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Jour d'avril

Chapitre 1

Divers
Quelle chaleur aujourd’hui, il y aurait la climatisation dans cet atelier que ça ne serait pas du luxe.
— Nicole, où vas-tu ? me demande Henri, notre chef d’équipe.— Je vais chercher un plateau piqué pour la banquette de Toulouse.
Henri notre chef d’équipe, je le connais depuis que je suis rentrée dans cette entreprise. Il y a vingt-cinq ans. Il est bel homme, avec ses tempes grisonnantes et son petit ventre comme tous les hommes qui approchent de la soixantaine. Il a un œil malicieux surtout lorsque nous sommes en robe ou en jupe. En cette journée, de fin avril où il fait si chaud, j’ai mis une robe légère par dessus de légers sous-vêtements. Par-dessus, pour finir la tenue de travail, une blouse bleue de travail légère.
Quatre autres couturières travaillent avec moi à ce poste. On fabrique des matelas, des sommiers, des banquettes ainsi qu’autres sièges et coussins de hautes gammes. Nous sommes une vingtaine à travailler dans le bâtiment en bas.
Il y a plusieurs bâtiments, un grand qui regroupe, en haut les bureaux et en bas, la fabrication des matelas, banquettes, coussins, tout ce qui est coutures tissus. A côté, attenant au premier et qui communique un autre bâtiment de fabrications de sommiers, sièges et banquettes nues que nous habillons. Un autre bâtiment isolé d’une trentaine de mètres sert de réserve au stockage, on y retrouve des plateaux piqués sur des chariots, des rouleaux de tissu, de la mousse prédécoupée pour confectionner les matelas, des cartons de fils et des vieilles machines. Enfin, tout ce que l’on trouve dans une réserve de confection. Un plateau piqué est composé de tissu, de mousse et de fibres. Tous ces éléments sont cousus en forme de dessins par une machine appelée Multi-Aiguilles. Cela sert à recouvrir les matelas, les sièges et banquettes par encollage.
Sur ce, je me rends à la réserve, mais en passant devant les vestiaires je m’y arrête pour soulager une envie pressante qui n’attendra pas l’heure de la pose. Le vestiaire féminin n’a qu’un w. c. et une douche vu que nous sommes que cinq femmes à travailler en bas. Les trois filles des bureaux ont leur propre sanitaire, en haut, avec la direction. Je rentre dans le vestiaire, les w. c. sont occupés en attendant quelques instants qu’il se libère, une subite quinte de toux me prend. J’ai beau serrer les cuisses, mais ma vessie qui est trop pleine, mouille ma culotte. La porte s’ouvre enfin, c’est la fille de la comptabilité qui en sort !.
— C’était occupé en haut, je ne pouvais plus attendre, me dit-elle avant de disparaître.

Je rentre à mon tour pour me soulager, mais trop tard, ma culotte est trempée à tordre. Je la retire et je la range, dans mon vestiaire, dans un sac plastique. Je viens d’avoir la cinquantaine. J’ai eu trois enfants, très jeune. Maintenant, ils ont quitté la maison. Je suis châtain clair, de taille moyenne, un soutien-gorge bien rempli, mais sans plus, un peu de ventre et de belles petites fesses. Une femme quelconque, en gros, ni trop moche, ni top modèle.
Mon mari, de cinq ans mon aînée, est mécanicien auto dans un petit garage. Il m’a toujours satisfaite sexuellement, nous faisons l’amour maintenant quelquefois le dimanche sans grandes fantaisies, mais nous y trouvons notre plaisir. Il me donne de la jouissance presque à chaque fois.
Revenons au récit ! Je me retrouve donc dans la réserve parmi les piles de plateaux piqués à la recherche du matériel dont j’ai besoin. Je le trouve enfin, en bas dans une pile. Je me penche. Je commence à le tirer de sous la pile, deux mains me saisissent aux hanches par-derrière, un corps se colle à mes fesses. Je pousse un cri de surprise, je me relève et en me retournant, je suis face à Abbou. Un sénégalais de vingt-cinq ans, intérimaire pour deux mois depuis avril.
— Hé bien ma Nicole, tu attires le mâle dans cette réserve déserte, me dit il avec un large sourire en se collant à moi. Je vais t’aider à tirer ce plateau hors de la pile.
Nous prenons chacun un coin du plateau avec une main et tenons la pile avec l’autre. Nous tirons pour le sortir. Il vient d’un seul coup, ce qui me projette en arrière sur une petite pile de plateaux qui est derrière moi. Je me retrouve sur le dos, les jambes et bras en croix, blouse ouverte et robe relevée en haut des cuisses. Abdou vient vite se coller à moi. Avant que j’ai pu faire un geste pour me relever, il a déjà mis sa grande main sur mon intimité presque découverte et pose ses lèvres sur les miennes. Sentant sa main chaude sur mon sexe, son corps chaud sur ma jambe, je m’abandonne à son baiser. Sa langue cherche à pénétrer ma bouche. Dans mon abandon, je la laisse se mélanger à la mienne, nos salives se mélangent. Sa main malaxe mon sexe, deux doigts pincent et roulent mon clitoris pendant que deux doigts forcent l’entrée de mon sexe tout en écartant les grandes lèvres. Je me sens bien, détendue, une douce chaleur m’envahit.

Abdou abandonne son baiser sensuel pour venir coller sa bouche sur mon sexe. Il suce, aspire, mordille mon bouton pendant que ses deux mains, après avoir déboutonné le haut de ma robe, sont passées sous mon soutien-gorge. Elles massent mes seins, tirent, roulent mes tétons jusqu’à la limite de la douleur. Je commence à haleter, je mouille, sa langue me fouille. Elle me pénètre juste à l’entrée de ma grotte, elle me donne envie d’être pénétré, de faire l’amour, de jouir, d’avoir du plaisir.
Abdou se relève, j’entends le zip de son pantalon. Je devrais me relever, lui dire que je ne veux pas tromper mon mari, mais je reste là, couché sur le dos, jambes écartées au bord du plaisir, attendant qu’une bite vienne me remplir, me bourrer, me faire jouir.
Il se met entre mes jambes, je ne vois pas ce qu’il glisse entre mes cuisses, il commence à frotter sa bite de bonne taille contre ma grotte trempée qui s’ouvre avec avidité. J’ai envie de sentir rentrer cette grosse verge.
Abdou se prépare à me posséder... Je suis toute chose, toute gênée et toute excitée à la fois. Je ne voulais pas, mais là, en sentant cette masse de chair se frotter, c’est le physique qui prend le dessus... Mon sexe semble indépendant de moi, comme s’il voulait de la baise d’abord, laissant les autres sentiments au vestiaire... Et puis zut, tant pis, j’ai trop envie et il est trop tard, vu ma position !!! Je sens sa bite à l’entrée de mon intimité. Il la frotte, entre mes lèvres, jusqu’au bouton, plusieurs fois de suite. Il se décide à me pénétrer. Il entre juste son gland dans ma grotte et s’arrête là, à l’entrée soyeuse, humide de rosée vaginale. Je le sens gros, plus gros que mon Jacques, il le sait. C’est pour ça qu’il s’arrête pour que je m’élargisse, que je m’habitue et surtout pour que je le demande.
Pendant cet arrêt, il sort mes seins du soutien-gorge, il suce et mordille les pointes ; avec mes jambes, j’enserre Abdou et je l’amène vers moi. Je sens le gland buter contre mes lèvres et les ouvrir doucement. Je commence à me rentrer ce membre qui finalement s’engouffre tout au fond de ma vulve. Je sens toute sa virilité à l’intérieur de moi, il est tout chaud et bien dur, il me remplit bien. Je sens bien qu’il veut commencer à me baiser, je reste ainsi quelques instants, la queue d’Abdou enfouie au fond de moi, sans bouger. Il est gros, bien gros, je me sens écartelé. Je le sens bien, très bien, il est maintenant au fond et je ne sens pas ses couilles sur mes fesses. Une dernière poussée, j’en ai le souffle coupé, je cherche de l’air, tout est rentré. Je sens ses couilles contre mes fesses, je suis bien ! Remplie, comblée, je râle de plaisir, il entame un va-et-vient, c’est divin. Je ferme les yeux, je goûte cette pénétration gigantesque !
Le plaisir monte dans mon ventre, je sens la venue d’un orgasme. Il me pistonne toujours au même rythme, il m’embrasse goulûment, j’entends des cliquetis répétés. Sûrement le chariot où nous sommes. Tant pis si l’on nous voit, je savoure, je m’abandonne. Plus rien ne compte en cet instant. Le plaisir monte par vagues, il monte, je suis remplie, bourrée, j’aime. Il me besogne à grands coups, il ressort presque entièrement, replonge au fond.
Abdou continue son va-et-vient en moi et il me décrit les sensations qu’il éprouve en me prenant ainsi, il me dit que ma chatte est chaude, humide, douce et glissante, qu’elle lui serre bien la bite... Un écrin de velours et de soie...
— Putain que tu es bonne... HAAAAA... OUIIII... C’est qu’elle mouille la salope... Elle aime ça hein... Dis que tu aimes ça, salope...— OUIIIII !!OUIIIII !!!! oui, oui, Oh !! OUIIII, je me fais baiser comme une salope ! C’est trop bon ! Je vais JOUIIIRR !!!!!— Alors, tu vois que tu l’aimes sa grosse bite ! dit-il...
Je sens monter en moi un orgasme et puis j’explose, je jouis, je jouis, je jouis, je suis sur une autre planète, mes muscles vaginaux se contractent sur la queue d’Abdou, j’ai de la difficulté à respirer, je m’entends gémir mon plaisir. C’est alors que Abdou éclate lui aussi... D’un coup, je sens les pulsions de sa queue au moment où le sperme jaillit en moi en me tapissant les muqueuses. Il se répand, gicle son jus au fond, dedans, au bord, partout il n’en finit pas. Il me couvre la bouche de la sienne pour que l’on ne m’entende pas jouir. Il reste en moi pendant qu’il rentre mes seins dans mon soutif, je reboutonne le haut de ma robe. Il se retire finalement avec regret, moi, je redescends de ma jouissance, mes muscles se relâchent doucement, je reprends mon souffle et mes esprits.
J’attends heureuse et repue d’un tel orgasme exceptionnel et rare en écoutant les bruits aux alentours. J’attends qu’il débande et se retire, mais comme c’est bon de le sentir en moi aussi longtemps ! Je romps cet instant si merveilleux, je reviens à la réalité pendant que le plaisir se dissipe, c’est la première fois que je trompe mon Jacques, ce sera la dernière, je le dis à Abdou qui se rajuste et m’aide à me relever, je lui dis que c’est une circonstance malheureuse qui m’a poussée sur cette pile de plateaux, que je ne regrette pas cet instant, mais qu’il ne faut pas le refaire, encore moins le dire à personne.
— Oui Nicole ! Mais tu n’as pas de culotte, et quand je t’ai vue ainsi, robe relevée et que j’ai vu ton sexe à moitié rasé, que l’on voit tout, là j’ai pas résisté, et puis tu ne m’as pas arrêté alors !! ?
Je lui explique rapidement pourquoi je n’ai pas de culotte cet après-midi, cela le fait rire, nous remettons la petite pile de plateaux en place puis il part à sa place sur le quai de chargement, avec des mouchoirs en papier que j’ai toujours dans une poche de ma blouse, je m’essuie le haut des cuisses et l’entrée du vagin, car ça dégouline le long de mes cuissesJe ramasse mon plateau piqué et je retourne à l’atelier, après un petit détour par les vestiaires pour me rafraîchir et jeter les mouchoirs souillés. En arrivant à la table de coupe, je dépose le plateau pour le découper à la forme voulue. Le chef arrive et me dit : -Alors Nicole, tu t’es perdue dans la réserve ?
— Non, mais j’ai mis du temps à le trouver ce plateau, et il était au fond de la pile, j’ai été obligée de défaire et de refaire la pile pour le récupérer, dans cette chaleur, c’est pas de la tarte !!— Oui je vois, tu es toute essoufflée, il fallait m’appeler, je t’aurais donné un coup de main.
Après le travail, en rentrant à la maison, je jette ma culotte humide dans le lave-linge et je prends une bonne douche pour me laver intérieurement de mon inconduite en gardant le souvenir de cette délicieuse étreinte qui restera une exception, un seul coup de canif au contrat de mariage. Nous habitons un petit village de trois cents habitants à une dizaine de kilomètres d’une ville où il y a des grandes surfaces, une zone industrielle avec mon entreprise, le garage de Jacques est à l’opposé de la zone industrielle, ils sont quatre avec le patron à y travailler, Jacques est un très bon diéséliste, réputé dans la région, même au-delà, ce qui l’amène parfois à s’absenter plusieurs jours voire deux semaines pour régler et réparer des bateaux de gens riches de la région, une fois, nous sommes même partis en Tunisie une semaine dans un petit port de pêche
Jacques à réparer le moteur du bateau d’un de nos plus gros clients de banquettes. Notre maison qui a un étage est située sur un grand terrain boisé à la sortie nord du village. Nous sommes un peu isolés, mais ça nous convient très bien, Jacques peut faire du bruitJe me délasse au soleil, nue allongée dans un transat sur le balcon mon peignoir de bain grand ouvert, c’est une tenue que j’affectionne quand je suis seule, je frôle le nudisme. Là, je ne risque pas de déranger quelqu’un, des grands arbres cachent la maison, de la route. Je repense à ce que j’ai fait dans la réserve, j’ai honte d’avoir cocufié mon mari pour la première fois, j’ai des remords, mais ce souvenir me fait humidifier ma grotte.
Je me jure que c’est la dernière fois que je me laisse baiser par un autre que Jacques.
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