mon bassin, ni ma respiration saccadée. La pression monte dans mon bas-ventre. J’ai besoin de me vider. Je soulève alors mon bassin pour me libérer de ses lèvres et dans un gémissement, je laisse le nectar de mon plaisir s’écouler. Je peux entendre Alexandre, la tête entre mes cuisses, avaler ma liqueur et s’en délecter, si j’en juge ses gémissements à chaque gorgée. Je lâche un soupir de soulagement à la dernière goutte, mais reste dans cette position.
— Essuie-moi correctement.
Il se redresse sur ses coudes et entreprend de me lécher avec attention, mes grandes lèvres, les petites, sans hésiter à glisser de nouveau sa langue en moi.
— Ça suffit. Couche-toi !
Il obéit à nouveau. Je fais glisser mes mains le long de mon ventre puis sur mon sexe parfaitement nettoyé par sa langue. Je le félicite de son travail impeccable qui mérite sa récompense. Je recule un peu et me penche sur lui pour déposer un baiser sur ses lèvres. Puis je fais glisser ma langue de ses lèvres à son menton, puis le long de sa gorge. Je me couche presque sur lui, prenant appui sur mes avant-bras de chaque côté de son bassin. Ma langue glisse autour de la racine de son sexe, puis le long de son membre. D’une main, je plaque son membre contre son bas-ventre et fais glisser ma langue sur ses testicules. Je prends le temps de lécher, sans omettre un centimètre carré de peau si douce, tout en exerçant de doux va-et-vient avec ma main sur son sexe. Par moment, je perçois ses gémissements qu’il essaie de retenir et cela m’amuse.
Je change de position, à califourchon sur ses jambes et prends son sexe dans la bouche, alors que j’emprisonne sa racine dans l’anneau que je forme avec mon pouce et mon index. Je laisse descendre ma bouche jusqu’à la racine en resserrant mes lèvres et mes doigts progressivement avant de remonter en les relâchant. Je sens la pression monter en lui : sa respiration est plus saccadée, son corps plus tendu. J’arrête alors brusquement. J’attends quelques secondes que sa respiration se calme un peu avant de reprendre, cette fois en resserrant mes doigts autour de son gland.
— Oh Marion, je vais… je vais…— Oh non, pas tout de suite.
Je recommence plusieurs fois, l’amenant ainsi au bord du gouffre et au dernier moment je m’arrête, resserrant mes doigts autour de son gland, l’empêchant de jouir.
— Tu me tortures, murmure-t-il, haletant.
Je relève les yeux vers lui, relâchant son gland et esquisse un sourire, avant de lui dire qu’il n’avait pas encore tout vu. Je me redresse et avance au-dessus de son bassin. J’ondule contre lui, faisant glisser mes lèvres humides contre son membre tendu. Je me penche sur lui, mes lèvres effleurant le lobe de son oreille, puis descendant le long de sa mâchoire, évitant ses lèvres pour aller chercher le lobe de son autre oreille. Je sens contre ma peau la chaleur de son souffle impatient. Je me relève lentement. Son sexe, libéré de ma pression se redresse. Je décolle doucement mon bassin pour amener ma vulve au contact de son gland. Je descends lentement sur lui, permettant à son gland de me pénétrer avant de remonter. Ces petites pénétrations sont aussi agréables qu’excitantes. Je plonge mon regard dans ses yeux noisette. Il me renvoie le même désir que j’éprouve en ce moment.
Pourtant, c’est un désir différent du sien que je ressens : le contrôle. Pouvoir décider de quand il va jouir a un côté grisant. Tout ne dépend que de moi et moi seule : je peux prolonger sa douce torture, comme l’abréger. Cela a quelque chose d’enivrant et je commence à comprendre ce que peut ressentir Marc lorsqu’il me possède entièrement, tout comme je possède Alexandre en ce moment.
Non, je ne suis pas comme lui. Je veux donner à Alexandre ce qu’il désire et partager son plaisir avec lui.
Lentement, je m’empale sur son membre dur avec un gémissement de plaisir lorsque je le sens progresser en moi.
Nous nous possédons l’un l’autre.
Quoique puisse dire Alexandre, aussi soumis se décrit-il, il parvient à faire de moi ce qu’il veut. Alors, qui de nous deux est le plus soumis à l’autre finalement ?
Mon bassin ondule sensuellement sur celui de mon amant. Mes muscles se resserrent autour de son sexe, augmentant la pression dans mon bas-ventre et autour de lui pour un maximum de plaisir. Nos gémissements se mêlent, résonnant dans le salon. Son corps se tend sous moi. J’arrête mes mouvements et me soulève, juste assez pour garder son gland en moi. Alexandre fronce les sourcils. Son visage se crispe. Avec précaution, je glisse une main entre mes cuisses pour le caresser. Je sens sa peau tendue sur ses testicules, signe qu’ils sont gonflés, prêts à se vider dans un orgasme puissant.
— Oooh, lâche-t-il, avec une grimace.
La tension doit être douloureuse. Je retire mes doigts et me laisse à nouveau glisser le long de son manche. Mes mains glissent sur mes seins pour les caresser lentement.
— Tu aimerais les avoir dans ta bouche, n’est-ce pas ?— Ou-ui, Marion. Ils sont si doux.
Il lève les bras pour les caresser, mais je lui attrape les poignets en secouant la tête.
— Ce n’est pas toi qui décides.
Me penchant en avant, je lui plaque les poignets au sol pour les immobiliser. Ses gémissements reprennent au rythme de mes mouvements, lents et profonds. Alors que mon bassin ondule toujours aussi voluptueusement sur le sien, je laisse mes tétons lui effleurer les lèvres sans lui laisser l’occasion de s’en emparer. J’accélère brutalement mes mouvements, l’enfonçant plus profondément en moi. Nos gémissements s’entremêlent, s’intensifient au point de résonner dans la maison vide.
Mon corps se cambre dans un orgasme déchirant alors que je sens les spasmes violents d’Alexandre sous moi. Ses doigts entrelacent les miens alors que je me couche sur lui, son membre toujours en moi.
Je n’entends plus que nos respirations saccadées et les battements de mon cœur. J’enfouis ma tête dans le creux du cou d’Alexandre. Je ne peux pas m’empêcher de lécher sa peau couverte de sueur. Je l’entends pousser de petits soupirs à chaque coup de langue. Je me redresse au-dessus de lui.
— Tu aimes quand je te lèche comme ça.— Oui, avoue-t-il. Tout comme j’adore te lécher. M’autorises-tu à le faire ?— Après… après avoir joui en moi ?
Il esquisse un sourire.
— Tu sais, on ne peut pas enchainer deux éjaculations si rapprochées. Oui, j’ai eu un super orgasme, mais je n’ai pas éjaculé.
Je lui lâche les mains avant de me dégager et de m’installer sur le fauteuil. Je lui fais signe de venir entre mes cuisses. Il se redresse et vient se mettre à genoux entre mes cuisses. Je pose alors mes pieds sur le bord du fauteuil pour m’ouvrir à sa bouche. Du bout des doigts, il écarte délicatement mes lèvres. Aussitôt, sa langue s’aplatit sur mon sexe et le lèche avec application. Il me nettoie avec application. Aucun recoin n’est épargné.
— Oui, Alex, continue comme ça, dis-je.
Sa langue pénètre à nouveau en moi. Il m’aspire les petites lèvres avec force. Mon corps est submergé de vagues de plaisir.
Comment fait-il pour raviver si rapidement mon excitation ?
Il me mordille les lèvres, m’arrachant un petit de surprise avant de reprendre son léchage appliqué. Les muscles de mon ventre se contractent violemment. Je me cambre en lâchant un lent râle de jouissance alors que mon bas-ventre se vide du produit de mon orgasme. Entre mes cuisses, Alexandre semble se délecter de la boisson que je lui offre. Je l’entends de nouveau avaler mon nectar avec force. Je finis par m’écrouler sur le canapé, la tête sur l’accoudoir, le regard fixé sur l’homme qui m’a donné tant de plaisir. Je caresse la joue du bout des doigts pour le remercier.
— As-tu encore faim ? me demande-t-il soudain.— Oui, réponds-je, sentant un creux dans l’estomac.
J’attrape un coussin pour le mettre sous ma tête alors qu’Alexandre se redresse et prend une serviette pour s’essuyer la bouche.
— Toujours aussi délicieuse.— J’ai faim, lui réponds-je. Nourris-moi.— Tu n’as pas froid ?— Un peu, oui.
Il me se lève et prend un doux et épais plaid pour me couvrir.
— Souhaites-tu un peu de musique ?— Pourquoi pas ?
Il met alors en route la mini-chaîne et une mélodie de jazz s’en élève gracieusement. Rien de tel qu’un bon morceau de jazz avec l’amour. Il s’éclipse un instant dans la cuisine et en revient avec une petite assiette remplie de mocchi glacés.
Il a tout prévu.
Il s’agenouille devant moi et, avec un sourire en coin, prend le plateau encore garni de makis et de sushis. Nous terminons notre dîner en nous nourrissant l’un l’autre. À la fin du repas, Alexandre me sert un verre de saké doux. Je lui lance un regard sensuel. Son sourire s’élargit. Il prend une gorgée de saké et se penche sur moi. Lorsque ses lèvres se posent sur les miennes, les entrouvrent pour laisser l’alcool couler dans ma gorge. Le goût est agréable, surtout après être passé dans la bouche d’Alexandre. Je détache mes lèvres des siennes.
— Encore.
Cette fois je prolonge le baiser. Le parfum d’Alexandre m’enivre autant que l’alcool. La tête commence à me tourner. Alexandre se recule un peu et me caresse le front.
— Souhaites-tu que je te porte jusqu’à ton lit ?— Moui, ronronné-je. Porte-toi à mon lit et dors avec moi.— Si madame l’exige, dit-il en me prenant dans ses bras.— Madame l’exige, réponds-je en passant mes bras autour de son cou.
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