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Un jour de chance en Enfer !

Chapitre 12

Doutes et questionnement !

Orgie / Partouze
Je venais de connaître mon premier orgasme prostatique et, contre toutes attentes, j’avais adoré ce traitement inédit donné par Arwen.  Il faut dire que j’avais toujours refusé de me prêter aux activités des garçons entre eux, malgré plusieurs tentatives. Mais, venant d’une femme, je n’avais jamais envisagé une telle décharge de plaisir. Et j’en était aussi stupéfait que comblé. 

Son regard, tandis qu’elle se relevait après avoir échangé mon sperme coulant de la chatte de Nathalie avec Corinne lors d’un baiser absolument délicat et affectueux, elle vint se lover contre moi, posant ses lèvres parfaitement nettoyées contre les miennes tout en poussant sa langue caressante le long de la mienne.

 - Je t’aime, Conrad ! Tu m’excites et je sens que ma chatte est trempée. Tu veux éteindre le feu qui couve en moi, s’il-te-plaît ? J’ai dit que je voulais juste regarder mais je ne peux résister. Prends-moi, mon amour ! Je veux jouir de toi.

Comment résister à une telle demande ? 
Arwen, toujours vêtue de son bikini, se coucha sur un transat en écartant le compas de ses jambes. Je me positionnais à genoux et, repoussant sur le côté le morceau de tissu me séparant de son sexe, je pus poser ma langue directement contre son clitoris.  

Elle reçut une décharge électrique dans le corps qui me prouva son état d’excitation avancé bien réel et émit un son caractéristique.

 - OUIIII....OOOHHH....

Je poussais la pointe de ma langue à l’entrée de son vagin, comme j’avais appris à la faire pour son plus grand plaisir, et entamais une masturbation lente tout en restant à l’entrée de sa grotte inondée.  

Ses mains passèrent sous les bonnets de son soutien-gorge, les écarta et elle entama une caresse langoureuse du bout des doigts sur ses tétons et l’arrondi de sa poitrine, tout en se cabrant pour recevoir, avec plus d’insistance et de profondeur possible, la caresse de mon amour.  


Durant ce temps, je vis Pierre s’agenouiller face à Sylvain et prendre possession de sa queue dans sa bouche. Il suçait son ami tandis que ce dernier léchait, à son tour, la chatte offerte de Corinne. Celle-ci, alanguie sur un transat, sortait une langue fatiguée pour lécher le sexe de son amie qui s’était installée à genoux au-dessus de son visage.  

La scène était d’un érotisme ravageur et je sentais ma queue se dresser à nouveau.  

Cependant, je mis un point d’honneur à combler ma maîtresse en lui prodiguant le plaisir qu’elle réclamait. Je passais alors ma langue entre les lèvres trempées de sa chatte pour en recueillir la cyprine abondante. Je léchais son petit trou à portée avant de remonter vers son clitoris avec une lenteur toute calculée, me repaissant de chaque espace de sa chatte pour la nettoyer et m’enivrer de ses effluves. Seule la pointe de ma langue touchait le sexe d’Arwen, effleurant ses parties sensibles comme une plume suivant le vent tandis qu’elle contrebalançait ma douceur en triturant nerveusement et en malaxant fortement ses seins tendus vers les étoiles naissantes dans un ciel dégagé.  

Sans plus m’occuper de nos voisins, je ressentis chaque secousse, chaque frémissement du corps d’Arwen, j’anticipais ses soupirs et ses râles de plaisir tandis que ma queue, entre mes jambes, pulsait d’excitation et du moment présent, sans que je ne cherche le moins du monde à satisfaire le désir incroyable qui naissait dans mon cerveau.  

Je mouillais alors mon index à la source de son jus puis, descendant vers son cul, je m’introduisis lentement, millimètre par millimètre mais avec une lente et infinie régularité sous ses soupirs

 - MMMHHH....OOOHHH...OOUUIIII....PRENDS MON CUL ! VAS-YYYYYY !

Sans tenir compte de ses demandes, je retirais avec la même lenteur mon doigt tendu de son anus tandis que je pénétrais sa chatte avec ma langue. Je m’abreuvais à son jus qui coulait, cette fois, sans discontinuer. Jamais je ne l’avais connue si excitée et si expressive au niveau de sa chatte. Ma maîtresse mouillait comme une fontaine et cela me rendait fou de bonheur et de désir.  

Elle continuait à ses caresser les seins, les étirant, les malaxant puis, dans un geste qui me laissa sans réaction mais qui accentua encore mon excitation, elle poussa son téton vers sa langue et se lécha elle-même le sein en me fixant d’un regard de braises.  

Je rendis les armes.  

Je pris d’assaut son cul parfait tandis que, de mon autre main, je pénétrais sa chatte baveuse. Ma langue, complétant mon armada offensive, se posa avec force sur son clitoris. Je déclenchais alors un orgasme monumental

 - OOOUIII.....OH PUTAAAAAIIIINNNNN....JE JOUIIIIIIIIS !

Un flot ininterrompu de son jus s’écrasa alors sur mon menton et dans ma bouche. Je bus tout ce qu’elle me donna, dans la mesure du possible, tandis que son corps se tendait tel un arc pour résister à l’orgasme qui la ravageait. Ses jambes tremblaient et elle était parcourue par un spasme libérateur tandis qu’elle s’écroulait, vaincue, par la plaisir.  

Ma queue était tendue à en avoir mal, mais je résistais au désir de prendre possession de sa chatte lorsque je me penchais sur elle pour poser mes lèvres sur les siennes et lui permettre de partager, avec moi, le fruit de son plaisir.  

Alors qu’elle reprenait ses esprits, je me reconnectais au monde qui m’entourait.  

Nathalie, couchée avec les jambes écartées sur un transat se faisait prendre par une Corinne déchaînée. Nathalie tenait ses jambes par ses chevilles tendues tandis que son amie la pénétrait avec trois doigts, visiblement décidée à lui déchirer la chatte par des mouvements brutaux et profonds. J’eus peur pour mon amie lorsque je me rendis compte qu’elle ne hurlait pas de douleur mais que ses cris étaient uniquement des appels à plus de brutalité et à plus de plaisirs.

 - PLUUUS LOOIIINN....OOHH OUUIIII...ENCOOOORE...

Corinne, répondant à cet appel, ajouta un quatrième doigt dans la chatte, à présent, béante et dégoulinante de Nathalie en lui disant

 - Tu en veux encore, hein ? Tu en veux encore, salope !
 - OUIIIIII ... ! PLUS FOOOORT....BORDEEEEL, C’EST TROP BOOOOOON !

J’étais un peu ébahi et, à vrai dire, dépassé par les événements. Jamais nous n’avions eu ce type de comportement les uns avec les autres ni utilisés un vocabulaire pareil. Mais cette période d’abstinence nous avait, visiblement, fait dépasser nos limites qui s’en trouvaient élargies. Aux côtés des filles, je pouvais voir, pour la première fois, deux hommes en train de baiser. Pierre et Sylvain, tête bêche, se suçaient mutuellement.  

Ce spectacle, au lieu de me refroidir comme il le faisait habituellement, m’excita. L’atmosphère de cette soirée était, décidément, électrique et jamais je n’avais ressenti une telle excitation constante. D’habitude, un homme, lorsqu’il a éjaculé, à besoin de plusieurs minutes pour ressentir, à nouveau, les effets de l’excitation et du désir. Mais ce soir, j’avais déjà joui plusieurs fois et je me sentais, déjà, renaître, prêt pour un nouveau round. Preuve de notre état commun de volupté et de plaisirs. Car les filles, aussi, reprenaient vigueur et étaient prêtes pour un nouveau round.   

La bouche de Pierre avalait avec une forme de délectation la queue tendue de Sylvain. Ce dernier, de son côté, caressait la bite de Pierre tout en léchant ses testicules. Cela me donnait une forme de curiosité mélangée à une forme de refus mais qui perdait du terrain face aux soupirs de mes partenaires de jeux.  

 - Cela ne t’excite vraiment pas ?

Arwen venait de se lever, remise de son orgasme, et m’enserrait en posant ses mains sur mes pectoraux tandis que sa bouche me murmurait aux oreilles ces paroles aphrodisiaques.  

 - On dirait pourtant que tu es intéressé par ce que tu regardes, petit pervers. Et ce ne sont pas les femmes !
 - Je trouve cela intriguant ! Répondis-je un peu timide.
 - Intriguant ? Mmmhh...Conrad ! Tu ne sais décidément pas mentir. Cela t’excite, je le vois à ta queue qui grossit à nouveau. Tu aimerais que Sylvain ou Pierre vienne m’aider à te prendre le sperme qu’il te reste ? Tu voudrais que deux bouches te sucent dont une d’un mec ? Avoue que cela t’excite...
 - Je n’en sais rien !
 - Menteur ! Rit-elle. Je le sens à ton sexe qui grandit encore sous mes doigts rien qu’en l’envisageant. Un jour, tu suceras un mec devant moi puis, vous me baiserez tous les deux en même temps !
 - Arweeeen....Arrête !   
 - Pourquoi ? Je suis certaine que cela t’excite !   
 - Oui ! Osé-je finalement, rendant les armes.
 - J’en étais certaine...Je t’aime, mon amour !

Elle me laissa en plan pour s’installer à nouveau en face de nos quatre amis. Ceux-ci ne s’occupèrent pas d’elle tandis qu’elle portait ses doigts à sa chatte pour se caresser langoureusement en admirant les deux spectacles homosexuels qui se déroulaient sous ses yeux.  

Je la regardais, à la fois excité et curieux. Excité parce qu’un femme aussi belle qui se donne du plaisir en face de vous ne peut vous laisser de marbre. Curieux car je commençais réellement à comprendre qu’Arwen était loin de m’avoir tout révéler à son sujet et je comptais bien avoir le fin mot de l’histoire avant la fin du week-end.  

Comme vous l’avez compris, le plaisir fut roi durant quarante-huit heures. Chacun baisa avec l’autre. Je ne comptais plus les pénétrations, les fellations, les caresses, les léchages de chatte que j’avais exécutés ou reçus. Arwen fut, cependant, la seule à partager ma couche lors de nos heures de récupération. Elle et moi dormions l’un contre l’autre, laissant notre amour nous envelopper d’un cocon protecteur de l’extérieur durant ces instants. Mais nos réveils étaient toujours ponctués par un moment de plaisir entre nous avant de nous relancer, à nouveau, dans une autre bataille avec d’autres candidats pour gagner le plaisir des orgasmes.  

C’est éreinté que nous vîmes arriver le dimanche soir.  

J’avais prévu, avec l’aide de mes amis, un repas calme pour faire redescendre la tension sexuelle qui nous avait animé durant ces quelques jours. Assis autour de la table, sur la grande terrasse de la maison en admirant le panorama offert par les montagnes, alors que le soleil descendait derrière les sommets, Arwen déclara

 - J’espère que nous pourrons recommencer rapidement ? C’était une première pour moi, mais j’ai découvert, grâce à vous, une facette de ma personnalité que j’ignorais. Me mêler à vous a été merveilleux.
 - Quand tu veux, ma chérie ! Répondit Corinne, totalement sous le charme de ma compagne avec laquelle elle avait partagé un long moment à se donner du plaisir.   

J’avais été convié à cet échange mais avec la promesse de rester sage et de les laisser s’exciter mutuellement et se donner plusieurs orgasmes. Mais je dois avouer que lorsqu’Arwen avait placé sa chatte contre celle de Corinne pour se caresser dans cette position acrobatique tout en se regardant dans les yeux, j’avais ressenti à la fois une excitation rare mais aussi une forme de voyeurisme indécent à cet instant de partage entre les deux femmes. J’avais pu, de prêt, invité par ces dames, à observer le frottement des chattes et des clitoris l’un contre l’autre, pouvant déceler l’excitation commune manifestée par une humidité de plus en plus présente, permettant le glissement des corps tout comme les gémissements qui resteraient à jamais gravés dans mon esprit, Arwen rivalisant avec Corinne dans la manifestation de son plaisir et de ses orgasmes.  

J’avais pu lire qu’une amitié sincère était née mais aussi une forme d’amour. Corinne était littéralement sous le charme d’Arwen et Arwen ne se privait plus, à présent, pour vanter les charmes de son amie. Depuis cet instant, pas une occasion de se caresser ou de s’embrasser n’avait été perdue. En voyant mon regard inquiet, les deux femmes m’avaient rassuré sur ces gestes qui ne devaient qu’à l’attirance physique entre elle et la parfaite connexion des fantasmes qui les habitaient. Arwen m’avait renouvelé son amour tandis qu’elle affirmait une amitié sincère pour Corinne qui la lui rendit sans souhait  manifeste de plus.  

Et je sais, encore aujourd’hui, qu’elles aiment se retrouver ensemble, avec mon autorisation systématique, que j’accorde à Arwen sans discussion.  

Ainsi, lorsqu’elles se rejoignent pour un heure ou une nuit de baise, Arwen me raconte en détails ce qu’elles ont fait, pour mon plus grand plaisir.

 - On dirait donc que tu as aimé nos habitudes, Arwen ? Demanda Nathalie.
 - J’adore ! Répondit-elle. J’ai tout aimé de vous. Merci !
 - Le plaisir était, aussi, pour nous ! Répondit Pierre.   

Il avait baisé, lui aussi, Arwen sous les yeux de son épouse pendant qu’elle se faisait lécher la chatte par ma compagne. Et j’avais pu voir le plaisir évident qu’il y avait pris ainsi que Nathalie cambrée sous l’orgasme.  

 - En gros, tout le monde est content et prêt à recommencer dans une semaine ? Demandé-je.
 - OUIIIII ! Répondirent-ils en empilant les assiettes vides.   

Deux heures plus tard, ma maison était, à nouveau, calme.  
Nos amis étaient rentrés chez eux, Sylvain raccompagnant Corinne qui avait la ferme intention de le garder à demeure pour la dernière nuit du week-end et de s’envoyer en l’air une dernière fois. Arwen avait pouffé de rire en l’entendant énoncer cette décision unilatérale à un Sylvain médusé qui pensait probablement pouvoir bénéficier d’une bonne nuit de repos avant d’attaquer une semaine de boulot. Il n’en serait rien car Corinne, malgré une attitude normalement plus réservée, se montrait systématiquement gourmande et insatiable côté sexe. C’est, probablement, celle qui, parmi nous tous, possède la libido la plus exacerbée et le besoin de sexe le plus développé.   

 - Tes amis sont vraiment incroyables, mon amour !
 - Ce sont les tiens aussi, à présent, ma chérie !
 - Merci pour cela ! Me dit-elle en se levant sur la pointe des pieds pour m’embrasser sur la joue, dans un geste d’une infinie douceur, signe d’une amitié transformée en un brasier ardent.   
 - Je t’en prie ! Je suis heureux de te rendre heureuse.   
 - J’étais seule, Conrad ! Tu le sais ! Tu m’as, aussi, rendu une forme de joie de vivre et d’aller de l’avant. Je ne t’en remercierai jamais assez.   

Sentant que l’instant était propice, je lui demandais

 - Et si, puisque nous en sommes au stade des confidences, tu me disais enfin ce que j’ignore encore ?

Arwen se figea dans son mouvement et, me fixant d’un regard scrutateur, elle me répondit

 - Suis-je encore capable de te cacher quelque chose ?
 - Bien sûr, Arwen ! Tu ne penses pas que je vais me contenter de ton merveilleux postérieur, que je dois encore investir d’ailleurs selon tes voeux. Tu me caches toujours une partie de ta personnalité et je sais que tu attends le bon moment. Si, et seulement si, tu as bel et bien l’intention de tout de dire, mon amour ?   

J’avais insisté sur ces deux derniers mots, pour lui faire comprendre que ma patience arrivait doucement à terme. Je suis un homme respectueux des femmes, plutôt gentil bien que blessé. Mais je ne supporte pas que l’on me prenne pour ce que je ne suis pas. Un idiot !  

 - Arwen ? As-tu l’intention de me dévoiler enfin ce que tu me caches ?
 - Je ne vois pas de quoi tu parles, Conrad !
 - Bien ! Dis-je. Alors prends ton sac et viens avec moi !   
 - Où allons-nous ?
 - Mais chez toi, ma chérie !   
 - Chez moi ?   

Je pouvais sentir une forme de panique dans sa voix. J’avais touché juste. Je n’avais plus qu’à porter l’estocade.  

 - Oui, chez toi ! Je suis certain que ton appartement en duplex dont je ne connais pas encore toutes les pièces, est un lieu de jeux qui pourrait m’ouvrir de nouvelles perspectives. Qu’en penses-tu ?
 - Tu as compris, n’est-ce pas ? Me demanda-t-elle entre soulagement et crainte manifeste.   
 - J’ai surtout compris que tu n’es pas encore parfaitement honnête avec moi, mon amour. Je peux le comprendre après ce que tu as connu. Et je n’en suis absolument pas frustré. Je suis simplement inquiet de ne pas arriver à te faire baisser ta garde pour que tu m’offres une confiance totale.   
 - Penses-tu que cela vaille le prix que tu me demandes de te payer ?   

J’étais un peu interloqué par cette réponse. Son secret était-il si énorme qu’elle pourrait envisager de ne jamais m’en parler ?  

Il était temps de jouer cartes sur table. Je lui fit, en prenant mon ton le plus solennel, une déclaration des plus officielle

 - Je suis certain que je peux tout entendre, mon amour ! Tout ! Tu as bien compris, ce week-end, qu’il en faut beaucoup pour me choquer. Tu m’as rendu à la vie, à une vie que je pensais oubliée et enterrée avec elle. Tu m’as fait renaître pour que je puisse, à tes côtés, goûter à nouveau aux joies de l’existence auprès d’une femme que j’aime plus que tout. Toi, Arwen ! Mais si c’est au prix de cachotteries, de non-dits ou de mensonges, je préfère que nous en restions là. Car une nouvelle forme de souffrance apparaîtra entre nous, et je n’y suis pas préparé comme je ne pense pas pouvoir l’affronter. J’ai souffert, comme tu as souffert ! Nous avons apprivoisé ces douleurs pour vivre à leurs côtés. Es-tu prête à tenter d’en apprivoiser une nouvelle ? Moi, je ne le pourrai pas. Alors je préfère retourner à ce que je connais avant de souffrir à nouveau. Je t’aime Arwen, comme je ne pensais aimer qu’une seule fois. Mais pas au prix que tu exiges de moi, pas au prix d’une ignorance qui me rongera comme elle t’empêchera, finalement, d’obtenir le bonheur que tu mérites de connaître. Parles-moi, dévoiles-toi, afin que nous puissions laisser tout cela derrière nous et repartir, ensemble, vers une existence que nous appelons de nos voeux faites de joies, d’amitié, de bonheur, de plaisirs et de désirs réalisés.

Elle me regarda un instant, comme pesant le poids de mes paroles puis elle me dit

 - Tu ferais un avocat redoutable, Conrad.
 - Mais ?
 - Il n’y a pas de « mais ». J’ai une confiance absolue en toi, mon amour. Mais ce que je pourrais  te révéler me fait peur. Parce que j’ai peur de ce que tu pourrais penser de moi. Te décevoir est la pire chose qui pourrait m’arriver. Je sais déjà que, même si nous nous connaissons depuis peu, je ne supporterai pas de te décevoir. J’ai si peur, Conrad ! Si peur de ton jugement !
 - Mais ?... ma chérie ? Jamais tu ne me décevras. Tu m’as dit un jour que tu étais, aujourd’hui, le fruit de ton passé. C’est ce fruit que je déguste, c’est ce fruit que j’aime au-delà des mots. C’est donc ce que tu me caches qui fait de toi cette personne que je désire tant voir rester à mes côtés. Tu es celle qui fait battre mon coeur uniquement à cause de ce que tu as fait. Comment veux-tu que j’en sois contrarié ? C’est moi qui risquerais, un jour, de te décevoir.   
 - Toi ? Mais Conrad ! Noooon...mon amour ! Tu es merveilleux, un homme si attentionné, si aimant. Je t’aime de tout mon coeur. Tu es celui que j’attendais. Mais j’ai si peur, Conrad...si peur !   

Elle se réfugia dans mes bras sans que je comprenne ce qu’elle ressentait. De quoi pouvait-elle bien parler ?

En baissant les yeux, je vis qu’elle pleurait à chaudes larmes, une tristesse indéfinissable l’avait prise et c’était lié intimement au sujet qui me torturait, comme si elle allait m’annoncer une nouvelle qui briserait ma confiance en elle et me révélerait des informations horribles ne pouvant que m’éloigner d’elle.  

Je n’avais donc pas terminé mes découvertes. Ce sujet, visiblement complexe, allait devoir éclater en espérant qu’il ne devienne pas un barrage entre nous.

Car, depuis la soirée des révélations, comme je l’appelais à présent, je me souvenais d’une contradiction totale entre ses paroles et ce qu’elle considérait comme ses actes classiques qui tempêtait dans mon cerveau et me réveillait parfois la nuit, lorsque j’étais en proie au doute en pensant à Arwen.

Le temps de l’insouciance était passé et il restait donc des zones d’ombres.

Il était temps de les éclaircir et d’avoir le coeur net sur ses intentions à mon sujet !

Je savais que la solution se trouvait chez elle. 
Mais je ne pouvais pas forcer sa porte juste pour obtenir une réponse qui ne serait satisfaisante pour personne. Cela devait venir d’elle et elle devait accepter de livrer elle-même son secret qui semblait si lourd à porter.
Le tout était de savoir quand elle le ferait ? 
Si elle le faisait un jour !
J’étais, pourtant, loin de me douter que ma vie allait prendre, encore une fois, un tournant aussi inattendu que définitif et que les révélations étaient très loin d’être terminées. 
  
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