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Un job d'appoint

Chapitre 35

Un retour mouvementé

Hétéro
Sur le court trajet jusqu’au parking, je l’interroge sur ses achats.
— Quel genre de livres as-tu pris ?— Des romans historiques, principalement, me répond-il de manière évasive, attisant un peu plus ma curiosité.
Mais j’ai beau insister, il ne décroche pas un mot, me torturant l’esprit avec un sourire à la limite du sadisme. Je me contente de hausser les épaules, en me blottissant plus contre lui. Curieusement, il ne me pose aucune question sur l’invitation. Cela dit, je n’ai pas envie de lui donner des explications dans la rue. Ce n’est qu’une fois à l’abri dans la voiture, que je lui donne la raison de l’invitation de Julie. Tandis qu’il quitte le parking, il hoche gravement la tête.
— J’espère que tu ne te sens pas obligée de le faire, me dit-il avec gravité. Tu en as envie ?— J’avoue que je suis assez partagée. La proposition est quand même dérangeante : me soumettre entièrement à Julie devant son mari… Argh… j’ai du mal à expliquer.
Alexandre pose une main chaude sur ma cuisse.
— C’est parce qu’ils sont mariés que ça te pose un problème ?— Oui, sans aucun doute, réponds-je un peu abattue. Et en même temps, cette idée m’excite, car j’aime me soumettre et être regardée.— Ce sont eux qui t’en font la demande. Ils ont dû en discuter sérieusement avant. Et… hésite-t-il un instant, l’idée t’excite tant que ça ?
En guise de réponse, je regarde autour de nous : nous roulons sur le périphérique lyonnais et il y a très peu de circulation. Je baisse le dossier de mon siège pour me retrouver allongée, sous le regard surpris d’Alexandre. Je fais glisser ma jupe le long de mes cuisses avant de les écarter. Je prends sa main sur le levier de vitesse et la guide jusqu’à mon entrejambe humide.
— Ah oui, en effet, dit-il en faisant glisser son majeur entre mes lèvres.
Alors qu’il fait coulisser son doigt, je lui raconte ce qu’elle m’a fait, en compagnie de Miyako. Pour appuyer mes propos, je me débarrasse de ma chemise, dévoilant ma poitrine aux tétons encore rougis par les pinces. J’espère que ça va l’exciter. Je n’omets aucun détail.
Maintenant que nous sommes sur l’autoroute, Alexandre peut se permettre de laisser sa main droite sur moi. Son majeur me pénètre délicatement, alors que mes mains malaxent mes seins. Mes gémissements résonnent dans l’habitacle alors que son doigt est complètement en moi.
— Tu es très excitante comme ça, nue, attachée avec ta ceinture.

Ma main lâche mon sein et glisse dans son entrejambe. Sous mes doigts, je sens son sexe en érection.
— Arrête-toi sur une aire discrète. C’est trop dangereux sur la route.— Bien, madame.
Il nous faut parcourir encore une trentaine de kilomètres avant de trouver une aire de repos quasiment déserte. Durant ces trente kilomètres, deux doigts ont rejoint son majeur, entretenant mon plaisir et mes gémissements.
— J’en peux plus, me dit-il en se garant derrière un bosquet, à l’abri des regards des quelques voyageurs en pause.
Alors qu’il fait le tour de la voiture, je recule mon siège pour lui faire de la place. Mais curieusement, il monte derrière et défaisant sa fermeture éclair avant de présenter son sexe tendu à ma bouche.
— Tu me rends dingue.
Sans rien dire, j’ouvre la bouche pour l’accueillir. Lui d’habitude si doux, s’enfonce profondément dans ma gorge, comme l’aurait fait Marc ou Hugo, avant de s’abattre sur moi pour me dévorer. Nos gémissements sont étouffés par le sexe de l’autre dans la bouche. Le goût de son sexe m’enivre toujours autant. L’agilité de sa langue et de ses doigts en moi me rapproche de la folie. Même si mes lèvres restent douloureuses après le traitement infligé par les pinces, j’accueille avec plaisir ses doigts qui m’ouvrent démesurément.
— Elles t’ont bien travaillée. Tu es joliment rouge et excitante, me dit-il avant de me lécher à nouveau.
Je repousse son bassin de mes mains pour dégager son sexe de ma bouche et reprendre ma respiration.
— Prends-moi. Vite.
Il descend de l’arrière de la voiture et passe devant. Il a juste assez de place pour se coucher sur moi. J’écarte les jambes au maximum, posant mon pied gauche sur le volant et la jambe droite sur la portière ouverte.
Ses mains attrapent mes poignets pour les bloquer au-dessus de ma tête. Il me regarde, savourant le spectacle que je lui offre, entièrement nue, attachée par la ceinture de sécurité, ses larges mains bloquant les miennes. Pour la première fois, il me domine. Je suis à sa merci. Avec un sourire pervers, il me pénètre lentement, centimètre par centimètre alors que mon corps le réclame entièrement. Son sexe coulisse facilement et profondément dans le mien, bien préparé par Julie et Miyako. Pour la première fois, ses va-et-vient sont brutaux, comme s’il ne m’avait pas touchée depuis des jours et des jours. Je dois reconnaitre que son corps me manquait tout autant.
Mes cris résonnent dans l’habitacle, mêlés à ses gémissements rauques. Alors qu’il me pénètre avec force, sa main libre vient me malaxer sans douceur les seins déjà meurtris par le traitement subi. Mais leur sensibilité n’en est que plus développée et mon plaisir décuplé. Je découvre une nouvelle facette d’Alexandre qui de soumis devient soudainement dominateur. Ses allers-retours s’intensifient. Je suis proche de jouir, mais il s’arrête soudainement, l’oreille aux aguets.
— Que… que… balbutié-je.— Tais-toi, répond-il en posant sa main sur ma bouche. J’ai entendu du bruit.
Je lui obéis, tendant l’oreille à mon tour. Il se dégage de moi et quitte la voiture, en me laissant frustrée. Je défais ma ceinture et le suis. La fraîcheur me caresse la peau et mon entrejambe, avivant une envie pressante.
— Tu vois quelque chose ?— Non, c’est bon.
Je le regarde qui commence à se rhabiller.
— Ah, non… s’il te plait.
Je lui attrape la main pour le tirer vers l’avant de la voiture, caché derrière le bosquet. Quel couple de pervers nous formons : lui le sexe en érection sorti, moi, complètement nue, juche sur mes talons.
Je le plaque sans ménagement contre le capot, avant de m’accroupir devant lui. Ma main et ma bouche s’emparent à nouveau de son sexe. Mes lèvres suivent mes doigts le long de son membre. Je sens son corps se tendre contre la voiture, gémissant de plaisir.
J’écarte mes lèvres des doigts et appuie le talon de ma main contre ma vessie pour m’aider à la vider discrètement. C’est avec soulagement que je sens le liquide chaud s’évacuer et la pression de ma vessie diminuer rapidement.
— Ça va ? me demande Alexandre, probablement surpris par le bruit liquide à ses pieds.— Mouiii… réponds-je.
Je saisis son sexe dans la main et le soulève pour lui lécher la hampe, lui aspirer un testicule après l’autre. Ses gémissements sont de plus en plus forts. Ses cuisses commencent à trembler : il est proche de l’orgasme. J’arrête alors de le sucer pour me redresser en pressant mon corps contre lui.
— Tu me rends dingue, me dit-il à nouveau.— Montre-moi à quel point.
Il me saisit par la taille pour me plaquer à mon tour le ventre sur le capot. M’écartant sans ménagement les jambes, il presse son gland entre mes lèvres, plusieurs fois, sans vraiment me pénétrer. Je n’en peux plus d’attendre.
— Je t’en prie, Alex. Prends-moi… je…
Il me pénètre plus rapidement, s’enfonçant en moi avec une facilité déconcertante. Je gémis plus fort encore.
— Arrête ! m’ordonne-t-il. On va nous entendre.— J’m’en moque.
Il me saisit les poignets pour me les mettre dans le dos et les coince contre mes reins. Ses assauts sont brutaux. Je n’y suis pas habituée, mais ce changement me plait. Mes muscles se contractent violemment autour de son sexe. Les amortisseurs de la voiture grincent bruyamment sous notre poids et la violence de ses assauts.
Au moment où je sens que je vais jouir, il me lâche les poignets et m’écarte les fesses. Il ouvre mon anus du bout de ses doigts et y glisse profondément son pouce. Jamais il ne m’a prise avec autant d’agressivité. C’est comme s’il avait besoin d’évacuer une énorme tension.
— Je vais te faire jouir comme jamais, me murmure-t-il d’une voix rauque.
Ses mouvements s’accélèrent et s’intensifient. Mes lèvres et mon anus me brûlent. Son pouce appuie alors sur la paroi de mon rectum augmentant brutalement la pression dans mon bas-ventre et sur mon point G. J’ai l’impression que mon corps va exploser de plaisir. Je lève la tête et laisse échapper un cri intense alors que je jouis, les larmes aux yeux.
Mais Alexandre ne s’arrête pas là. Il se retire et me retourne sans ménagement sur le dos. Je n’en peux plus, je suis à bout de souffle. Mais il en veut encore plus, comme jamais. Il me soulève les cuisses et me pénètre brutalement et profondément, me faisant de nouveau crier de plaisir. Je relève les cuisses pour mieux m’ouvrir à lui. Il saisit alors mes chevilles pour m’écarter encore plus les jambes.
Tous les sons se mélangent autour de moi : mes gémissements, les râles rauques d’Alexandre, les crissements des amortisseurs, les bruits des voitures sur l’autoroute.
Le corps d’Alexandre se cambre brusquement alors qu’il est profondément enfoncé en moi. Sa prise autour de mes chevilles devient extrêmement douloureuse alors qu’il jouit et libère un cri animal qui pourrait rameuter les voyageurs présents sur l’aire de repos. Tout ce qu’ils verraient serait deux amants, en sueur, essoufflés, sur le capot d’une voiture, lui se vidant encore par spasmes, elle dégoulinant de plaisir.
Toujours profondément enfoncé, Alexandre se couche sur moi et enlace ma taille. Il enfouit son visage au creux de mon cou. L’enlaçant à mon tour, je sens son corps trembler entre mes bras et des gouttes chaudes tomber sur ma peau. Je n’arrive pas à y croire.
Il pleure ?
Je lui caresse doucement le dos. Il met quelques instants à se calmer. Je suis bouleversée de le voir comme ça : un instant fort et dominateur et l’instant d’après aussi fragile qu’il pourrait se briser entre mes doigts.
— Je suis désolé, me murmure-t-il.— Mais pourquoi ? lui demandé-je en lui caressant le dos d’une main, ses cheveux de l’autre.
Il dépose de légers baisers sur ma gorge, remontant vers mon oreille.
— J’ai été brutal avec toi. Je… je crois que je suis jaloux.
Je hoquète de surprise, mais je n’ose pas l’interrompre.
— J’ai… l’impression que tu prends plus de plaisir à être brutalisée qu’avec moi. Et…
Mon cœur se serre à l’entendre. Je l’arrête en l’embrassant avec passion, immisçant ma langue dans sa bouche. Il se laisse faire. Je termine mon baiser en lui mordant la lèvre inférieure, lui arrachant un gémissement de douleur.
— Ça t’apprendra à dire des bêtises. C’est vrai que je prends beaucoup de plaisir à me soumettre. Mais avec toi… c’est différent. J’adore quand tu te soumets à moi, à mes désirs. J’adore aussi ce que tu viens de me faire parce que… avec toi c’est différent.— En quoi est-ce différent ?
Je ne parviens plus à refouler mes sentiments. Même si je fonce dans le mur, je préfère tout lui dire.
— Je t’aime, Alex. Et… je crois que je t’aime depuis le premier jour.
Il relève la tête et plonge son regard noisette dans le mien. Ses lèvres tremblent. Mon cœur semble s’arrêter de battre. Je reste suspendue à ses lèvres, craignant sa réponse.
— Je… je ne sais pas quoi dire, murmure-t-il.
Mes bras retombent mollement sur le capot, dans un bruit métallique. Ce que j’ai pris pour de l’amour n’est finalement que de la tendresse et de l’affection. Je me suis fourvoyée depuis le début. Comme d’habitude, je me suis fait des idées.
— Je… je suis désolée, murmuré-je à mon tour, en le repoussant doucement. J’aurais mieux fait de me taire.
Je sens son sexe ramolli glisser de nouveau en moi, pour sortir, cette fois. Me laissant pantelante sur le capot de la voiture, il se rhabille avant de prendre mes vêtements abandonnés dans la voiture. Je lui tourne le dos pour me rhabiller et surtout cacher les larmes qui me montent aux yeux. Mes doigts tremblants peinent à reboutonner ma chemise. Deux mains fermes se posent alors sur mes épaules et me font pivoter. Je n’ose pas relever la tête. Alexandre glisse un doigt sous mon menton m’obliger à le regarder. Un doux sourire étire ses lèvres, le même qu’il m’a adressé le jour de notre rencontre. Il pose son index sur mes lèvres pour m’empêcher de parler.
— Je crois, murmure-t-il, que tu te méprends sur mes paroles.  Jamais je n’aurais cru pouvoir entendre ces mots de la bouche de quelqu’un… Je… ne m’y attendais pas.— Mais…— Il n’y a aucun mais, cette fois. Je t’aime. Je veux que tu sois heureuse et épanouie. Et comme je te l’ai dit, ce n’est pas de la théorie.
Sa bouche fond sur la mienne en un baiser passionné comme jamais. Des larmes roulent sur mes joues. Mes sentiments sont partagés. Une douce chaleur irradie de mon cœur, gagnant l’ensemble de mon corps.
Un vent froid me fait brusquement frissonner. Les lèvres d’Alexandre se détache des miennes avec un soupir. Il pose son front contre le mien.
— Si on rentrait ? Je ne veux pas que tu tombes malade.— Avec plaisir, réponds-je en remettant ma jupe.
Enfin rhabillés correctement, nous nous glissons dans le véhicule. Avec souplesse, Alexandre sort la voiture de son emplacement et gagne rapidement l’autoroute. Il ne nous reste plus qu’une demi-heure de trajet.
— Comment veux-tu faire ? me demande-t-il en passant la cinquième avant de poser la main sur ma cuisse.— C’est-à-dire ?— Tu veux que l’on rende ça officiel auprès de tout le monde ou tu préfères rester discrète.— Je… J’avoue ne pas y avoir réfléchi, réponds-je les épaules basses. Et toi ?— Je suis partagé. Je te propose de continuer comme ça pour le moment. On ne change rien à nos habitudes… même sexuelles, me glisse-t-il avec amusement.— Mais si un jour, tu préfères que je m’offre exclusivement à toi, n’hésite pas à me le dire.— Tant que tu t’offres à moi avec le même amour et la même passion, dit-il en prenant mes doigts dans sa main, ça me va.
Mon regard se pose alors sur la longue route qui se présente à nous : pour la première de fois de ma vie, je peux regarder l’avenir avec sérénité, avec un homme que j’aime et qui m’aime en retour. Qui m’aime au point de me laisser trouver mon plaisir dans les bras d’autres partenaires, hommes ou femmes. Qui me donne confiance en moi et à qui je peux me fier en retour.
C’est grâce aux sentiments que nous avons toujours eu l’un pour l’autre sans nous l’avouer que nous allions au-delà de l’acte sexuel. Nous avons vraiment fait l’amour à chaque fois.
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