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Ne jouis pas !

Chapitre 1

Première partie

SM / Fétichisme
1. L’entretienJ’y vais, j’y vais pas. À la dernière minute, j’hésite encore. Je marque une pause devant la grille de l’entrée. J’observe le « château », une grande bâtisse du 19e siècle entourée d’un petit parc, en plein centre-ville. Tout y semble si calme. Est-ce bien là ? Ne me suis-je pas trompé d’adresse ? Ça ne ressemble pas à ce que j’avais imaginé. Je m’attendais à quelque chose de moins sage. Je vérifie une dernière fois — non, je ne me suis pas trompé, c’est bien ici.
— Sonnez, puis entrez, dis le panneau à coté de la porte. J’entre (après avoir sonné) et me dirige vers l’accueil. L’hôtesse est une fille grande, très mince, sans charme, sans formes évidentes, aux cheveux courts et raides, au regard sévère derrière ses lunettes papillon. Elle porte un cardigan et un pantalon gris. Son nom n’est indiqué nulle part.— Bienvenue au Centre de Dépatriarcisation Greta Van Griet. Voulez-vous me tendre votre index, je vous prie ?
Avant même que je puisse répondre, elle bloque le doigt de la main que j’avais eu l’audace de poser devant elle sur le comptoir d’accueil, dans un petit capteur.
— Hé mais… Qu’est-ce que c’est ?— Un détecteur de mensonges, monsieur. Je dois vous informer que vos réponses sont enregistrées. Acceptez-vous cela ?— Euh… oui.— Très bien, monsieur. C’est enregistré. Vos nom et prénoms, s’il vous plaît ?— Johnny Lambert.— Très bien, monsieur Lambert. Pourquoi avez-vous choisi de suivre notre programme de dépatriarcisation ?— Eh bien, je… (mon regard se bloque sur le capteur au bout de mon index, j’hésite.)— Pourquoi souhaitez-vous rompre avec le système patriarcal ? Avez-vous eu des problèmes avec des femmes ? Des hommes, peut-être ?
— Mais non ! Je n’ai jamais eu aucun problème avec aucune femme ! Ni...
— Je vous repose la question, monsieur. Pourquoi avez-vous choisi de suivre notre programme de dépatriarcisation ?— Parce que… (Je jette encore un coup d’œil à mon index.) Oh ! Et puis, merde ! Autant vous dire la vérité. Je me sens, comment dire, en décalage avec la société. Je suis un vrai macho. J’aime dominer une femme, la mettre à genoux et la lui fourrer jusqu’à la gorge avant de la prendre comme une bête. Je suis une bête sauvage. Vous comprenez ?— Je vous entends bien, monsieur Lambert. (Elle jette un œil sur sa tablette, un voyant vert y clignote.)— Et aussi parce que l’idée de baiser au frais du contribuable, ça me plait bien. Pour une fois que l’argent public est bien employé.
Oups ! Là, je crois que j’ai gaffé. L’hôtesse toussote et fronce les sourcils. Elle se raidit, puis me regarde droit dans les yeux, avec un air supérieur qui me hérisse le poil.

— Notre Centre n’est pas une maison close, monsieur Lambert. Nos accompagnatrices sont toutes des militantes féministes bénévoles. Notre œuvre est à but non lucratif. Le Centre est financé par la fondation Greta Van Griet, pour la lutte contre le Patriarcat. Le comprenez-vous ?
J’acquiesce. Elle retire sans ménagement le capteur de mon index. Elle me demande de la suivre.

2. La cageNous voilà dans un couloir aux murs ornés de moulures, toujours très 19e siècle. Lorsque l’hôtesse (dont j’ignore le prénom) m’ouvre une porte cachée derrière un rideau rouge, je m’attends à y trouver derrière, un bureau ou une chambre, n’importe quoi, mais pas une cabine de douche. Elle me fait signe d’entrer.
— Déshabillez-vous et attendez, dit-elle avant de refermer la porte.
Me voilà seul dans cette cabine sombre, aux murs couverts de carrelage qui s’effrite. Je cherche les robinets, le pommeau de la douche. Il y a bien une crépine au sol, je ne me suis donc pas trompé, c’est bien une cabine de douche.
— Déshabille-toi ! me crie une voix féminine, et néanmoins autoritaire, venue d’en haut. Range tes affaires dans le coffre étanche !
Je lève la tête et découvre que je suis dans une sorte de cage, au plafond bien plus haut que je ne le pensais. Sur une passerelle qui la domine, se tient une femme en tenue d’infirmière, blouse et calotte de latex vert. Elle tient fermement dans ses mains, la lance d’un nettoyeur haute pression.Je me dépêche d’enlever mes vêtements. Je perds l’équilibre en enlevant mon pantalon. Je continue de me déshabiller assit par terre. À peine ai-je refermé le coffre, voilà qu’un puissant jet d’eau glacial me frappe de plein fouet. J’essaie de me redresser, mais en vain. Je reste accroupi au sol.
— Les bras au-dessus de la tête ! Les jambes écartées ! Allez ! Plus vite, tu m’obéiras, plus vite ça s’arrêtera !
J’obéis tant bien que mal. Le jet qui me frappe sur la tête, la poitrine, dans le dos et partout sur le corps, me fait mal et me glace. J’ai envie de hurler mais je me retiens. J’ai beau lui obéir, me montrer docile, elle n’arrête pas de m’arroser. Je lutte comme je peux, puis je finis par me laisser tomber à terre. Je me roule en boule. Enfin, elle cesse. Je l’entends quitter la passerelle. Je reste au sol, trempé, glacé, tremblant comme une feuille, couvert de chair de poule, les tétons bandants, mon pénis recroquevillé entre mes cuisses, sur un scrotum rétréci.
Une porte s’ouvre. Une lumière crue inonde la cabine. Bien qu’ébloui, je distingue la silhouette de ma pseudo-infirmière. Elle est assez petite, avec un buste et des hanches larges. Elle porte des bottes de la même couleur que sa blouse.
— Je suis Madame Iris. C’est moi qui vais t’accompagner pendant ta dépatriarcisation. Avant de poursuivre, je dois m’assurer que tu as bien compris que tu peux mettre fin au programme à tout moment en prononçant le Mot de Sécurité que tu nous as donné au moment de ton inscription. Ton Mot de Sécurité est-il bien « vaginette » ?— Oui, c’est ça.— C’est oui, Madame Iris. La prochaine fois que tu me manqueras de respect, je te donnerai un coup de ma cravache.— Oui, Madame Iris.— Pas très macho comme Mot de Sécurité… Vaginette. Écoute-moi bien, Johnny Lambert. Tu m’as tout l’air d’être l’un de ces branleurs, un de ces gooners, qui croit venir ici pour… tirer un coup, gratuitement.— Je vous assure que ce n’est pas…— SILENCE !
Elle se penche vers moi, et tout en me parlant me passe un collier de cuir râpé, autour du cou. Elle y rattache une laisse, puis elle me caresse la tête. Je dois vous l’avouer, elle me fait peur. Au centre de son visage joufflu, dans ses yeux sombres, brille une lueur inquiétante. De la colère pure.
— Fais preuve de bonne volonté et tout se passera bien entre nous. Mais gare à toi, si tu éveilles le moindre de mes soupçons. Je t’écraserai les couilles à coup de talons, jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’une purée que je te ferai déguster avec ta petite saucisse. C’est COMPRIS ?— Oui, Madame Iris.

3. PatrickNous marchons côte à côte dans le couloir. Elle sur ses talons hauts, moi à quatre pattes. Elle me tient au bout de la laisse. Si je traîne, ou si je la devance, elle me donne des coups de cravache.
— Un bon chien doit marcher à coté de sa maîtresse, me crie-t-elle.— Oui, Madame Iris.
Mes genoux me font mal, mais je n’ose pas me plaindre. Nous rencontrons une autre accompagnatrice, suivie de son patient. Comme moi, il la suit nu et à quatre pattes. Je remarque que son pénis est emprisonné dans une cage de chasteté, d’où dépassent ses testicules. Je me demande s’il est aussi déçu que moi. Son accompagnatrice me montre du doigt et chuchote à son oreille. Il vient alors vers moi, en accélérant le pas. Il me renifle. D’abord le visage puis, comme un chien, se place derrière moi et renifle mon anus.
— Patrick ! crie l’accompagnatrice dont j’ignore le nom. Fais ce que je t’ai ordonné de faire !
Je sursaute lorsque Patrick fourre mes bourses dans sa bouche. J’ouvre la bouche pour protester, mais je ne parviens à émettre qu’un couinement pathétique. D’une main, je tente de me dégager, mais il garde mes bijoux familiaux fermement entre ses dents.
— Avancez tous les deux !
Je n’obéis pas assez vite, ce qui me vaut un coup de cravache dans le dos. J’avance, et Patrick me suit sans me lâcher. On nous fait marcher ainsi de long en large, de longues minutes. Mes genoux et la cravache de Madame Iris, dont les coups tombent à un rythme régulier, me font trop mal pour que je puisse, à ce moment-là, me rendre compte pleinement de la situation pathétique dans laquelle je me trouve. Mais pendant que je souffre, Patrick semble lui, prendre du plaisir. Sans doute trop, aux yeux de son accompagnatrice.
— Oh le vilain garçon ! Qu’est-ce que c’est que ça ? Qu’est-ce qu’il a fait là ?
Patrick me lâche soudain et je peux me retourner. Il se protège tant bien que mal des coups qui pleuvent sur lui. De son pénis encagé, coule un filet pâle et visqueux. L’exercice semble l’avoir excité au point d’avoir joui sans érection. Madame Iris m’attrape soudain à la gorge.
— Que cela te serve de leçon, à toi aussi. Je t’interdis de jouir sans mon autorisation. Est-ce bien clair ?— Oui, Madame Iris.— À ton tour, maintenant. Prends ses boules dans ta petite gueule et suis-le.— Mais…
Je n’aurais pas dû protester. C’est sur moi que pleuvent maintenant les coups de cravache. Au moins, ils stimulent ma circulation sanguine et me réchauffent. Patrick gémit lorsque je l’enfourne dans ma bouche. Ses testicules ont le goût salé et l’odeur un peu âcre de son sperme. Quelque chose me dit qu’il ne dirait pas non, si on lui proposait de goûter le mien. Nous recommençons à marcher de long en large, dans ce couloir dont je commence à connaître chaque recoin, chaque carreau, chaque moulure, chaque porte. À ce propos, je me demande ce qu’il y a derrière toutes ces portes. Patrick gémit encore, et je m’attends à voir son pénis couler encore. Mais on nous sépare. Il vient me lécher le visage, cherche ma bouche. Je l’esquive. Madame Iris ouvre une porte et me fait entrer. Patrick et son accompagnatrice disparaissent dans les escaliers.

4. Pause caféMe voilà dans un salon richement décoré. Moulures dorées à l’or fin, lourdes tentures pourpres et quelques toiles représentant des gamins aux yeux démesurés, sur fond de paysage parisien. L’une de ces croutes kitsch, montre l’un de ces Poulbot urinant contre un mur, en regardant derrière lui avec malice.
Sur les fauteuils et canapés, dont je ne saurais dater le style (Louis XVI, peut-être), nous attendent deux accompagnatrices. Heureusement, elles ne sont pas accompagnées de leur patient. J’ai eu assez de léchouilles pour aujourd’hui. Bien sûr, je sais que je ne suis pas encore au bout de mes peines. Et c’est avec une appréhension certaine que je me demande ce qui m’attend là. Il flotte dans le salon une délicieuse odeur de café et de Spéculoos.
— Couche-toi ! Ici ! Sur le dos ! Les bras le long du corps ! Bien raide !
J’obéis à Madame Iris et me couche à l’endroit désigné, près de la table basse. Elle relève le bas de sa blouse en latex et vient poser sur ma face, deux grosses fesses criblées de cellulite. Elle se cale de manière à ne laisser dépasser que mon nez. Je peux à peine respirer. Ma bouche est accolée à sa culotte blanche. Celle-ci devient rapidement humide — et je ne saurais vous dire si c’est ma salive ou les sécrétions de son vagin qui en sont la cause. Sans doute, les deux. Car j’imagine que cette situation doit provoquer en elle, une certaine excitation.
(À SUIVRE…)
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