Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 50 J'aime
  • 1 Commentaire

Un job d'appoint

Chapitre 36

Une soirée de soumission (1ère partie)

SM / Fétichisme
Je me prépare pour me rendre chez Charles et Julie. Regardant mon téléphone portable, je vois qu’il me reste une petite demi-heure avant l’arrivée de Thomas.
Prenant ma douche, je me lave avec grand soin. Aucun centimètre carré de mon corps n’est épargné. Sachant qu’aucune pénétration ne risquait de m’être épargnée, j’ai pris soin de suivre un régime sans résidu, de manière à avoir un rectum tout à fait propre. J’ai envisagé de me faire un lavement, mais le régime a été suffisant pour éliminer le problème.
Dans quelle galère me suis-je encore fourrée ?
Pourquoi ai-je donc accepté la proposition de Julie ? Me soumettre entièrement à elle, devant son mari. Quelle idée de dingue. Pourtant, elle me semble si excitante. Et, d’un autre côté, si cette soirée pouvait améliorer les capacités sexuelles de Charles, peut-être que Julie serait plus heureuse et que leur couple en sortirait plus fort qu’avant. Cette pensée me redonne courage et motivation.
Je regarde avec anxiété la petite boîte posée sur mon lit. Elle est joliment emballée dans du papier violet, entouré d’un ruban noir. Décidément, Julie a bien fait les choses. Les doigts tremblants, je défais le nœud, qui ferme la boîte puis le papier sans le déchirer. Je retire le couvercle et constate qu’elle contient une boite en bois laqué.
Elle me met au supplice.
Même si j’ai une vague idée de ce qui m’attend dans cette boîte, je ne peux pas m’empêcher d’angoisser à l’idée de découvrir son contenu. Prenant une profonde inspiration, j’ouvre la boîte pour y trouver un paquet enveloppé dans du papier de soie violet. Le papier se défait dans un doux froufrou et je découvre l’accessoire dont Julie souhaite que je m’équipe pour les satisfaire, tous les deux.
Il s’agit d’un grand harnais en cuir. Il est composé d’un collier, doté de deux anneaux argentés et d’une ceinture, reliés entre eux par deux bandes de cuir séparées par un anneau. De chaque côté de la ceinture partent deux lanières de cuir, ornée chacune d’un anneau : l’anneau de celle du haut est à l’intérieur tandis que celui du bas est à l’extérieur. Le harnais est accompagné de quatre bracelets en métal plat, chacun orné d’un anneau. Je frissonne en imaginant tout ce que Julie pourra y accrocher.
Quelle vicieuse je suis devenue. Rien que l’admirer, je suis déjà excitée.

Je me démêle les cheveux et les coiffe en une natte qui arrive entre mes épaules. Je retire mon peignoir pour enfiler le harnais. Le cuir est souple et doux sur ma peau. Je ceins mon cou du collier, en prenant garde de pouvoir passer un doigt entre ma peau et le cuir puis ma taille de la ceinture. Je boucle les quatre lanières sur mes cuisses et m’observe dans le miroir en posant un pied sur un petit tabouret. Mon pubis et mes lèvres sont parfaitement épilés de la veille et d’une propreté inégalable.
Une véritable actrice de film porno.
— Tu es… superbe, murmure une voix derrière moi.— Merci, Alex, réponds-je au reflet que je vois se dessiner à côté de moi, en enfilant mes escarpins.

Il se rapproche et glisse ses bras autour de ma taille, avant de m’embrasser délicatement le lobe de l’oreille.
— Tu veux vraiment le faire ? demande-t-il alors que ses mains remontent vers mes seins.
En guise de réponse, je lui montre les ornements en métal posés sur le lit. Je lui présente tour à tour mes deux poignets, autour desquels il attache les deux premiers bracelets. Le contact du métal froid sur ma peau m’arrache des frissons. Sa main remonte sur le long de mon bras, sur mon épaule, jusqu’à ma joue dont elle épouse délicatement la forme. Je ferme les yeux en laissant mon visage reposer dans sa grande et chaude main. Son autre main empaume mon épaule gauche. Sa chaleur se diffuse en moi comme une onde bienfaisante alors qu’elle descend lentement le long de mon bras jusqu’à mon poignet. Lorsque j’ouvre les yeux, c’est pour voir son regard triste posé sur le bracelet qui orne mon poignet.
— Ça va aller.— Tu es sûre que c’est une bonne idée ? Me demande-t-il les yeux toujours rivés sur le bracelet étincelant.— Oui… continue.
Il s’agenouille devant moi. Il fait glisser ses mains le long de ma cuisse gauche, sur mon genou et le long de ma jambe pour me faire poser le pied sur sa cuisse. Je prends garde à ne pas lui enfoncer le talon de ma chaussure dans la cuisse. Il me passe alors un nouveau bracelet autour de la cheville avant de remonter ses mains le long de ma jambe et de faire pareil avec la droite. Alors que je vais reposer le pied au sol, il me surprend en le portant à ses lèvres et en y déposant un léger baiser. Vue de l’extérieur, cette scène doit être d’un érotisme à classer à 9 sur l’échelle des séismes de Richter : Alexandre, soumis à mes pieds et moi, le dominant dans une tenue au-delà de toute perversité.
Ses lèvres glissent avec sensualité le long de ma jambe, sur le bas en soie, sur l’intérieur de ma cuisse. Tandis qu’il me repose le pied par terre, sa langue caresse ma peau nue au-dessus de la dentelle du bas, m’arrachant des frissons. Je résiste à l’envie de prendre sa tête pour l’encourager à me lécher. Si je commence à me laisser aller à mon désir du moment, je ne pourrai jamais me laisser conduire chez Charles et Julie. Je me contente de lui caresser les cheveux. Il lève la tête et me lance un regard affligé.
— Tu peux toujours changer d’avis, tu sais ?— Je sais, oui, réponds-je d’une voix résignée.— Mais… tu ne le feras pas, n’est-ce pas ?
Je secoue la tête. Je prends son visage entre mes mains et me penche vers lui. Le cliquetis des bracelets résonne dans ma chambre. Mon cœur se serre douloureusement en voyant la douleur dans son regard noisette. Jusqu’à maintenant, je n’avais pas réalisé la puissance de ses sentiments. Je dépose un léger baiser sur ses lèvres puis lui murmure à l’oreille une promesse.
— Ce soir sera la dernière fois. Après ce soir, je ne serai plus qu’à toi et à toi seul.
Je l’entends hoqueter de surprise alors que je me redresse. Il lève un regard surpris.
— Je… je… bredouille-t-il, ne t’en demande pas tant et…— Chuttt… le coupé-je en posant mon doigt sur sa bouche pour lui clore les lèvres. Je veux que tu sois heureux et épanoui. Et ça, c’est pas de la théorie.
Il sourit timidement en entendant ses propres mots sortir de ma bouche. Il est si touchant que mon cœur se gonfle d’amour dans ma poitrine. Nous nous redressons ensemble. Il prend à son tour mon visage entre ses mains chaudes et s’empare passionnément de mes lèvres. Je ne résiste pas au besoin viscéral de me blottir contre lui. Ses doigts me caressent la nuque.
— S’il y a le moindre souci, appelle-moi.— Je suis en sécurité avec Julie. Tout se passera bien.
Il ouvre la bouche pour ajouter quelque chose mais est interrompu par la sonnette de la porte d’entrée. Avec regrets, je me détache de son étreinte et m’éloigne de quelques pas. Je regarde Alexandre tourner les talons.
Je dois arrêter de le faire souffrir… et moi aussi.
Ma décision est prise depuis plusieurs jours… en fait, depuis mon rendez-vous avec Julie et surtout mon retour avec Alexandre : ce soir est la dernière fois que je m’offre à d’autres que lui. Je le lui ai promis. Forte de cette décision, je sors de ma penderie un long manteau bien chaud et l’enfile. J’apprécie la douceur de la doublure sur ma peau nue et la chaleur de l’épais tissu en laine dont il est fait. Prenant une grande inspiration, je sors de ma chambre et rejoins Alexandre dans le vestibule. Je le vois en train de discuter avec Thomas, dans l’entrée.
— Ne t’inquiète pas, Alexandre. Je veillerai sur ta petite-amie. Elle ne risque rien avec madame Campôme.— Je sais mais… Il s’interrompt en me voyant arriver. Thomas, je te confie Marion.
Le chauffeur de Julie se tourne vers moi et s’incline en souriant.
— Bonsoir, mademoiselle Asha.— Bonsoir, Thomas.— Me permettez-vous de vérifier votre tenue avant de partir ?
Du coin de l’œil, je vois la mâchoire d’Alex se crisper. Je retire mon manteau et le lui confie. Je perçois son agacement alors que je me retrouve nue devant un autre homme et que Thomas s’approche de moi pour m’examiner. Il vérifie le serrage des différentes sangles, sans le modifier. Il me fait faire un demi-tour et pencher en avant. Je sens alors ses mains m’écarter les fesses. À côté de moi, Alex se crispe. Je lui attrape la main pour la caresser et le rassurer. Thomas m’indique que je peux me redresser et me rhabiller. Il hoche silencieusement la tête, m’autorisant ainsi à refermer mon manteau. Son regard est resté très professionnel et son visage impassible. Quelque chose me dit que ce n’est pas la première fois qu’il est amené à remplir ce genre de tâche pour ses employeurs.
D’un bref signe de tête, il m’invite à le suivre. Alors que je lui emboite le pas, Alexandre me retient fermement par le poignet, le regard inquiet. Je lui souris de nouveau et le rassure.
— C’est la dernière fois, Alex. Laisse-moi lui rendre ce service.
Il dépose un léger baiser sur le dos de la main avant de la lâcher presqu’avec regrets. Craignant de flancher devant son regard inquiet, je me hâte d’emboiter le pas à Thomas, qui me tient la porte ouverte.
— Je m’en remets à vous, Thomas.— Je veillerai sur vous mademoiselle.
Alors que je passe le pas de la porte, je sens le regard d’Alexandre peser sur mes épaules. Mais je ne veux pas céder à l’envie de me retourner et de me jeter dans ses bras pour rester avec lui.
C’est la dernière fois.
La fraicheur du soir me saisit malgré mon épais manteau. Je resserre instinctivement les pans de mon unique vêtement. Voyant Thomas qui m’attend près de la portière ouverte d’une limousine, je me reprends et je le rejoins. À peine arrivée à côté de lui, il me surprend en me présentant une chaine, équipée d’un mousqueton.
— Normalement, j’aurais dû vous l’accrocher au collier pour sortir de votre maison, mais… me dit-il sur un ton compatissant.— Merci de cette attention, réponds-je en écartant les pans du manteau pour en libérer mon cou. Merci pour lui.
D’un geste sûr, il accroche le mousqueton à l’un des anneaux du collier. Il se penche vers l’intérieur de l’habitacle et y tend le bout de la chaine.
— Parfait, Thomas, fait une voix que je ne reconnais que trop bien. Enlevez-lui son manteau.— Bien, madame.
Passant devant moi, il défait la ceinture, puis les boutons de mon manteau avant de se glisser dans mon dos pour me retirer le vêtement et…
Sans doute me cacher au regard d’Alexandre qui doit être derrière la fenêtre.
Le froid envahit brutalement mon corps, me faisant frissonner de partout. Une légère tension s’exerce alors sur la chaine qui sert de laisse. Je ne peux que suivre le mouvement et m’approche de l’habitacle.
— Bien, fait la voix autoritaire de Julie. Entre.
Je lui obéis en silence. L’intérieur du véhicule est plus que spacieux. Ce ne sont pas des sièges de voiture, mais de véritables canapés. Je vois le sourire satisfait de Julie lorsque je pénètre dans l’habitacle, équipée du collier et des bracelets et seulement vêtue des bas. Elle est installée dans un fauteuil, sirotant une coupe de champagne. De la tête, elle me fait signe de la rejoindre. Je m’exécute, mais alors que je vais pour m’asseoir à côté d’elle, elle tire sur la chaine pour me faire agenouiller à ses pieds. Tandis que Thomas se glisse derrière moi, j’obéis adoptant une position la plus soumise possible, comme je l’ai vu sur des sites de soumission : genoux écartés, visage et regard baissés, paumes de mains sur les cuisses. Je sens ses doigts me caresser les cheveux.
— Je vois que tu as compris. Ce soir, tu seras notre soumise. Tu te plieras à nos ordres.— Bien, madame, réponds-je humblement.— Cependant, nous respecterons tes limites. Nous allons mettre en place un code. Tu devras me le répéter et surtout le retenir.— Bien, madame.— Il s’agit d’un code de couleurs. Vert, tout va bien. Orange, c’est limite, ralentir, plus doux. Rouge, arrêt immédiat. Et, si tu le souhaite, violet, plus fort.
Je lui répète plusieurs fois le code de couleurs, sans me tromper.
— Très bien, me félicite-t-elle en me caressant la nuque et les épaules. Va t’asseoir.
Elle me désigne le fauteuil central du menton : large d’une place et demie, encadré de deux épais accoudoirs, il est entièrement recouvert de cuir. Je jette un regard intrigué sur Thomas, m’interrogeant sur sa présence dans l’habitacle. Mon premier réflexe est de croiser les jambes, une fois assise dans le siège confortable. Mais je garde les cuisses légèrement écartées, car j’imagine que Julie souhaite tout voir de moi. De nouveau, je lis la satisfaction dans le regard de Julie.
— Allez-y, Thomas.— Bien, madame, dit-il sur un ton toujours très professionnel avant de se tourner vers moi et de décrocher la chaine qui pend à mon collier. Veuillez me donner votre main.
Je m’exécute. Avec beaucoup de délicatesse, il saisit mon poignet et m’écarte le bras. Suivant son geste du regard, je vois qu’il accroche le bracelet à un crochet fixé sur la poignée au-dessus de la vitre. Sans même qu’il me le demande, je lui présente mon autre poignet.
— Votre cheville, maintenant.
Malgré ma surprise, je tends mon pied vers lui. De la même manière, il soulève ma cuisse pour la faire passer par-dessus l’accoudoir et accrocher le bracelet de cheville en bas du siège, avant de procéder de la même manière avec mon autre cheville. Me voilà totalement immobilisée, dans une position au-delà de l’obscénité, sous le regard fiévreux de Julie. Sans doute que de me voir attachée et soumise à elle… à moins qu’elle ne soit en train d’imaginer ce qu’elle va me faire subir. Thomas quitte alors l’habitacle et, après avoir refermé la portière, s’installe derrière le volant pour démarrer.
— Avez-vous bien mis la caméra en marche, Thomas ?— Oui, madame. Monsieur ne manquera rien du spectacle que vous allez lui offrir.— Parfait. Allons-y alors.
Tandis que Thomas engage la limousine dans l’allée de la propriété, Julie termine sa coupe de champagne et me sourit en s’asseyant sur ma gauche.
— Cette position te va à ravir. Perverse à souhait, me dit-elle en faisant courir ses ongles sur ma cuisse, évitant soigneusement mon entrejambe déjà excité.— Merci, madame.— Et ce harnais… te va très bien !
Ses ongles glissent maintenant entre mes seins, avant de venir dessiner de longues lignes sinueuses sur ma poitrine et sur mon ventre. Baissant les yeux, je vois de fines lignes rouges apparaître sur ma peau tandis qu’une agréable et exquise douleur sur propage à la surface de mon épiderme. J’en oublie presque la conduite souple de Thomas. Julie rapproche ses lèvres de mon oreille.
— Encore merci d’avoir accepté de jouer le jeu, Marion. Je ne sais pas si tu te rends compte de l’aide que tu vas nous apporter.
Je tourne la tête vers elle. Nos lèvres se frôlent presque.
— Je suis ravie de vous aider.
Elle se glisse alors à genoux entre mes cuisses écartées. Ses lèvres esquissent un sourire avant de s’emparer des miennes. Sa langue force le passage de mes lèvres. Un goût de champagne de grand crû envahit ma bouche en même temps que sa langue. Ses mains glissent le long de mes flancs pour venir empaumer mes seins, qu’elle presse entre ses doigts. Son toucher est encore délicat, éveillant dans mon corps de délicieuses vagues de plaisir. Mais j’imagine qu’elle ne va pas se contenter de ce genre de caresse : elle fait partie du même Club que Marc.
Elle relâche mes lèvres et se recule un peu, me laissant pantelante sous ce premier assaut. L’ongle de son index dessine maintenant des cercles autour de mon mamelon droit dressé et très sensible à cause de la fraicheur du soir et de la climatisation dans l’habitacle. Ses ongles saisissent et pincent mon téton, l’étirant petit à petit. Mes gémissements se font de plus en plus forts à mesure qu’elle les étire et les pince avec plus d’intensité. Avec un sourire machiavélique, elle se penche sur moi et ses lèvres s’emparent de mon téton tandis que ses doigts glissent sur mon autre sein. Ses dents me mordillent délicatement, puis de plus en fort. Ses ongles s’enfoncent un peu plus dans mon autre mamelon. Plus elle tire, plus la douleur est forte et excitante, déclenchant des vagues de douleurs, suivies de plages de bien-être lorsqu’elle s’arrête. Elle se tourne vers l’avant de la voiture et s’adresse à son mari, derrière son écran.
— Tu vois, mon amour, sa peau est magnifiquement élastique. Tu veux voir plus bas ?— Oui, mon cœur, répond une voix via un haut-parleur.
Julie se décale alors sur le côté et laisse glisser sa main jusqu’à mon sexe bien ouvert grâce à mon installation. Elle écarte un peu plus mes lèvres des doigts. Je sens la fraicheur de la climatisation venir caresser mes chairs déjà humides, tandis que Julie offre à l’objectif de la mini-caméra une vue imprenable sur mon intimité. Elle glisse son doigt entre mes lèvres pour décalotter mon clitoris.
— C’est moi, ou bien ça l’excite ? Elle semble déjà mouillée.
En silence, Julie écarte un peu plus mes lèvres et plonge le majeur de sa main libre dans ma vulve avec un bruit mouillé qui semble envahir l’habitacle.
— Oui, elle est bien mouillée, commente Julie en y introduisant deux autres doigts.
Mes doigts s’agrippent aux poignées auxquelles je suis attachée pour contenir les spasmes qui prennent possession de mon corps.
— Superbe, commente de nouveau la voix. Mais ne l’épuise pas avant son arrivée, hein ?— Ne t’inquiète pas. Régale-toi du spectacle.
Julie reporte son attention sur moi et enfonce profondément ses doigts.
— Ce n’est que le début, me murmure-t-elle avant de glisser contre moi. Quelle est ta couleur ?— Vert, madame.
Ses lèvres s’emparent de miennes alors que ses doigts s’activent plus rapidement. Sa langue s’enfonce profondément dans la gorge. Ma respiration est saccadée. Elle recule la tête, se léchant les lèvres.
— Violet, madame, lui demandé-je comme une faveur.
Ses doigts me fouillent plus profondément. Chaque pénétration est plus forte que la précédente, mais j’aime ça. La tête me tourne, m’entrainant dans un agréable voyage vertigineux, alors que mon corps se cambre quand Julie immobilise ses doigts au plus profond de mon intimité.
— Aaahh… Ahh… Oooh…
La pression de mon bas-ventre monte dangereusement au point qu’elle en est douloureuse. Ma tête part brusquement en arrière alors que mon corps se tend sous le poids de Julie.
— Ne jouis pas tout de suite.
Elle retire ses doigts, laissant un grand vide dans mon bas-ventre.
— Thomas !— Oui, madame ? — L’avez-vous vérifiée avant de partir ?— Oui, madame. Son hygiène est irréprochable.— Bien, je vais vérifier.
Ses doigts enduits de mes fluides descendent entre mes lèvres pour aller masser mon anus. Elle exerce une pression circulaire assez forte. Mon sphincter, habitué à cette pratique, se relâche assez vite, lui permettant de glisser son majeur.
— Tu vois bien, mon amour.— Oui, répond la voix empreinte d’une excitation maitrisée. Elle est ouverte à beaucoup de chose, dirait-on.— Oui, nous l’avons bien travaillée.
Nous ? mais oui, je me souviens de ma séance de yoga avec elle et Hugo. Et Marc lui a sûrement raconté ce qu’il me faisait.
Je lâche un nouveau gémissement quand un deuxième doigt rejoint le premier pour m’ouvrir un peu plus. Ses va-et-vient sont longs et profonds. Elle veut me maintenir dans un état d’excitation le plus longtemps possible pour décider quand elle me laissera jouir. Pour moment, je vois le regard de Thomas dans le rétroviseur.
Comment peut-il conduire avec ce qui se passe à l’arrière ?
Je lâche un cri de douleur lorsque Julie me mordille le mamelon en le tétant. Mon corps se tend de plaisir lorsque son pouce pénètre dans ma vulve trempée.
— Violet, gémis-je, violet !
Les allers-retours se font plus rapides, plus brutaux. Je peine à trouver ma respiration. Mon bas-ventre est douloureux. Si je jouis maintenant, je vais tremper le fauteuil.
À ce moment-là, Julie enfonce profondément ses doigts en moi et les immobilise. De sa main libre, elle ramasse quelque chose à côté de son siège et glisse quelque chose de froid entre mes cuisses. Baissant les yeux, je vois qu’elle applique un bocal à large ouverture sur mon sexe.
— Vas-y, lâche-toi. Je t’y autorise.
Elle m’autorise à jouir, à me vider devant elle et devant cette caméra braquée sur moi. La situation me bloque complètement. La pression ne pouvant diminuer, la douleur augmente dans mon bas-ventre.
— Je… Je n’y arrive pas, bafouillé-je.— Qu’à cela ne tienne. Je vais t’aider.
Julie se penche alors sur mon sexe et décolle légèrement le bocal de mon sexe. Sa langue commence à me caresser le clitoris, puis dessine de petits cercles tout autour. Mon corps se cambre à nouveau dans un profond gémissement quand ses lèvres aspirent mon petit bout de chair. Et vient la délivrance. Dans un bruit qui semble envahir l’habitacle, je me vide entièrement dans le pot. J’ai l’impression qu’une chute d’eau se déchaine alors que le pot se remplit. Mon cri de jouissance se transforme en un gémissement de soulagement lorsque la pression est enfin redevenue normale.
— Eh bien, ça a été rapide, commente la voix derrière la caméra.— Ne t’inquiète pas. Elle est très endurante, répond Julie en m’essuyant le sexe avec des mouchoirs en papier. Tu ne le regretteras pas.— Je te fais confiance, mon amour. Je vous attends avec impatience.
Mettant fin à la conversation, Julie me montre le bocal à moitié rempli.
— Charles a envie de goûter à ta liqueur, dit-elle en le glissant dans un mini-bar. Il va se régaler. Nous allons tous les trois nous régaler ce soir.
Sa langue vient me caresser doucement le lobe de l’oreille alors que ses doigts, encore luisants de ma liqueur, dessine les contours de mes lèvres, qui s’ouvrent sous l’effet de cette caresse. Julie les glisse dans ma bouche. Comme un bébé à qui on présente le sein et qui se met à le téter par instinct, je lui suce les doigts, les nettoyant avec application.
— Oooh… murmure Julie, en retirant ses doigts. Je regrette tellement que Marc t’ait mis la main dessus en premier. On aurait pu faire tellement de choses ensemble…
Sa main glisse à nouveau sur mes seins, puis sur mon sexe maintenant sec. La caresse est douce et délicate, apaisante sans être excitante. Les battements de mon cœur se calment, ma respiration est plus lente, plus profonde, plus régulière.
— Je ne lui appartiens pas, réponds-je spontanément.— Je sais, poursuit-elle en me pinçant légèrement les lèvres. Tu appartiens désormais à un autre, n’est-ce pas ?
Le visage d’Alexandre apparait alors dans mon esprit. Je me contente de hocher la tête en silence.
— Il a bien de la chance de t’avoir conquise. Mais ce soir… tu es à nous alors ne pense pas à lui.
Disant cela, elle me tord les lèvres, m’arrachant un cri où se mêlent douleur et plaisir intense.
— Oui, madame. Je vous appartiens ce soir.— Parfait. Maintenant, la dernière touche à ta tenue.
Je regarde Julie prendre une petite boîte près de son siège et en sortir deux chaines se terminant par des pinces japonaises.
— Tu te souviens, n’est-ce pas ?— Oui, madame.— Tu avais aimé ?— Oooh, oui.
Elle s’agenouille de nouveau entre mes cuisses pour me téter à nouveau. Je sens mon mamelon gonfler entre ses lèvres. Elle le lâche et l’enserre dans les mâchoires de la pince. Je lâche un gémissement de douleur lorsqu’elle tire dessus et que les mâchoires se referment. avant de faire pareil avec l’autre. Elle attache alors le mousqueton de chaque chaine à l’anneau entre mes seins. Lorsqu’elle les lâche brutalement, leur poids tracte les pinces en en resserrant les mâchoires sur mes chairs tendres
— Magnifique. Et tout à l’heure, dit-elle en glissant une main sur mon sexe lisse, elles y auront droit aussi.
Je sens toujours son regard me caresser le corps, imaginant sans doute tout ce qu’elle va me faire subir tout au long de cette soirée… de cette longue soirée.
Diffuse en direct !
Regarder son live