Ce samedi matin Jane doit se préparer pour faire du lèche-vitrines avec Germaine et acheter tout ce qu’il faut à une soubrette distinguée. Avec beaucoup de soin je me rase, me lave au lavabo et comme tous les 15 jours je m’épile tout le bas du ventre et les fesses. Bien propre de partout je mets mon premier habit : mon parfum « Terre d’Hector » avant mes sous-vêtements. N’ayant qu’une parure blanche le choix est simple, serre-taille, bas, brassière dans laquelle j’ajuste mes prothèses mammaires, puis... string ?, cage ?, les deux ? J’hésite, « Je te veux cul nu » disait Eve, ce sera donc simplement la cage que j’installe avec précaution en passant le pénis et une couille l’une après l’autre. Cette simple manipulation me fait bander, éveillé l’animal ne se laissera pas enfermer. Pour tenter de le calmer, je n’y porte plus attention et je continue de m’habiller : blouse et jupe cadeaux de Gaby, mes petits escarpins cadeau d’Eve. Ma concentration sur mon maquillage, fond de teint et blush sur les lèvres, me fait perdre toute virilité et « Clac » le rat sans patte est mis en cage.
Ma petite veste bleue, fin prête, je rejoins Germaine dans son appartement. Arrivée chez elle, elle m’embrasse du bout des lèvres, ferme la porte, prend ses distances et me regarde, c’est la première fois qu’elle me voie avec des seins :
— Tourne un peu... Ouvre ta veste... Waouh, superbe et très à l’aise, ouvre un bouton de ton chemisier... Oui voilà comme ça, c’est plus sexy.« Fais voir, approche que je touche... Incroyable tes prothèses, au toucher, à la vue, très réalistes, et le volume est parfait. « Allons, on y va, on a beaucoup à faire.
En cette fin d’avril il fait presque chaud. Elle est juste en tailleur pied-de-poule, jupe droite près du corps, chemisier blanc, bas et petits escarpins, légèrement maquillée et son parfum capiteux... un moment inoubliable entre ses cuisses. Sur le pas de la porte de l’immeuble elle me prend par le bras, m’embrasse dans l’oreille :
— Viens ma chérie, nous allons d’abord au Bon Marché (pour les non-connaisseurs c’est le grand magasin de luxe de Paris) pour acheter ta tenue de soubrette et des petits escarpins noirs, je te veux très distinguée puis ensuite nous passerons chez ma corsetière où j’ai une commande à retirer et où on trouvera sûrement tes sous-vêtements. Enfin nous avons rendez-vous pour déjeuner avec une amie que tu retrouveras lors de notre soirée.
D’un pas rapide nous remontons la rue Lagrange pour trouver la station de métro et un quart d’heure plus tard nous sommes au magasin. Germaine semble bien le connaître et au 3ème étage nous arrivons au rayon de vêtements pour le personnel de maison. Une vendeuse vient à nous :
— Bonjour mesdames puis-je vous être utile ? — Oui, s’il vous plaît je voudrais une tenue de soubrette pour mademoiselle. — Oui bien sûr, madame, une jupe noire plissée, un chemisier blanc col Claudine, et un tablier de service ? — La jupe plissée au-dessus du genoux, le chemisier décolleté. — Oui madame... Un 42 je pense pour vous mademoiselle ? — Oui s’il vous plaît. — Je vous apporte cela, passez en cabine d’essayage à côté s’il vous plaît.
J’entre et au moment de tirer le rideau Germaine me rejoint... Je commence à me dévêtir quand elle prend les vêtements que nous présente la vendeuse. Sans chichi j’abandonne veste, jupe et chemisier pour me retrouver en brassière, serre taille, bas et cage.
— C’est bien ma chérie ton ventre nu tout comme le mien...
Elle relève sa jupe pour me faire voir ses sous-vêtements gris et l’absence de culotte. Sans nous attarder nous faisons les essayages, la jupe m’arrive à mi-cuisses, la blouse a un décolleté plongeant, quant au tablier elle opte pour un tablier sans bavette et large au cas où je doive faire le service sans jupe me dit-elle. Pour les chaussures c’est très simple, une paire d’escarpins noirs de 4 cm élégants et confortables font l’affaire. Après ces premiers achats, nous voilà parties vers sa corsetière à côté de Saint Sulpice. Nous arrivons dans la rue du Four devant un très bel immeuble, aucune boutique de lingerie mais une plaque en laiton indique « Élisabeth, Corseterie anglaise, 3ème étage.» Germaine s’annonce à l’interphone, nous montons dans un immeuble très cossu, escalier de chêne et passage en moquette rouge. Arrivées à l’étage une dame distinguée, nous accueille :
— Oh Gigi bonjour ma chérie entre, tu es en charmante compagnie. — Oui Lison bonjour, je te présente Jane, ma soubrette.
Elles s’embrassent du bout des lèvres et moi sur les joues :
— Gigi dis-moi tout, tu viens pour ta commande, elle est prête, on va l’essayer ? — Oui et aussi pour Jane. — Ah ! Parfait et que voulez-vous ? — Je voudrais en noir un serre-taille à lacets, une brassière et des bas couture. — Oui bien sûr, Jane ma chérie veux-tu te déshabiller... le serre-taille, en satin noir je suppose pour affiner la silhouette de mademoiselle.... (alors que John apparaît nu avec sa coquille) Oooooooh ! La COOOO-QUINE comme elle trompe son monde.
Elle vient vers moi, me donne une petite tape sur les fesses et s’empare de ma cage qu’elle tourne d’un quart de tour. Debout presque contre moi, je sens sa respiration dans mon cou, elle me murmure à l’oreille:
— J’aime beaucoup les demoiselles de ton genre et encore plus quand elles sont épilées.
En me regardant droit dans les yeux, elle accentue le mouvement giratoire de la cage et s’amuse en suivant mes expressions de douleur accompagnées d’un gémissement à peine perceptible. Enfin elle me lâche pour comprimer ma taille à deux mains et continue à haute voix :
— Jane est très belle, sa taille est fine, pour la brassière le même genre que celle-ci, en dentelle noire, ça te va ? — Oui Lison et tu lui fais une taille de guêpe.
On se retrouve toutes les deux dans ce salon style Louis XV, moi nue devant un grand miroir, Germaine assise au fond d’un fauteuil, les jambes croisées dévoilent le liseré des bas. Lison revient chargée de boîtes :
— Bien Jane, commençons par le serre taille, voyons voir.
En fait c’est un corset de 25 cm de haut, avec un laçage dans le dos, des agrafes sur le devant et 3 larges jarretelles de chaque côté. Elle le met bien ajusté à la taille, il s’appuie sur les dernières côtes puis elle le serre juste assez pour comprimer le ventre et affiner la taille.
— Ça me semble parfait... Voyons les bas, assieds-toi sur le pouffe que je t’aide à les enfiler. Commence à bien positionner le talon et ensuite c’est tout simple … fais attention à la couture sur ton mollet , bien droit jusqu’en haut de la cuisse, voilà. A l’autre... c’est parfait. Terminons avec la brassière, tes prothèses sont magnifiques... voilà mets les bien en place, tu as l’habitude !.
Puis s’adressant à Germaine :
— Regarde ma chérie, comme ta soubrette est belle, ça lui donne un cul bien arrondi et relève sa poitrine. Je ne l’ai pas trop serré pour qu’elle s’y habitue mais il faudra accentuer les courbes, je trouve qu’avec les bas et la brassière noire, c’est une diablesse !!! Voulez-vous un shorty ou un string assorti à la brassière ? — Non je la préfère cul nu ! — Tu as raison Gigi, c’est beaucoup plus pratique ! — Lison tu l’as merveilleusement sculptée... Elle est très belle, elle plaira beaucoup à mes invités. Jane tu vas le garder sur toi pour t’habituer.
Je me regarde dans le miroir. L’inconfort du corset s’évanouit face aux courbes qu’il me donne.
— Gigi, passons à toi, si tu veux déshabille-toi ici ou passe dans la chambre. — Non non ici, et apprends à Jane à m’habiller !
Le plus naturellement du monde elle se met nue en gardant juste ses bas. Lison revient avec un corset semblable au mien, plus long et avec le soutien gorge intégré.
— Jane, viens voir comment habiller ta maîtresse... Regarde, le corset se positionne bien à la taille, tu l’agrafes sur le devant, ensuite tu prends les deux lacets au centre et tire en serrant symétriquement les hauts et bas du corset vers la taille... Gigi aime que ce soit serré... Tu vois comme ça. — Oui ma chérie, tu peux encore serrer un peu plus. — … et tu termines avec un beau nœud plat en glissant les lacets sous le corset. (puis se tournant vers Germaine) « Voilà ma chérie et donc le soutien-gorge comme tu me l’as demandé, est un seins-nus avec une jolie dentelle qui couvre le dessus du sein et que tu peux rabattre en dessous dans la coque, regarde comme ton sein se met bien en place et comme ton téton pointe.
Les gestes accompagnent les explications, les deux se connaissent bien, les mains deviennent caressantes et indiscrètes. En soubrette bien élevée je m’éloigne du couple jusqu’à ce qu’un baiser sonore me rappelle :
— Lison tu es une fée, tu es Camille Claudel, tu transformes nos corps avec souplesse et confort. On va te quitter nous sommes attendues pour déjeuner. — C’est bien mes chéries on se revoit bientôt, j’espère.
Nous nous rhabillons, j’ajuste ma jupe à ma taille. En se quittant, Lison tout en me glissant un papier dans la main m’embrasse du bout des lèvres de manière bien différente de l’arrivée et me murmure : « Reviens bientôt ». Dès la descente de l’escalier Germaine me prend par le bras :
— J’ai l’impression que tu as beaucoup plu à Élisabeth, fais attention elle est très entreprenante et dominatrice. Comment te sens-tu ? — Ça va, un peu gênant mais supportable. — C’est excitant de sentir ainsi ton corset, dépêchons-nous de retrouver Danielle au Jardin du Luxembourg, c’est tout à côté.
Je jette un coup d’œil sur le papier, un mot « Je t’attends » avec un numéro de téléphone. Sur le chemin nous parlons de Lison et Danielle, de la prochaine soirée et de mon rôle de soubrette. Ces bavardage sajoutés au fait d’être cul nu, de sentir la pression du corset et la caresse du bras de ma maîtresse, me mettent le feu au ventre et accentuent la contrainte de ma cage. C’est dans cet état d’excitation que nous arrivons au Jardin où Germaine me présente à son amie, une jolie petite blonde :
— Bonjour Dany excuse-nous pour notre retard, d’un bisou sur les lèvres le pardon est accordé. Nous sortons de chez la corsetière. Je te présente Jane, ma soubrette et... une amie. — Bonjour Gigi (après un bisou sur les lèvres)... Enchantée Jane, vous êtes ravissante ! — Bonjour madame, merci pour le compliment. — Tss ! Tss ! Il n’y a pas de madame, c’est Dany ! — Bonjour Dany.
Elle me prend par une épaule et une main dans le dos comme pour commencer un pas de danse et m’embrasse sur les joues.
— Je constate effectivement que vous sortez de chez la corsetière et j’adore ton parfum Jane... J’ai réservé un restaurant à côté, allons-y si vous voulez, nous aurons le temps de faire connaissance.
Tout à côté nous arrivons au restaurant et on nous installe dans un coin sur une petite table. Il fait déjà chaud, les deux abandonnent leurs vestes pour rester en tee-shirt ou en blouse. Je me mets à l’aise comme elles. Dany me prie de m’asseoir sur la banquette dans le coin et invite Germaine à se mettre sur la chaise face à moi, alors qu’elle vient tout contre moi. Sa jupe rouge évasée découvre ses jambes jusqu’au haut de ses bas et son tee-shirt blanc moule sa poitrine de manière indécente. Je suis focalisée sur son entrejambe entrouvert pendant que Dany lorgne sur mon décolleté. Germaine est obligée de rappeler sa présence :
— Hein ! Hein !... C’est vrai, Jane tu es très sexy avec cette blouse qui laisse plus voir qu’elle ne cache ton soutif noir.
C’est certain, ma brassière de dentelle noire est aussi provocante que le tee-shirt blanc de Dany. La conversation démarre sur mon arrivée dans l’immeuble et mon devenir de soubrette.
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