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Un jour de chance en Enfer !

Chapitre 15

Zéphyr et son art !

Voyeur / Exhibition
Je n’en croyais pas mes oreilles.  

Venait-elle de me proposer de... ? 

Je la regardais comme si je la voyais pour la première fois. Même si, en y réfléchissant c’était un peu stupide de penser cela vu qu’admirer une femme merveilleusement belle se promener dans sa chambre en nuisette et jarretelles n’est pas spécialement l’endroit et la tenue la plus évidente pour une première rencontre.  

Elle rit en me voyant la regarder comme si elle avait deux têtes et me dit

 - Mon amour ? Cela t’intéresse ? Tu n’es pas un peu curieux ?
 - De ... ! Te... ! De te regarder pendant que tu... ? 
 - Je pense que c’est la meilleure solution pour que tu appréhendes parfaitement les tenants et les aboutissants de ce que je fais face à ces caméras. Et que tu puisses prendre une décision concernant un avenir que j’espère, de tout mon coeur et de tout mon amour, commun.

Son sourire et la timidité avec laquelle elle venait de m’avouer son désir de vivre à mes côtés tranchaient totalement avec la situation. Car c’est surtout le sérieux de sa phrase que je retins et qui m’alerta définitivement sur Arwen. Car on ne joue pas la timide ou l’effarouchée alors que l’on prétend s’exhiber sur internet sans sourciller. La situation commençait à m’échapper et, je dois l’avouer, Arwen aussi. J’avais l’impression d’un puzzle terminé dont on venait de faire voler toutes les pièces au sol en me demandant de recommencer. Une nouvelle femme s’offrait à moi. Et je n’étais pas vraiment certain d’apprécier ce qu’il m’était proposé ni celle que je découvrais. Celle dont j’étais tombé amoureux correspondait de moins en moins au modèle que j’avais sous les yeux.  
Cependant, je restais serein, du moins l’imaginais-je, et, décidé à connaître le fin mot de l’histoire et jusqu’où ses révélations allaient m’emmener, je répliquais 

 - Arwen ? Tu es sérieuse ?   

 - N’en ai-je pas l’air ?   
 - Si, justement ! Dis-je inquiet et un peu vexé, je l’avoue.   
 - Alors ? Qu’en penses-tu ? Tu te sens capable de le supporter ou penses-tu que ce ne soit pas une bonne idée ?
 - Tu en as envie ? Demandé-je curieux.
 - Oui ! J’ai envie que tu participes car si je sais que tu es là, cela va m’exciter encore un peu plus.   
 - Que je participe ?   
 - Je veux dire que tu sois proche de moi pendant ce moment. C’est tout !
 - Et que je te regarde te donner du plaisir sous les ordres d’un autre ?
 - Oui ! Ou d’une autre ! Mais pas dans la même pièce. Je ne peux pas risquer de me déconcentrer et de te jeter un ou plusieurs regards. C’est une des règles immuables du site. Je suis obligée d’être seule dans la pièce. Cela évite les situations embarrassantes ou un peu glauque, tu comprends ?   
 - Comment peuvent-ils en être certain ?
 - Ils peuvent contrôler les caméras à distance et les faire pivoter en cas de doute. C’est une technologie bien plus avancée que celle des sites classiques où une seule caméra, souvent de mauvaise qualité comme une simple webcam, filme les intervenants. Donc, je ne peux pas prendre ce risque. Tu devras en profiter, si j’ose dire, depuis une autre pièce.   
 - Ah !
 - Je te l’ai dit, nous ne sommes pas en présence de n’importe qui. Si les règles sont là, c’est avant tout pour la sécurité de chacun. Tu comprends ?
 - Oui, parfaitement ! Dis-je même si je ne comprenais pas bien le but de cette règle un peu idiote. 
Après tout, un petit copain ou un amant voire un mari pouvait parfaitement se trouver dans sa propre maison, non ? 

 - Bien ! Et donc ? Dis-je.
 - Je vais te donner un accès via mon second portable et tu pourras suivre l’ensemble de la scène. Je peux octroyer, selon mon plaisir ou pour simplement me faire connaître, un accès temporaire ou plus long si j’estime que le demandeur en vaut la peine. Ce sera ton cas, ce soir !
 - Tu sembles bien certaine que je vais accepter ! Dis-je un peu vexé.    
 - Effectivement ! Répondit-elle en souriant.
 - Pourquoi ?
 - Parce que cela t’intrigue, parce que tu es curieux et surtout, parce que j’ai appris à connaître et découvrir le petit pervers qui sommeille en toi.

Je ne pouvais, cette fois, lui donner tort.  

Depuis le début de la conversation et les découvertes de ses activités nocturnes ainsi que sa véritable personnalité, je bandais comme un damné. Imaginer Arwen se donner sans retenue pour des inconnus qui se caresseraient en l’admirant tandis que moi seul pourrait, éventuellement, profiter physiquement de ses charmes m’échauffait les sens. Un petit côté candauliste qui m’avait été dévoilé par mon épouse durant mon précédent apprentissage se réveillait en moi, à mon grand dam car il semblait évident pour Arwen que j’allais profiter de l’instant pour mon propre plaisir.  

Le seul problème, c’est qu’Arwen était parfaitement au courant de cette faiblesse chez moi puisque je lui en avais fait la confidence durant nos conversations et notre découverte commune des fantasmes de l’autre.  
Elle me sourit tandis que j’admirais encore une fois la plastique parfaite de celle qui m’aimait dans sa lingerie hors de prix mais qui, bon sang, me la rendait encore plus désirable.  

Ses seins, effrontés de rondeur, gonflés dans ma direction et ses tétons pointant sous le fin tissu transparent de sa guêpière me rendaient fous de désir. Sa chatte, arrogante et déjà un peu luisante, n’était qu’un piège digne du chant des sirènes. Malheureusement, je n’avais aucun moyen d’y résister. Les ruses d’Ulysse ne m’étaient d’aucun secours en cet instant. Ses jambes, magnifiquement mises en valeur par ses bas de soies et ses talons hauts ne me permettaient pas de trouver un échappatoire à la vision divine qui se trouvait en face de moi et usait de ses charmes face à la faiblesse des sens masculins.

Je bandais.  

Je bandais comme un puceau à en avoir mal.  

Ma queue n’avait que rarement connu un tel besoin d’être satisfaite et je ne pensais qu’à l’instant où Arwen se donnerait à nouveau à moi, provocante et sensuelle, féminine et aguichante, dominatrice et soumise. Dieu que cette femme me rendait dingue !

Elle avait deviné mes noires pensées et en jouait comme une araignée tissant sa toile pour prendre au piège sa proie. Elle savait que j’étais déjà vaincu et que j’allais accepter son offre.  

 - Prends mon portable, Conrad !
 - Tu sembles vraiment certaine que je vais accepter ta proposition, Arwen ? Tenté-je inutilement.  
 - Je le suis.   
 - Ah oui ?
 - Tu en veux la preuve ? Prends ton téléphone et ouvre ta messagerie. Tu y trouveras la méthode d’accès à la page privée et protégée du serveur. Je te les ai envoyé en me changeant, tout à l’heure.   

Je lui obéis et souris en avisant mon écran m’indiquant qu’un message m’attendait.  

 - Démon ! Dis-je tandis qu’elle me poussait dehors en me disant
 - J’ai un créneau dans quinze minutes. Va dans le salon, prépare l’ordinateur, sers-toi un verre si tu le souhaites et regarde. Ne te manifeste pas, c’est tout. Pas de message, pas de vocal, pas de réaction, d’accord ? Sinon, je te couperai la connexion à distance immédiatement.
 - Tu peux faire cela ?
 - Une autre protection contre les abus, Conrad ! Oui, je peux faire cela. C’est prévu pour la sécurité des filles ou des garçons qui s’adonnent à ce plaisir.   
 - D’accord ! J’ai compris. Pas de réaction, aucune.
 - Dans ce cas, laisse-moi me préparer. Je t’aime, ne l’oublie jamais mon amour malgré ce que tu vas voir. Tu es l’homme que j’aime, Conrad !  
 - Je t’aime, Arwen ! Mais j’ai peur ! C’est complètement dingue. 
 - Je te l’accorde. Tu m’attends lorsque ce sera terminé ? Ne t’en va pas, nous devrons parler ensemble et décider.
 - Décider ?
 - Décider ce que tu vas faire de moi, mon amour.   

Sans me laisser répondre, elle ferma la porte dans un dernier sourire.  

Je descendis seul dans le salon, m’assis un instant pour réfléchir en fixant l’ordinateur portable qu’Arwen m’avait confié.  

Tel un automate, je l’ouvris et, en lisant la marche à suivre qui me semblait particulièrement compliquée, je me rendis sur un site dont la sécurité semblait digne de Fort Knox.  

Quelques instants plus tard, abasourdi, je tombais sur une page internet qui me montrait différentes photos de femmes avec une courte biographie. Je compris qu’il s’agissait des « collègues » de celle qui faisait battre mon coeur. En faisant défiler chacune des femmes, et parfois des hommes, je me rendis compte que les modèles, puisque je décidais de les appeler ainsi, provenaient de différentes parties du monde selon les drapeaux placés à côté de chacun des noms.  

Je cherchais Arwen mais je ne la trouvais pas.  

Je commençais à m’inquiéter, car le temps s’écoulait et elle allait débuter son exhibition dans quelques secondes. Plus le temps passait et plus je stressais de ne pas comprendre le fonctionnement de ce site que je commençais à maudire et vouer aux gémonies.  

Soudain, je la reconnus sur une photo.  

Sa chevelure rousse m’attira tel un aimant. Je dus m’y reprendre à deux fois pour retrouver ma petite amie sous le maquillage et la tenue complètement ahurissante qu’elle portait sur sa présentation officielle.  

En l’admirant, je sentis ma queue se gonfler d’orgueil et de désir.

Arwen, sur ce site, s’appelle Zéphyr. Je pouvais, encore, la chercher longtemps par son prénom. Elle portait une tenue digne d’un site sado-maso qui éveilla une petite lueur en moi, encore inconnue.  

Elle était vêtue d’un soutien-gorge bleu électrique duquel plusieurs lanières de la même couleur, ornée d’anneaux en métal, s’évadaient le long de son corps, sculptant le galbe de ses seins. Une fine bande de dentelles courait sous sa poitrine, dessinant son ventre plat et musclé. Un porte-jarretelles de la même couleur enserrait sa taille et les petites attaches coquines étaient fixées sur une lanière bleu attachée par une boucle de ceinture autour de ses cuisses, en dessinant leur rondeur parfaite. Pas de bas sur sa peau. Enfin, un string, totalement opaque en cuir de la même couleur montait sur ses hanches en suivant un angle parfaitement scandaleux.  

Ma copine était torride.  

Son regard, fixé par un photographe anonyme mais dont je fus immédiatement jaloux, était de braises. Il défiait celui ou celle qui tentait de l’observer et semblait le mettre au défi de ne pas succomber à la plastique exceptionnelle qu’il ou elle contemplait. Ses yeux étaient maquillés outrageusement mais, alors que je n’étais pas spécialement touché par ce type d’artifice, je ne pus, cette fois, quitter des yeux cet ensemble de couleur parfaitement adapté à ses yeux et sa chevelure. 
Un artiste exceptionnel avait maquillé ma déesse pour la rendre complètement irrésistible.  

Perdu dans ma contemplation de cette femme qu’il me semblait découvrir pour la première fois, je fus interrompu dans ma rêverie par un bip sonore qui me rappela à l’ordre. Visiblement, Arwen avait compris que quelque chose clochait puisque sa photo se mit à clignoter, comme pour m’indiquer qu’elle était là et m’attendait.  

Je cliquais sur sa photo et instantanément, je me retrouvais dans la chambre que je venais de quitter.  

Arwen était alanguie sur son grand matelas recouvert de son duvet blanc.  

Je vis sa bouche s’animer sans que je ne puisse entendre ses paroles. Je compris que j’avais oublié de brancher le son et, lorsque je le mis en marche, sa voix m’atteint en anglais.  

Elle parlait cette langue avec son interlocuteur.

Langue que je maîtrisais un peu, mais pas suffisamment pour comprendre la discussion qui se tenait. J’avais, visiblement, encore pas mal de choses à apprendre de cette femme démoniaque, ce qui éveilla, à nouveau, la manifestation de mes doutes concernant ce que j’avais appris d’elle. Arwen mentait-elle encore ou étais-je enfin au bout des révélations ?  

Le dialogue dura quelques minutes durant lesquelles Arwen, ou plutôt Zéphyr, prit une voix d’une sensualité qui me fit bander encore un peu plus malgré le fait que je ne la comprenais pas. Je fermais les yeux et j’imaginais alors qu’elle ne s’adressait qu’à moi.  

Puis, les yeux toujours fermés depuis quelques minutes, un autre son me parvint

 - AARRGHHHH...

Mon regard se posa directement sur l’écran pour admirer Arwen en train de se mettre un plug entre les fesses. Visiblement, son interlocuteur venait de lui faire cette requête. J’avais déjà pu admirer mon épouse dans cet exercice mais, qu’elle me pardonne de là où elle se trouve, jamais elle n’avait eu ce regard en le faisant.  

Ma nouvelle petite amie semblait être adepte de cet exercice car, non seulement elle souriait en s’introduisant un plug de belle taille au travers de son anus, mais en plus, elle semblait y prendre un plaisir réel. J’en veux pour preuve les sons qu’elle émettait en se pénétrant avec une lenteur calculée et un effet de désir indéniable. Je pouvais regarder, par écran interposé, ses chairs s’ouvrir et se fermer en adéquation avec la pénétration de l’objet métallique.  

Je l’entendis clairement demander

 - Do you like it ? Is it what you want, darling ? Should i play with it ?

Je n’entendis pas la réponse mais encore une fois Arwen qui gémit de satisfaction en m’emportant avec elle dans son plaisir.

 - YEEAAAHHH....MMMHHH....I LOVE IT, BABY !

Sa position, à quatre pattes, le cul dans la direction de la caméra, me permettait de ne rien rater de la scène, ni des gémissements qu’elle poussait dans le but d’exciter son interlocuteur, et probablement moi dans la foulée. Et je dois dire que cela fonctionnait parfaitement.  

Lorsque le plug fut introduit dans entre ses fesses, elle claqua sa main sur chacune d’elle, les faisant un peu bouger mais prouvant que l’objet inquisiteur était parfaitement en place et prêt pour la suite des réjouissances.  

La séance continua alors et Arwen s’installa sur le dos, jambes écartées pour montrer sa chatte nue à son interlocuteur. Elle prit alors, situé à ses côtés, un gode dont la taille me fit sursauter. Il devait mesurer trente centimètres de longueur pour une circonférence de douze centimètres.  

Je n’avais jamais vu ou entendu parler d’un jouet de ces dimensions. Cela me paraissait inconcevable qu’elle puisse, ne fût-ce qu’envisager, de jouer avec un tel monstre. Et pourtant, je la vis lécher avec un délice et une avidité évidente ce membre en plastique, reproduction fidèle de la queue d’un Titan avant de l’enfiler, petit à petit, dans sa bouche dont je connaissais la douceur incomparable mais qui ne devait plus lui servir à rien. Je pouvais lire, par écran interposé, dans ses yeux que la luxure et le besoin de sexe avaient pris le pas sur la réflexion et la retenue. Son regard était, à présent, celui d’une démente avide de sexe, de plaisirs et d’orgasmes. Plus celui d’une jeune femme douce et aimante. Zéphyr avait tué Arwen et prit sa place pour le reste de la séance.  

Tandis qu’elle enfilait la tête du monstre entre ses lèvres, le léchant avec avidité et précision, laissant sa langue courir le long de la tige en s’enroulant autour du gland veineux en plastique dans un ballet d’une sensualité et d’un érotisme dont la chaleur devait être proche de celui des Enfers, elle fixait l’écran comme pour défier, celui qui le lui avait demandé, de lui ordonner de renoncer maintenant à ce qui lui permettait de laisser croître son plaisir. D’une main libre, elle descendit lentement sur son buste, agrippant un sein au passage et le malaxant avec une délicatesse et une douceur tranchant avec la rudesse dont sa bouche faisait preuve, en se donnant un plaisir coupable mais dont le tsunami dévastateur montait inexorablement en elle.  

Sa main continua son chemin pour arriver à la grotte de son plaisir, à l’acmé de ses sens, inondée d’un liquide incolore mais dont la quantité et l’épaisseur me surpris. Elle fouilla en elle quelques secondes, pénétrant ses chairs distendues par l’excitation et déjà rougies par une attente qui la rendait fébrile. Ensuite, j’entendis un ordre précis auquel elle sourit malgré le gode qu’elle faisait toujours pénétrer dans sa si petite bouche déformée par le monstrueux sexe factice qu’elle gobait pourtant de plus en plus profondément, lui permettant d’atteindre des régions que je ne pourrai jamais conquérir, elle sortit ses doigts poisseux pour les montrer à la caméra. Le zoom fonctionna et fixa la cyprine abondante qu’elle venait de récolter à la source même de sa féminité avant qu’elle ne suive le dernier ordre et les porte, en compagnie du gland de plastique, entre ses lèvres pour y passer, à son tour, une langue gourmande et impatiente, récoltant ainsi le fruit de son labeur avec délectation.

Ma propre queue me faisait mal, je bandais comme un fou. Ce n’était pas tellement la scène en elle-même qui me rendait dingue mais le regard sans limite et la facilité évidente avec laquelle Arwen se donnait encore et encore à un inconnu. L’exhibition semblait une seconde nature pour elle et jamais je n’aurai pu imaginer que ma collègue, celle qui était entrée comme une tornade dans ma vie un jour de chance, ne correspondait absolument pas à l’image policée et un peu réservée qu’elle faisait passer au quotidien.  

Je bandais de cette découverte.
Je bandais de ce que je voyais.
Je bandais des conséquences que cela allait avoir.  

Car il était évident, à présent, que nous n’étions, avec mes amis, que des petits joueurs comparé à ses capacités et ses désirs sexuels. Les perspectives qui s’ouvraient à moi me rendaient extatique mais, en même temps, totalement apeuré.  

Car elle m’avait posé un ultimatum en me proposant cette séance de visionnage. Elle m’avait fait comprendre que cela faisait partie intégrante de sa vie et que jamais elle ne pourrait, actuellement, y renoncer. Son plaisir était évident, son désir était enflammant et l’orgasme qu’elle recherchait ne serait pas feint.  

Allais-je, moi, du haut de mon mal-être et de mes blessures, être capable de suivre son rythme, ses envies, sa séduction et de me faire aimer par une femme dont les besoins sexuels dépassaient visiblement mes attentes les plus folles ?  

Je sais que tout homme pourrait éventuellement rêver d’une telle compagne. Sans limite et ouverte à tout. Mais il me fallait aussi, maintenant, réfléchir aux conséquences d’une telle vie. Nous ne formerions jamais un couple classique tel que je l’avais connu. Certes un peu libertin, mais surtout bien plus que cela. Je devrais accepter de partager ma compagne avec le monde entier, avec celui ou celle qui paierait pour une séance d’exhibition de son corps et de ses charmes. Pourrais-je accepter de partager celle que j’aimais avec ces gens ? Car c’est bien de cela qu’il est question. Et je ne trouvais pas encore la réponse qui, pourtant, je le sais avec le recul, titillait déjà mon subconscient.  

Un nouveau signal retentit et une voix déformée donna un nouvel ordre.

Ce fût, visiblement, un nouveau signal pour Arwen qui se positionna autrement.  

Elle se mit à genoux sur son grand lit, seins et chatte dans la direction de la caméra. Son regard était devenu de braises et elle n’attendait, visiblement, qu’un signal pour continuer. Celui-ci vint rapidement d’un ordre bref. Elle s’exécuta en positionnant le sexe de plastique qu’elle avait lubrifié avec un plaisir évident quelques secondes plus tôt, y mélangeant à l’envie sa salive et sa cyprine.  

Elle faufila le gland entre les lèvres grasses de sa chatte, fixant avec une forme d’impertinence et de défi son interlocuteur. Puis, avec une lenteur exaspérante, descendit son bassin en ouvrant la bouche et respirant difficilement tandis que le monstre veineux écartelait son sexe pour se frayer un passage dans la matrice de ma compagne.

Je n’en pus plus et je sortis mon sexe de sa cachette.  
J’eus honte de moi mais j’en avais mal tant cette femme arrivait à susciter en moi une excitation incroyable. Cependant, une forme de pudeur me retint de me masturber à ce spectacle pourtant si tentant.  

Je reportais mon attention sur l’écran pour voir la chatte d’Arwen avaler lentement son jouet, qui se faufilait dans l’espace privé de son sexe, celui qui m’était normalement réservé. Je crus qu’elle allait s’arrêter tant elle semblait souffrir de l’intromission de ce sexe factice étirant ses chairs sensibles lorsqu’elle stoppa son mouvement et prit une grande goulée d’air.  

Je me trompais.

Elle n’avait arrêté son geste qu’uniquement par esprit de provocation. Son regard n’était plus qu’un torrent de lave qui brûlait les méandres de mon âme, un typhon déracinant les racines enfouies de mes désirs, un tremblement de terre effondrant si facilement la montagne de mes certitudes.  

Elle eut alors cette phrase simple que je compris et qui, j’en étais certain, m’était destinée

 - Oooh Darling...Will you let me come again ?

Sa voix était devenue suave, enivrante, envoûtante, les sirènes des récits, une Gorgone implacable.  

Combinée à son regard, mon sperme jaillit de ma queue tendue, maculant la table basse, le clavier du portable et la moquette à mes pieds. J’éjaculais tel un geyser brûlant, plusieurs jets d’un foutre chaud et épais, tout en hurlant mon bonheur et ma honte de m’être fait prendre à ce piège si délicieux pour mes sens mais si désastreux pour ma virilité.  

Arwen venait de me procurer un orgasme sans même se trouver dans la même pièce que moi, par un simple écran devenu mon théâtre des délices.  

Elle m’acheva en s’affalant sur son gode avec une facilité déconcertante, le plantant au plus profond de sa matrice, pénétrant certainement son utérus et lui procurant, à cet instant, un orgasme terrifiant  

 - OOOOHHHHH YYYYYYEEEESSSSSS..... !!!! I COOOOOOME.... !

À son tour, elle éjacula un flot incroyable qui s’éjecta de sa chatte pour se répandre sur le lit de ses exploits. Je vis son sexe produire une quantité phénoménale d’un jus épais et translucide qui jaillit à plusieurs dizaines de centimètres dans un cri d’animal blessé tant sa jouissance n’était pas feinte. Jamais elle n’avait atteint ce degré de jouissance à mes côtés, ce qui me vexa un petit peu.  

Ses jambes tremblaient et sa poitrine se gonflait du plaisir qu’elle ressentait en cet instant béni.  

Je n’en pouvais plus. Je venais de jouir comme rarement, par la simple vision et l’écoute du plaisir que ma compagne prenait avec un autre. Et j’en redemandais encore.  

Ma queue restait tendue, bandée pour celle qui hantait mon esprit. Jamais cela ne m’était arrivé. Je suis un homme simple et pas une machine. Et comme tout homme, une éjaculation me vide de mes forces pour un moment durant lequel les batteries doivent être rechargées par une stimulation visuelle, manuelle ou buccale.  

Mais pas cette fois !

Je bandais toujours, ma queue tendue vers le plafond au-dessus duquel ma compagne se donnait encore et encore pour un inconnu.  

Car elle n’en resta pas là !

Elle s’était introduite le gode jusqu’à une garde qui me semblait pourtant impossible à atteindre. Elle se retourna, montrant le plug qui fouillait toujours ses entrailles. Et elle entama un mouvement de va-et-vient avec ce jouet inquisiteur de la partie la plus secrète de son anatomie dont elle m’avait, pourtant, promis l’exclusivité.  

Cependant, je me souvins qu’elle avait parlé de la pénétration d’une autre queue. Ce qui n’était pas le cas actuellement.  

Ses gémissements remplirent à nouveau l’espace du salon. Je l’entendais se donner un nouveau plaisir et sa jouissance monter encore vers les sommets de la volupté.  

Arwen ondulait à la rencontre de son plug puis, se baissant, elle posa la tête sur son coussin. La caméra changea sans que je comprenne comment pour me souvenir que son interlocuteur possédait la capacité de les contrôler.  

Nous la vîmes alors de côté, ses seins sortis de leur prison de dentelle pour pendre sous son buste arqué. Ses tétons frottant le tissu délicat recouvrant son lit et les stimulant par la même occasion. Je voyais qu’elle faisait très attention à n’effleurer que délicatement son tissu pour se donner un regain d’excitation dans son exhibition volontaire.  

Sa main continuait de maltraiter son anus que je pouvais deviner béant de désir tandis que de son autre main, elle entama un mouvement plus violent de pénétration de sa chatte au moyen du gode géant.  

 - Ooooh...yyeeeeess....mmmmhhhh....My pussy is so juicy ! Mmmhhh.... !

Bon sang ! Elle venait d’annoncer qu’elle mouillait comme une folle.  

Elle redoubla alors d’ardeur dans son mouvement et elle força son corps à aller à la rencontre de ses deux stimulateurs factices.  

Arwen prenait, à nouveau, un pied monstrueux tandis que, cette fois, ma main se posa sur ma colonne de chair dure comme le métal. Je me caressais tandis que je l’admirais monter vers un orgasme en se répandant en commentaires salaces et en mots grossiers, probable demande de son interlocuteur mystérieux.  

Elle fixa la caméra et j’étais certain qu’en parlant, c’est à moi qu’elle s’adressait sachant, à présent, combien j’aimais entendre les sons et les mots du plaisir féminin.  

Je la fixais et je compris que même Lilith, la sorcière sumérienne à la sexualité débordante, ne pouvait lui arriver à la cheville.  

Cette femme avait le pouvoir de me rendre fou de désir et d’excitation sans même me toucher. Le plus grand fantasme que mon cerveau pouvait inventer se réalisait en ce moment. J’étais dans un état tel que je ne l’avais jamais envisagé ni même rêvé, tant il me paraissait impossible qu’une femme pareille puisse exister.  

Je me masturbais comme un damné, comme si il n’y aurait plus jamais de lendemain.  

Je tentais de me retenir, de contenir ce désir qui me consumait. De contrôler la montée de mon orgasme inévitable et de me laisser croire que je décidais encore un peu de mon corps et de ses réactions.  

Ses yeux me sourirent par écran interposé. J’étais certain qu’elle savait ce que je faisais et, tandis que la montée inexorable de notre plaisir commun nous ravageait lamentablement, elle eut ce mot, en français, qui m’anéant.

 - Jouis !

Un seul mot !
Un ordre sec, précis, net !

Son regard et le son de sa voix, à cet instant, ouvrirent les vannes de ma jouissance et je me répandis, à nouveau, éjaculant une nouvelle quantité impressionnante de mon sperme alors que je venais, pensé-je un peu bêtement au vu des circonstances, de me vider les testicules dans le salon d’une femme aux ressources insoupçonnées.  

 - OOOHH....OUIIIII....ARWWEEEEEENNNN ! JE JOUIIIIIS.....BORDEEEEEL !

Je ne pus retenir mon cri d’extase.

Et je suis certain qu’elle l’entendit car je vis son sourire s’étirer alors que sa chatte, à nouveau, émettait une belle quantité de cyprine tandis qu’elle jouissait encore et encore pour celui qui le lui demandait, inondant sa lingerie, son corps et se délectant, au passage, d’une belle quantité de sa production en portant ses doigts à sa langue, sortie de sa bouche afin d’étancher une soif gourmande un peu trop visiblement d’un jus que j’appelais, à présent, sur ma propre bouche.  

Mais j’allais devoir attendre encore un peu.

Car l’heure n’était plus au plaisir, mais aux décisions.
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