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Un job d'appoint

Chapitre 38

Une soirée de soumission (3ème partie)

SM / Fétichisme
Je ne comprends pas comment j’ai atterri sur ce plan dur. Je me souviens d’avoir été libérée du chevalet et de m’être effondrée quand j’ai essayé de me mettre debout. J’ai eu comme une absence. Je ne sais pas combien de temps elle a duré. Je me réveille en sentant un goût d’alcool entre les lèvres. Cet alcool doux et sucré dont se délecte mon palais à chaque fois. J’ouvre les yeux. Ma vue est un peu brouillée, mais elle s’éclaircit progressivement. Je distingue le visage inquiet de Julie sur moi. Elle prend une gorgée de liquide ambré et se penche sur moi. Mes lèvres s’ouvrent au contact des siennes pour laisser l’alcool envahir ma bouche. Sa douceur et sa chaleur irradient dans mon corps délicieusement douloureux. La langue de Julie caresse la mienne, l’enlace avec délicatesse alors que l’une de ses mains descend sur mes seins qu’elle cajole tendrement.
— Je vois que tu vas bien, me dit-elle en détachant ses lèvres des miennes. Tu me rassures.— Je… n’ai pas compris ce qui s’est passé.
Tout en tournant autour de moi, Julie promène sensuellement ses ongles sur ma peau, laissant quatre longues traînées rouges, sinueuses.
— J’ai eu peur que tu te sois évanouie à cause de la douleur, comme au Club. Mais ça ne semblait pas être ça. Tu respirais paisiblement.
Elle saisit mes tétons l’un après l’autre et les pince à nouveau entre ses ongles rouges, parfaitement manucurés.
— Tu avais besoin de récupérer un peu avant de passer à la suite.
Elle s’éloigne de moi. Je constate que mes chevilles et mes poignets sont de nouveau entravés aux pieds du meuble sur lequel je suis.
Une table sans doute.
J’essaie de me relever mais mon mouvement est arrêté net par une sensation d’étranglement. Elle a dû attacher la sangle qui fait office de collier au meuble.
— Ne t’agite pas trop, me conseille-t-elle en faisant rouler quelque chose qui semble lourd. Ton licou est fixé à la table. Tu risques de t’étrangler.— Bi-bien, madame, réponds-je un peu rassurée.
Je sens soudain quelque chose de froid et de crémeux sur différentes parties de mon corps. Un mauvais réflexe me fait relever la tête. Je manque à nouveau de m’étrangler. Je ferme les yeux pour me concentrer sur les sensations.
— Nous n’avons pas pris notre dessert, commente Julie. Nous allons le déguster maintenant. J’ai choisi un assortiment de sorbets.

Je comprends mieux cette sensation de froid. Elle dépose alors de petites quantités de sorbets à différents endroits : sur mes mamelons, qui se dressent au contact du froid, le long de mon sternum, autour et dans mon nombril, ce qui me fait sursauter, faisant tomber une portion. Immédiatement, un coup de martinet s’abat mon pubis, m’arrachant un cri de douleur. Il est aussitôt suivi d’une onde de fraîcheur. Julie a déposé une portion de sorbet juste à l’endroit qu’elle vient de fouetter. Le contraste entre la brûlure du coup et le froid du sorbet est délicieux, plaisant même. Je pousse un gémissement de soulagement sous l’effet de l’apaisement que m’apporte cette fraîcheur. J’entends alors Julie inviter Charles à déguster son dessert.
Je vois Charles tourner autour de la table sur laquelle je lui suis complètement offerte. Il semble hésiter sur l’endroit par lequel commencer. Un peu partout le sorbet commence à fondre sur ma peau brûlante. Il finit par se décider à me lécher le ventre, suivant les coulées de sorbet du mes flancs. Sa langue est chaude et un peu râpeuse, comme celle d’un chat. Son contact est agréable. Il prend son temps pour passer partout, alors que Julie, de l’autre côté, en fait de même.
— Hmmm… Aaaahhh…
Ma peau se couvre de frissons. Je n’ai jamais été léchée comme ça. Leurs langues chaudes remontent de concert sur les seins, nettoyant tout sur leur passage jusqu’à ce que leurs lèvres s’emparent de mes tétons. Ils me tètent avec force, n’hésitant pas à me mordiller les mamelons. Mes gémissements emplissent la salle, alors que mon corps se tend. Il m’est difficile d’en garder le contrôle, mais je le dois pour éviter l’étranglement par le licou.
La bouche de Charles redescend sur mon ventre pour venir gober ce qu’il reste de sorbet sur mon sexe. Sa langue va chercher alors la moindre goutte du dessert fondu entre mes replis, m’arrachant de nouveaux gémissements. Il n’hésite plus à me mordre, maintenant, tirant mes petites lèvres entre ses dents. Alors que les lèvres de Charles remontent sur mon clitoris pour l’aspirer, Julie se met à cheval au-dessus de mon visage, offrant à nouveau son sexe à ma bouche. Son bassin ondule sur moi alors que ses lèvres humides s’écrasent sur ma bouche. Ma langue la pénètre à nouveau, caressant ses chairs tendres.
— Oui, c’est bien. Lèche-moi bien.
Ma bouche est envahie par sa liqueur. Je déglutis plusieurs fois pour l’avaler, aspirant un peu plus les lèvres de Julie. Alors que mes gémissements de plaisir sont étouffés par sa vulve trempée, j’entends ceux de Julie au-dessus de moi et cela m’excite encore plus. J’ai besoin de plus que la langue de Charles, mais ma position ne me permet de formuler aucune demande. Je lâche un cri étranglé lorsqu’il tire encore sur les pinces pour écarter mes lèvres avant d’y enfoncer le manche du martinet.
Plus fort ! Plus fort !
Occupée à dévorer Julie, je ne peux que prier silencieusement pour qu’il entende ma pensée. Mais il maintient un rythme lent, avec une pénétration douce mais profonde. Mes muscles se contractent alors pour me faire profiter au maximum du manche. Les sensations sont décuplées. La pression monte rapidement. Mon bassin se soulève et je sens mon bas-ventre se vider brusquement. J’entends un cri de colère : je viens de jouir sur les vêtements de Charles, qui n’a pas eu le temps de reculer.
— Espèce de conne ! crie-t-il, en abattant deux fois suite le martinet sur mon sexe. Regarde ce que tu as fait !
Des larmes perlent au coin de mes yeux sous la brutalité des coups. Julie se redresse, libérant mon visage et se précipite sur Charles.
— Rouge ! Roooooooooooooouuuge !— Je m’en fous ! crie-t-il en abattant de nouveau le martinet.
Je pousse un nouveau cri de douleur.
— Arrête ! Arrête !
Il n’y a pas de nouveau coup de martinet. J’entends les pas s’éloigner et Julie calmer Charles. Mon corps est maintenant secoué de sanglots. Plus que la douleur, c’est la réaction de Charles qui m’a terrorisée. Un instant, j’ai cru me retrouver au Club avec Marc, quand il s’est laissé emporter. Mais cette fois, Julie a pu intervenir.
Elle revient rapidement près de moi et détache le licou de la table. Je peux enfin relever la tête. Elle m’apporte un verre d’eau que je vide d’un trait. Dans ma précipitation, j’avale de travers et manque de m’étouffer pour de bon. Une violente toux salvatrice me secoue.
— En-encore, s’il te plaît.
Elle ne s’offusque ni du tutoiement, ni du manque de respect. Mais là, mon cerveau le refuse. Elle me soulève délicatement la tête et me redonne à boire.
— Bois doucement, dit-elle avec tendresse.— Mer-merci, murmuré-je alors que j’ai fini. Je… j’ai besoin de récupérer.— Bien sûr, conclut-elle avant de m’embrasser délicatement les lèvres. Je reviens.
J’entends ses talons claquer sur la pierre et s’éloigner de moi. Elle a dû rejoindre Charles car je l’entends parler avec véhémence.— C’est inadmissible. Tu ne peux pas te laisser emporter comme ça.— Mais… marmonne Charles comme un enfant pris en flagrant délit de bêtise. Je n’ai pas fait…— Je ne veux pas le savoir ! reprend Julie furieuse. Marion nous a fait confiance en acceptant de se livrer à nos jeux ! Nous sommes garants de sa sécurité !
Je n’ai jamais entendu Julie parler comme ça. Elle est vraiment furieuse. J’imagine bien que Charles n’a pas eu l’intention de me blesser pour le plaisir, mais elle a raison. Je me suis délibérément offerte à eux, pensant que je serais en sécurité. Charles a, en quelque sorte, violé cet accord tacite.
J’entends alors son pas claudiquant s’approcher de moi. Sla main se pose entre mes lèvres tiraillées et meurtries. Mon corps se raidit à son contact.
— Pardonne-moi, Marion. J’aurais dû rester maître de moi-même. Dans ta position, tu ne pouvais pas me prévenir et je n’ai pas su voir les signes de ton orgasme.
J’hésite un instant : un seul mot, et je pourrais être libérée et rentrer auprès d’Alex qui saurait me faire oublier cet incident. Pourtant, les paroles qui sortent de mes lèvres sont toutes autres.
— Veillez à ce que ça ne se reproduise plus, Charles. Et j’accepte de poursuivre cette soirée entre vos mains.— Merci, Marion, dit-il humblement.— Merci, Marion, répète Julie en me caressant l’épaule.— Je vous en prie, madame.
Par ces simples mots, je l’autorise à reprendre possession et contrôle de mon corps. Je suis rassurée par sa réaction rapide auprès de son mari et je m’abandonne en toute confiance.
— Thomas ! crie alors Julie. Viens la laver !
Aussitôt, je vois Thomas arriver avec une bassine d’eau entre les mains et des serviettes sur l’épaule. Il dépose la bassine d’où s’élève un doux parfum épicé. Alors qu’il plonge un gant dans l’eau, il m’explique qu’il s’agit d’une décoction de plantes anti-inflammatoires qui vont apaiser mes douleurs. Je le remercie avec un sourire. Ses gestes sont aussi délicats que ceux d’Alexandre. Je soupire de bien-être quand il passe le gant chaud sur mes seins. Il s’arrête un instant, mais Julie lui ordonne de continuer. Son gant poursuit son trajet sur mon ventre pour l’achever sur mon sexe. Je pousse un râle de plaisir lorsqu’il entre en contact avec mes lèvres meurtries.
— Prends-la poire, lui indique Julie.— Bien, madame.
L’instant d’après, je sens un filet d’eau chaude couler entre mes lèvres.
— Aaaahhhh, gémis-je, lorsqu’il entre en contact avec mon clitoris. Oooh, ouiii…— Continue, Thomas.— Bien, madame.
Il me rince ainsi plusieurs fois. C’est tellement agréable que j’ai envie qu’il continue. Je sens alors quelque chose de fin et dur me pénétrer et aussitôt, un liquide chaud envahir mon vagin.
— Un petit lavement vaginal, m’explique Julie. Ça va te faire du bien, tu vas voir.— Merci, madame, réponds-je alors que Thomas continue de me remplir.
La pression ne cesse d’augmenter, étirant mes chairs moelleuses. Thomas pose l’une de ses mains sur mon pubis et appuie dessus pour augmenter encore la pression. Mon corps se cambre soumis aux pressions internes et externes qui s’exercent sur lui. Mes doigts se crispent, je suis sur le point d’expulser le liquide qu’il m’a injecté. Il doit le sentir car il s’écarte. Dans un long gémissement, je me vide dans la bassine entre mes cuisses. Le soulagement me gagne tandis que Thomas m’essuie le sexe et l’intérieur des cuisses avant de repartir.
— Voilà, madame. Marion est à nouveau propre.— Merci, Thomas. Reste à notre disposition pour la suite.— Bien, madame.
Je regarde Thomas disparaîtreve derrière des paravents.
Qu’il reste à leur disposition pour la suite ? Que nous réserve-t-elle ?
Je n’ai pas le temps de réfléchir plus longtemps à une réponse que j’entends un léger grincement et vois apparaître un portique dans mon champ de vision. Plusieurs anneaux y sont accrochés. Avec un sourire, elle repose les pinces japonaises. Elle ne se contente pas de me pincer les tétons, elle me prend entièrement les mamelons. Elle tire sur les chaînes pour venir les accrocher aux anneaux. Mes mamelons sont douloureusement étirés de plusieurs centimètres. Alors que je me tortille pour échapper à la morsure des pinces, elle n’en est que plus douloureuse.
— Splendide, commente Charles avec délectation devant ma douleur. Tu l’as vraiment bien choisie.— Tu n’as pas tout vu, mon amour.
Julie me libère les chevilles et me fait replier les cuisses en les écartant. Elle fixe une chaîne sur chaque sangle qui enserre mes cuisses et sur les bracelets de cheville. Elle tire sur les chaînes de gauche, qu’elle fixe derrière moi. Elle fait de même à droite. Mes hanches sont fléchies et écartées au point que mon bassin a complètement basculé et que Charles peut admirer mes lèvres obscènement ouvertes et mon anus. Mes deux orifices sont entièrement exposés et à leur entière disposition. Mes cuisses me compriment le ventre et m’empêchent de respirer convenablement.
Julie me voit haleter, la tête relevée. Elle revient vers moi et m’apaise en me caressant les seins et le ventre, dans le peu d’espace dont elle dispose. Ses mains ont un effet magique sur moi. Comme celles d’Alexandre, elles me rassurent, m’apaisent quand j’en ai besoin.
— Quelle est ta couleur ?— Orange, madame.— Respire tranquillement.
Même si cette consigne me demande un effort d’adaptation considérable, je finis par trouver le bon rythme respiratoire et le bon volume d’air à inspirer.
— Verte, madame, lui dis-je au bout de quelques minutes, anticipant sa question.— Parfait, répond-elle en se penchant sur moi.
Son mamelon frôle plusieurs fois mes lèvres avant que je ne parvienne à le happer. Une fois entre mes dents, je le tète avec force. Les gémissements de Julie me poussent à y aller plus fort, même si je ne pourrai jamais atteindre l’intensité de la morsure des pinces. Son téton durcit sur ma langue. Je n’arrive toujours pas à comprendre pour j’adore la téter comme ça mais je ne veux pas y réfléchir. Je veux juste prendre et donner du plaisir. Je lâche un gémissement lorsque ses ongles s’emparent de mon clitoris et le torturent délicieusement : des pincements, des torsions, des étirements espacés les uns des autres, dans une succession de vague de douleur et de récupération. Je suis comme sur des montagnes russes, alternant et mêlant souffrance et jouissance. La frontière est si fine entre les deux et Julie sait parfaitement en jouer.
Maso, je suis une vraie masochiste !
À côté de moi, j’entends Charles haleter. Je sais qu’il se masturbe à nouveau, mais je n’ai même pas envie de le regarder. Après ce qu’il m’a fait, je veux l’ignorer. Seule Julie compte pour moi car je sais que je compte pour elle.
Ses doigts s’enfoncent dans mes chairs trempées avec une facilité déconcertante. Deux, peut-être trois, je ne sais même plus. Mes sensations sont tellement perturbées qu’elle pourrait enfoncer sans doute son poing sans que je ne m’en rende compte. Seuls maintenant comptent la force et la vitesse de ses va-et-vient. Dans ma tête, c’est une explosion de couleur alors que je jouis encore.
Est-ce seulement physiologiquement possible ? Ou bien est-ce que je perds la tête ?
Je ne sais pas, je ne sais plus. Je ne peux plus penser. Elle m’a transformée en objet de plaisir et je ne veux que le rester.
Julie se relève, dégageant son sein de ma bouche. Très vite, je sens sa langue accompagner ses doigts, glisser entre mes lèvres pour atteindre mon anus.
— Oooh, madame, s’il vous plaît, prenez-moi, prenez-moi ! la supplié-je.— Avec plaisir.— Laisse-la moi, s’il te plaît, intervient alors Charles.
Non, je ne veux pas qu’il me touche à nouveau. Pas lui.
Les doigts de Julie sortent de mes lèvres et viennent me caresser l’anus qui s’ouvre à leur contact. Un doigt, puis un second me pénètrent profondément. Je ne vais pas avoir mon mot à dire. Tant pis, même si ça ne plaît pas à Julie, je ne veux pas qu’il me prenne.
— S’il vous plaît… commencé-je.— Non, Charles, me coupe Julie. C’est moi qui vais profiter de toi. Je suis ta femme. J’ai organisé cette soirée pour notre plaisir. Va t’asseoir et laisse-toi faire.
Si Charles semble être surpris, il s’exécute. Julie rappelle Thomas, qui revient, nu. Il a un corps superbement sculpté. La lueur des flammes dessine des ombres dansantes sur ses muscles.
— Occupe-toi d’elle comme tu l’entends, lui ordonne-t-elle.— Bien, madame.
Je vois Julie rejoindre Charles et s’agenouiller à ses pieds pour le sucer. Charles pose ses mains sur sa tête pour la forcer à faire une gorge profonde. Avec la taille de son pénis, ce n’est pas désagréable.
— Je vais y aller doucement, me dit Thomas.— Je vous en prie, Thomas, lâchez-vous si vous le voulez. Ce ne sera jamais aussi dur que ce qu’ils m’ont fait subir.— Merci, Marion.
Il commence par retirer les quatre pinces, m’arrachant un soupir et des larmes de soulagement. Il se couche sur moi. Son sexe en érection se presse contre mes lèvres douloureuses, comme s’il hésitait à me pénétrer.
Pas maintenant, Thomas.
Ses lèvres se posent sur ma gorge pour y déposer de légers baisers. Puis je sens ses dents mordiller ma peau qui se couvre de frisson. Alors que sa bouche atteint mon téton droit encore sensible à cause des pinces, sa main droite me malaxe l’autre sein avec force, mais sans brutalité. Mon excitation remonte en flèche. Je gémis sous l’assaut de sa bouche et de ses mains.
Du coin de l’œil, je vois que Julie a changé de position. Elle s’assoit sur les cuisses de Charles, face à moi. Les mains de Charles s’emparent de ses seins tandis qu’elle le chevauche. Elle me lance un sourire complice avant de fermer les yeux pour apprécier la pénétration. Une morsure sur mon sein m’arrache un cri et ramène mon attention sur Thomas.
— Concentrez-vous sur moi.— Par-pardon.
Ses lèvres descendent le long de mon ventre jusqu’entre mes cuisses écartées de manière obscène. Sa langue pénètre entre mes lèvres meurtries et me lèche en profondeur, alors que ses doigts étalent mon jus sur mon anus.
— Oooh, oui, Thomas.
Son pouce presse alors mon anus pour s’y engouffrer. Thomas semble surpris de voir son doigt s’enfoncer si facilement. Mon plaisir ne cesse d’augmenter, mes gémissements, mêlées à ceux de Julie, rebondissent contre les murs de ce temple de la luxure.
— Thomas, le supplié-je, prenez-moi.— Avec plaisir.
Sans se poser de question, il se redresse et présente son gland à l’entrée de mon vagin.
Plus vite ! Plus vite !
Sans attendre, il s’enfonce en moi, dans un râle rauque et bestial, jusqu’à la garde. Son poids sur moi fait encore plus basculer mon bassin et écarter les cuisses. Il attaque des va-et-vient rapides et brutaux. Chaque coup de rein me coupe la respiration. J’halète en gémissant, l’excitant encore plus. Un sourire carnassier étire ses lèvres alors que ses doigts se cramponnent douloureusement à mes épaules. Sa brutalité contraste avec la douceur dont il a fait preuve pour me laver plus tôt.
On dirait qu’il est sorti du même moule qu’Alexandre. Tantôt soumis, tantôt dominateur. Doux puis brutal.
Il s’enfonce brutalement en moi en grognant avant de se dégager de mon sexe trempé. Mais il n’a pas fini.
— Par respect pour Alex, je jouirais dans ton cul.— Mer-merci.
Il n’a que faire de mes remerciements. Il ouvre mon anus du bout des doigts avant de le lécher. Sa langue pénètre dans mon conduit, m’arrachant des soubresauts de plaisir. Lorsqu’il me juge suffisamment lubrifiée, il se redresse et appuie son gland contre mon anus. Il me pénètre centimètre par centimètre, sans s’arrêter. La position dans laquelle je me trouve rend la pénétration complète et profonde.
Je dois m’en souvenir pour Alex.
Son pilonnage se fait plus intense, plus violent. Je n’entends plus que mes cris lorsqu’il enfonce ses doigts entre mes lèvres, dans une simulation de double pénétration. C’en est trop pour moi. je lâche un cri en même temps qu’un long jet de liquide qui inonde le bas-ventre de Thomas. Il ne lui enc faut pas plus pour atteindre l’orgasme à son tour et se vider en moi dans un cri animal.
— Pu-Tain ! lâche-t-il en enfonçant maintenant ses doigts dans mes épaules, m’arrachant un gémissement de douleur. Putain !
Son sperme chaud s’écoule de mon anus alors qu’il se retire, satisfait de mon état et du sien. J’entends ses pas s’éloigner et revenir vers moi. De nouveau je sens de l’eau chaude couler sur mes lèvres et un embout dur pénétrer mon anus. Je suis dans un état second alors que le liquide chaud inonde mon rectum pour le laver des traces du plaisir de Thomas. Tournant la tête, je vois Julie se lever et aider Charles à en faire autant. Alors que Thomas me libère, Julie s’approche de moi et dépose un léger baiser sur mes lèvres.
— Merci pour ce soir, Marion. Tu as été extraordinaire.— Merci, madame.— J’espère que tu sauras me pardonner, Marion, me dit Charles en me caressant un sein.— C’est déjà fait, monsieur. Prenez du plaisir avec Julie et donnez-lui-en, elle le mérite.— Sois heureuse, conclut-il.— Thomas, trouve de quoi habiller chaudement Marion et raccompagne-la.— Bien, madame.
Julie quitte la salle en soutenant Charles.
Je ferme les yeux. Au fond de moi, je souhaite ne plus mettre un pied ici, ni avoir à faire ni avec eux, ni avec Thomas. Ce soir est le dernier soir où je m’offre comme ça. Je ne le supporterai pas plus longtemps.
— Oui, entends-je Thomas dire. Tu peux venir la chercher… Oui, ne t’inquiète pas… Oui, je t’ai préparé une trousse de soin… Elle va garder des marques quelques jours mais si tu en prends bien soin, ça sera rapide… Bien sûr, je n’en doute pas… Oui, le temps que tu fasses le trajet, elle sera prête à rentrer. Promis, oui.
Je tourne la tête et vois Thomas déjà habillé d’un pantalon de sport et d’un tee-shirt.
— Je vais vous aider à vous rendre présentable, me dit-il en me prenant dans ses bras. Alexandre m’en voudrait si je ne le faisais pas.— Merci Thomas.— Non, merci à vous. Monsieur a eu un orgasme et a joui avec madame. C’est la première fois depuis le début de sa maladie. J’espère qu’ils arriveront à se débrouiller sans vous.— J’espère aussi, réponds-je en posant ma tête contre son épaule. Je ne suis pas prête à remettre ça.— Alexandre ne vous le permettra pas, me murmure-t-il à l’oreille. Il tient énormément à vous.— J’ai beaucoup de chance, oui.
Une vague de fatigue me submerge alors. La tension de cette longue soirée, l’excitation mêlée à la douleur et à la peur refluent brusquement, me laissant épuisée entre les bras du chauffeur de Julie.
J’en ai terminé avec cette vie ! Je n’en veux plus. Je veux… je veux… juste…
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